Qui sont celles et ceux qui se cachent derrière ce que l’on nomme les agrégateurs ? Qui sont ceux qui les utilisent ? Dans quel but ? Les agrégateurs sont partout autour de nous. Aujourd'hui, on en compte des dizaines. Demain, ils seront des centaines. Paradoxalement, on ne s’intéresse que rarement à ces outils pourtant indispensables dans la vie d’un podcasteur…
Les agrégateurs, ce sont un peu les réseaux sociaux du podcast. Ils motorisent la diffusion de votre podcast. Quelques exemples pour illustrer mes propos : Apple Podcasts, Google Podcasts, Deezer ou encore Spotify sont des plateformes qui motorisent la diffusion de votre podcast, souvent gratuitement. Ils en diffusent des milliers, des centaines de milliers, des millions. Ils ne stockent pas forcément votre podcast. Ils le diffusent, le font connaître, parfois le mettent en avant et, encore plus rarement, peuvent faire de vous, une voix (une star) du podcast. C’est aussi un des inconvénients. Parce que les agrégateurs, ce sont eux qui font aussi, en grande partie, la notoriété et le succès d’un podcast. Votre liberté s’arrête donc là où l’agrégateur accueille votre podcast. C’est votre souveraineté personnelle qui est aussi, un peu, en jeu. Il faut faire avec ou il faut faire sans mais il n’y a pas d’entre deux. Regardez par exemple TuneIn qui s’est octroyé un droit de vie et de mort sur les flux audio.
Quelques fonctionnalités en plus...
L’agrégateur, celui qui agrège autrement dit qui rassemble dans un seul et même endroit, se présente sous la forme d’un lecteur qui vous permet donc d’écouter mais pas que : on peut partager ce que l’on vient d’écouter, on peut souvent mettre le podcast dans une file d’attente, on peut aussi le mettre dans ses favoris.
L’agrégateur propose aussi un classement par catégorie. Ça, ce n’est pas une bonne nouvelle parce que ce n’est pas son premier métier. Donc, l’agrégateur pêche souvent en ce qui concerne la découvrabilité des podcasts. C’est la raison pour laquelle, trouver le podcast qui vous correspond ou que vous avez envie d’écouter, est une étape très chronophage.
L’agrégateur, celui qui agrège autrement dit qui rassemble dans un seul et même endroit, se présente sous la forme d’un lecteur qui vous permet donc d’écouter mais pas que : on peut partager ce que l’on vient d’écouter, on peut souvent mettre le podcast dans une file d’attente, on peut aussi le mettre dans ses favoris.
L’agrégateur propose aussi un classement par catégorie. Ça, ce n’est pas une bonne nouvelle parce que ce n’est pas son premier métier. Donc, l’agrégateur pêche souvent en ce qui concerne la découvrabilité des podcasts. C’est la raison pour laquelle, trouver le podcast qui vous correspond ou que vous avez envie d’écouter, est une étape très chronophage.
Vers des relations partenariales équilibrées
Peut-on se passer des agrégateurs ? Oui, mais ce n’est pas facile. Un exemple : Radio France. L’entreprise publique (qui propose du Replay et du Natif) a fait le choix de prioriser son application. Tout ce qui est produit à Radio France et qui fait l’objet d’un Replay ou d’une diffusion numérique, doit passer par l’application Radio France. Conséquence : on ne trouve pas toutes les productions du service public sur les agrégateurs. Et c’est là où la démarche devient intéressante. À Radio France, on choisit le contenu qui sera propulsé sur les plateformes. On a même inventé une expression dont on parlera lors de la Radio&Podcast Week avec Laurent Frisch. Cette expression, c’est la Chronologie des Programmes. D’abord, Radio France signe des accords avec les agrégateurs...
Les radios de M6 Groupe (RTL, Fun Radio et RTL2) ont également signé des accords de distribution avec Spotify. Pour rappel, Spotify envisage de devenir le champion du podcast. Cela permet de garantir, je cite, "l'intégrité des productions et des droits associés. Une accessibilité des contenus toujours plus forte, tout en répondant à des exigences de qualité de diffusion et de sécurisation des flux audio de M6 Groupe". Tout le monde est content. D’un côté, Spotify qui distribue des contenus audio et de l’autre, les radios qui disposent d’un environnement maîtrisé.
