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Rédigé par Brulhatour le Vendredi 11 Février 2022 à 06:01
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Marketing, c’est un mot magique. Un mot passe-partout. Dans les années 80, quand un interlocuteur prononçait le mot "marketing", on le prenait, vraiment, au sérieux. Aujourd’hui, il y a autant de définitions du mot marketing qu’il y a d’entrepreneurs et de podcasteurs qui utilisent ce terme, partout, tout le temps, jusqu’à satiété. Et donc, ce vers quoi il renvoie est, désormais, et comme tous les anglicismes du même tonneau, de plus en plus nébuleux.
Pour tenter éclaircir ce vaste sujet et donner un éclairage très personnel, je vais tenter d'essayer de vous donner une définition, forcément très personnelle, de ce que peut ou pourrait représenter le marketing dans le monde du podcast. Je dirais que le marketing représente tout ce qui gravite autour de votre podcast et qui impulse une image. Le marketing produit de l’image d’abord : une impression, un ressenti, une émotion… C’est à dire la façon dont est perçue votre production. Concrètement, le marketing c’est tout ce qui va donner du symbole, tout ce qui va faciliter la compréhension et tout ce qui va encourager l’auditeur à vous écouter. C’est un savant mélange de nombreux ingrédients tous aussi iconoclastes les uns que les autres.
Votre podcast, c’est aussi votre image
Pour un podcast, voilà ce que représente ce je nomme ce "tout" : c’est votre façon de parler, c’est la ligne directrice que vous donnez à votre podcast (à qui je m’adresse et dans quel but). C’est aussi votre façon d’illustrer votre podcast (la police, le graphisme et les couleurs), la déclinaison de cette illustration (sur les réseaux sociaux, sur votre site web, sur des Goodies…). C’est également ce que vous, personnellement, vous représentez dans la vie de tous les jours : l’image que vous renvoyez auprès de celles et de ceux qui vous écoutent (votre façon d’être, de penser, de parler, d’interagir avec les membres de votre communauté…). Le marketing, c’est bien plus complexe qu’un business plan ou qu’une ligne de compte.
Le marketing, c’est un mille-feuilles. Une superposition d’éléments qui, une fois (difficilement) imbriqués les uns dans les autres, donne à votre podcast une clarté et dévoile votre message dans sa globalité : une compréhension de votre éditorial, une envie d’écouter, et plus encore, une superposition qui provoque le besoin d’appartenir à une communauté clairement définie et identifiée. C’est le but ultime du marketing : créer, développer et faire vivre une communauté loyale qui partage votre travail.
Quels leviers favoriser ?
Souvenons-nous de cette phrase de Léonard de Vinci : "quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Le plus important n’est donc pas le point de départ mais le point d’arrivée. Cela me fait penser à une autre phrase, de Marc Aurèle cette fois-ci, qui résume probablement mieux ma pensée : "Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire…". Vous devez donc, le plus précisément possible, savoir quel est le chemin pour y parvenir. Malheureusement, ce n’est pas le chemin le plus court. C’est celui qui doit répondre le mieux à votre philosophie tout en préservant vos objectifs financier, technique ou éditorial. Autrement dit, vous devez savoir où vous avez décidé d’amener vos auditeurs. Ces derniers sont, dans leur très grande majorité, en attente de nouvelles destinations. Ils sont prêts à vous accompagner mais à condition que vous ayez clairement tracé un trajet qu’ils comprennent et maîtrisent. Ce n’est pas une tâche facile… Elle exige du temps, de la patience, du travail, parfois de la souffrance, des sacrifices et des privations. Le temps est une vertu des temps anciens... Cela ajoute un niveau de difficulté.
Cinq possibilités d’engagements
#01 Où naviguer ?
Quels sujets et, plus encore, quels angles choisir ? Il y a 1 001 sujets et autres terrains de jeu. Trouvez forcément celui qui vous correspond le mieux. Celui qui possède les mêmes exigences que les vôtres.
#02 Avec quels passagers ?
