Houra ! Le seuil des 250 préventes est atteint pour Podcast Magazine à la suite de sa campagne de prévente sur la plateforme KissKissBankBank. Cela représente plus de 6 000 € collectés en un peu plus de 1 mois. Suite à ce succès, une prolongation des préventes est prévue jusqu’au 15 septembre.
Soutenu par des acteurs importants du milieu du podcast (Pénélope Boeuf, Matthieu Stefani, Clémentine Galey ou encore Jérémie Claeys), c’est toute une communauté qui accueille les bras ouverts ce projet qui fait sens. Le podcast devient un média très écouté par les français et il semble indispensable qu’une presse spécialisée mette en avant ce secteur en pleine expansion sur notre territoire.
C’est dans ce cadre que Podcast Magazine a lancé, le 31 mai dernier, sa campagne de prévente de son futur magazine. En un peu plus d’un mois, l’objectif est atteint avec 250 préventes et une prolongation justifiée jusqu’au 15 septembre 2022 afin d’aller chercher un objectif plus élevé de 500 préventes.
C’est dans ce cadre que Podcast Magazine a lancé, le 31 mai dernier, sa campagne de prévente de son futur magazine. En un peu plus d’un mois, l’objectif est atteint avec 250 préventes et une prolongation justifiée jusqu’au 15 septembre 2022 afin d’aller chercher un objectif plus élevé de 500 préventes.
Grâce à ce futur objectif, Podcast Magazine assure sa sortie dans plus de 500 kiosques en France pour octobre 2022. Et nous gardons encore quelques surprises si nous dépassons cet objectif avant la fin. Si vous aimez la radio, et surtout, les podcasts vous pouvez participer à cette prévente, ICI.
Podcast magazine est une marque de la société indépendante Éditions Haut-de-Forme basée à Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Spécialisée dans l’édition et l'événementiel, elle est créatrice de l'événement annuel Paris Radio Show, mais également de LePod, de La Lettre Pro de la Radio, de ConnectOnAir ou encore de la Podcast&Radio House.
Podcast magazine est une marque de la société indépendante Éditions Haut-de-Forme basée à Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Spécialisée dans l’édition et l'événementiel, elle est créatrice de l'événement annuel Paris Radio Show, mais également de LePod, de La Lettre Pro de la Radio, de ConnectOnAir ou encore de la Podcast&Radio House.
Rédigé par Brulhatour le Vendredi 22 Juillet 2022 à 22:39
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Vous connaissez l’histoire de cet oiseau, appelé le Phénix qui renaissait de ses cendres dans la mythologie grecque ? J’ai regardé ce que signifie l’expression "renaître de ses cendres". On gagne toujours à être curieux… Cela signifie : "apprendre de ses échecs pour ne pas reproduire les mêmes erreurs".
Dans le Landernau de la radio, l’annonce de la renaissance d’Europe 2 a été diversement appréciée. Je me permets une parenthèse mais c’est d’ailleurs assez curieux et typique de l’univers des médias et, surtout, de l’esprit de ceux qui y travaillent : le nombre "d’éteignoirs à bougies" qui le constitue est "prototypesque". On se plaint qu’il ne se passe rien, ou si peu, et lorsqu’une annonce de ce calibre vient bousculer notre quotidien, c’est un peu la foire d’empoigne animée par ceux qui, du matin au soir, vous répètent que "ça ne marchera pas". Je les connais bien : j’en fais partie.
Rappelons que tout ce qui fait parler de la radio est bon pour la radio. Et, quel que soit son camp, on a tout intérêt à ce que ce pari, audacieux, fonctionne et aille jusqu’au bout.
C’était forcément mieux avant
Mais, comme Maxximum, Europe 2 renvoie à l’époque d’une France encore insouciante, d’une France faite de radios qui osent. La France du "c’était mieux avant". La France qui avait de la moutarde et pas le Covid. À l’image de Maxximum, Europe 2 dispose encore d’une fan base relativement importante qui croit dur comme fer, un peu naïvement, que c’est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures. Une fan base constituée principalement de quadragénaires et de quinquagénaires nostalgiques qui allument toujours la radio, mais désormais, avec une larme à l’œil. Ce sont eux qui vous écoutent aujourd’hui. C’est aussi ici qu’on trouvera la part la plus importante de déçus lorsque la marque renaîtra de ses cendres en janvier 2023 parce que, forcément, ces auditeurs, qui s’attendent à retrouver les voix et l’esprit de l’époque, ne les retrouveront certainement pas.
L'important dans le divorce, c'est ce qui suit
L’histoire d’amour entre Virgin Radio et Europe 2 Entreprises, filiale de Lagardère, aura duré 15 ans. Elle avait débuté le 1er janvier 2008 lorsque la station Europe 2 était devenue Virgin Radio. Elle se termine aujourd’hui par un divorce que l’on appelle, dans le langage de l’entreprise, "repositionnement". Comme tous les divorces, il cache souvent une dure réalité et un cortège de misères.
