Brulhatour

Il faut imaginer un site web comme une sorte de quartier général de votre travail. Pas forcément comme la principale porte d’entrée vers vos productions mais comme un endroit où sont regroupés tout ce qui vous caractérise :  vos valeurs, vos travaux, votre actualité, votre communauté et vos projets. Un résumé du meilleur de ce qui vous caractérise en seulement quelques pages.


Quelques conseils pour lancer votre site web
Car moins il y a de pages, moins l’investissement sera élevé. On doit le rappeler car lorsque l’on fait le choix de développer un site web, on a toujours tendance à opter pour des dizaines de pages, des rubriques dans tous les sens, des gadgets intégrés… qui vont donner naissance à une arborescence complexe. On le verra plus bas, l’ennemi de l’internaute c’est la complexité d’utilisation. Ici aussi, comme dans de nombreux domaines, plus l’ossature est simple, mieux c’est, parce que cela exigera moins de temps dans la gestion interne de votre site. Et le temps, c’est de l’argent.  Donc, freinez vos ardeurs, sauf bien sûr, si vous disposez d’une équipe dédiée et d’un budget.

Le penser intelligemment
 
Le site web vous représente. C’est la vitrine de votre travail. Il est donc particulièrement nécessaire de le penser intelligemment. Parfois d’ailleurs longuement. Il faut que le projet murisse. Et aussi, garder dans l’esprit que ce n’est pas forcément ici que vous allez générer de l’audience. C’est, comme on l’a dit plus haut, une porte d’entrée et ce n’est pas, ou plus, la principale. Vos auditeurs sont prioritairement sur les réseaux sociaux. Vous devez donc comprendre qu’il est nécessaire, dans un premier temps, d’aller les chercher là où ils sont, les aguicher sur ces réseaux sociaux pour qu’ils transitent, peut-être, par votre site web. En amont de votre site web, il y a a donc un gros travail à mener sur ces réseaux sociaux afin de créer du lien et donc, une communauté qui sera, ensuite, inviter à aller sur votre site.

Dans les entrailles

On ne parlera pas ici de l’aspect strictement technique d’un site web. Néanmoins, je vais partager avec vous deux ou trois constats qui vous permettront d’y voir plus clair. D’abord, l’adresse du site web facilement mémorisable, si possible courte et originale. Même si les extensions sont de plus en plus nombreuses (ce qui augmente le nombre de possibilités d’adresses), les bonnes adresses sont de plus en plus rares. Désormais, il n’est d’ailleurs pas surprenant d’observer des adresses qui n’ont absolument rien à voir avec le contenu des sites. On essaye d’abord de se positionner comme une marque… D’abord donc, faire le bon choix de son adresse. Ensuite, il faut penser qu’un site web ne se consulte plus seulement sur un Mac ou un PC. Les internautes sont de plus en plus nombreux à surfer grâce à leur tablette ou grâce à leur téléphone. À terme, l’audience devrait passer essentiellement par ces deux supports. Il est donc nécessaire de proposer deux versions de votre site web : une version pour les Mac et PC et (surtout) une version pour les appareils mobiles. Ou les deux à la fois, dans ce cas, on parle de Responsive Design. Enfin, sur le plan strictement technique toujours, il faut bien choisir son moteur. Plus ses capacités sont nombreuses, plus elles vous demanderont du temps, principalement une prise en main. Ce que l’on appelle le backoffice doit donc être facile d’utilisation mais aussi répondre à vos besoins et à votre stratégie.