Avec quels intervenants ? Avec quels invités ? Avec quels auditeurs ? Gardez à l’esprit de ne jamais être ennuyeux et ennuyants avec les invités comme avec les auditeurs.
#03 Sur quel bateau ?
Quelle est votre embarcation pour propulser votre podcast ? Par exemple, la plateforme que vous utilisez véhicule-t-elle les mêmes valeurs politiques, écologiques, philosophiques et principes que les vôtres ?
#04 Sous quel pavillon ?
Votre pavillon, c’est la couleur de votre message… Elle peut être clivante, anxiogène ou bienveillante, utile, féconde, avantageuse… Pour trouver le bon pavillon, il faut donc bien connaître sa communauté et sa personnalité (la vôtre).
#05 Pour quelles escales ?
Là aussi, quels sont les terrains à explorer ? Recherchez-vous une audience quantitative ou qualitative ? Le reste, c’est de l’enrobage. Et de cet enrobage dépendront des règles marketing, plus strictes, que vous aurez définies.
Votre podcast, c’est aussi votre image
Pour un podcast, voilà ce que représente ce je nomme ce "tout" : c’est votre façon de parler, c’est la ligne directrice que vous donnez à votre podcast (à qui je m’adresse et dans quel but). C’est aussi votre façon d’illustrer votre podcast (la police, le graphisme et les couleurs), la déclinaison de cette illustration (sur les réseaux sociaux, sur votre site web, sur des Goodies…). C’est également ce que vous, personnellement, vous représentez dans la vie de tous les jours : l’image que vous renvoyez auprès de celles et de ceux qui vous écoutent (votre façon d’être, de penser, de parler, d’interagir avec les membres de votre communauté…). Le marketing, c’est bien plus complexe qu’un business plan ou qu’une ligne de compte.
Le marketing, c’est un mille-feuilles. Une superposition d’éléments qui, une fois (difficilement) imbriqués les uns dans les autres, donne à votre podcast une clarté et dévoile votre message dans sa globalité : une compréhension de votre éditorial, une envie d’écouter, et plus encore, une superposition qui provoque le besoin d’appartenir à une communauté clairement définie et identifiée. C’est le but ultime du marketing : créer, développer et faire vivre une communauté loyale qui partage votre travail.
Quels leviers favoriser ?
Souvenons-nous de cette phrase de Léonard de Vinci : "quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Le plus important n’est donc pas le point de départ mais le point d’arrivée. Cela me fait penser à une autre phrase, de Marc Aurèle cette fois-ci, qui résume probablement mieux ma pensée : "Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire…". Vous devez donc, le plus précisément possible, savoir quel est le chemin pour y parvenir. Malheureusement, ce n’est pas le chemin le plus court. C’est celui qui doit répondre le mieux à votre philosophie tout en préservant vos objectifs financier, technique ou éditorial. Autrement dit, vous devez savoir où vous avez décidé d’amener vos auditeurs. Ces derniers sont, dans leur très grande majorité, en attente de nouvelles destinations. Ils sont prêts à vous accompagner mais à condition que vous ayez clairement tracé un trajet qu’ils comprennent et maîtrisent. Ce n’est pas une tâche facile… Elle exige du temps, de la patience, du travail, parfois de la souffrance, des sacrifices et des privations. Le temps est une vertu des temps anciens... Cela ajoute un niveau de difficulté.
Cinq possibilités d’engagements
#01 Où naviguer ?
Quels sujets et, plus encore, quels angles choisir ? Il y a 1 001 sujets et autres terrains de jeu. Trouvez forcément celui qui vous correspond le mieux. Celui qui possède les mêmes exigences que les vôtres.
#02 Avec quels passagers ?
Avec quels intervenants ? Avec quels invités ? Avec quels auditeurs ? Gardez à l’esprit de ne jamais être ennuyeux et ennuyants avec les invités comme avec les auditeurs.
#03 Sur quel bateau ?
