La crise sanitaire est passée par là... Après plusieurs éditions annulées ou transformées, le Paris Radio Show se déroulera en février prochain. Une chose est certaine : ce ne sera ni à la Grande Halle de la Villette ni à la Seine Musicale mais à La Bellevilloise, dans le quartier Ménilmontant, (Paris 20). Rendez-vous au début du mois de février 2024.
Y aura-t-il un salon de la radio et de l'audio digital en 2024 ? Cet après-midi, une trentaine de professionnels de la radio et de l'audio digital ont participé à une visioconférence sur la prochaine édition du Paris Radio Show. Animée par Philippe Chapot, cette réunion en ligne a permis de découvrir le lieu de la prochaine édition du Paris Radio Show : La Bellevilloise, un centre artistique et culturel situé rue Boyer (Paris 20).
En préambule, Philippe Chapot a rappelé les nombreuses difficultés qui secouent toujours le secteur de l'événementiel consécutivement à la crise sanitaire mais aussi consécutivement à l'inflation : les coûts liés à l'organisation ayant considérablement augmenté ces derniers mois.
En préambule, Philippe Chapot a rappelé les nombreuses difficultés qui secouent toujours le secteur de l'événementiel consécutivement à la crise sanitaire mais aussi consécutivement à l'inflation : les coûts liés à l'organisation ayant considérablement augmenté ces derniers mois.
Rappelons que si l'édition de janvier 2020 avait été un grand millésime, à la Grande Halle de Villette, l'éditions 2021 n'avait pas pu être organisée en raison des restrictions sanitaires. Celle de 2022 avait été déportée à la Seine Musicale au mois de juin en lien avec la Fête de la radio.
Cette fois-ci, deux possibilités s'offraient aux organisateurs : les 23 ou 24 janvier 2024 ou les 06 et 07 février 2024. Finalement, c'est la deuxième option qui a été retenue. La trentaine de participants à cette visioconférence ont aussi salué le choix de ce nouveau lieu dans un quartier vivant et bien desservi. L'idée est de préserver l'ADN de cet événement et ce qui a fait son succès : réunir la famille de la radio et de l'audio digital dans une ambiance à la fois bienveillante et conviviale.
Une cinquantaine d'exposants
Une cinquantaine d'exposants
Cette édition 2024, qui devrait être celle du renouveau, mise sur la participation d'une cinquantaine d'exposants : "C'est un gros RadioTour très francophone avec quelques exposants internationaux. Il n'y aura pas de contenus en anglais. On fera ensuite le bilan pour repartir sur de bonnes bases dès 2025" a expliqué Philippe Chapot.
Plusieurs espaces seront dédiées aux conférences autour de plusieurs thématiques : stratégie d'antenne, technologie, innovation, Intelligence Artificielle, emploi, Cloud, publicité et monétisation, podcast, ... les thématiques ne manquent pas. "On ne s'empêchera pas de recevoir des intervenants internationaux" a souligné Nicolas Moulard, en charge du programme de l'édition 2024 et des RadioTour. Nicolas a longuement égrainé les sujets en préparation et a aussi annoncé "une nocturne pour encourager les interactions entre professionnels".
Entre radio et audio, le cœur balance
Plusieurs espaces seront dédiées aux conférences autour de plusieurs thématiques : stratégie d'antenne, technologie, innovation, Intelligence Artificielle, emploi, Cloud, publicité et monétisation, podcast, ... les thématiques ne manquent pas. "On ne s'empêchera pas de recevoir des intervenants internationaux" a souligné Nicolas Moulard, en charge du programme de l'édition 2024 et des RadioTour. Nicolas a longuement égrainé les sujets en préparation et a aussi annoncé "une nocturne pour encourager les interactions entre professionnels".
Entre radio et audio, le cœur balance
Force est de constater que le défi à relever, il n'est pas le seul, est aussi et surtout de s'adapter aux changements des usages, aux nouveaux outils, aux nouvelles stratégies et aux nouvelles façons de fabriquer la radio et... l'audio digital. Depuis quelques années, le marché a lui aussi considérablement évolué : engouement lié aux podcasts, remote radio, poids de plus en plus important pris par l'audience numérique, développement du Cloud, naissance de l'Intelligence Artificielle. En mois de 10 ans, les outils ont, eux aussi, profondément changé les méthodes de travail. La priorité des organisateurs est donc de répondre aux besoins et aux interrogations des professionnels.
Marseille avant Paris
Marseille avant Paris
En marge du Paris Radio Show, soulignons aussi que les Éditions HF organisent également le RadioTour. Après Lyon, Nantes, Lille et, plus récemment, Toulouse, l'équipe de La Lettre Pro de la Radio proposera une nouvelle et dernière étape de cet événement itinérant pour 2023, le 16 novembre prochain au Mercure Centre Vieux Port à Marseille.
