YouTube on y trouve de tout. On y trouve même des émissions de radio et des podcasts ! L’entreprise ne l’avait certainement pas envisagé dès sa création mais, les internautes en ont décidé autrement. Depuis quelques mois, les podcasteurs ont opté pour le "pousse-toi de là que je m’y mette". C’est tant mieux. C’est plaisant. Et c’est plein de promesses…
Il y a à ce jour 52.6 millions d’utilisateurs de médias sociaux en France, ce qui correspond à plus de 80% de la population et 94.4% des plus de 13 ans y sont présents. Avec une moyenne de 2 heures et 27 minutes par jour, les médias sociaux représentent la plus grande partie de notre temps d’utilisation des médias connectés, soit 35% du total. Le temps que nous passons sur les médias sociaux a encore augmenté l’année dernière, de 2 minutes par jour.
L’utilisateur type de YouTube passe désormais près d’une journée entière – 23.7 heures – par mois à utiliser l’application mobile de YouTube sur Android selon le "Digital Report 2022 Global Overview".
En France, une étude sur la confiance des Français dans les médias digitaux réalisée par CSA Research révèle que parmi les 3 plateformes et réseaux sociaux qu’ils consultent le plus, on retrouve Facebook (48%) suivi de YouTube (33%) mais également les sites de la PQR (30%)
L’utilisateur type de YouTube passe désormais près d’une journée entière – 23.7 heures – par mois à utiliser l’application mobile de YouTube sur Android selon le "Digital Report 2022 Global Overview".
En France, une étude sur la confiance des Français dans les médias digitaux réalisée par CSA Research révèle que parmi les 3 plateformes et réseaux sociaux qu’ils consultent le plus, on retrouve Facebook (48%) suivi de YouTube (33%) mais également les sites de la PQR (30%)
Inspirez-vous des 5 raisons du succès de YouTube
#1 Sa notoriété internationale
Il faut reconnaître que YouTube est aujourd’hui la plateforme la plus connue et la plus utilisée au monde. Cette notoriété internationale lui permet de drainer une audience considérable et donc d’offrir la possibilité à ses utilisateurs de multiplier sur celle-ci des défis et d’obtenir des résultats. Car oui, les potentialités sont ici mathématiquement beaucoup plus nombreuses que sur une plateforme dédiée aux seuls podcasts.
#2 L’efficacité de son algorithme
Que vous ayez ou pas un compte sur YouTube (via par exemple votre accès Gmail), YouTube, c’est aussi et surtout un algorithme de recommandation qui ouvre le champ des possibles. La sérendipité sur YouTube, c’est du concret. Ça marche tellement bien qu’un utilisateur y passe un temps considérable sans avoir l’impression d’en être le prisonnier. À sa notoriété mondiale s’ajoute donc une efficacité algorithmique qui fait que votre podcast peut émerger à chaque instant.
#3 Sa simplicité d’utilisation
YouTube, c’est tout sauf une usine à gaz. Donc, c’est d’abord la simplicité qui prime : le confort de l’utilisateur. Le seul bémol, c’est la publicité en pré-roll, en mid-roll. Mais, YouTube a résolu le problème puisque si vous n’en voulez pas, vous pouvez opter pour la version Premium (qui outre le fait de supprimer la publicité vous offre tout un panel de nouvelles fonctionnalités complémentaires). Mais, retenons cet aspect lié à la simplicité. Selon moi, c’est 80% de la réussite de YouTube que l’on soit créateur ou auditeur.
#4 Les passerelles possibles
Entre la vidéo et l’audio, il n’y a qu’un pas. Ce n’est ni choquant ni étrange de réunir les deux sur une même plateforme. D’ailleurs, naturellement et progressivement, YouTube est aussi devenue une plateforme dédiée aussi à l’univers strictement sonore. On y trouve de plus en plus de fichiers strictement et seulement sonores. Il devient donc urgent que YouTube clarifie son positionnement et que la plateforme mette davantage en avant le son.