Quelle est votre embarcation pour propulser votre podcast ? Par exemple, la plateforme que vous utilisez véhicule-t-elle les mêmes valeurs politiques, écologiques, philosophiques et principes que les vôtres ?
#04 Sous quel pavillon ?
Votre pavillon, c’est la couleur de votre message… Elle peut être clivante, anxiogène ou bienveillante, utile, féconde, avantageuse… Pour trouver le bon pavillon, il faut donc bien connaître sa communauté et sa personnalité (la vôtre).
#05 Pour quelles escales ?
Là aussi, quels sont les terrains à explorer ? Recherchez-vous une audience quantitative ou qualitative ? Le reste, c’est de l’enrobage. Et de cet enrobage dépendront des règles marketing, plus strictes, que vous aurez définies.
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Depuis son lancement, cette application a été téléchargée plus de 10 000 fois. Vous pouvez aussi commenter et partager, sur vos réseaux sociaux, notre information.
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Le communiqué de presse. Vaste sujet ! Je regrette de ne pas avoir trouvé une étude qui nous prouverait que le communiqué de presse a perdu ses lettres de noblesse ou, a contrario, qu’il demeure encore et toujours un précieux outil pour promouvoir son podcast auprès de la presse et des relais d’opinion. Car finalement, à y regarder de plus près, quelle est la réelle efficacité de cet outil ?
Pour répondre à cette épineuse interrogation, il faut ne pas mettre de côté les quelques fondamentaux du communiqué de presse et se rappeler que, grâce à lui, de nombreuses actions ont pu être médiatisées. Mais ce n’est pas le communiqué de presse qui doit être dans votre ligne de mire mais son contenu et, surtout, son destinataire. Comme une campagne par mails, le taux de retour n’est pas forcément très élevé. C’est donc une bonne et suffisante raison pour produire un document engageant…
Le texte
Déjà, la première chose est de vérifier que l’outil qui permet de rédiger votre communiqué est compatible et lisible sur le PC ou le Mac de votre correspondant. D’où la nécessité de bien choisir son logiciel. D’après ce que je vois tous les jours, il y a deux versions qui s’affrontent sur le champ de bataille du communiqué. La plus simple : le copier-coller du texte du communiqué dans le corps de mail que vous envoyez. La plus courante : le fichier PDF en pièce jointe (qui peut avoir quelques inconvénients : son poids ou la difficulté de procéder à un copier/coller). Évitez les images ou les photos incluses dans le PDF car cela réduit considérablement leur qualité. Quelle que soit l’option retenue, faites des essais, auprès de vos amis par exemple, avant de procéder aux envois. Ne privilégiez pas les envois massifs ou groupés. Optez plutôt pour des envois personnalisés. D’où l’intérêt de bien connaitre le support que vous sollicitez et surtout le nom du journaliste. Envoyer son communiqué à la bonne personne, c’est déjà 50% du travail réalisé et 50% de chances que votre envoi ne se perdre pas dans les méandres abyssaux des messageries…
Le squelette du texte
Un titre en gras, un résumé à la Une en italique, un chapô en gras. Puis, enchainez avec deux ou trois paragraphes, courts et séparés par des intertitres en gras. Si votre communiqué est coiffé par un titre engageant et un résumé à la Une qui condense de façon originale votre message, vous avez gagné. Faire simple, c’est être efficace. Faire court, c’est être perspicace. Ne complexifiez pas votre message, autrement dit, un communiqué contient une information et une seule. Au-delà, il devient incompréhensible parce que les messages se télescopent et donc, il ne sera probablement pas traité. N’oubliez pas que vous sollicitez un organe de presse et que vous devez mâcher le travail, surtout faciliter la compréhension. Mettez-vous à la place de celui qui ne vous connaît pas et qui n’a jamais écouté votre podcast.