Radio France a également signé un accord de distribution avec Spotify pour établir des relations partenariales équilibrées. Dans ce cas précis, celui de la Chronologie des Programmes de Radio France, Spotify diffuse les programmes quotidiens de Radio France durant 1 semaine et les programmes hebdomadaires durant 1 mois. Les journaux et les programmes de lutte contre la désinformation sont quant à eux disponibles pendant 3 mois. Même opération avec Podcast Addict.
Peut-on se passer des agrégateurs ? Oui, mais ce n’est pas facile. Un exemple : Radio France. L’entreprise publique (qui propose du Replay et du Natif) a fait le choix de prioriser son application. Tout ce qui est produit à Radio France et qui fait l’objet d’un Replay ou d’une diffusion numérique, doit passer par l’application Radio France. Conséquence : on ne trouve pas toutes les productions du service public sur les agrégateurs. Et c’est là où la démarche devient intéressante. À Radio France, on choisit le contenu qui sera propulsé sur les plateformes. On a même inventé une expression dont on parlera lors de la Radio&Podcast Week avec Laurent Frisch. Cette expression, c’est la Chronologie des Programmes. D’abord, Radio France signe des accords avec les agrégateurs...
Les radios de M6 Groupe (RTL, Fun Radio et RTL2) ont également signé des accords de distribution avec Spotify. Pour rappel, Spotify envisage de devenir le champion du podcast. Cela permet de garantir, je cite, "l'intégrité des productions et des droits associés. Une accessibilité des contenus toujours plus forte, tout en répondant à des exigences de qualité de diffusion et de sécurisation des flux audio de M6 Groupe". Tout le monde est content. D’un côté, Spotify qui distribue des contenus audio et de l’autre, les radios qui disposent d’un environnement maîtrisé.
Radio France a également signé un accord de distribution avec Spotify pour établir des relations partenariales équilibrées. Dans ce cas précis, celui de la Chronologie des Programmes de Radio France, Spotify diffuse les programmes quotidiens de Radio France durant 1 semaine et les programmes hebdomadaires durant 1 mois. Les journaux et les programmes de lutte contre la désinformation sont quant à eux disponibles pendant 3 mois. Même opération avec Podcast Addict.
Un site dédié, c'est la sécurité
Voilà, j’arrête là mais, il y a encore beaucoup à dire sur les agrégateurs, sur leur avenir et sur leurs pratiques. Un conseil néanmoins, si vous êtes podcasteur, ne mettez pas vos oeufs dans le même panier. Lancez un site dédié pour votre podcast avec un stockage et une diffusion autonome. Ce sera le quartier général de votre travail. N’excluez bien sûr pas les agrégateurs mais bichonnez prioritairement un site dédié. C’est ce que l’on appelle garder un poire pour la soif...
Voilà, j’arrête là mais, il y a encore beaucoup à dire sur les agrégateurs, sur leur avenir et sur leurs pratiques. Un conseil néanmoins, si vous êtes podcasteur, ne mettez pas vos oeufs dans le même panier. Lancez un site dédié pour votre podcast avec un stockage et une diffusion autonome. Ce sera le quartier général de votre travail. N’excluez bien sûr pas les agrégateurs mais bichonnez prioritairement un site dédié. C’est ce que l’on appelle garder un poire pour la soif...
Rédigé par Brulhatour le Samedi 15 Janvier 2022 à 16:49
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La formation ne consiste pas forcément à suivre un cours magistral sur un temps déterminé, dans un organisme qualifié et dont c’est le métier. La formation, c’est bien plus que son seul Compte Personnel de Formation. À ce propos, avec le développement et l’engouement pour du podcast, il y a fort à parier que les formations de ce type se multiplieront dans les prochains mois et qu’elles feront probablement parler d’elles, dès la rentrée de septembre 2022.
Alors pourquoi est-il nécessaire de se former ? Parce que rares sont les jeunes professionnels ou les débutants qui disposent, naturellement, de tous les codes, de toute la technicité et toutes les qualités nécessaires, sans les avoir apprises. Plus encore, les néophytes ont souvent de mauvaises habitudes et, se faire parfois tirer l’oreille, permet vite de se corriger : la voix, l’angle, la qualité d’un enregistrement, la durée… Si tout est bon pour vous, ça ne l’est pas obligatoirement pour les autres.