Encourager l’internaute à concrétiser une action

Quelques exemples de ce que vous pourriez faire au-delà de la seule rédaction d’articles et la mise en ligne de photos : l’envoi d’une newsletter, l’insertion d’un lecteur audio et vidéo, l’ouverture d’une boutique vous permettant de commercialiser des bonus, des abonnements, la création d’un espace réservé à vos abonnées, la possibilité d’un partage simple mais efficace sur l’ensemble des réseaux sociaux… Avez-vous besoin de l’ensemble de ces outils ou de seulement quelques-uns ? Vous êtes le seul à pouvoir répondre à cette question. Mais il faut y penser et se décider parce qu’une fois que votre site sera en ligne, l’importation de nouveaux outils sera plus difficile notamment en termes de compatibilité. Choisissez intelligemment votre CMS. Il y a deux sortes : les gratuits et les payants. Pour la première catégorie (WordPress, JoomLa, Drupal…), vous pouvez vous appuyer sur des communautés d’utilisateurs très réactives.  Dans tous les cas, ne perdez pas de vue ce que l’on appelle l’entonnoir de conversion parce qu’il faut aussi que votre site web serve à convertir les visites en abonnements, en achats, en partages… Ensuite, viendra le temps du Call to Action (ce qui encourage un internaute à concrétiser une action sur votre site par exemple s’inscrire à une newsletter, répondre à un sondage, etc.).

L’expérience utilisateur d’abord !

Néanmoins, si vous deviez retenir une seule qualité indispensable pour votre futur site web, c’est l’expérience utilisateur qu’il procure. Celle-ci repose sur un savant mélange : la clarté, la rapidité d’exécution, la visibilité dans les moteurs de recherche… Et, on l’oublie trop souvent son utilité, c’est-à-dire l’intérêt qu’il apporte par rapport à d’autres sites similaires. Cela dépasse la seule ergonomie classique. Vous trouverez sur le web, des sites visuellement peu engageants mais ce genre de défaut contrebalance parfois avec un contenu de haute qualité. Je me permets de vous le faire remarquer parce que même sans budget conséquent il est toujours possible de mettre en ligne un webdesign a minima : si votre contenu a un réel intérêt, alors les internautes suivront et la pauvreté visuelle deviendra probablement même une signature.

Évitez la customisation

Mon expérience personnelle me pousse à vous dire que moins les couleurs sont nombreuses, moins les polices sont nombreuses, moins les rubriques sont nombreuses… (moins vous optez pour la stratégie progressive du millefeuilles), mieux cela sera. Plus votre site est épuré, plus vite l’internaute comprendra sa mécanique et y trouvera ses marques. Ce qui signifie que la simplicité pour s’y balader de page en page, la simplicité de télécharger des fichiers, la simplicité de s’inscrire ou de s’abonner, de partager, de commander… doit être facilitée au maximum. Enfin, votre site doit aussi parfois évoluer. Comme les grilles des radios qui évoluent à chaque rentrée de septembre, l’internaute doit aussi constater que votre site et son contenu évoluent avec les temps, les modes, les outils ou, plus simplement, en fonction de votre actualité.

En résumé...

#1 Soignez l’orthographe

C’est un signe de crédibilité. Assez curieusement, si vous soignez l’orthographe et la syntaxe, l’internaute ne s’en apercevra pas. En revanche, si vous commettez une erreur, elle sera toujours fatale et décrédibilisera votre contenu, plus globalement, votre message.
 
#2 Mettez à jour
Il faut nourrir votre site. Si vous produisez un ou plusieurs podcasts, vous aurez forcément toujours du contenu à mettre en ligne : un podcast, une photo, un texte, une vidéo, un nouveau visuel… Mieux vaut un court article avec un seul message qu’un long article avec plusieurs messages !
 
#3 Mesurez toujours l’intérêt

De vos articles, de vos photos, de vos offres… Autrement dit, ne soyez jamais ennuyeux. Pour ne pas l’être, vous devez mesurer l’utilité de vos publications. Il faut qu’elles permettent d’apprendra une information nouvelle, intéressante, attirante et surtout profitable pour vous, comme pour l’internaute. Soyez pertinent.
 
#4 Occupez les réseaux sociaux
N’oubliez pas que la quasi-intégralité de l’audience générée par votre site web provient des réseaux sociaux. Partagez votre contenu le plus régulièrement possible. Provoquez la curiosité et donc l’audience en utilisant un design identique et une signature visuelle similaire.
 
