Nouveau et 137e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio. Vous pouvez immédiatement le télécharger et parcourir les 24 pages d'actualités liées à la radio et à l'audio digital. Comme chaque mois, l'équipe vous offre un tour d'horizon de tout ce qu'il ne faut manquer : les grands chantiers du CSA de la saison, la stratégie de Karim Nedjari aux commandes de RMC ou encore les bonnes idées de Malik Duroy, directeur du développement commercial au sein du Groupe Force 1. Bonne lecture !
Le projet de plan de sauvegarde de l'emploi – on appréciera l’appellation – qui concerne Virgin Radio et RFM envisage la fermeture de 30 des 71 stations en région (26 pour Virgin Radio et quatre pour RFM). Rien que ça ! Autrement dit, chez Lagardère, on n’y va pas avec le dos de la cuillère… Trente-quatre postes sont concernés (30 journalistes et quatre animateurs). Derrière ces postes, il y a des femmes et des hommes. Des familles aussi. Des vies ordinaires comme la vôtre, comme la nôtre. Des femmes et des hommes aussi qui se lèvent tôt. Pas celles et ceux qui arrivent au bureau entre 9h et 10h, non. Des femmes et des hommes qui font tourner la boutique, dès 6h le matin. Des femmes et des hommes qui devraient être fixés sur leur sort avant Noël.
Leur salut, ils l’attendent possiblement du CSA qui sera amené à trancher. Du moins à exprimer un avis. Leur salut, ils pourraient également l’espérer de leurs consœurs et confrères. Seulement, ces derniers font preuve d’un mutisme, que l’on qualifiera d’inhabituel, et qui tranche avec ce à quoi ils nous ont habitués. Hormis deux ou trois professionnels, on n’a pas beaucoup entendu la profession s’époumoner suite à cette annonce. C’est dommage.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas à quelle sauce l’hiver du coronavirus nous mangera. Depuis mars 2020, les radios, et en particulier les radios associatives, ont appris à courber l’échine. Dans les territoires ruraux où l’activité tourne au ralenti depuis des mois, le constat est amer et l’associatif au point mort. Cela n’augure rien de bon non plus pour celles et ceux qui, également, se lèvent tôt.
Après avoir opéré avec succès la Remote Radio Week de l’Unesco en ce début de mois de novembre, La Lettre Pro de la Radio prépare une nouvelle semaine en distanciel, entre radio et podcast, qui aura lieu en janvier prochain. Malheureusement, l’incertitude sur l’avenir à court terme ne nous permettra pas de réinvestir la Grande Halle de la Villette en début d’année pour la seconde année consécutive.
Leur salut, ils l’attendent possiblement du CSA qui sera amené à trancher. Du moins à exprimer un avis. Leur salut, ils pourraient également l’espérer de leurs consœurs et confrères. Seulement, ces derniers font preuve d’un mutisme, que l’on qualifiera d’inhabituel, et qui tranche avec ce à quoi ils nous ont habitués. Hormis deux ou trois professionnels, on n’a pas beaucoup entendu la profession s’époumoner suite à cette annonce. C’est dommage.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas à quelle sauce l’hiver du coronavirus nous mangera. Depuis mars 2020, les radios, et en particulier les radios associatives, ont appris à courber l’échine. Dans les territoires ruraux où l’activité tourne au ralenti depuis des mois, le constat est amer et l’associatif au point mort. Cela n’augure rien de bon non plus pour celles et ceux qui, également, se lèvent tôt.
Après avoir opéré avec succès la Remote Radio Week de l’Unesco en ce début de mois de novembre, La Lettre Pro de la Radio prépare une nouvelle semaine en distanciel, entre radio et podcast, qui aura lieu en janvier prochain. Malheureusement, l’incertitude sur l’avenir à court terme ne nous permettra pas de réinvestir la Grande Halle de la Villette en début d’année pour la seconde année consécutive.