Par ailleurs, l'équipe travaille actuellement à de nouvelles dates et de nouvelles villes pour l'année 2024 autour de 5 ou 6 étapes en métropole, éventuellement en Outremer ou dans des capitales francophones en Europe.
Enfin, la veille du RadioTour à Marseille se déroulera le PodcasTour (au même endroit) ainsi qu'une journée complète de formation avec l'équipe de RCS (lire ICI).
Par ailleurs, l'équipe travaille actuellement à de nouvelles dates et de nouvelles villes pour l'année 2024 autour de 5 ou 6 étapes en métropole, éventuellement en Outremer ou dans des capitales francophones en Europe.
Enfin, la veille du RadioTour à Marseille se déroulera le PodcasTour (au même endroit) ainsi qu'une journée complète de formation avec l'équipe de RCS (lire ICI).
Rédigé par Brulhatour le Lundi 23 Octobre 2023 à 17:49
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Il paraît que dans la Ville rose, "si tu cognes, tu gagnes", comme le chantait, en 1967, le Toulousain Claude Nougaro. Nous ne sommes pas à Toulouse pour "cogner", on vous rassure, mais "au taquet", comme on dit ici, pour que la radio gagne. C’est un des objectifs du RadioTour qui, à un rythme soutenu, parcourt la France, afin de venir à votre rencontre, rassembler et partager les bonnes idées avec les professionnels du secteur de la radio et de l’audio digital.
Toulouse donc qui, après Lille en juin dernier et Marseille en novembre prochain, est un des berceaux de la radio française fait de marques emblématiques. Plus largement, l’Occitanie est aussi un territoire fertile pour la radio avec de belles réussites, de Rodez à Perpignan, d’Auch à Nîmes.
Dans une poignée de semaines, les radios seront fixées sur la saison qu’elles viennent de débuter. Croyez-en notre expérience d’observateurs assidus de la vie de la radio, il y a de très fortes probabilités pour que la radio qui bénéficiera d’un bon bulletin de notes jeudi 16 novembre, soit celle qui terminera la saison sous les meilleurs auspices. Malgré tout, cette saison s’annonce délicate pour les privées (notamment les musicales) et probablement un brin plus confortable pour les publiques (on pense à France Inter). Mais ne tirons pas de plans sur la comète. Même si les dés sont déjà jetés et bien jetés, la radio, c’est comme la vie : c’est compliqué.
Parmi toutes les adaptations de cette rentrée, notre attention s’est portée sur une innovation culottée du Groupe 1981 qui a fait le choix que les écrans ne reviennent pas tous aux mêmes positions dans l’heure pour "brouiller les repères quotidiens, et réintroduire de la vie dans la radio". Comme pour NRJ Global et sa stratégie du "Less is More", qui promet un temps publicitaire maîtrisé de 9 minutes de publicité par heure, voilà, enfin, deux pistes que l’on espère très prometteuses !
Toulouse donc qui, après Lille en juin dernier et Marseille en novembre prochain, est un des berceaux de la radio française fait de marques emblématiques. Plus largement, l’Occitanie est aussi un territoire fertile pour la radio avec de belles réussites, de Rodez à Perpignan, d’Auch à Nîmes.
Dans une poignée de semaines, les radios seront fixées sur la saison qu’elles viennent de débuter. Croyez-en notre expérience d’observateurs assidus de la vie de la radio, il y a de très fortes probabilités pour que la radio qui bénéficiera d’un bon bulletin de notes jeudi 16 novembre, soit celle qui terminera la saison sous les meilleurs auspices. Malgré tout, cette saison s’annonce délicate pour les privées (notamment les musicales) et probablement un brin plus confortable pour les publiques (on pense à France Inter). Mais ne tirons pas de plans sur la comète. Même si les dés sont déjà jetés et bien jetés, la radio, c’est comme la vie : c’est compliqué.
Parmi toutes les adaptations de cette rentrée, notre attention s’est portée sur une innovation culottée du Groupe 1981 qui a fait le choix que les écrans ne reviennent pas tous aux mêmes positions dans l’heure pour "brouiller les repères quotidiens, et réintroduire de la vie dans la radio". Comme pour NRJ Global et sa stratégie du "Less is More", qui promet un temps publicitaire maîtrisé de 9 minutes de publicité par heure, voilà, enfin, deux pistes que l’on espère très prometteuses !
Pour télécharger ce nouveau numéro, c'est par ICI.