Comment donc se former rapidement et surtout sans pour autant suivre une formation telle qu’on la conçoit dans le milieu professionnel ? Plusieurs pistes sont possibles. Pour commencer, je partage un constat : mieux vaut un peu de formation tous les jours sur une longue période que beaucoup de formation sur une seule semaine dans l’année.
Comment donc se former rapidement et surtout sans pour autant suivre une formation telle qu’on la conçoit dans le milieu professionnel ? Plusieurs pistes sont possibles. Pour commencer, je partage un constat : mieux vaut un peu de formation tous les jours sur une longue période que beaucoup de formation sur une seule semaine dans l’année.
Les écoutes
Cette possibilité consiste à écouter des podcasts. Elle est gratuite mais elle est très chronophage. Il faut écouter le maximum de podcasts. Et pas obligatoirement les meilleurs, autrement dit, ceux qui génèrent de l’audience. Il faut aussi et surtout écouter les mauvais podcasts. Pour comprendre rapidement, ce qu’il ne faut pas faire. Ce qui ne vous plait pas à l’écoute devrait logiquement produire le même effet sur la majorité des auditeurs. Donc, il faut privilégier ce que j’appelle l’écoute active. Au fur et à mesure, on observe avec son oreille comment le podcast est lancé, relancé, conclu… Quelle est sa qualité sonore, s’il est ennuyeux et pourquoi… Être à l’affut de tout ce qui peut faire l’objet d’une critique. Et puis, a contrario, il faut aussi pointer du doigt, ce qui plait et tout ce qui produit du plaisir. Savoir l’expliquer. Savoir le dupliquer.
Cette possibilité consiste à écouter des podcasts. Elle est gratuite mais elle est très chronophage. Il faut écouter le maximum de podcasts. Et pas obligatoirement les meilleurs, autrement dit, ceux qui génèrent de l’audience. Il faut aussi et surtout écouter les mauvais podcasts. Pour comprendre rapidement, ce qu’il ne faut pas faire. Ce qui ne vous plait pas à l’écoute devrait logiquement produire le même effet sur la majorité des auditeurs. Donc, il faut privilégier ce que j’appelle l’écoute active. Au fur et à mesure, on observe avec son oreille comment le podcast est lancé, relancé, conclu… Quelle est sa qualité sonore, s’il est ennuyeux et pourquoi… Être à l’affut de tout ce qui peut faire l’objet d’une critique. Et puis, a contrario, il faut aussi pointer du doigt, ce qui plait et tout ce qui produit du plaisir. Savoir l’expliquer. Savoir le dupliquer.
Les pilotes
"C’est en forgeant que l’on devient forgeron". Ici, cela signifie qu’il faut mettre les mains dans le cambouis : passer des paroles aux actes. Il serait hasardeux et périlleux de se lancer dans l’aventure, sans expérience. Expérience de la rédaction, expérience de l’interview, expérience de l’enregistrement, expérience du montage, expérience de la diffusion. Grâce à la production d’un ou de plusieurs pilotes, vous allez pouvoir vous frotter au plaisir que génère le lancement d’un podcast mais également à toutes les problématiques et autres contretemps en lien avec un tel projet. Vous allez ainsi mieux maîtriser le temps consacré à cette production et vous allez faire face à toute une ribambelle de complications et de difficultés… très formatrices.
"C’est en forgeant que l’on devient forgeron". Ici, cela signifie qu’il faut mettre les mains dans le cambouis : passer des paroles aux actes. Il serait hasardeux et périlleux de se lancer dans l’aventure, sans expérience. Expérience de la rédaction, expérience de l’interview, expérience de l’enregistrement, expérience du montage, expérience de la diffusion. Grâce à la production d’un ou de plusieurs pilotes, vous allez pouvoir vous frotter au plaisir que génère le lancement d’un podcast mais également à toutes les problématiques et autres contretemps en lien avec un tel projet. Vous allez ainsi mieux maîtriser le temps consacré à cette production et vous allez faire face à toute une ribambelle de complications et de difficultés… très formatrices.