Rédigé par Brulhatour le Jeudi 11 Novembre 2021 à 19:01
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Commentaires (0)
Si l’habillage est un sujet central dans le secteur radiophonique, convenons que celui-ci tient une place moins prépondérante dans l’univers du podcast. En effet, le podcast c’est d’abord et surtout la voix. Et puis, le podcast, ce n’est pas de la radio. Et c’est d’ailleurs, une des raisons de l’engouement pour ce nouveau format. Pour autant, un podcast bien habillé, c’est aussi maximiser son engagement auprès des auditeurs…
On pourrait parler des heures de l’habillage. Néanmoins, je vais tenter en quelques lignes de vous donner une définition claire mais pas forcément précise de ce que doit être (ou de ce que devrait être) un habillage. Un habillage doit d’abord identifier ce sur quoi il est greffé : une radio donc, mais aussi une émission, une chronique et donc ici, un podcast. C’est un prolongement nominatif ou strictement sonore de ce qu’il représente. Comme il existe mille et une radios, il existe mille et une façons d’habiller sa radio. Cet habillage passe par la musique (3 ou 4 notes caractéristiques qui se répètent quotidiennement, comme les carillons de RTL ou d’Europe 1 qui sont, en ce sens, très symboliques). Il passe aussi et uniquement par la voix qui porte la radio ou ici le podcast. Il passe aussi par son style : parlé, chanté, épuré, moderne, Vintage…
Tous les styles et tous les prix
L’habillage, c’est un métier. C’est comme produire des vignettes, écrire des articles, réparer des carburateurs ou mettre des tuiles sur une toiture. Alors, il existe des studios qui sont spécialisés dans la production des habillages. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les styles et pour tous les prix.
Maintenant, je vais essayer d’être rapide, même si le sujet mériterait qu’on s’y attarde davantage. Dans le domaine du podcast, pour illustrer mes propos et vous donner un exemple concret, je dirais que l’on peut mettre un jingle au début et à la fin du podcast. On peut même en insérer un ou plusieurs pour marquer les différentes parties dans le podcast. On peut même opter pour un générique de début et un générique de fin. Ensuite, on peut utiliser des voix a capella qui peuvent aussi élégamment habiller un programme. Le processus est sans limite…
L’habillage, c’est un métier. C’est comme produire des vignettes, écrire des articles, réparer des carburateurs ou mettre des tuiles sur une toiture. Alors, il existe des studios qui sont spécialisés dans la production des habillages. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les styles et pour tous les prix.
Maintenant, je vais essayer d’être rapide, même si le sujet mériterait qu’on s’y attarde davantage. Dans le domaine du podcast, pour illustrer mes propos et vous donner un exemple concret, je dirais que l’on peut mettre un jingle au début et à la fin du podcast. On peut même en insérer un ou plusieurs pour marquer les différentes parties dans le podcast. On peut même opter pour un générique de début et un générique de fin. Ensuite, on peut utiliser des voix a capella qui peuvent aussi élégamment habiller un programme. Le processus est sans limite…
Ne faites pas une émission de radio
Noter que l’habillage doit être surtout en rapport avec le contenu de votre podcast. Trouver un juste milieu. Ne trompez pas l’auditeur. Ne faites pas comme le beau cerisier d'Anglade qui donne tant de fleurs, mais jamais de fruits.
Mais, je me permets d’insister, le podcast n’est pas une émission de radio. Les auditeurs viennent y chercher autre chose que ce qu’ils ont l’habitude d’écouter à la radio, excepté, bien sûr, pour le podcast replay. J’aurai donc tendance à vous dire que, moins il y a d’habillage dans un podcast et moins votre production ressemblera à ce qui se fait en radio.
Rappelons également qui si votre podcast s’installe dans la durée, il est aussi intéressant de réfléchir à une évolution trimestrielle, semestrielle, annuelle ou à un rafraichissement en fonction de la saisonnalité. L’auditeur est très sensible aux changements des saisons. Rafraîchir un habillage, c’est donner la preuve que votre podcast évolue, avec le temps et les saisons, et qu’il ne tourne pas en rond parce qu’il se situe dans toujours dans l’air du temps.
Noter que l’habillage doit être surtout en rapport avec le contenu de votre podcast. Trouver un juste milieu. Ne trompez pas l’auditeur. Ne faites pas comme le beau cerisier d'Anglade qui donne tant de fleurs, mais jamais de fruits.
Mais, je me permets d’insister, le podcast n’est pas une émission de radio. Les auditeurs viennent y chercher autre chose que ce qu’ils ont l’habitude d’écouter à la radio, excepté, bien sûr, pour le podcast replay. J’aurai donc tendance à vous dire que, moins il y a d’habillage dans un podcast et moins votre production ressemblera à ce qui se fait en radio.