Ah ! Voilà enfin une idée originale. Il est vrai qu’une telle déclinaison est peu banale. Ces derniers mois, il y a eu quelques tentatives… Reste à savoir si elles ont permis d’élargir son public. Car il s’agit bien là d’aller chercher une autre audience. Tester une nouvelle expérience et découvrir de nouveaux horizons, voilà ce que l’on aime puisque l’occasion fait souvent le larron.
La première condition pour donner une seconde vie à votre podcast sous une forme littéraire, c’est qu’il faut qu’il soit intéressant et donc, pas ennuyeux. Vous allez me dire que l’on enfonce une porte ouverte. Et bien non ! Au même titre que des contenus diffusés à la radio, il y a énormément de podcasts qui ne sont pas intéressants. On pourrait dire pourquoi. Souvent parce qu’ils ne tiennent pas leur promesse, souvent parce qu’ils passent à côté du sujet, souvent parce que c’est trop long, souvent parce qu’ils sont mal enregistrés. Je vous invite à vérifier par vous-mêmes : il y en a une quantité phénoménale.
Si un podcast est ennuyeux, il y a de fortes probabilités pour que sa déclinaison littéraire le soit aussi. Cependant, il peut y avoir des exceptions. Un podcast peut ne pas rencontrer le succès sous un format audio alors qu’il sera peut-être un succès d’édition. Désolé, je n’ai pas forcément d’exemples pour étayer mes propos. Tout simplement parce que les déclinaisons littéraires sont très rares et qu’elles devraient le rester un bon moment.
Néanmoins, je veux attirer votre attention sur les possibilités qui sont aussi aujourd’hui offertes au podcasteur. Dans l’absolu, un podcast devrait être décliné à toutes les sauces. On devrait éponger jusqu’à la dernière goutte son contenu sur tous les supports : le faire vivre bien au-delà du simple dépôt sur une plateforme. Peu le font, faute de temps. Et c’est bien là où se trouve une partie du problème. Le seul et unique dépôt sur une plateforme de votre podcast n’est absolument pas l’assurance que celui-ci trouvera son public et le fidélisera. Il faut engager partout ailleurs et presque tout le temps.
La déclinaison littéraire est intéressante. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui car elle est rendue possible grâce aux évolutions technologiques. Désormais, inutile de passer par un éditeur et attendre sa décision. Seul, vous pouvez retravailler vos textes, transformer l’audio en texte, mettre en page à pas cher et engager une promotion. C’est ce que l’on appelle l’autoédition. Oubliez la version imprimée, ou alors seulement au compte-gouttes, et privilégiez la version numérique. Qu’est-ce que cela vous coûte ? Rien, si ce n’est (beaucoup) de temps.
Quand faut-il prendre la décision d’une déclinaison littéraire ? Probablement lorsque votre podcast génère une audience suffisante pour monter en gamme, lui donner une seconde vie.
C’est ce qu’il y a de grisant, d’encourageant, de réconfortant et de stimulant avec le monde numérique : on peut tout imaginer en partant d’un podcast : une adaptation littéraire, une adaptation à la télévision, une adaptation au cinéma, une adaptation au théâtre, une adaptation à la radio… Le podcast peut être le point de départ de nouveaux horizons ! D’où l’intérêt, au commencement, de faire le bon choix et de ne jamais être ennuyeux pour mettre toutes les chances de son côté.
Enfin, et même si comparaison n’est raison, ça marche plutôt bien dans l’autre sens. Observez la quantité incroyable de livres qui sont proposés en version audio ou déclinés en podcasts. Tout cela devrait vous rassurer et, surtout, vous encourager !
Si un podcast est ennuyeux, il y a de fortes probabilités pour que sa déclinaison littéraire le soit aussi. Cependant, il peut y avoir des exceptions. Un podcast peut ne pas rencontrer le succès sous un format audio alors qu’il sera peut-être un succès d’édition. Désolé, je n’ai pas forcément d’exemples pour étayer mes propos. Tout simplement parce que les déclinaisons littéraires sont très rares et qu’elles devraient le rester un bon moment.
Néanmoins, je veux attirer votre attention sur les possibilités qui sont aussi aujourd’hui offertes au podcasteur. Dans l’absolu, un podcast devrait être décliné à toutes les sauces. On devrait éponger jusqu’à la dernière goutte son contenu sur tous les supports : le faire vivre bien au-delà du simple dépôt sur une plateforme. Peu le font, faute de temps. Et c’est bien là où se trouve une partie du problème. Le seul et unique dépôt sur une plateforme de votre podcast n’est absolument pas l’assurance que celui-ci trouvera son public et le fidélisera. Il faut engager partout ailleurs et presque tout le temps.