#5 Ses nouveautés attendues
Selon notre confrère James Cridland, qui motorise la newsletter quotidienne Podnews, YouTube serait sur le point de s’intéresser aux podcasteurs et aux auditeurs de podcasts. Selon James Cridland, YouTube pourrait prochainement proposer une page d’accueil dédiée aux podcasts. Prudence tout de même car le podcast n’est pas le coeur de métier de YouTube. D’autres comme Spotify ou Acast savent le faire mais avec beaucoup moins de notoriété et de popularité.
Youtubeurs versus podcasteurs
Enfin, selon Acast, le podcast est "LE" nouveau terrain de jeu pour les influenceurs de YouTube qui, en octobre 2021, représentaient 10% des écoutes françaises sur les podcasts Acast contre seulement 3%, sur la même période de l’année précédente. Plus connus pour leurs vidéos, ces créateurs exploitent ce média en plein essor pour offrir une expérience différente à leur communauté déjà fidèle. Et il a fort à parier que ces derniers ne changent pas de crémerie et entraînent avec eux d’autres YouTubeurs devenus podcasteurs et d’autres podcasteurs qui deviendront probablement ainsi Youtubeurs.
#1 Sa notoriété internationale
Il faut reconnaître que YouTube est aujourd’hui la plateforme la plus connue et la plus utilisée au monde. Cette notoriété internationale lui permet de drainer une audience considérable et donc d’offrir la possibilité à ses utilisateurs de multiplier sur celle-ci des défis et d’obtenir des résultats. Car oui, les potentialités sont ici mathématiquement beaucoup plus nombreuses que sur une plateforme dédiée aux seuls podcasts.
#2 L’efficacité de son algorithme
Que vous ayez ou pas un compte sur YouTube (via par exemple votre accès Gmail), YouTube, c’est aussi et surtout un algorithme de recommandation qui ouvre le champ des possibles. La sérendipité sur YouTube, c’est du concret. Ça marche tellement bien qu’un utilisateur y passe un temps considérable sans avoir l’impression d’en être le prisonnier. À sa notoriété mondiale s’ajoute donc une efficacité algorithmique qui fait que votre podcast peut émerger à chaque instant.
#3 Sa simplicité d’utilisation
YouTube, c’est tout sauf une usine à gaz. Donc, c’est d’abord la simplicité qui prime : le confort de l’utilisateur. Le seul bémol, c’est la publicité en pré-roll, en mid-roll. Mais, YouTube a résolu le problème puisque si vous n’en voulez pas, vous pouvez opter pour la version Premium (qui outre le fait de supprimer la publicité vous offre tout un panel de nouvelles fonctionnalités complémentaires). Mais, retenons cet aspect lié à la simplicité. Selon moi, c’est 80% de la réussite de YouTube que l’on soit créateur ou auditeur.
#4 Les passerelles possibles
Entre la vidéo et l’audio, il n’y a qu’un pas. Ce n’est ni choquant ni étrange de réunir les deux sur une même plateforme. D’ailleurs, naturellement et progressivement, YouTube est aussi devenue une plateforme dédiée aussi à l’univers strictement sonore. On y trouve de plus en plus de fichiers strictement et seulement sonores. Il devient donc urgent que YouTube clarifie son positionnement et que la plateforme mette davantage en avant le son.
#5 Ses nouveautés attendues
Selon notre confrère James Cridland, qui motorise la newsletter quotidienne Podnews, YouTube serait sur le point de s’intéresser aux podcasteurs et aux auditeurs de podcasts. Selon James Cridland, YouTube pourrait prochainement proposer une page d’accueil dédiée aux podcasts. Prudence tout de même car le podcast n’est pas le coeur de métier de YouTube. D’autres comme Spotify ou Acast savent le faire mais avec beaucoup moins de notoriété et de popularité.
