Aujourd’hui, mercredi 6 septembre, marque le coup d’envoi d’une nouvelle saison de Rooms sur ClubHouse sous l’égide de Podcast Magazine. Ce n’est pas tant la Room qu’il ne faut pas manquer mais le podcast qui en découle et que vous pouvez retrouver sur le site de notre publication. Qui dit première Room de la saison, dit aussi premier billet sur le monde du podcast.
Comment va le monde du podcast ? Voilà une question intéressante pour débuter cette première Room de la saison. Un nombre d’abord : au cours de la semaine dernière, 197 009 podcasts ont publié au moins un nouvel épisode selon les chiffres du Podcast Business Journal. Qu’est-ce que cela veut dire ? Pas grand-chose, je vous l’accorde. Autres nombres intéressants : au mois d'août, plus de 154 millions de podcasts français ont été écoutés ou téléchargés dans le monde selon eStat Podcast. En France, 117 millions de podcasts français ont été écoutés ou téléchargés au cours de ce même mois... Qu’est-ce que cela veut dire ? Pas grand-chose non plus si ce n'est que ces 154 millions sont essentiellement du podcast replay. C’est toujours à la fin de la foire que l’on compte les bouses. Donc, c’est à la fin de la saison que l’on fera les comptes.
Je ferai donc le même constat que celui de septembre 2022 : le secteur hexagonal n’est pas encore mature, il n’est pas encore structuré, il n’est pas encore suffisamment solide pour entamer cette saison les yeux fermés. Tant qu’il y aura des investisseurs, les quelques grands studios implantés en France pourront continuer à enchainer les productions. La saison dernière a vu de nombreuses fusions et acquisitions. Des abandons aussi. C’est la preuve que les studios manquent de leviers financiers. Question intéressante ? Le secteur français du podcast est-il rentable ? Répondre à cette question, c’est savoir comment celui-ci évoluera durant cette saison. Je vous pose un billet que cela sera encore (très) difficile.
L’autre secteur dans le secteur qui a pris une avance considérable et qui porte à lui seul l’ensemble du marché, c’est le replay de la radio. Les comportements d’écoute et les usages évoluent très vite. Les radios ont su prendre le train en marche et génèrent maintenant des revenus grâce aux replays. Certaines se sont même engouffrées dans le podcast natif mais cela demeure très anecdotique au-delà de Radio France, de RTL et d’Europe 1. Pourquoi ? Parce que le natif coûte cher à fabriquer et qu’il ne génère pas suffisamment de revenus. On va dire que, pour l’instant, il sert à embellir la vitrine. Pas plus, pas moins.
Que faut-il en conclure ? Qu’il faut être prudent et ne pas entrer sur le marché tête baissée au risque d’y laisser des plumes. Qu’il y aura, cette saison, probablement, possiblement, éventuellement, quelques pépites à découvrir. Mais selon moi, rien de plus. Cette saison 23-24 sera en quelques sorte le copier-coller de la saison dernière. Rien de bien transcendant. Et surtout, rien de financièrement intéressant. La majorité des Français, de plus en plus sollicitée, a d’autres priorités, loin du secteur du podcast natif.
C’est dommage mais, pour l’instant, c’est comme ça !
Je ferai donc le même constat que celui de septembre 2022 : le secteur hexagonal n’est pas encore mature, il n’est pas encore structuré, il n’est pas encore suffisamment solide pour entamer cette saison les yeux fermés. Tant qu’il y aura des investisseurs, les quelques grands studios implantés en France pourront continuer à enchainer les productions. La saison dernière a vu de nombreuses fusions et acquisitions. Des abandons aussi. C’est la preuve que les studios manquent de leviers financiers. Question intéressante ? Le secteur français du podcast est-il rentable ? Répondre à cette question, c’est savoir comment celui-ci évoluera durant cette saison. Je vous pose un billet que cela sera encore (très) difficile.
L’autre secteur dans le secteur qui a pris une avance considérable et qui porte à lui seul l’ensemble du marché, c’est le replay de la radio. Les comportements d’écoute et les usages évoluent très vite. Les radios ont su prendre le train en marche et génèrent maintenant des revenus grâce aux replays. Certaines se sont même engouffrées dans le podcast natif mais cela demeure très anecdotique au-delà de Radio France, de RTL et d’Europe 1. Pourquoi ? Parce que le natif coûte cher à fabriquer et qu’il ne génère pas suffisamment de revenus. On va dire que, pour l’instant, il sert à embellir la vitrine. Pas plus, pas moins.