Les photos, les visuels, les logos, les illustrations
Forcément, elles doivent être libre de droit ou doivent mentionner un copyright. Parfois, elles peuvent être légendées. Surtout s’il s’agit de photos montrant plus de deux personnes. Cela facilite grandement la tâche du rédacteur car il peut mettre des noms sur des visages qu’il n’a certainement jamais vus. Le mieux est de proposer, par exemple, un WeTransfer pour éviter un mail trop lourd. Ce n’est pas le sujet ici, mais les illustrations, les photos et les visuels qui doivent accompagner un communiqué de presse sont déterminants. Plus que le texte, la photo, dans l’esprit du lecteur, c’est d'abord une entrée de lecture : plus la photo est engageante, plus vous avez de la chance que le communiqué soit ouvert et lu, voire traité, et, à l’autre bout de la chaine, cette réaction naturelle se matérialisera aussi chez les lecteurs. D’abord attiré par la photo; puis par le titre, enfin par le texte dans sa globalité. Le titre et la photo donnent donc toujours la température avant de prendre (ou pas) la décision de lire le communiqué et donc, ensuite de lire l’article. Comprenez qu’il s’agit d’un impératif chez le journaliste qui va perdre du temps s’il doit trouver une illustration.
Un conseil : faites-vous plaisir
Si, et seulement si, vous avez du talent, alors jouez la carte de l’originalité. Échappez-vous du seul communiqué PDF. Travaillez un template aux couleurs de votre podcast. Si vous êtes à Paris, demandez des rendez-vous avec les journalistes. Si vous avez suffisamment de budget, vous pouvez aussi faire appel à une agence spécialisée. L’avantage, c’est que, généralement, les attachées de presse disposent d’un fichier presse. L’inconvénient, c’est qu’elles sollicitent beaucoup les journalistes. Mais, rappelez-vous, qu'engager une promo sous la forme d’un CP, c’est comme faire un podcast ou de la radio, c’est un métier. Je dis ça pour éviter les désillusions que forcément vous ne pourrez pas éviter…
Les sons et les vidéos
Là aussi, évitez les mails encombrés de sons ou de vidéos. Privilégiez des liens mais plus encore des codes d’intégration. Toutes les plateformes proposent la fonction "Embed" qui, comme son nom de l’indique pas, offre une possibilité d’embarquer votre son ou votre vidéo directement sur le site d’un organe de presse. Par exemple, mettez vos sons sur SoundCloud et vos vidéos sur YouTube. Vérifiez aussi que la plateforme qui hébergera vos podcasts propose cette fonctionnalité. Un journaliste aura toujours envie de garder un internaute sur son site. Ensuite, libre à ce dernier d’aller ou pas sur le vôtre.
Le communiqué idéal
Pour moi, c’est un texte bien aéré construit avec des mots compréhensibles, un message qui saute aux yeux, une forme qui donne envie de le traiter dans la foulée parce qu’on apprend quelque chose grâce à vous... Donc, ont sait que les lecteurs vont, eux aussi, apprendre quelque chose. Ce n’est pas parce que c’est nouveau (votre podcast) que c'est intéressant. Ce n’est pas parce que c’est bien écrit (votre communiqué) que c'est forcément engageant. La reprise d’un communiqué, c’est surtout beaucoup d’inconnues dans l'équation : un bon relationnel avec un journaliste, une bonne connaissance du support que vous visez, la bonne période de la saison (il y a des périodes de vaches maigres en termes de réception de communiqués comme celles de Noël, des Ponts du mois de mai ou des grandes vacances), des périodes qui ne s’y prêtent pas (parce que trop chargées par une actualité)... Il y a 1 001 raisons que votre communiqué ne soit pas repris. Il ne faut pas l’analyser comme un échec. Les supports ne peuvent souvent pas tout traiter, faute de temps ou de moyens humains. Tout simplement.
5 leviers à engager :
Ayez toujours à l’esprit, 5 impératifs, non négociables, pour réussir votre communication en vous plaçant toujours à la place du journaliste que vous sollicitez.
01 - Le contenu : il faut que celui-ci réponde aux exigences de la ligne éditoriale du support sollicité.
02 - La compréhension : il faut qu’elle soit immédiate chez le journaliste : allez à l’essentiel.