Youtubeurs versus podcasteurs
Enfin, selon Acast, le podcast est "LE" nouveau terrain de jeu pour les influenceurs de YouTube qui, en octobre 2021, représentaient 10% des écoutes françaises sur les podcasts Acast contre seulement 3%, sur la même période de l’année précédente. Plus connus pour leurs vidéos, ces créateurs exploitent ce média en plein essor pour offrir une expérience différente à leur communauté déjà fidèle. Et il a fort à parier que ces derniers ne changent pas de crémerie et entraînent avec eux d’autres YouTubeurs devenus podcasteurs et d’autres podcasteurs qui deviendront probablement ainsi Youtubeurs.
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 20 Avril 2022 à 13:26
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Commentaires (0)
Le contenu et le contenant ne sont pas de simples apparences. Le contenu, c’est votre podcast mais pas que. Le contenant, c’est vous mais pas que. Dans tous les cas, contenu et contenant ne font qu’un. Car c’est bien de l’image que l’on renvoie dont il est question ici. Quelques rappels de fondamentaux…
Quatre axes à privilégier pour un meilleur contenu
Le rédactionnel
C’est l’orthographe mais également la titraille ou encore les entrées de lecture. Un bon titre, c’est la possibilité de déclencher une envie chez un auditeur potentiel qui, habituellement, ne demande qu’à vous écouter. Un bon titre réveille chez lui une appétence qui déclenchera (peut-être) une lecture ou un téléchargement. Un conseil : faites des essais avant de mettre en ligne les accroches qui servent à promouvoir votre podcast. Les essais ne fonctionnent que si ces derniers sont menés sur plusieurs jours parce que, parfois, on est moins bon le mardi que le jeudi et vice-et-versa…
Les visuels
Les logos, les illustrations et, en particulier dans le secteur du podcast, la vignette sont tous des éléments visuels qu’il faut soigner. On dit que c’est la vignette qui déclenche prioritairement une écoute ou un téléchargement (j’avais déjà écrit un article -accessible ICI - sur son importance) . Si, en dehors, du titre de votre podcast vous deviez soigner un élément, ce serait donc bien la vignette. La décliner dans tous les formats possibles. Et pensez à la faire évoluer avec le temps, avec l’actualité, avec les épisodes spéciaux, avec les saisons… Les déclinaisons sont nombreuses.
La qualité sonore
Certes, votre sujet est intéressant, on n'en dote pas? Mais, si la qualité sonore de votre podcast ne suit pas, alors il ne sera probablement pas écouté ou pas dans son intégralité. Ici, on fait référence à la confortabilité d'écoute de l’auditeur. Sur une échelle de 1 à 10, il faut atteindre les 10. Les nouveaux podcasteurs sont tous confrontés à cette problématique sonore. C’est d’ailleurs souvent une des raisons qui les poussent à abandonner au même titre que la périlleuse étape du montage.
Le montage
Vous avez probablement une idée très précise de ce que doit être votre montage final mais vous êtes confronté à l’outil qui vous permet de le réaliser. Il mérite une prise en main, parfois longue et exaspérante voire décourageante. Un conseil : n’en faites pas trop si vous pensez ne pas avoir les compétences techniques suffisantes. Encore une fois : faites peu mais faites le bien. Soignez les 30 premières secondes. N’attendez pas avant d’entrer dans le vif du sujet. Tenez la promesse dès les premières secondes.
Le rédactionnel
C’est l’orthographe mais également la titraille ou encore les entrées de lecture. Un bon titre, c’est la possibilité de déclencher une envie chez un auditeur potentiel qui, habituellement, ne demande qu’à vous écouter. Un bon titre réveille chez lui une appétence qui déclenchera (peut-être) une lecture ou un téléchargement. Un conseil : faites des essais avant de mettre en ligne les accroches qui servent à promouvoir votre podcast. Les essais ne fonctionnent que si ces derniers sont menés sur plusieurs jours parce que, parfois, on est moins bon le mardi que le jeudi et vice-et-versa…
Les visuels
Les logos, les illustrations et, en particulier dans le secteur du podcast, la vignette sont tous des éléments visuels qu’il faut soigner. On dit que c’est la vignette qui déclenche prioritairement une écoute ou un téléchargement (j’avais déjà écrit un article -accessible ICI - sur son importance) . Si, en dehors, du titre de votre podcast vous deviez soigner un élément, ce serait donc bien la vignette. La décliner dans tous les formats possibles. Et pensez à la faire évoluer avec le temps, avec l’actualité, avec les épisodes spéciaux, avec les saisons… Les déclinaisons sont nombreuses.