Que faut-il en conclure ? Qu’il faut être prudent et ne pas entrer sur le marché tête baissée au risque d’y laisser des plumes. Qu’il y aura, cette saison, probablement, possiblement, éventuellement, quelques pépites à découvrir. Mais selon moi, rien de plus. Cette saison 23-24 sera en quelques sorte le copier-coller de la saison dernière. Rien de bien transcendant. Et surtout, rien de financièrement intéressant. La majorité des Français, de plus en plus sollicitée, a d’autres priorités, loin du secteur du podcast natif.
C’est dommage mais, pour l’instant, c’est comme ça !
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 6 Septembre 2023 à 12:17
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En ce mois de juillet, cette fin de saison se déroulera en trois temps : le 12 juillet pour l’EAR National, le 19 juillet pour l’EAR Île-de-France et le 24 juillet pour l’EAR Local. Pour autant, la fin de cette saison est déjà effective depuis plusieurs jours. Les musicales ont réduit la voilure depuis le 30 juin et les radios du service public ont mis en place leur grille estivale depuis ce début juillet. S’il fallait ne retenir qu’une chose, ce serait sans hésiter les scores historiques de France Inter.
Le mercato ? Il y a encore dix ans, ce moment était très attendu et les pronostics allaient bon train. Progressivement, le mercato a perdu de sa superbe. Est-ce à dire que la radio ronronne ? Ou est-ce à dire que la situation globale, qui s’est tendue depuis la crise du Covid, appelle à la prudence ? Les deux, mon général !
Même si la concurrence est rude, parfois féroce et souvent épuisante, les Français continuent à aimer et à écouter la radio. Et la saison prochaine, leur fidélité ne devrait pas se démentir. Cette saison sera marquée par un déploiement soutenu du DAB+ (plus de 300 nouveaux émetteurs devraient être allumés en octobre pour atteindre les 60% de la population couverte). Voilà qui devrait enrichir l’offre et, mieux encore, procurer un confort d’écoute à des auditeurs de plus en plus exigeants.
On peut aussi dire que la radio devrait poursuivre sa montée en puissance sur l’ensemble du secteur numérique : flux complémentaires, applications, replays, podcasts natifs… sont des territoires encore inexplorés pour beaucoup de stations françaises qui ont tout intérêt à vite s’engouffrer dans cette brèche prometteuse.
D’ici là, c’est le temps des vacances qui prévaut. Dans une industrie comme la nôtre, qui va de plus en plus vite et qui rince les équipes, ces vacances sont un temps précieux.
À l’ombre ou au soleil, bonnes vacances.
Le mercato ? Il y a encore dix ans, ce moment était très attendu et les pronostics allaient bon train. Progressivement, le mercato a perdu de sa superbe. Est-ce à dire que la radio ronronne ? Ou est-ce à dire que la situation globale, qui s’est tendue depuis la crise du Covid, appelle à la prudence ? Les deux, mon général !
Même si la concurrence est rude, parfois féroce et souvent épuisante, les Français continuent à aimer et à écouter la radio. Et la saison prochaine, leur fidélité ne devrait pas se démentir. Cette saison sera marquée par un déploiement soutenu du DAB+ (plus de 300 nouveaux émetteurs devraient être allumés en octobre pour atteindre les 60% de la population couverte). Voilà qui devrait enrichir l’offre et, mieux encore, procurer un confort d’écoute à des auditeurs de plus en plus exigeants.
On peut aussi dire que la radio devrait poursuivre sa montée en puissance sur l’ensemble du secteur numérique : flux complémentaires, applications, replays, podcasts natifs… sont des territoires encore inexplorés pour beaucoup de stations françaises qui ont tout intérêt à vite s’engouffrer dans cette brèche prometteuse.
D’ici là, c’est le temps des vacances qui prévaut. Dans une industrie comme la nôtre, qui va de plus en plus vite et qui rince les équipes, ces vacances sont un temps précieux.
À l’ombre ou au soleil, bonnes vacances.
Pour télécharger ce dernier numéro de la saison, c'est ICI.