Les podcasteurs
On le dit souvent ici, "L’union fait la force". Sollicitez donc la sagesse des anciens et profitez du partage d’expériences. Depuis deux ou trois ans, plusieurs associations et autres collectifs ont vu le jour dans le but de partager leur quotidien, leurs productions, leurs inquiétudes et leurs envies, leurs façons de travailler. Pour les intégrer, c’est le plus souvent gratuit ou une modique contribution financière vous sera demandée. Ils se réunissent régulièrement en présentiel ou comme, ici sur ClubHouse, en distanciel. Cela permet de confronter des choix, des pratiques et partager ses interrogations et donc, d’obtenir rapidement, à défaut d’un accompagnement, des réponses…
On le dit souvent ici, "L’union fait la force". Sollicitez donc la sagesse des anciens et profitez du partage d’expériences. Depuis deux ou trois ans, plusieurs associations et autres collectifs ont vu le jour dans le but de partager leur quotidien, leurs productions, leurs inquiétudes et leurs envies, leurs façons de travailler. Pour les intégrer, c’est le plus souvent gratuit ou une modique contribution financière vous sera demandée. Ils se réunissent régulièrement en présentiel ou comme, ici sur ClubHouse, en distanciel. Cela permet de confronter des choix, des pratiques et partager ses interrogations et donc, d’obtenir rapidement, à défaut d’un accompagnement, des réponses…
La curiosité
Un dernier point. Il n’est pas anecdotique. Un bon professionnel, quel que soit le secteur dans lequel il évolue, est un individu qui fait preuve d’humilité et surtout de curiosité. Sans le savoir, il se forme tout au long de sa vie en étant curieux. D’ailleurs, j’aurais tendance à dire que cette très longue formation débute au sortir de l’école, qui lui a seulement donné des outils. À lui de savoir les utiliser. À lui donc de faire des efforts, d’être attentif, curieux, soucieux de ce qui l’entoure pour mieux humer l’air du temps et adapter son podcast aux goûts et aux envies du public...
Un dernier point. Il n’est pas anecdotique. Un bon professionnel, quel que soit le secteur dans lequel il évolue, est un individu qui fait preuve d’humilité et surtout de curiosité. Sans le savoir, il se forme tout au long de sa vie en étant curieux. D’ailleurs, j’aurais tendance à dire que cette très longue formation débute au sortir de l’école, qui lui a seulement donné des outils. À lui de savoir les utiliser. À lui donc de faire des efforts, d’être attentif, curieux, soucieux de ce qui l’entoure pour mieux humer l’air du temps et adapter son podcast aux goûts et aux envies du public...
La formation, c’est donc un peu tous les jours
Elle passe par l’écoute (pas seulement celle des podcasts mais aussi celle des conversations qui nous entourent). Cette formation passe aussi par la lecture, la découverte ou encore par l’imprégnation du monde dans lequel on vit. Ça vaut aussi pour réussir sa formation sur une courte période : si vous n’êtes pas curieux, si vous n’êtes réceptif, si vous n’êtes pas prêt à sortir de votre bureau et à quitter vos certitudes, il y a peu de chance pour que celle-ci vous soit bénéfique…
Enfin, rappelons-le une énième fois : on ressemble toujours aux deux ou trois personnes avec lesquelles on traîne le plus souvent. Si vous trainez avec des gens qui vont de l’avant, alors vous irez de l’avant et vous comprendrez vite que "Renard qui dort la matinée n’a guère la bouche emplumée"...
Elle passe par l’écoute (pas seulement celle des podcasts mais aussi celle des conversations qui nous entourent). Cette formation passe aussi par la lecture, la découverte ou encore par l’imprégnation du monde dans lequel on vit. Ça vaut aussi pour réussir sa formation sur une courte période : si vous n’êtes pas curieux, si vous n’êtes réceptif, si vous n’êtes pas prêt à sortir de votre bureau et à quitter vos certitudes, il y a peu de chance pour que celle-ci vous soit bénéfique…
Enfin, rappelons-le une énième fois : on ressemble toujours aux deux ou trois personnes avec lesquelles on traîne le plus souvent. Si vous trainez avec des gens qui vont de l’avant, alors vous irez de l’avant et vous comprendrez vite que "Renard qui dort la matinée n’a guère la bouche emplumée"...