La qualité sonore
Certes, votre sujet est intéressant, on n'en dote pas? Mais, si la qualité sonore de votre podcast ne suit pas, alors il ne sera probablement pas écouté ou pas dans son intégralité. Ici, on fait référence à la confortabilité d'écoute de l’auditeur. Sur une échelle de 1 à 10, il faut atteindre les 10. Les nouveaux podcasteurs sont tous confrontés à cette problématique sonore. C’est d’ailleurs souvent une des raisons qui les poussent à abandonner au même titre que la périlleuse étape du montage.
Le montage
Vous avez probablement une idée très précise de ce que doit être votre montage final mais vous êtes confronté à l’outil qui vous permet de le réaliser. Il mérite une prise en main, parfois longue et exaspérante voire décourageante. Un conseil : n’en faites pas trop si vous pensez ne pas avoir les compétences techniques suffisantes. Encore une fois : faites peu mais faites le bien. Soignez les 30 premières secondes. N’attendez pas avant d’entrer dans le vif du sujet. Tenez la promesse dès les premières secondes.
Quatre axes à privilégier pour un meilleur contenant
Le site web
C’est la vitrine de votre travail. Plus encore, en fonction des couleurs, de son adresse, de la disposition des rubriques, des illustrations, de la cadence de mise à jour… c’est aussi la principale porte d’entrée d’où pourra naitre votre communauté. Comme on l’a déjà dit ici, le site web c’est une sorte de quartier général. J’aime bien cette notion de quartier général parce que c’est comme un centre de commandement autonome le plus indépendant possible où sont concentrés votre ADN, vos productions, vos valeurs…
La ligne éditoriale
C’est un peu la philosophie (l’esprit) de votre travail. Vous l’expliquez en 4 lignes est bien sûr impossible tant cette notion est aussi prégnante que nécessaire, et que différente en fonction de vos moyens et de vos buts. Pour résumer, la ligne éditoriale c’est votre promesse ou, plus exactement, le respect de votre promesse grâce à un savant mélange qui comprend le choix des sujets traités ou la façon de les aborder en gardant toujours dans votre ligne de mire votre cible.
La motorisation
Ce sont les outils que vous maîtrisez et qui jouent un rôle dans votre développement. Un bon moteur qui "tourne carré" et ne tombe jamais en panne, c’est l’assurance d’arriver à bon port. Les outils que vous utilisez doivent donc répondre à des exigences techniques : leur facilité d’utilisation, leur rapidité d’exécution, leur compatibilité, leur coût… et beaucoup d’autres choses encore. On peut produire un podcast sur un Smartphone mais quand vous devez en réaliser 3, 4 ou 5 par semaine ou un seul par mois dans un format long, vous comprendrez que cette motorisation joue un rôle déterminant.
L’image
C’est l’empreinte que vous laissez dans la vie de tous les jours, au contact de vos partenaires ou de vos auditeurs, sur les réseaux sociaux. Vous êtes le seul à pouvoir la maîtriser. Travailler son image, c’est beaucoup de travail car elle se construit sur le long terme. Son résultat repose toujours sur la patience et sur une régularité dans vos actions. Il y aurait ici beaucoup à dire. Le meilleur des conseils que l’on puisse vous donner, c’est prioritairement et durablement d’être sympa, d’être curieux, d’être raisonnable, d’être humble et de faire preuve d’audace. Bref, "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"...