Voilà. C’est la dernière Room de cette saison sur ClubHouse. Malheureusement, c’est encore loin d’être les vacances pour l’équipe. On va parler de Podcast Magazine. Mais pour que vous ne vous sentiez pas exclu de cette discussion, je vais, pour ma part, élargir mon billet hebdomadaire, à l’ensemble du secteur du podcast. On pourra, ou pas, s’inspirer de ce qui est dit pour nous améliorer durant la prochaine saison. Mais, comme à chaque fois, aux belles paroles et aux belles promesses succèdent souvent les déceptions, les désenchantements et les désillusions.
Ne pas être buté et borné
Ce n’est pas parce que c’est vous qui l’avez écrit, ce n’est pas parce que c’est vous qui l’avez produit, enregistré, monté, ce n’est parce ce que c’est votre bébé qu’il faut avancer avec des œillères et tenter de continuer à péniblement convaincre les lecteurs ou les auditeurs sous prétexte que c’est vous. On gagne toujours à demander l’avis des uns et des autres. On gagne toujours à s’en inspirer.
Ne pas vouloir en faire trop
Ce n’est pas parce que c’est long, que c’est épais, que c’est dense… que c’est forcément bon. C’est même souvent l’inverse. C’est simple à comprendre : plus vous voulez en faire, plus, proportionnellement, vous augmentez le risque d’erreurs ou de coquilles, et plus grave encore, vous devenez progressivement ennuyeux. Il est devenu très difficile de capter l’attention du lecteur et de l’auditeur parce qu’il est très sollicité. Au moindre ennui, il déguerpit. Cela exige que vos sujets et tout votre travail ne soient pas et jamais ennuyeux. C’est un vrai challenge très difficile à relever.
Ne pas forcément s’inspirer des réussites mais davantage des échecs
Grosso modo, on connait tous désormais les recettes pour réaliser un podcast de qualité ou un magazine de qualité. Ainsi que les outils qui sont devenus des outils grand public. Ce qui fait la différence, c’est le tour de main. C’est comme avoir la main verte pour un jardinier. Ça ne s’explique pas scientifiquement. C’est pourquoi, il est toujours plus efficace de s’intéresser aux échecs des uns plutôt qu’aux succès des autres. Comme chaque livre comporte sa ou ses leçons, chaque magazine ou chaque podcast comporte sa ou ses leçons et on apprend parfois davantage des mauvais podcasts que des bons, des mauvais magazines que des bons.
Ne pas lésiner sur les réseaux sociaux
C’est la porte d’entrée pour promouvoir votre travail. Donc, il faut les alimenter. Et le rythme doit être soutenu et surtout engageant. Il existe mille et une techniques pour engager l’audience c’est-à-dire pour encourager l’internaute à aller vous lire ou à aller vous écouter. Il faut mettre en appétit, interagir, partager. La deuxième porte d’entrée, c’est le téléphone portable. Si le podcast ou le magazine n’est pas facilement accessible sur ce support, c’est mort. Quelques chiffres : 68% des lectures des titres de presse s'effectuent sur ordinateur, un smartphone ou une tablette. Le téléphone portable arrive en tête avec 45% des lectures, puis l'ordinateur (14%) et la tablette (9%). Le format papier représente désormais seulement 32% des lectures. Lui aussi, il est mort.
Ne pas brider vos contenus pour seulement les brider
Si vous voulez mettre en place une formule payante, vous ne pouvez pas simplement proposer des articles au rabais. Pour que l’internaute verse tous les mois son obole, il est nécessaire que vous produisiez du top qualité : des articles à forte valeur ajoutée, des exclusivités… Il faut qu’il en ait pour son argent et qu’il soit régulièrement récompensé. Enfin, plus vous êtes sur une niche comme celle du podcast, plus il est difficile, proportionnellement, de générer un chiffre d’affaires suffisant. Pourquoi ? Parce que vous êtes sur un marché de niche qui n’est, par définition, pas extensible donc très limité. Et ça, ça freine l’investissement.