Rappelons également qui si votre podcast s’installe dans la durée, il est aussi intéressant de réfléchir à une évolution trimestrielle, semestrielle, annuelle ou à un rafraichissement en fonction de la saisonnalité. L’auditeur est très sensible aux changements des saisons. Rafraîchir un habillage, c’est donner la preuve que votre podcast évolue, avec le temps et les saisons, et qu’il ne tourne pas en rond parce qu’il se situe dans toujours dans l’air du temps.
Voici 5 pistes à explorer avant d’habiller votre podcast
#1 Les éléments
Autrement dit, combien de jingles (parlés ou chantés), combien de voix a capella ? Pour les insérer où et à quel rythme. Réfléchissez à l’éventualité d’un générique. Rapprochez-vous d’un compositeur ou d’une banque de sons.
#2 Les voix
Une voix masculine ? Une voix féminine ? Mature ? Jeune ? Connue ? Le choix de la voix est le principal marqueur de votre podcast. Elle donne le ton. Généralement, plus l’acteur derrière la voix est doué, plus le coût est élevé.
#3 Le budget
Vous trouverez de nombreux studios en capacité de produire votre habillage. Le choix d’un studio dépendra de votre budget et de la capacité ou non de celui-ci à répondre à votre demande et à vos exigences.
#4 La créativité
L’auditeur de podcast veut être surpris. Je le répète, il a envie d’autre chose. Donc, c’est aussi le moment de faire preuve de créativité. Contrairement à la radio, vous avez beaucoup plus de latitudes dans la création.
#5 L’échange
Un studio ou un compositeur ne réaliseront un bon travail que s’ils ont écouté attentivement votre podcast. Ils s’inspireront de son ton, de sa forme, de son style, de sa philosophie… Il leur faut ce que l’on appelle un cahier des charges.
#1 Les éléments
Autrement dit, combien de jingles (parlés ou chantés), combien de voix a capella ? Pour les insérer où et à quel rythme. Réfléchissez à l’éventualité d’un générique. Rapprochez-vous d’un compositeur ou d’une banque de sons.
#2 Les voix
Une voix masculine ? Une voix féminine ? Mature ? Jeune ? Connue ? Le choix de la voix est le principal marqueur de votre podcast. Elle donne le ton. Généralement, plus l’acteur derrière la voix est doué, plus le coût est élevé.
#3 Le budget
Vous trouverez de nombreux studios en capacité de produire votre habillage. Le choix d’un studio dépendra de votre budget et de la capacité ou non de celui-ci à répondre à votre demande et à vos exigences.
#4 La créativité
L’auditeur de podcast veut être surpris. Je le répète, il a envie d’autre chose. Donc, c’est aussi le moment de faire preuve de créativité. Contrairement à la radio, vous avez beaucoup plus de latitudes dans la création.
#5 L’échange
Un studio ou un compositeur ne réaliseront un bon travail que s’ils ont écouté attentivement votre podcast. Ils s’inspireront de son ton, de sa forme, de son style, de sa philosophie… Il leur faut ce que l’on appelle un cahier des charges.
Faîtes une bonne première impression
Un dernier conseil… Désormais, l’auditeur est soumis à une multitude de stimuli quotidiennement. Il a devant lui une profusion de choses à faire, à applaudir, à découvrir, à tester, à acheter, à lire, à voir et à écouter. Cela réduit d’autant plus vos chances de le convaincre à vous consacrer quelques minutes. Alors ne perdez pas de temps. D’abord, tenez votre promesse. Si vous lui promettez un podcast sur la cuisine, parlez-lui de la cuisine. Ne perdez pas de temps car tout se joue dans les premières secondes. Dans les 10 secondes qui suivent le démarrage de votre podcast, l’auditeur doit savoir où il est, comprendre ce que vous dites, être interpelé par votre style et apprendre quelque chose. Si ce n’est pas le cas, il abandonnera rapidement l’écoute. Donc, il faut le convaincre rapidement. Il faut faire une bonne première impression. Comme dans la vie de tous les jours lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois parce que vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. À la radio, on dit : "3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour le retrouver". Dans l’univers du podcast, encore plus subtil que celui de la radio, c’est la même chose !