Le site web
C’est la vitrine de votre travail. Plus encore, en fonction des couleurs, de son adresse, de la disposition des rubriques, des illustrations, de la cadence de mise à jour… c’est aussi la principale porte d’entrée d’où pourra naitre votre communauté. Comme on l’a déjà dit ici, le site web c’est une sorte de quartier général. J’aime bien cette notion de quartier général parce que c’est comme un centre de commandement autonome le plus indépendant possible où sont concentrés votre ADN, vos productions, vos valeurs…
La ligne éditoriale
C’est un peu la philosophie (l’esprit) de votre travail. Vous l’expliquez en 4 lignes est bien sûr impossible tant cette notion est aussi prégnante que nécessaire, et que différente en fonction de vos moyens et de vos buts. Pour résumer, la ligne éditoriale c’est votre promesse ou, plus exactement, le respect de votre promesse grâce à un savant mélange qui comprend le choix des sujets traités ou la façon de les aborder en gardant toujours dans votre ligne de mire votre cible.
La motorisation
Ce sont les outils que vous maîtrisez et qui jouent un rôle dans votre développement. Un bon moteur qui "tourne carré" et ne tombe jamais en panne, c’est l’assurance d’arriver à bon port. Les outils que vous utilisez doivent donc répondre à des exigences techniques : leur facilité d’utilisation, leur rapidité d’exécution, leur compatibilité, leur coût… et beaucoup d’autres choses encore. On peut produire un podcast sur un Smartphone mais quand vous devez en réaliser 3, 4 ou 5 par semaine ou un seul par mois dans un format long, vous comprendrez que cette motorisation joue un rôle déterminant.
L’image
C’est l’empreinte que vous laissez dans la vie de tous les jours, au contact de vos partenaires ou de vos auditeurs, sur les réseaux sociaux. Vous êtes le seul à pouvoir la maîtriser. Travailler son image, c’est beaucoup de travail car elle se construit sur le long terme. Son résultat repose toujours sur la patience et sur une régularité dans vos actions. Il y aurait ici beaucoup à dire. Le meilleur des conseils que l’on puisse vous donner, c’est prioritairement et durablement d’être sympa, d’être curieux, d’être raisonnable, d’être humble et de faire preuve d’audace. Bref, "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"...
Moins de délocalisations, moins d’animations et moins d’actualités produites par la radio. On pourrait croire que la radio ronronne. Cela ne date pas d’hier. L’uppercut du premier confinement a sonné le secteur. Probablement davantage ceux qui sont derrière que devant le micro. L’évolution des façons de travailler et les modifications des habitudes ont pesé. Force est de constater que le secteur peine à retrouver ses esprits. Les radios sont moins pourvoyeuses en communiqués. C’est un signe qui ne trompe pas. On constate, sur le terrain, un engagement moins fort qu’avant Covid. Les opérations sont moins nombreuses. Ferait-on grise mine dans les studios ?
Pour les animateurs, les programmateurs ou les commerciaux, aucun élément scientifique ne permet de justifier ce constat. Pour les journalistes, on peut s’appuyer sur cette étude réalisée auprès de 1 500 journalistes français en février 2022 par l’agence de communication Oxygen. Oui, la pandémie et les confinements successifs ont eu des conséquences notables sur le quotidien des journalistes : 49% ont ressenti un isolement social. La charge de travail intense (45%) et l’impact négatif sur la santé mentale (44%) sont également largement cités, souvent dus à un accroissement des amplitudes horaires et à des difficultés à déconnecter des outils de travail en ligne. À France Bleu, les syndicats évoquent l’anxiété, la fatigue, le stress, la déprime, les arrêts maladie, le burn-out… pour traduire le quotidien des assistants de gestion en radio locale.
Trois mois nous séparent encore de la fin de cette saison. Les indicateurs, publicitaires notamment, repassent progressivement au vert, et l’audience va certainement continuer à se consolider. Mais il faut être attentif à l’ambiance qui règne dans les studios. À l’effet de sidération succède désormais l’effet de saturation. La radio n’y échappe pas. Et, avec l’approche de la belle saison, il y a fort à parier que de nombreux professionnels voudront en finir avec cette saturation pour se réapproprier, enfin, une normalité dans leur travail. Difficile équilibre à trouver.