Ne pas être figé face à un monde qui change vite
Depuis la démocratisation du haut débit et de la 4G, on ne peut pas dire que notre monde ronronne. C’est inspirant et roboratif mais cela exige de changer souvent son fusil d’épaule, son logiciel et de repenser la manière de vendre son travail. Il faut régulièrement faire le bilan et rééquilibrer si besoin. La règle des 80-20 s’applique dans de nombreux secteurs professionnels. Souvent, 80% des bénéfices sont issus de 20% des actions. Le plus dangereux, c’est lorsque 20% des bénéfices reposent sur 80% de vos actions. Là, il faut rééquilibrer au risque d’aller dans le mur.
Ce n’est pas parce que c’est vous qui l’avez écrit, ce n’est pas parce que c’est vous qui l’avez produit, enregistré, monté, ce n’est parce ce que c’est votre bébé qu’il faut avancer avec des œillères et tenter de continuer à péniblement convaincre les lecteurs ou les auditeurs sous prétexte que c’est vous. On gagne toujours à demander l’avis des uns et des autres. On gagne toujours à s’en inspirer.
Ne pas vouloir en faire trop
Ce n’est pas parce que c’est long, que c’est épais, que c’est dense… que c’est forcément bon. C’est même souvent l’inverse. C’est simple à comprendre : plus vous voulez en faire, plus, proportionnellement, vous augmentez le risque d’erreurs ou de coquilles, et plus grave encore, vous devenez progressivement ennuyeux. Il est devenu très difficile de capter l’attention du lecteur et de l’auditeur parce qu’il est très sollicité. Au moindre ennui, il déguerpit. Cela exige que vos sujets et tout votre travail ne soient pas et jamais ennuyeux. C’est un vrai challenge très difficile à relever.
Ne pas forcément s’inspirer des réussites mais davantage des échecs
Grosso modo, on connait tous désormais les recettes pour réaliser un podcast de qualité ou un magazine de qualité. Ainsi que les outils qui sont devenus des outils grand public. Ce qui fait la différence, c’est le tour de main. C’est comme avoir la main verte pour un jardinier. Ça ne s’explique pas scientifiquement. C’est pourquoi, il est toujours plus efficace de s’intéresser aux échecs des uns plutôt qu’aux succès des autres. Comme chaque livre comporte sa ou ses leçons, chaque magazine ou chaque podcast comporte sa ou ses leçons et on apprend parfois davantage des mauvais podcasts que des bons, des mauvais magazines que des bons.
Ne pas lésiner sur les réseaux sociaux
C’est la porte d’entrée pour promouvoir votre travail. Donc, il faut les alimenter. Et le rythme doit être soutenu et surtout engageant. Il existe mille et une techniques pour engager l’audience c’est-à-dire pour encourager l’internaute à aller vous lire ou à aller vous écouter. Il faut mettre en appétit, interagir, partager. La deuxième porte d’entrée, c’est le téléphone portable. Si le podcast ou le magazine n’est pas facilement accessible sur ce support, c’est mort. Quelques chiffres : 68% des lectures des titres de presse s'effectuent sur ordinateur, un smartphone ou une tablette. Le téléphone portable arrive en tête avec 45% des lectures, puis l'ordinateur (14%) et la tablette (9%). Le format papier représente désormais seulement 32% des lectures. Lui aussi, il est mort.
Ne pas brider vos contenus pour seulement les brider
Si vous voulez mettre en place une formule payante, vous ne pouvez pas simplement proposer des articles au rabais. Pour que l’internaute verse tous les mois son obole, il est nécessaire que vous produisiez du top qualité : des articles à forte valeur ajoutée, des exclusivités… Il faut qu’il en ait pour son argent et qu’il soit régulièrement récompensé. Enfin, plus vous êtes sur une niche comme celle du podcast, plus il est difficile, proportionnellement, de générer un chiffre d’affaires suffisant. Pourquoi ? Parce que vous êtes sur un marché de niche qui n’est, par définition, pas extensible donc très limité. Et ça, ça freine l’investissement.
Ne pas être figé face à un monde qui change vite
Depuis la démocratisation du haut débit et de la 4G, on ne peut pas dire que notre monde ronronne. C’est inspirant et roboratif mais cela exige de changer souvent son fusil d’épaule, son logiciel et de repenser la manière de vendre son travail. Il faut régulièrement faire le bilan et rééquilibrer si besoin. La règle des 80-20 s’applique dans de nombreux secteurs professionnels. Souvent, 80% des bénéfices sont issus de 20% des actions. Le plus dangereux, c’est lorsque 20% des bénéfices reposent sur 80% de vos actions. Là, il faut rééquilibrer au risque d’aller dans le mur.