#5 Investissez
Dans un nom de domaine d’abord. Sollicitez l’aide d’un graphiste pour uniformiser visuellement votre site et vos supports. Soigner vos paramètres SEO avec l’aide d’une agence pour améliorer votre référencement. Investissez sur une campagne de publicité là où sont vos auditeurs potentiels…
 

Quelques exemples de sites B2B réalisés par nos soins

Le site La Lettre Pro de la Radio
Le site ConnectOnAir
Le site LePOD.
Le site Paris Radio Show
Le site RadioWeek
Le site Éditions HF
Le site KitMedias

 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 16 Mars 2022 à 13:04 | Commentaires (0)

À quoi sert une newsletter ? Si vous êtes capable de répondre à cette question, vous pouvez vous atteler à en développer une. Vous parviendrez, probablement, à créer une communauté d’abonnés. L’ADN de la newsletter, c’est de maintenir un lien privilégié avec vos auditeurs ou vos lecteurs. Mais, comme pour toute chose, pour recevoir, il faut savoir donner. De son intérêt à sa conception, de son rythme d’envoi à son contenu évolutif, de sa monétisation à ses bénéfices … Tour d’horizon ce qu’il faut faire et ne pas faire si vous optez pour une newsletter…


La newsletter, y avez-vous pensé ?

Un rappel d’abord : il faut désormais une bonne raison pour encombrer encore davantage la messagerie d’un correspondant. Parce que si ce dernier estime que le contenu que vous lui envoyez ne le concerne pas ou n’est pas à la hauteur de ses attentes, il y a de fortes chances pour que votre envoi soit jugé comme étant un spam et que votre adresse soit définitivement black-listée. D’où l’intérêt pour vous de penser correctement l’ossature de votre newsletter. Il est nécessaire que cette newsletter, qui intervient souvent comme un levier d’audience, apporte une plus-value, une valeur ajoutée, à celui qui la reçoit. Dans le cas contraire, vous ferez chou blanc. Au mieux, votre newsletter terminera dans la Corbeille. Au pire, vous risquez le désabonnement quand ce n’est pas la désertion définitive d’un auditeur potentiel.

Faire gagner du temps : le nouvel objectif de la newsletter
La meilleure plus-value d’une newsletter, c’est le gain de temps qu’elle va provoquer chez le destinataire. Le changement de société qui s’est opéré depuis la dernière décennie, le prouve. Les auditeurs, les lecteurs, les téléspectateurs, les acheteurs… ont de moins en moins de temps à vous consacrez car ils sont de plus en plus sollicités. Si vous parvenez à leur faire gagner du temps, ne seraient-ce que seulement quelques secondes, c’est que votre newsletter sert déjà à quelque chose. Ne tombez pas dans le piège : la plupart des newsletters que l’on reçoit n’ont aucun intérêt, si ce n’est rappeler l’existence d’une marque, nous font perdre du temps et encombrent nos messageries. Voilà pour le constat. Maintenant. Allez-y en évitant ces trois écueils et, si possible, en vous inspirant des 5 leviers ci-dessous…

#1 Le démarrage
Choisissez une fois pour toutes, votre fenêtre de tir. Autrement dit, réfléchissez à une chronicité. Si vous avez convenu d’un envoi hebdomadaire (prenons l’exemple du samedi à 09h), envoyez votre newsletter chaque samedi à 09h. Pas à 08h45 ni à 09h15. À 09h. Le samedi. Chaque samedi. Tenir la cadence sur l’ensemble d’une saison et être ponctuel, c’est déjà respecter votre abonné. Pour quelle cadence opter ? Je dirais que pour installer une habitude, plus cette cadence est rapprochée dans le temps, plus cette habitude s’installera rapidement. C’est le principe du quotidien disponible chaque matin chez votre marchand de journaux ou de la matinale, entre 6h et 9h, à la radio. Mais plus la cadence est rapprochée, plus cela exige un travail car il ne s’agit pas d’appuyer sur un bouton pour envoyer une newsletter ! Le travail en amont, qui s’effectue dans un back office, est souvent considérable et très chronophage !
 