Pour les animateurs, les programmateurs ou les commerciaux, aucun élément scientifique ne permet de justifier ce constat. Pour les journalistes, on peut s’appuyer sur cette étude réalisée auprès de 1 500 journalistes français en février 2022 par l’agence de communication Oxygen. Oui, la pandémie et les confinements successifs ont eu des conséquences notables sur le quotidien des journalistes : 49% ont ressenti un isolement social. La charge de travail intense (45%) et l’impact négatif sur la santé mentale (44%) sont également largement cités, souvent dus à un accroissement des amplitudes horaires et à des difficultés à déconnecter des outils de travail en ligne. À France Bleu, les syndicats évoquent l’anxiété, la fatigue, le stress, la déprime, les arrêts maladie, le burn-out… pour traduire le quotidien des assistants de gestion en radio locale.
Trois mois nous séparent encore de la fin de cette saison. Les indicateurs, publicitaires notamment, repassent progressivement au vert, et l’audience va certainement continuer à se consolider. Mais il faut être attentif à l’ambiance qui règne dans les studios. À l’effet de sidération succède désormais l’effet de saturation. La radio n’y échappe pas. Et, avec l’approche de la belle saison, il y a fort à parier que de nombreux professionnels voudront en finir avec cette saturation pour se réapproprier, enfin, une normalité dans leur travail. Difficile équilibre à trouver.
Ce magazine est disponible en cliquant ICI
Au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes, on va rappeler quelques fondamentaux pour bien et mieux communiquer. Si vous voulez des idées pour créer des objets promotionnels, vous frappez à la mauvaise porte. En revanche, si vous êtes à la recherche d'une mise à niveau de ce que signifie le bon sens pour communiquer avec quatre préconisations essentielles et qui vont dans la même direction, c’est maintenant.
C’est d’abord être vu
Et pour être vu, il est nécessaire de sortir de son studio ou de son bureau. Parmi tous les outils pour mieux communiquer, le présentiel est probablement le meilleur. Il assure indirectement, et par votre intermédiaire, une visibilité de votre marque, de votre travail, de votre podcast. Il faut se montrer et montrer ses réalisations, c’est-à-dire partager son travail et démontrer son utilité. Pour se montrer, il faut assister aux manifestations en lien avec votre secteur d’activité. Elles ne sont pas nombreuses donc, impossible de passer à côté. Vous y rencontrez des gens qui comme vous, galèrent, réussissent, s’interrogent et surtout, viennent y chercher du relationnel, y faire naître des collaborations, y impulser des projets, y confronter des idées... Donc, montrez-vous et montrez votre travail sans oublier qu'on gagne toujours à sortir de son studio et de son bureau au lieu de faire reliure son derrière sur un fauteuil.
C’est ensuite être exigeant
Exigeant avec soi-même. Il est toujours beaucoup plus difficile de communiquer autour d’un podcast bringuebalant. En amont, vous devez forcément soigner votre production. Dans le cas contraire, ne venez pas vous plaindre si votre communication ne porte pas ses fruits. Donc, cette exigence, c’est être réaliste. Plus votre podcast catalysera l’attention, parce qu’il englobera toutes les notions qui feront de lui un podcast de qualité, plus il sera facile de le promouvoir. Et puis, soyez exigeant avec vous-même, c’est aussi prendre soin de l’image que vous renvoyez auprès de vos auditeurs, de vos partenaires actuels et futurs, des institutions, de la presse…Si vous êtes banturle comme une brouette, il y a, là aussi, peu de chances que votre communication porte ses fruits. Donc, soignez votre image.