Que doit-on conclure de tout cela ? Qu’il faut surtout être dans le bon sens pour aller de l'avant et avoir du bon sens pour avancer. J’ai retrouvé cette phrase hier soir : "On est souvent maintenu dans le droit chemin par une ornière". Rien n’est facile mais il faut continuer à avancer. Être dans le projet. Être dans le mouvement. Chaque aventure entrepreneuriale est une ornière avec ses courbes, ses faux-plats et ses nids de poules.
Mais que cela ne nous empêche pas de passer de bonnes vacances et surtout de vous reposer !
Mais que cela ne nous empêche pas de passer de bonnes vacances et surtout de vous reposer !
L’été est arrivé. Et avec lui les vacances. Alors, pour celles et ceux qui ont décidé de lever le pied durant les deux prochains mois (je rappelle que la période estivale est peu propice pour engager une audience), ces deux mois d’été sont aussi l’occasion, dans l’ordre, de se reposer, de faire le point sur la saison écoulée et de dessiner quelques perspectives pour la saison prochaine.
Je vais une nouvelle fois enfoncer quelques ouvertes et rappeler quelques règles de bons sens qui s’appliquent aussi au secteur de la radio. Pour autant, n’oublions pas que le secteur du podcast est un vaste terrain de jeu avec encore peu de codes et beaucoup de liberté.
Si vous publiez régulièrement un podcast, un long arrêt de deux mois, a souvent quelques inconvénients. On perd des automatismes, des habitudes et des réflexes et, en septembre, il est toujours, plus ou moins difficile de redémarrer la machine. D’autant que, dans nos sociétés modernes, il est devenu, malheureusement, très difficile de se déconnecter et de ne pas y penser. Alors, comme on voit toujours le monde depuis l’endroit dans lequel on est, chacun fera comme il veut.
Voici néanmoins trois ou quatre pistes à explorer pour bien démarrer la prochaine saison.
#1 Tester du matériel
Cette période estivale est idéale pour envisager un changement de braquer technique. Changer une carte son, un logiciel de montage, tester un hébergeur… On a du temps, donc plus de liberté, pour mieux prendre en main un nouveau matériel : un micro ou une console. C’est pourquoi, ces deux mois d’été peuvent être mis à profit pour investir dans du matériel et surtout le prendre en main.
#2 Faire le bilan
Avec le recul, on gagne toujours en efficacité de jugement. Alors, cette période est aussi celle qui devrait vous permettre de réécouter vos productions et de constater leur qualité tant sur le fond que dans la forme. Le respect de la promesse, de la durée, de l’éditorial, du style, les titres, les textes… Il y a deux quoi faire ! Placez-vous dans la peau d’un auditeur. Auriez-vous écouté votre podcast ?
#3 Rafraichir le support
Si vous avez répondu non à la question précédente, l’heure est probablement venue pour rafraichir vos supports. D’abord, les visuels. Je rappelle un postulat : l’auditeur adore les surprises mais a une sainte horreur des nouveautés. Rafraîchir ne veut pas dire ici, tout changer pour changer. Vous pouvez rafraîchir un visuel ou une qualité sonore. Vous pouvez rafraichir le squelette de votre podcast et son découpage. Une introduction moins longue, davantage de respirations avec l’intégration de virgules, une conclusion plus courte, un nouveau générique, un nouvel habillage. Sans tout changer, vous pouvez vous adapter parce que les temps changent ou pour, simplement, montrer que votre podcast, évolue. C’est un bon signal que vous envoyez aux auditeurs !
#4 Réfléchir à des adaptions
Si le podcast est pour vous un simple amusement (un passe-temps), il faut alors se faire plaisir car les risques sont beaucoup moins importants que si votre podcast était déjà une source de revenus. "Quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Cette phrase de Sénèque doit tous nous convaincre que, même dans la plus petite de nos actions, il y a toujours une direction à prendre. Il n’y a rien de plus long qu’une saison : 10 mois. Une fois que vous avez validé votre direction, vous pouvez adapter votre rythme de publication (10 mois, ce sont 40 podcasts hebdomadaires et c’est donc un travail colossal). N’oublions pas que septembre ou janvier sont les meilleurs moments pour modifier une cadence de tir.