Un dernier conseil… Désormais, l’auditeur est soumis à une multitude de stimuli quotidiennement. Il a devant lui une profusion de choses à faire, à applaudir, à découvrir, à tester, à acheter, à lire, à voir et à écouter. Cela réduit d’autant plus vos chances de le convaincre à vous consacrer quelques minutes. Alors ne perdez pas de temps. D’abord, tenez votre promesse. Si vous lui promettez un podcast sur la cuisine, parlez-lui de la cuisine. Ne perdez pas de temps car tout se joue dans les premières secondes. Dans les 10 secondes qui suivent le démarrage de votre podcast, l’auditeur doit savoir où il est, comprendre ce que vous dites, être interpelé par votre style et apprendre quelque chose. Si ce n’est pas le cas, il abandonnera rapidement l’écoute. Donc, il faut le convaincre rapidement. Il faut faire une bonne première impression. Comme dans la vie de tous les jours lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois parce que vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. À la radio, on dit : "3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour le retrouver". Dans l’univers du podcast, encore plus subtil que celui de la radio, c’est la même chose !
D’abord, je ferai un premier commentaire très personnel. Un commentaire d’auditeur. Je ne suis pas certain que la musique et le podcast fassent bon ménage. Je m’explique. Le podcast, c’est d’abord la voix. Donc, l’auditeur est d’abord sensible à la voix et, plus précisément, à la conversation abordée, aux dialogues, aux sujets, aux échanges entre les individus.
La musique vient, selon moi, après, en second plan. Elle n’est d’ailleurs pas forcément obligatoire, indispensable, impérative... Les auditeurs de podcast viennent d’abord écouter des mots dans une conversation, apprendre des infos, affiner leur vision et affuter leur curiosité. Pour le reste, il y a la radio qui sait, presque, bien le faire. Un podcast de musiques n’est donc plus tout à fait un podcast au sens où on l’entend aujourd’hui et pas tout à fait une émission de flux musical. C’est la raison pour laquelle, je vois davantage la musique comme un complément et comme une sorte de décoration sonore. Cela dit, je vais partager trois réflexions sur la musique dans les podcasts. Musique qui peut y trouver sa place, sous différentes formes. Il faut intelligemment penser à cette éventuelle déclinaison.
D’abord l’habillage
C’est l’emballage de votre podcast. On parle de générique quoique ce terme a pris un sérieux coup de vieux ces dernières années. On peut utiliser une musique pour ouvrir son podcast et pour le conclure. Quelle longueur ? Je vous dirai que plus c’est court, plus c’est bon parce que je pense que l’on doit tout de suite entrer dans le vif du sujet. Un générique de 2 ou 3 minutes, c’est aussi prendre le risque de ne pas encourager l’auditeur, toujours pressé, à aller plus loin dans l’écoute et à vous abandonner avant même avoir eu le temps d’aborder le sujet. Donc ici, on parlera davantage de virgules très courtes, moins de 10 secondes avec, pourquoi, une voix spécifique… C’est le jingle. Et dans le domaine du podcast, vous avez tout intérêt de vous lâcher. L’auditeur de podcast n’est pas l’auditeur de radio. Il veut être surpris. Il aime quand c’est créatif. Il aime quand ça casse les codes.
Ensuite, l’extrait
C’est intéressant de mettre en musique ces propos. C’est intéressant, par exemple, lorsque vous produisez un podcast sur Halloween de proposer un court medley d’extraits de chansons qui gravitent autour de cette thématique. L’extrait musical quand il est en lien avec le sujet abordé, quand il apporte une autre vision ou une vision complémentaire à une conversation et à un contenu, c’est très intéressant. Dans tous les cas, on ne devrait pas forcément inclure une musique sans raison valable au risque de produire un podcast ennuyeux. Il faut bien y réfléchir. Ici, vous êtes libre de faire ce que vous voulez mais surtout de ne pas faire comme les autres !