La déclinaison littéraire est intéressante. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui car elle est rendue possible grâce aux évolutions technologiques. Désormais, inutile de passer par un éditeur et attendre sa décision. Seul, vous pouvez retravailler vos textes, transformer l’audio en texte, mettre en page à pas cher et engager une promotion. C’est ce que l’on appelle l’autoédition. Oubliez la version imprimée, ou alors seulement au compte-gouttes, et privilégiez la version numérique. Qu’est-ce que cela vous coûte ? Rien, si ce n’est (beaucoup) de temps.
Quand faut-il prendre la décision d’une déclinaison littéraire ? Probablement lorsque votre podcast génère une audience suffisante pour monter en gamme, lui donner une seconde vie.
C’est ce qu’il y a de grisant, d’encourageant, de réconfortant et de stimulant avec le monde numérique : on peut tout imaginer en partant d’un podcast : une adaptation littéraire, une adaptation à la télévision, une adaptation au cinéma, une adaptation au théâtre, une adaptation à la radio… Le podcast peut être le point de départ de nouveaux horizons ! D’où l’intérêt, au commencement, de faire le bon choix et de ne jamais être ennuyeux pour mettre toutes les chances de son côté.
Enfin, et même si comparaison n’est raison, ça marche plutôt bien dans l’autre sens. Observez la quantité incroyable de livres qui sont proposés en version audio ou déclinés en podcasts. Tout cela devrait vous rassurer et, surtout, vous encourager !
Alors que la majorité des Français reviennent au travail la tête basse, la radio s’interroge sur cette nouvelle saison. Fortement concurrencée par les contenus à la demande et par le "moi-je-maintenant-tout-de-suite", la radio tentera, dans les dix prochains mois, non pas de se réinventer, mais de s’adapter face à un auditeur de plus en plus capricieux et versatile, papillonnant de flux en flux, au gré de ses envies. Pour le séduire, ce ne sont pas des gens de radio qui ont été choisis mais des gens de télévision. Est-ce à dire que la radio française manquerait de talents ?
Cette saison, on suivra donc avec attention la destinée de France Inter, qui a comme lourde tâche de maintenir sa première place, ou encore celle d’Europe 1, qui a l’indispensable obligation de gagner en audience. La première a un considérable avantage sur la seconde, comme d’ailleurs sur toutes les autres : son volume publicitaire.
Mais ne soyons pas trop exigeants ! Si la radio parvient à limiter, enfin, la baisse d’audience observée depuis quelques années, on pourra s’estimer heureux ! Les radios ayant déjà pris le tournant du numérique auront, c’est sûr, moins de soucis à se faire que celles qui n’ont pas vu le train arriver. En revanche, celles aux audiences plus confidentielles ou les plus petites dans les régions, de plus en plus contraintes par des budgets serrés, n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas se numériser, dans tous les sens du terme, c’est déjà se passer la corde au cou.
Ce 155e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio marque le coup d’envoi d’une 13e saison pour l’infatigable équipe des Éditions HF. Depuis le mois de mars 2020, nous cravachons plus que jamais pour sortir d’une crise qui a durement secoué le secteur de l’évènementiel et dont les conséquences financières sont à l’image du sparadrap du capitaine Haddock.
Cette 13e saison ne sera possible qu’avec votre soutien et celui de l’ensemble des entreprises du secteur.
Cette saison, on suivra donc avec attention la destinée de France Inter, qui a comme lourde tâche de maintenir sa première place, ou encore celle d’Europe 1, qui a l’indispensable obligation de gagner en audience. La première a un considérable avantage sur la seconde, comme d’ailleurs sur toutes les autres : son volume publicitaire.
Mais ne soyons pas trop exigeants ! Si la radio parvient à limiter, enfin, la baisse d’audience observée depuis quelques années, on pourra s’estimer heureux ! Les radios ayant déjà pris le tournant du numérique auront, c’est sûr, moins de soucis à se faire que celles qui n’ont pas vu le train arriver. En revanche, celles aux audiences plus confidentielles ou les plus petites dans les régions, de plus en plus contraintes par des budgets serrés, n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas se numériser, dans tous les sens du terme, c’est déjà se passer la corde au cou.
Ce 155e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio marque le coup d’envoi d’une 13e saison pour l’infatigable équipe des Éditions HF. Depuis le mois de mars 2020, nous cravachons plus que jamais pour sortir d’une crise qui a durement secoué le secteur de l’évènementiel et dont les conséquences financières sont à l’image du sparadrap du capitaine Haddock.
Cette 13e saison ne sera possible qu’avec votre soutien et celui de l’ensemble des entreprises du secteur.
Pour télécharger ce dernier numéro de la saison, c'est ICI.
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