#5 Se reposer
C’est un conseil très personnel. Et, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas vous laisser contaminer par les gens qui vous parlent de "vacances studieuses". Les vacances sont faites pour se reposer. Pas pour multiplier les activités. Ça vaut pour la radio comme pour le podcast. La plupart d’entre nous bénéficieront de seulement 3 "petites" semaines de congés cet été. C’est rien. C’est que dalle comparativement aux 47 autres semaines de travail que vous devez supporter chaque année. Parce que souvent, les meilleures idées viennent quand l’esprit est au repos. Alors, il ne faut pas négliger ces quelques jours de vacances pour engager la réflexion et donc, bien démarrer sa prochaine saison !
Si vous publiez régulièrement un podcast, un long arrêt de deux mois, a souvent quelques inconvénients. On perd des automatismes, des habitudes et des réflexes et, en septembre, il est toujours, plus ou moins difficile de redémarrer la machine. D’autant que, dans nos sociétés modernes, il est devenu, malheureusement, très difficile de se déconnecter et de ne pas y penser. Alors, comme on voit toujours le monde depuis l’endroit dans lequel on est, chacun fera comme il veut.
Voici néanmoins trois ou quatre pistes à explorer pour bien démarrer la prochaine saison.
#1 Tester du matériel
Cette période estivale est idéale pour envisager un changement de braquer technique. Changer une carte son, un logiciel de montage, tester un hébergeur… On a du temps, donc plus de liberté, pour mieux prendre en main un nouveau matériel : un micro ou une console. C’est pourquoi, ces deux mois d’été peuvent être mis à profit pour investir dans du matériel et surtout le prendre en main.
#2 Faire le bilan
Avec le recul, on gagne toujours en efficacité de jugement. Alors, cette période est aussi celle qui devrait vous permettre de réécouter vos productions et de constater leur qualité tant sur le fond que dans la forme. Le respect de la promesse, de la durée, de l’éditorial, du style, les titres, les textes… Il y a deux quoi faire ! Placez-vous dans la peau d’un auditeur. Auriez-vous écouté votre podcast ?
#3 Rafraichir le support
Si vous avez répondu non à la question précédente, l’heure est probablement venue pour rafraichir vos supports. D’abord, les visuels. Je rappelle un postulat : l’auditeur adore les surprises mais a une sainte horreur des nouveautés. Rafraîchir ne veut pas dire ici, tout changer pour changer. Vous pouvez rafraîchir un visuel ou une qualité sonore. Vous pouvez rafraichir le squelette de votre podcast et son découpage. Une introduction moins longue, davantage de respirations avec l’intégration de virgules, une conclusion plus courte, un nouveau générique, un nouvel habillage. Sans tout changer, vous pouvez vous adapter parce que les temps changent ou pour, simplement, montrer que votre podcast, évolue. C’est un bon signal que vous envoyez aux auditeurs !
#4 Réfléchir à des adaptions
Si le podcast est pour vous un simple amusement (un passe-temps), il faut alors se faire plaisir car les risques sont beaucoup moins importants que si votre podcast était déjà une source de revenus. "Quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Cette phrase de Sénèque doit tous nous convaincre que, même dans la plus petite de nos actions, il y a toujours une direction à prendre. Il n’y a rien de plus long qu’une saison : 10 mois. Une fois que vous avez validé votre direction, vous pouvez adapter votre rythme de publication (10 mois, ce sont 40 podcasts hebdomadaires et c’est donc un travail colossal). N’oublions pas que septembre ou janvier sont les meilleurs moments pour modifier une cadence de tir.
#5 Se reposer
C’est un conseil très personnel. Et, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas vous laisser contaminer par les gens qui vous parlent de "vacances studieuses". Les vacances sont faites pour se reposer. Pas pour multiplier les activités. Ça vaut pour la radio comme pour le podcast. La plupart d’entre nous bénéficieront de seulement 3 "petites" semaines de congés cet été. C’est rien. C’est que dalle comparativement aux 47 autres semaines de travail que vous devez supporter chaque année. Parce que souvent, les meilleures idées viennent quand l’esprit est au repos. Alors, il ne faut pas négliger ces quelques jours de vacances pour engager la réflexion et donc, bien démarrer sa prochaine saison !
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