Enfin, l’illustration
Ici, je fais référence à la musique (autrement dit à la chanson) qui tient une place centrale dans le podcast. Le risque, c’est de glisser vers l’émission de radio et de réunir, au même moment et au même endroit, tous les ingrédients d’une émission destinée à la radio. Je lisais récemment un article sur un de nos supports consacré aux podcasts du Groupe M6. J’en extrait une phrase d’Eva Respault, directrice des activités digitales du Groupe M6 : "Aujourd’hui, on pense une émission de radio pas seulement pour l’antenne mais aussi pour le digital". Voilà tout est dit, et confirme ce que je disais à l’instant. Pas question de faire une émission de radio sans penser à sa déclinaison en podcast. Proposer un podcast essentiellement constitué de musiques (à l’image donc d’une émission de radio) a peu de chance d’attirer les foules. Donc, d’abord, dans votre démarche, vous gagneriez à ne jamais vous éloigner du "Podcast d’abord". Ne surtout pas copier ce que fait la radio, car ce que fait la radio aujourd’hui, ça ne marche plus ou moins bien qu’auparavant.
Pour le reste, soyez curieux. Désormais, Internet regorge de millions de sons en libre accès. Rien ne vous empêche de les créer vous-même grâce à des logiciels simples d’accès et d’utilisation (dans ce cas, vous personnaliserez d’autant plus votre podcast). Soyez aussi attentif aux studios et aux compositeurs pour qui, la musique et l’habillage, c’est le métier. Et puis, enfin, soyez attentif à l’aspect juridique. Ai-je le droit de diffuser tel ou tel contenu musical ? Quelle durée maximale pour un extrait ? Comment va réagir ma plateforme si je diffuse de la musique déposée dans un organisme comme la Sacem ? Autant de questions qui méritent donc une vraie réflexion...
D’abord l’habillage
C’est l’emballage de votre podcast. On parle de générique quoique ce terme a pris un sérieux coup de vieux ces dernières années. On peut utiliser une musique pour ouvrir son podcast et pour le conclure. Quelle longueur ? Je vous dirai que plus c’est court, plus c’est bon parce que je pense que l’on doit tout de suite entrer dans le vif du sujet. Un générique de 2 ou 3 minutes, c’est aussi prendre le risque de ne pas encourager l’auditeur, toujours pressé, à aller plus loin dans l’écoute et à vous abandonner avant même avoir eu le temps d’aborder le sujet. Donc ici, on parlera davantage de virgules très courtes, moins de 10 secondes avec, pourquoi, une voix spécifique… C’est le jingle. Et dans le domaine du podcast, vous avez tout intérêt de vous lâcher. L’auditeur de podcast n’est pas l’auditeur de radio. Il veut être surpris. Il aime quand c’est créatif. Il aime quand ça casse les codes.
Ensuite, l’extrait
C’est intéressant de mettre en musique ces propos. C’est intéressant, par exemple, lorsque vous produisez un podcast sur Halloween de proposer un court medley d’extraits de chansons qui gravitent autour de cette thématique. L’extrait musical quand il est en lien avec le sujet abordé, quand il apporte une autre vision ou une vision complémentaire à une conversation et à un contenu, c’est très intéressant. Dans tous les cas, on ne devrait pas forcément inclure une musique sans raison valable au risque de produire un podcast ennuyeux. Il faut bien y réfléchir. Ici, vous êtes libre de faire ce que vous voulez mais surtout de ne pas faire comme les autres !
Enfin, l’illustration
Ici, je fais référence à la musique (autrement dit à la chanson) qui tient une place centrale dans le podcast. Le risque, c’est de glisser vers l’émission de radio et de réunir, au même moment et au même endroit, tous les ingrédients d’une émission destinée à la radio. Je lisais récemment un article sur un de nos supports consacré aux podcasts du Groupe M6. J’en extrait une phrase d’Eva Respault, directrice des activités digitales du Groupe M6 : "Aujourd’hui, on pense une émission de radio pas seulement pour l’antenne mais aussi pour le digital". Voilà tout est dit, et confirme ce que je disais à l’instant. Pas question de faire une émission de radio sans penser à sa déclinaison en podcast. Proposer un podcast essentiellement constitué de musiques (à l’image donc d’une émission de radio) a peu de chance d’attirer les foules. Donc, d’abord, dans votre démarche, vous gagneriez à ne jamais vous éloigner du "Podcast d’abord". Ne surtout pas copier ce que fait la radio, car ce que fait la radio aujourd’hui, ça ne marche plus ou moins bien qu’auparavant.