Retour en arrière. Sur la vague janvier-mars 2008, Virgin Radio générait 6.4 d’audience cumulée, pour une PDA de 3.3% et une DEA de 1h16. Abracadabra, 15 ans plus tard, sur la vague janvier-mars 2022, Virgin Radio génère 2.8% d’audience cumulée pour une PDA de 1.6% et une DEA de 1h07 (lire ICI). C’est la 8e radio musicale de France, derrière RFM mais devant Rire & Chansons (lire ICI). Manifestement, la greffe n’a pas pris.
Vogue la galère !
On peut trouver mille et une explications à cette déconfiture. C’est d’ailleurs toujours assez délicat de juger quand on n’est pas, soi-même, embarqué sur la galère. Seulement voilà, depuis que la 4G et l’Internet se sont positionnés comme des produits de grande consommation, et ont ainsi rapidement grignoté le quasi-monopole de la radio notamment dans son rôle prédominant qu’elle avait dans "le temps réel", le secteur souffre. Ce n’est, vraisemblablement, que le début. Pour l'instant peu de professionnels trouvent la parade et des solutions pour limiter la casse. Toutes les radios sont confrontées à la problématique de l’érosion de l’audience, en particulier, les Musicales, dont Virgin Radio. Sans jouer les Cassandre, on peut parier que ce sera probablement plus incisif encore pour la future Europe 2.
Si ce changement de marque reste soumis à l’agrément de l’Arcom et à la consultation des instances représentatives du personnel, il y a de bonnes chances pour que le projet aboutisse en janvier 2023. C’est une bonne chose pour notre secteur. Pour le paysage radiophonique français. Pour celles et ceux qui auront la chance de participer à cette tentative de résurrection. Et, souhaitons-le, pour les auditeurs.
Rappelons que tout ce qui fait parler de la radio est bon pour la radio. Et, quel que soit son camp, on a tout intérêt à ce que ce pari, audacieux, fonctionne et aille jusqu’au bout.
C’était forcément mieux avant
Mais, comme Maxximum, Europe 2 renvoie à l’époque d’une France encore insouciante, d’une France faite de radios qui osent. La France du "c’était mieux avant". La France qui avait de la moutarde et pas le Covid. À l’image de Maxximum, Europe 2 dispose encore d’une fan base relativement importante qui croit dur comme fer, un peu naïvement, que c’est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures. Une fan base constituée principalement de quadragénaires et de quinquagénaires nostalgiques qui allument toujours la radio, mais désormais, avec une larme à l’œil. Ce sont eux qui vous écoutent aujourd’hui. C’est aussi ici qu’on trouvera la part la plus importante de déçus lorsque la marque renaîtra de ses cendres en janvier 2023 parce que, forcément, ces auditeurs, qui s’attendent à retrouver les voix et l’esprit de l’époque, ne les retrouveront certainement pas.
L'important dans le divorce, c'est ce qui suit
L’histoire d’amour entre Virgin Radio et Europe 2 Entreprises, filiale de Lagardère, aura duré 15 ans. Elle avait débuté le 1er janvier 2008 lorsque la station Europe 2 était devenue Virgin Radio. Elle se termine aujourd’hui par un divorce que l’on appelle, dans le langage de l’entreprise, "repositionnement". Comme tous les divorces, il cache souvent une dure réalité et un cortège de misères.
Retour en arrière. Sur la vague janvier-mars 2008, Virgin Radio générait 6.4 d’audience cumulée, pour une PDA de 3.3% et une DEA de 1h16. Abracadabra, 15 ans plus tard, sur la vague janvier-mars 2022, Virgin Radio génère 2.8% d’audience cumulée pour une PDA de 1.6% et une DEA de 1h07 (lire ICI). C’est la 8e radio musicale de France, derrière RFM mais devant Rire & Chansons (lire ICI). Manifestement, la greffe n’a pas pris.
Vogue la galère !
On peut trouver mille et une explications à cette déconfiture. C’est d’ailleurs toujours assez délicat de juger quand on n’est pas, soi-même, embarqué sur la galère. Seulement voilà, depuis que la 4G et l’Internet se sont positionnés comme des produits de grande consommation, et ont ainsi rapidement grignoté le quasi-monopole de la radio notamment dans son rôle prédominant qu’elle avait dans "le temps réel", le secteur souffre. Ce n’est, vraisemblablement, que le début. Pour l'instant peu de professionnels trouvent la parade et des solutions pour limiter la casse. Toutes les radios sont confrontées à la problématique de l’érosion de l’audience, en particulier, les Musicales, dont Virgin Radio. Sans jouer les Cassandre, on peut parier que ce sera probablement plus incisif encore pour la future Europe 2.