03 - La temporalité : visez juste et au bon moment. Respectez les dates : n’envoyez ni trop tôt, ni trop tard.
04 - Les échanges : ne soyez pas insistant. N’appelez pas pour savoir si votre CP a bien été reçu.
05 - L’originalité : ne soyez pas redondant. Annoncez seulement ce qui est pertinent, inédit et nouveau.
Le communiqué de presse n’est pas non plus d’une absolue nécessité. C’est une cartouche parmi d’autres. Hier, le communiqué était le seul moyen de se faire connaître. Assez curieusement, il y en avait peu. Aujourd’hui, ce n’est plus le seul moyen et, c’est surprenant, on n’en a jamais autant reçus. De nos jours, le communiqué devient intéressant parce qu’il permet de qualifier son audience et sa communauté à condition qu’il soit repris par un support qui dispose de la même communauté que la vôtre, ça c’est intéressant !
Déjà, la première chose est de vérifier que l’outil qui permet de rédiger votre communiqué est compatible et lisible sur le PC ou le Mac de votre correspondant. D’où la nécessité de bien choisir son logiciel. D’après ce que je vois tous les jours, il y a deux versions qui s’affrontent sur le champ de bataille du communiqué. La plus simple : le copier-coller du texte du communiqué dans le corps de mail que vous envoyez. La plus courante : le fichier PDF en pièce jointe (qui peut avoir quelques inconvénients : son poids ou la difficulté de procéder à un copier/coller). Évitez les images ou les photos incluses dans le PDF car cela réduit considérablement leur qualité. Quelle que soit l’option retenue, faites des essais, auprès de vos amis par exemple, avant de procéder aux envois. Ne privilégiez pas les envois massifs ou groupés. Optez plutôt pour des envois personnalisés. D’où l’intérêt de bien connaitre le support que vous sollicitez et surtout le nom du journaliste. Envoyer son communiqué à la bonne personne, c’est déjà 50% du travail réalisé et 50% de chances que votre envoi ne se perdre pas dans les méandres abyssaux des messageries…
Le squelette du texte
Un titre en gras, un résumé à la Une en italique, un chapô en gras. Puis, enchainez avec deux ou trois paragraphes, courts et séparés par des intertitres en gras. Si votre communiqué est coiffé par un titre engageant et un résumé à la Une qui condense de façon originale votre message, vous avez gagné. Faire simple, c’est être efficace. Faire court, c’est être perspicace. Ne complexifiez pas votre message, autrement dit, un communiqué contient une information et une seule. Au-delà, il devient incompréhensible parce que les messages se télescopent et donc, il ne sera probablement pas traité. N’oubliez pas que vous sollicitez un organe de presse et que vous devez mâcher le travail, surtout faciliter la compréhension. Mettez-vous à la place de celui qui ne vous connaît pas et qui n’a jamais écouté votre podcast.
Les photos, les visuels, les logos, les illustrations
Forcément, elles doivent être libre de droit ou doivent mentionner un copyright. Parfois, elles peuvent être légendées. Surtout s’il s’agit de photos montrant plus de deux personnes. Cela facilite grandement la tâche du rédacteur car il peut mettre des noms sur des visages qu’il n’a certainement jamais vus. Le mieux est de proposer, par exemple, un WeTransfer pour éviter un mail trop lourd. Ce n’est pas le sujet ici, mais les illustrations, les photos et les visuels qui doivent accompagner un communiqué de presse sont déterminants. Plus que le texte, la photo, dans l’esprit du lecteur, c’est d'abord une entrée de lecture : plus la photo est engageante, plus vous avez de la chance que le communiqué soit ouvert et lu, voire traité, et, à l’autre bout de la chaine, cette réaction naturelle se matérialisera aussi chez les lecteurs. D’abord attiré par la photo; puis par le titre, enfin par le texte dans sa globalité. Le titre et la photo donnent donc toujours la température avant de prendre (ou pas) la décision de lire le communiqué et donc, ensuite de lire l’article. Comprenez qu’il s’agit d’un impératif chez le journaliste qui va perdre du temps s’il doit trouver une illustration.