La trêve des confiseurs frappe à nos portes. Nous l'accueillons bien volontiers. Comme chaque année, l'équipe de La Lettre Pro de la Radio prend quelques jours de repos (forcément bien mérité), entre Noël et le Nouvel An. Une veille relative de l'actualité de la radio et de l'audio digital sera assurée durant cette période...
Même si la situation sanitaire actuelle impacte encore et toujours nos vies quotidiennes, nous ne pouvons nous empêcher de penser à vous et vous souhaiter de bonnes et joyeuses fêtes de fin d'année. Nous voudrions vous remercier pour votre fidélité, jamais démentie, à nos différentes publications. C'est, vous le savez, vous qui êtes quotidiennement à côté ou derrière le micro, une réelle satisfaction de constater que le travail engagé durant ces douze derniers mois, trouve un écho toujours favorable et, souvent, des encouragements, ce qui renforce notre résilience.
En cette veille de Noël, nous pensons donc fort à vous, aux lecteurs, aux copains du secteur radiophonique que l'on n'a pas vus depuis longtemps, aux partenaires publics et privés que l'on aimerait revoir... et nous en profitons pour vous souhaiter le meilleur pour 2022 !
Retour de l'actualité sur nos sites, le 3 janvier, dès potron-minet, et premier événement de l'année 2022, dès le 17 janvier, pour une nouvelle RadioWeek gratuite et entièrement en distanciel.
Prenez soin de vous les amis !
Retour de l'actualité sur nos sites, le 3 janvier, dès potron-minet, et premier événement de l'année 2022, dès le 17 janvier, pour une nouvelle RadioWeek gratuite et entièrement en distanciel.
Prenez soin de vous les amis !
Trouver le bon nom. Celui qui vous accompagnera longtemps. Qui deviendra, espérons-le, une marque et qui représentera aussi votre marque de fabrique. Voilà le défi. Vouloir créer un podcast, c’est bien. Lui donner un nom, c’est la première difficulté à laquelle vous allez être confronté. Ensuite, viendra le temps de son dépôt. C’est une autre histoire. Juridique, cette fois-ci.
C’est une étape très complexe et très fastidieuse. D’ailleurs, il est rare d’avoir une bonne idée au bon moment, seul. L’expérience collective et collégiale le démontre : l’union fait la force et les propositions qui fusent dans un groupe sont toujours très intéressantes parce qu’elles peuvent, parfois, déboucher sur des bonnes pistes de réflexion. De quel nom mon podcast doit-il être affublé ? C’est donc la question qu’il faut se poser. Parce que, comme pour un prénom qui vous suit durant toute une vie, le nom du podcast montre aussi une direction et il vous suivra au moins durant toute une saison. Le nom en dit long sur le podcast certes, mais également sur le podcasteur qui le porte. On le répète, ce n’est vraiment pas simple. Chaque podcast est singulier. Tout comme, dans l’absolu, devrait être l’appellation…
L’appellation de votre podcast peut s’inspirer du contenu abordé, de la personnalité qui le porte, du style que l’on veut donner à son podcast. Il y a 1 001 idées pour trouver un nom à son podcast. Ce qui est certain, c’est qu’une fois qu’on l’a trouvé, il est donc difficile, voire impossible, de revenir sur sa décision. Il faut généralement attendre la fin de la série ou la fin de la saison. Et, ce n’est jamais agréable de débaptiser en cours de route, parce que vous avouez au grand jour que vous vous êtes trompés : "errare humanum est sed perseverare diabolicum est".
Alors, comme dans tout projet, il faut d’abord être curieux : regarder sur Apple Podcasts ou sur Google Podcasts quelles sont les tendances utilisées et les noms employés. Plus profondément, il faut aussi regarder les vignettes qui représentent visuellement les titres des podcasts. Autrement dit, prendre la température et humer l’air du temps. Chaque période à ses modes et ses habitudes. D’après ce que je constate, après une ère consacrée aux anglicismes, je pense que l’on est entré dans une nouvelle ère : celle des titres de podcasts qui n’ont aucun lien avec le sujet abordé. C’est une façon différente d’appâter le chaland. J’observe un certain nombre d’étrangetés qui permettent de surprendre l’auditeur potentiel et des titres de podcasts qui ne renvoient donc pas forcément au style et au contenu de ce podcast. Soit !