C’est surtout s’y intéresser
Parce que la communication ne s’improvise pas. Si vous deviez garder qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : faites peu mais faites le bien. Tellement bien que personne ne puisse vous reprocher quoi que ce soit et venir vous casser les pieds. Faites peu dans votre démarche. Si ça vient du cœur, si vous le faites avec passion, patience et franchise, les auditeurs, comme vos partenaires ainsi que celles et ceux qui vous entourent, le constateront d’eux-mêmes. Souvent, il n’est pas nécessaire d’être dans le trop, c’est-à-dire dans l’exagération ou dans l’immodestie pour actionner des leviers de croissance. Simplement, il suffit de prouver sa solidité et sa valeur. Un peu de pudeur et de retenue ne nuisent pas non plus. Les gens dans le secteur y sont très sensibles. Et, cela n’empêche nullement l’audace.
C’est enfin compter sur ses auditeurs
On ne le répétera jamais assez : la meilleure des communications pour vendre des tomates comme pour vendre un podcast, c’est le bouche-à-oreille. Parce que c’est la publicité la plus loyale qui existe. Autre avantage : elle ne coûte pas un sou. Les auditeurs sont intelligents. Ils percutent vite. Comme à la radio, on dit qu’il faut 3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour reconquérir sa fidélité. J’imagine que dans le secteur, cette temporalité doit être identique à quelque chose près… Donc, engagez vos auditeurs. L’auditeur, c’est le meilleur ambassadeur de votre podcast. S’il y trouve du plaisir, il le partagera et, progressivement, votre podcast gagnera en notoriété.
Et pour être vu, il est nécessaire de sortir de son studio ou de son bureau. Parmi tous les outils pour mieux communiquer, le présentiel est probablement le meilleur. Il assure indirectement, et par votre intermédiaire, une visibilité de votre marque, de votre travail, de votre podcast. Il faut se montrer et montrer ses réalisations, c’est-à-dire partager son travail et démontrer son utilité. Pour se montrer, il faut assister aux manifestations en lien avec votre secteur d’activité. Elles ne sont pas nombreuses donc, impossible de passer à côté. Vous y rencontrez des gens qui comme vous, galèrent, réussissent, s’interrogent et surtout, viennent y chercher du relationnel, y faire naître des collaborations, y impulser des projets, y confronter des idées... Donc, montrez-vous et montrez votre travail sans oublier qu'on gagne toujours à sortir de son studio et de son bureau au lieu de faire reliure son derrière sur un fauteuil.
C’est ensuite être exigeant
Exigeant avec soi-même. Il est toujours beaucoup plus difficile de communiquer autour d’un podcast bringuebalant. En amont, vous devez forcément soigner votre production. Dans le cas contraire, ne venez pas vous plaindre si votre communication ne porte pas ses fruits. Donc, cette exigence, c’est être réaliste. Plus votre podcast catalysera l’attention, parce qu’il englobera toutes les notions qui feront de lui un podcast de qualité, plus il sera facile de le promouvoir. Et puis, soyez exigeant avec vous-même, c’est aussi prendre soin de l’image que vous renvoyez auprès de vos auditeurs, de vos partenaires actuels et futurs, des institutions, de la presse…Si vous êtes banturle comme une brouette, il y a, là aussi, peu de chances que votre communication porte ses fruits. Donc, soignez votre image.
C’est surtout s’y intéresser
Parce que la communication ne s’improvise pas. Si vous deviez garder qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : faites peu mais faites le bien. Tellement bien que personne ne puisse vous reprocher quoi que ce soit et venir vous casser les pieds. Faites peu dans votre démarche. Si ça vient du cœur, si vous le faites avec passion, patience et franchise, les auditeurs, comme vos partenaires ainsi que celles et ceux qui vous entourent, le constateront d’eux-mêmes. Souvent, il n’est pas nécessaire d’être dans le trop, c’est-à-dire dans l’exagération ou dans l’immodestie pour actionner des leviers de croissance. Simplement, il suffit de prouver sa solidité et sa valeur. Un peu de pudeur et de retenue ne nuisent pas non plus. Les gens dans le secteur y sont très sensibles. Et, cela n’empêche nullement l’audace.