#2 La transmission

Pour envoyer une newsletter, il vous faut une infrastructure technique à défaut de devoir envoyer manuellement votre newsletter, ce qui est impossible. Donc, il vous faut maîtriser cet aspect strictement technique de la newsletter. Par exemple, une entreprise française bien connue permet l’envoi massif de newsletters : Sendiblue. La problématique à laquelle vous allez être rapidement confrontés repose sur le nombre de newsletters envoyées. Je m’explique. Vous avez 1 000 abonnés. Vous envoyez une newsletter par jour, du lundi au vendredi. Donc, vous envoyez en définitive 5 000 newsletters par semaine, donc 20 000 newsletters par mois donc 240 000 newsletters par an. Je ne compte pas ici les newsletters spécifiques (celles notamment qui promeuvent des opérations spéciales). Tout ça pour dire que la newsletter, c’est, aussi et d’abord, un budget au cas où cela vous aura échappé…
 
#3 Le carburant

Ça se complique… Le contenu, c’est le cœur du réacteur de votre newsletter. Son ADN. C’est donc ici que se trouvent les 70% de votre newsletter. Que peut-on y trouver ? Principalement des infos, ou plutôt des infos intéressantes qui donnent envie au destinataire d’en savoir davantage. Comprenez que la newsletter, c’est un peu l’arrière-boutique de votre magasin. Un lieu qui va donc bien au-delà de ce qui constitue la seule vitrine que représentent votre site web. Comme chaque arrière-boutique, l’internaute y fera des découvertes toujours très intéressantes, aura accès à des produits qui ne sont pas en devanture, bénéficiera de promotions avant tout le monde, de bons conseils, d’actualités exclusives… Une sorte, le mot est lâché, de showroom. Ça y est, on y est, vous l’avez compris, cet endroit spécifique est réservé aux seuls abonnés et votre newsletter remplit, une fois cette étape passée, pleinement son objectif.
 
#4 La carrosserie
Ce sont les 30% restants. Le pays du bonus et de l’exclusivité. Tout ce qui affute votre image et rassasie votre abonné. Pour illustrer mes propos, on peut y trouver des liens qui pointent vers des sites amis, des offres et des actus glanées sur le web, un chiffre, un fil RSS, une photo issue de vos enregistrements, une promo pour s’abonner, les liens de vos réseaux, un ebook à télécharger, un son bonus… il faut que cette carrosserie brille. D’où l’intérêt de respecter aussi des codes graphiques : la police, les couleurs… Mais aussi toute la titraille et les entrées de lecture qui doivent être engageantes. Dans une boulangerie, on ne met pas la recette à côté du gros gâteau placé en vitrine. Ici, c’est la même chose : on présente bien pour provoquer une envie, autrement dit, un clic sur un lien.
 
#5 Le transport
C’est la façon d’accompagner le destinataire de votre newsletter sur le plus long trajet possible, durant toute une saison, et au-delà. Il n’y a pas de recette de miracle. L’essentiel est de créer un besoin et de le satisfaire grâce à votre envoi. Mais ce que l’internaute doit aussi voir en premier (et le plus souvent possible sur tous les endroits possibles), c’est la façon de s’abonner, pas celle de se désabonner. Dans ce cas précis, il faut même lui faciliter la tâche à chaque instant pour qu’il s’abonne et la lui compliquer (un peu) pour qu’il se désabonne. C’est de bonne guerre… ça permet surtout de réduire le taux de désabonnement et de se constituer rapidement un fichier d’abonnés et donc de courriels qualitatifs, donc de constituer sa communauté.

Deux exemples, ci-dessous, de newsletters quotidiennes : celle de La Lettre Pro de la Radio et celle du magazine LePOD.

 

La newsletter, y avez-vous pensé ?

La newsletter, y avez-vous pensé ?

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 9 Mars 2022 à 12:51 | Commentaires (0)

Rendez-vous les 2 et 3 juin !

Alors que la crise sanitaire semble s’éloigner chaque jour davantage, nous avons pris la décision de fêter la radio avant l’été. Après deux éditions annulées (en janvier 2021 et en janvier 2022), le Salon de la Radio devient, en 2022, le Paris Radio Show. Et l’heure est donc venue de vous proposer un grand évènement les 2 et 3 juin à La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt. Ce sera désormais, et pour les trois prochaines années en juin, le quartier général annuel de la radio. Un bel évènement, encore une fois, dédié à la radio, au monde du podcast, de l’audio digital et de la musique. Avec une vraie promesse : celle de célébrer les retrouvailles de la grande famille de la radio ! Des conférences, des rencontres, des animations autour de la radio après deux années de crise et d’absence. Ce Paris Radio Show, à quelques semaines de la fin de la saison, sera aussi l’occasion d’installer durablement, espérons-le, une nouvelle édition de la Fête de la radio, organisée donc durant notre évènement pour que la fête soit plus belle encore.