Un conseil néanmoins : ne copier pas. Mieux vaut passer à côté de son appellation plutôt que de customiser un nom. Une appellation sobre est la simple : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément" disait Nicolas Boileau. Pour autant, simple n’est pas forcément engageant. L’humour dans un titre ? L’onomatopée dans un titre ? Un nombre ? Un chiffre ? Un court proverbe ? On compte jusqu’à 90 000 mots dans certains dictionnaires… Il y en a bien une dizaine sur ces quatre-vingt-dix mille qui pourrait retenir votre attention, non ?
Ensuite, vous devrez vérifier que le nom retenu ne soit pas déjà déposé autrement dit qu’il n’appartienne pas déjà à une personne morale ou physique. Et puis, comme tout se vend et que tout s’achète, il faudra aussi consacrer un petit budget à la protection juridique de votre nom. Si vous voulez seulement vous amuser durant quelques mois et n’en tirer aucun bénéfice, inutile de vous inquiéter. En revanche, si vous développez une vraie démarche commerciale autour de votre podcast, soyez carré. Les ennuis arrivent toujours quand vous commencez à générer un peu de profits.
Je le dis et je le répète, je n’ai aucune compétence sur ce sujet. Mais je suis certain que cette nouvelle Room sur ClubHouse va vous permettre d’obtenir les réponses à vos questions et que ce partage d’expériences vous sera, comme chaque mercredi, très bénéfique !
L’appellation de votre podcast peut s’inspirer du contenu abordé, de la personnalité qui le porte, du style que l’on veut donner à son podcast. Il y a 1 001 idées pour trouver un nom à son podcast. Ce qui est certain, c’est qu’une fois qu’on l’a trouvé, il est donc difficile, voire impossible, de revenir sur sa décision. Il faut généralement attendre la fin de la série ou la fin de la saison. Et, ce n’est jamais agréable de débaptiser en cours de route, parce que vous avouez au grand jour que vous vous êtes trompés : "errare humanum est sed perseverare diabolicum est".
Alors, comme dans tout projet, il faut d’abord être curieux : regarder sur Apple Podcasts ou sur Google Podcasts quelles sont les tendances utilisées et les noms employés. Plus profondément, il faut aussi regarder les vignettes qui représentent visuellement les titres des podcasts. Autrement dit, prendre la température et humer l’air du temps. Chaque période à ses modes et ses habitudes. D’après ce que je constate, après une ère consacrée aux anglicismes, je pense que l’on est entré dans une nouvelle ère : celle des titres de podcasts qui n’ont aucun lien avec le sujet abordé. C’est une façon différente d’appâter le chaland. J’observe un certain nombre d’étrangetés qui permettent de surprendre l’auditeur potentiel et des titres de podcasts qui ne renvoient donc pas forcément au style et au contenu de ce podcast. Soit !
Un conseil néanmoins : ne copier pas. Mieux vaut passer à côté de son appellation plutôt que de customiser un nom. Une appellation sobre est la simple : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément" disait Nicolas Boileau. Pour autant, simple n’est pas forcément engageant. L’humour dans un titre ? L’onomatopée dans un titre ? Un nombre ? Un chiffre ? Un court proverbe ? On compte jusqu’à 90 000 mots dans certains dictionnaires… Il y en a bien une dizaine sur ces quatre-vingt-dix mille qui pourrait retenir votre attention, non ?
Ensuite, vous devrez vérifier que le nom retenu ne soit pas déjà déposé autrement dit qu’il n’appartienne pas déjà à une personne morale ou physique. Et puis, comme tout se vend et que tout s’achète, il faudra aussi consacrer un petit budget à la protection juridique de votre nom. Si vous voulez seulement vous amuser durant quelques mois et n’en tirer aucun bénéfice, inutile de vous inquiéter. En revanche, si vous développez une vraie démarche commerciale autour de votre podcast, soyez carré. Les ennuis arrivent toujours quand vous commencez à générer un peu de profits.
Je le dis et je le répète, je n’ai aucune compétence sur ce sujet. Mais je suis certain que cette nouvelle Room sur ClubHouse va vous permettre d’obtenir les réponses à vos questions et que ce partage d’expériences vous sera, comme chaque mercredi, très bénéfique !
Pour écouter et/ou réécouter les précédentes Rooms, c'est ICI.
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