Un conseil : faites-vous plaisir
Si, et seulement si, vous avez du talent, alors jouez la carte de l’originalité. Échappez-vous du seul communiqué PDF. Travaillez un template aux couleurs de votre podcast. Si vous êtes à Paris, demandez des rendez-vous avec les journalistes. Si vous avez suffisamment de budget, vous pouvez aussi faire appel à une agence spécialisée. L’avantage, c’est que, généralement, les attachées de presse disposent d’un fichier presse. L’inconvénient, c’est qu’elles sollicitent beaucoup les journalistes. Mais, rappelez-vous, qu'engager une promo sous la forme d’un CP, c’est comme faire un podcast ou de la radio, c’est un métier. Je dis ça pour éviter les désillusions que forcément vous ne pourrez pas éviter…
Les sons et les vidéos
Là aussi, évitez les mails encombrés de sons ou de vidéos. Privilégiez des liens mais plus encore des codes d’intégration. Toutes les plateformes proposent la fonction "Embed" qui, comme son nom de l’indique pas, offre une possibilité d’embarquer votre son ou votre vidéo directement sur le site d’un organe de presse. Par exemple, mettez vos sons sur SoundCloud et vos vidéos sur YouTube. Vérifiez aussi que la plateforme qui hébergera vos podcasts propose cette fonctionnalité. Un journaliste aura toujours envie de garder un internaute sur son site. Ensuite, libre à ce dernier d’aller ou pas sur le vôtre.
Le communiqué idéal
Pour moi, c’est un texte bien aéré construit avec des mots compréhensibles, un message qui saute aux yeux, une forme qui donne envie de le traiter dans la foulée parce qu’on apprend quelque chose grâce à vous... Donc, ont sait que les lecteurs vont, eux aussi, apprendre quelque chose. Ce n’est pas parce que c’est nouveau (votre podcast) que c'est intéressant. Ce n’est pas parce que c’est bien écrit (votre communiqué) que c'est forcément engageant. La reprise d’un communiqué, c’est surtout beaucoup d’inconnues dans l'équation : un bon relationnel avec un journaliste, une bonne connaissance du support que vous visez, la bonne période de la saison (il y a des périodes de vaches maigres en termes de réception de communiqués comme celles de Noël, des Ponts du mois de mai ou des grandes vacances), des périodes qui ne s’y prêtent pas (parce que trop chargées par une actualité)... Il y a 1 001 raisons que votre communiqué ne soit pas repris. Il ne faut pas l’analyser comme un échec. Les supports ne peuvent souvent pas tout traiter, faute de temps ou de moyens humains. Tout simplement.
5 leviers à engager :
Ayez toujours à l’esprit, 5 impératifs, non négociables, pour réussir votre communication en vous plaçant toujours à la place du journaliste que vous sollicitez.
01 - Le contenu : il faut que celui-ci réponde aux exigences de la ligne éditoriale du support sollicité.
02 - La compréhension : il faut qu’elle soit immédiate chez le journaliste : allez à l’essentiel.
03 - La temporalité : visez juste et au bon moment. Respectez les dates : n’envoyez ni trop tôt, ni trop tard.
04 - Les échanges : ne soyez pas insistant. N’appelez pas pour savoir si votre CP a bien été reçu.
05 - L’originalité : ne soyez pas redondant. Annoncez seulement ce qui est pertinent, inédit et nouveau.
Le communiqué de presse n’est pas non plus d’une absolue nécessité. C’est une cartouche parmi d’autres. Hier, le communiqué était le seul moyen de se faire connaître. Assez curieusement, il y en avait peu. Aujourd’hui, ce n’est plus le seul moyen et, c’est surprenant, on n’en a jamais autant reçus. De nos jours, le communiqué devient intéressant parce qu’il permet de qualifier son audience et sa communauté à condition qu’il soit repris par un support qui dispose de la même communauté que la vôtre, ça c’est intéressant !
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