En France, comme ailleurs, ces deux dernières années ont été très difficiles pour le secteur de l’évènementiel dont les Éditions HF sont un acteur majeur depuis de longues années. À quelques semaines de cette nouvelle impulsion, en direction de ce qu’il convient désormais d’appeler le Paris Radio Show, notre motivation n’en est que plus grande. Bien sûr, ce nouveau départ se fera en lien étroit avec les secteurs de la radio et de l’audio digital, de ses professionnels et de l’ensemble des organisations publiques et privées.

Enfin, alors que nous quittons une crise, une autre, tout aussi inquiétante, se dessine à l’horizon. À moins de trois heures de Paris se joue probablement le destin de l’Europe. À l’heure où nous écrivons ces lignes, et alors que la situation géopolitique peut vite évoluer dans un sens comme dans un autre, nous pensons fort aux professionnels de la radio ukrainienne.

Ce magazine est disponible en cliquant ICI

Rédigé par Brulhatour le Mardi 8 Mars 2022 à 16:35 | Commentaires (0)

On rêve tous de gagner plus. Mais pour gagner davantage, on oublie trop souvent qu’il faut aussi "travailler plus" comme le disait un ancien Président de la République. Est-ce possible ? Oui. Est-ce tenable ? Non. Parce que les journées ne font que 24 heures et parce que les challenges qui s’inscrivent dans la durée sont beaucoup plus difficiles à mener à leurs termes que des efforts sur une courte période ou sur quelques instants. Malgré tout, on peut tenter de transformer cet adage du "travailler plus" par l’équation intéressante du "travailler mieux".


Compléter ses revenus avec un podcast

D’abord, est-ce possible de compléter ses revenus avec un podcast ? La réponse est oui. Je vais tenter de vous l’expliquer. En réalité, tout est possible dans la vie. Il y a de nombreuses directions à suivre pour compléter ses revenus. Les compléter avec ce qui est au départ une passion est encore mieux. D’ailleurs, retenons cette phrase de Confucius qui nous dit : "Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie". Elle est intéressante cette pensée de Confucius parce qu’elle produit aussi son petit effet. Pour autant, j’ai rarement rencontré des gens qui s’éclatent dans leur travail. C’est rare. Parce que le travail, il est répétitif, harassant, fatiguant et, parfois, aliénant. Au bout de quatre décennies, il vous dépossède.

Pour compléter ses revenus, grâce à un podcast, il faut aussi comprendre que, si tout travail mérité salaire, "la victoire aime l’effort" comme le disait le poète Catulle. Et, il y a rarement des résultats sans souffrance. Dans chaque aventure professionnelle, rien n'est facile. La mienne repose sur un rapport qui peut parfois surprendre : 70% de souffrances et 30% de satisfactions. C’est un peu comme la foi : 99 secondes de doute pour 1 seule seconde de grâce. C’est assez injuste, je vous l’accorde.
 

5 conseils "à pas cher"

#1 Choisir le bon sujet
Pour y parvenir, il faut d’abord lentement et patiemment murir son projet dans sa tête. Projet qui doit, comme le dit Confucius, vous procurez du plaisir. Le choix du sujet abordé dans votre podcast sera donc fondamental. Si vous l’appréciez, vous ne l’apprécierez que davantage lorsqu'il s'agira de le concrétiser. Donc, d’abord, le choix du bon sujet est primordial parce que de votre choix dépendra à la longévité de votre production. Bref, ne pas s’enfermer dans quelque chose que l'on n’a pas envie de faire.