C’est enfin compter sur ses auditeurs
On ne le répétera jamais assez : la meilleure des communications pour vendre des tomates comme pour vendre un podcast, c’est le bouche-à-oreille. Parce que c’est la publicité la plus loyale qui existe. Autre avantage : elle ne coûte pas un sou. Les auditeurs sont intelligents. Ils percutent vite. Comme à la radio, on dit qu’il faut 3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour reconquérir sa fidélité. J’imagine que dans le secteur, cette temporalité doit être identique à quelque chose près… Donc, engagez vos auditeurs. L’auditeur, c’est le meilleur ambassadeur de votre podcast. S’il y trouve du plaisir, il le partagera et, progressivement, votre podcast gagnera en notoriété.
3 conseils à ne surtout pas suivre
# 01 Naviguer à vue
Ce qui parait clair et compréhensible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Sauf à ce que vous soyez un brillant professionnel, et on n’en doute pas une seconde, partagez votre vision et vos actions avant de les rendre public. Pensez à ceux qui vont recevoir votre message. Réussir sa communication, c’est un coup en 3 bandes comme l’interview à la radio : celui qui pose les questions, celui qui y répond et (on l’oublie trop souvent) celui qui les écoute…
# 02 Pomper ce qui a déjà été fait
Un peu de créativité ! Surtout dans le domaine du podcast. C’est un secteur encore plein de promesses et de potentialités et où le champ des possibles demeure très largement ouvert. Finalement, il reste encore de nombreux territoires à explorer parce que les podcasteurs ne sont pas nombreux. Donc, c’est une opportunité pour se démarquer plus simplement, plus rapidement et plus efficacement.
# 03 Ne pas communiquer
La communication, c’est comme l’investissement dans une entreprise. Si vous n’en faites pas, c’est la mort qui vous guette. Communiquer, c’est d’abord soigner sa notoriété même si on n’a pas grand-chose à dire. Vous montrez que vous êtes là et vous marquez votre territoire. Mais comme dans toutes choses, il faut trouver aussi un équilibre. Être ni dans le trop, ni le pas assez. Pour terminer, je dirais que pour bien ou mieux communiquer, il faut trouver le bon support. Ce n’est pas facile car les supports sont de plus en plus en nombreux et variés, multipliant ainsi le risques d'erreurs et les coups d’épée dans l’eau.
# 01 Naviguer à vue
Ce qui parait clair et compréhensible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Sauf à ce que vous soyez un brillant professionnel, et on n’en doute pas une seconde, partagez votre vision et vos actions avant de les rendre public. Pensez à ceux qui vont recevoir votre message. Réussir sa communication, c’est un coup en 3 bandes comme l’interview à la radio : celui qui pose les questions, celui qui y répond et (on l’oublie trop souvent) celui qui les écoute…
# 02 Pomper ce qui a déjà été fait
Un peu de créativité ! Surtout dans le domaine du podcast. C’est un secteur encore plein de promesses et de potentialités et où le champ des possibles demeure très largement ouvert. Finalement, il reste encore de nombreux territoires à explorer parce que les podcasteurs ne sont pas nombreux. Donc, c’est une opportunité pour se démarquer plus simplement, plus rapidement et plus efficacement.
# 03 Ne pas communiquer
La communication, c’est comme l’investissement dans une entreprise. Si vous n’en faites pas, c’est la mort qui vous guette. Communiquer, c’est d’abord soigner sa notoriété même si on n’a pas grand-chose à dire. Vous montrez que vous êtes là et vous marquez votre territoire. Mais comme dans toutes choses, il faut trouver aussi un équilibre. Être ni dans le trop, ni le pas assez. Pour terminer, je dirais que pour bien ou mieux communiquer, il faut trouver le bon support. Ce n’est pas facile car les supports sont de plus en plus en nombreux et variés, multipliant ainsi le risques d'erreurs et les coups d’épée dans l’eau.
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