Pour le reste, soyez curieux. Désormais, Internet regorge de millions de sons en libre accès. Rien ne vous empêche de les créer vous-même grâce à des logiciels simples d’accès et d’utilisation (dans ce cas, vous personnaliserez d’autant plus votre podcast). Soyez aussi attentif aux studios et aux compositeurs pour qui, la musique et l’habillage, c’est le métier. Et puis, enfin, soyez attentif à l’aspect juridique. Ai-je le droit de diffuser tel ou tel contenu musical ? Quelle durée maximale pour un extrait ? Comment va réagir ma plateforme si je diffuse de la musique déposée dans un organisme comme la Sacem ? Autant de questions qui méritent donc une vraie réflexion...
Produit par la Podcast&RadioHouse, voici 3 nouveaux épisodes de la série "Oppidum, le podcast de l'Histoire du Bas-Limousin". Cette série, qui exige un imposant travail en amont des enregistrements, devrait se poursuivre jusqu'en juin prochain à raison d'un épisode par semaine.
Finalement, cet imposant travail est assez stimulant. Il consiste à choisir des sujets liés à l'Histoire de ce territoire, à jauger et à juger leur intérêt pour l'auditeur, à définir un angle original d'éditorialisation et un axe engageant d'attaque. Après, l'Homme de Neandertal en Corrèze, les Gaulois de Tintignac et un portrait de l'abbé Poulbrière, nous avons fait le choix d'évoquer les racines d'une des plus anciennes familles du Bas-Limousin, les odonymes gaillards et le fleuve Dordogne, frontière naturelle entre la Corrèze et la Cantal, de Bort-les Orgues à Beaulieu-sur-Dordogne.
Un Marquis, un professeur et un journaliste interviennent respectivement dans ces 3 nouveaux épisodes.
Un Marquis, un professeur et un journaliste interviennent respectivement dans ces 3 nouveaux épisodes.
Une ambition et une philosophie
Notre ambition est de vulgariser l'Histoire locale mais aussi et surtout de raconter ce qui passe habituellement sous les radars en traitant des sujets peu communs et qui ont pourtant fait la richesse du Bas-Limousin. Notre philosophie s'appuie sur cette phrase de Saint-Augustin : "Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles. Voilà ce que disent les gens. Vivons bien, et les temps seront bons. C'est nous qui sommes ces temps : tels nous sommes, tels sont les temps".
À suivre, un podcast sur l'archéologie du paysage (ou comment mieux observer ce qui nous entoure pour remonter le temps), sur le sacre de Gondovald, seul et unique Roi (éphémère) de Brive ou encore une escapade le long de la rivière Vézère...
Quelques chiffres...
En 49 jours, et en seulement 6 épisodes, nous enregistrons un taux de complétion de 53%. Cela veut dire que 53%, en moyenne, des auditeurs écoutent un podcast dans son intégralité. C'est un très bon résultat. Les auditeurs sont issus de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de l'Île-de-France et du Rhône. 80% de l'audience est générée sur le site oppidum-podcast.fr. Le reste sur Spotify et Dezzer.
Vous pouvez également écouter Oppidum sur Audiomeans.
Notre ambition est de vulgariser l'Histoire locale mais aussi et surtout de raconter ce qui passe habituellement sous les radars en traitant des sujets peu communs et qui ont pourtant fait la richesse du Bas-Limousin. Notre philosophie s'appuie sur cette phrase de Saint-Augustin : "Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles. Voilà ce que disent les gens. Vivons bien, et les temps seront bons. C'est nous qui sommes ces temps : tels nous sommes, tels sont les temps".
À suivre, un podcast sur l'archéologie du paysage (ou comment mieux observer ce qui nous entoure pour remonter le temps), sur le sacre de Gondovald, seul et unique Roi (éphémère) de Brive ou encore une escapade le long de la rivière Vézère...
Quelques chiffres...
En 49 jours, et en seulement 6 épisodes, nous enregistrons un taux de complétion de 53%. Cela veut dire que 53%, en moyenne, des auditeurs écoutent un podcast dans son intégralité. C'est un très bon résultat. Les auditeurs sont issus de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de l'Île-de-France et du Rhône. 80% de l'audience est générée sur le site oppidum-podcast.fr. Le reste sur Spotify et Dezzer.
Vous pouvez également écouter Oppidum sur Audiomeans.
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