Si ce changement de marque reste soumis à l’agrément de l’Arcom et à la consultation des instances représentatives du personnel, il y a de bonnes chances pour que le projet aboutisse en janvier 2023. C’est une bonne chose pour notre secteur. Pour le paysage radiophonique français. Pour celles et ceux qui auront la chance de participer à cette tentative de résurrection. Et, souhaitons-le, pour les auditeurs.
Ce 144e numéro de La Lettre Pro de la Radio est le dernier de la saison. Une saison une nouvelle fois particulière. On va dire, une saison en dents de scie avec un Covid-19 toujours présent. Inutile de s’appuyer sur les indices épidémiologiques pour le dire. Depuis septembre dernier, les délocalisations des radios, habituellement généreuses et avides d'organiser des concerts et des rencontres avec les auditeurs, sont au point mort. C’est un bon indicateur. Pour autant, la fin de saison, avec le retour des beaux jours, a été marquée par quelques concerts, mais rien de comparable avec ce que nous avions connu en 2019.
Pas grave ? Pas sûr ! La notoriété, ça se travaille. Et force est de constater que les radios ont été contraintes de se faire relativement discrètes sur le terrain de la proximité. C’est forcément dommage parce que pour être entendu, il faut aussi être vu. Ce manque de visibilité pèsera sur les audiences. Autant de temps que le Covid-19 fera l’actualité.
Peu de professionnels peuvent dire précisément à quoi ressemblera la prochaine saison. Mais les conséquences d’une guerre aux portes de l’Europe, d’une inflation galopante et d’une situation sanitaire toujours délicate nous indiquent qu’il faudra, plus que jamais, tenir solidement la barre et redoubler d’efforts.
En juin dernier, l’équipe des Éditions HF a organisé une version PopUp du Paris Radio Show, après deux éditions annulées. Cet évènement se résume en quelques chiffres : 3 700 visiteurs sur 2 jours, 36 sessions, 165 intervenants, 4 meet-up, 1 RedTech Summit, 4 tables rondes aux Assises de la radio et 1 Fête de la Radio à La Seine Musicale. L’an prochain, on peut vous annoncer, à défaut de vous le promettre, qu’un nouveau Paris Radio Show se déroulera, au même endroit, les 14 et 15 juin 2023.
À quelques jours des Médialocales qui tireront un trait définitif sur cette saison, toute l’équipe des Éditions HF se joint à moi pour vous remercier de votre fidélité jamais démentie et pour vous souhaiter de bonnes vacances d’été.
Pour télécharger, le 144e numéro de La Lettre Pro de la Radio, avec le sommaire à découvrir ICI, c'est par LÀ...
Pas grave ? Pas sûr ! La notoriété, ça se travaille. Et force est de constater que les radios ont été contraintes de se faire relativement discrètes sur le terrain de la proximité. C’est forcément dommage parce que pour être entendu, il faut aussi être vu. Ce manque de visibilité pèsera sur les audiences. Autant de temps que le Covid-19 fera l’actualité.
Peu de professionnels peuvent dire précisément à quoi ressemblera la prochaine saison. Mais les conséquences d’une guerre aux portes de l’Europe, d’une inflation galopante et d’une situation sanitaire toujours délicate nous indiquent qu’il faudra, plus que jamais, tenir solidement la barre et redoubler d’efforts.
En juin dernier, l’équipe des Éditions HF a organisé une version PopUp du Paris Radio Show, après deux éditions annulées. Cet évènement se résume en quelques chiffres : 3 700 visiteurs sur 2 jours, 36 sessions, 165 intervenants, 4 meet-up, 1 RedTech Summit, 4 tables rondes aux Assises de la radio et 1 Fête de la Radio à La Seine Musicale. L’an prochain, on peut vous annoncer, à défaut de vous le promettre, qu’un nouveau Paris Radio Show se déroulera, au même endroit, les 14 et 15 juin 2023.
À quelques jours des Médialocales qui tireront un trait définitif sur cette saison, toute l’équipe des Éditions HF se joint à moi pour vous remercier de votre fidélité jamais démentie et pour vous souhaiter de bonnes vacances d’été.
Pour télécharger, le 144e numéro de La Lettre Pro de la Radio, avec le sommaire à découvrir ICI, c'est par LÀ...
Il y a tout juste un mois se refermait la version Pop Up du Salon de la Radio et de l'Audio Digital, devenu le Paris Radio Show. Nouveau nom, nouvelles dates et nouveau lieu, à la Seine Musicale. J'ai sélectionné quelques photos que j'espère être représentatives de ces deux journées, riches en animations et en rencontres. Une nouvelle édition du Paris Radio Show aura lieu, au même endroit, les 14 et 15 juin 2023.
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