#2 Créer un squelette
C’est le modus operandi de la production de votre podcast. Le mode d’emploi. On y trouve des règles, un processus d’action, une façon de faire… qui seront répétés tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois. Si vous respectez ces règles, vous allez installer très rapidement des habitudes. Et les habitudes, c’est bon pour être certain d’entamer un voyage au long cours. Sans habitudes pas (ou peu) de certitudes d’avenir.

#3 Être régulier
Dans la production, mais aussi plus encore dans les parutions, c’est-à-dire dans les publications de votre podcast sur une plateforme. Plus vous respecterez cette règle, plus, à l’autre bout de la chaîne, vous allez pouvoir créer des habitudes chez l’auditeur et, ainsi, le fidéliser. Donc, soyez régulier dans le rythme de publication. Soyez exigeant avec vous et donc avec vos auditeurs. Respecter un rythme de publication, c'est respecter ses auditeurs. La base donc !

#4 Muscler son catalogue
Plus vous proposerez des épisodes, plus vous générerez de l’audience. C’est mathématique. Donc, plus vous pourrez monétiser (rapidement) votre podcast. C’est vraiment une condition sine qua non. Plus votre catalogue sera dense, riche et varié, plus vous élargirez votre cercle d’auditeurs. Il faut comprendre qu’il faut beaucoup d’épisodes en ligne pour commencer à générer des revenus. C’est un frein, un dur retour à la réalité. Le podcast, c’est un peu comme les bonnes résolutions du 1er janvier. Beaucoup s’y aventurent. Très peu parvient à apercevoir la ligne d’arrivée.

#5 Comprendre la monétisation
C’est aussi la base. C’est même le premier conseil que vous devriez suivre. La première question que vous devriez vous poser. Si vous comprenez les mécanismes d’audience, votre podcast sera plus facile à commercialiser. Êtes-vous capable de générer un minimum de 5 000 lectures par épisode ? Oui ? C’est déjà un bon début ! Êtes-vous capable de comprendre qu’avec une audience de 5 000 lectures par épisode, vous allez générer (seulement) entre 70 et 80 euros ? Ou alors, êtes-vous capable de séduire une marque qui vous accompagnera à hauteur de 10 000 euros pour une seule série de podcast ?

Des idées à creuser...

Je n’ai pas voulu ici aborder précisément le sujet de cette Room qui s’articule autour des supports commercialisés pour accroitre vos revenus. Mais en vous remuant un peu les méninges, vous devriez forcément accoucher de quelques idées : un appel financier auprès de votre communauté, des tee-shirts aux couleurs de votre podcast que vous commercialisez, l’édition d’ouvrages en lien avec un podcast (comme le fait Binge Audio), la mise en place d’abonnements en lien avec des plateformes comme Apple Podcasts, un site web avec des contenus rédactionnels proposés à la vente, l’organisation d’événements avec votre communauté, la signature avec un studio pour produire un podcast exclusif, convaincre un annonceur de vous accompagner… Vous le constatez les leviers de développement sont très nombreux…

Douze métiers, treize misères ?

Il y aurait tant de choses à dire sur la façon de monétiser son podcast et ainsi de compléter ses revenus. Il n’y a pas de recette miracle. Probablement, un tour de main commun au monde du podcast mais différent chez chaque podcasteur. Ce qui vous rassemble entre podcasteurs, ce sont les ingrédients de cette recette qui sont identiques. Le reste donc, c'est le tour de main. Dans tous les cas, il faut être motivé. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu'il faut avoir de la volonté. La volonté, c’est un peu comme un muscle. Il faut souvent l’entraîner pour la développer. Ce n’est pas si simple. D’autant que cette volonté, pour qu'elle produise son  effet, doit se combiner avec d’autres qualités trop souvent mises de coté : la curiosité et surtout l’énergie autrement dit, la force physique ("Un esprit sain, dans un corps sain" en quelques sorte). Si vous êtes en bonne santé, vous aurez de l’énergie et donc vous pourrez mener de front deux, trois ou même quatre activités physiques comme intellectuelles… Produire un, deux ou trois podcasts simultanément et en faire un complément de revenus. À vous de jouer !
 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 2 Mars 2022 à 18:59 | Commentaires (0)

1 ... « 23 24 25 26 27 28 29 » ... 73