À mi-voix ou à pleine voix, l’essentiel est de donner de la voix. À voix haute ou à voix basse, dans un podcast, on peut faire passer son message de vive voix. Et si vous allez encore plus loin, vos auditeurs pourront même en rester sans voix. Pour réussir, il faut être en voix et savoir poser sa voix. La voix, à la radio comme dans le podcast, c’est un sujet qui provoque toujours des voix dissonantes.
Trois choses à savoir…
Le timbre
C’est ce que dégage votre voix : son intensité, sa puissance. Une voix peut être chaude ou froide. Certaines voix sont naturellement chaudes ou sensuelles. Parfois métalliques. Les voix peuvent être aussi claires, rauques, éraillées, plates, atones… Des voix qui viennent d’en bas (celles qui ont du coffre) ou celles qui viennent d’en haut (les voix nasales ou nasillardes). Le timbre peut varier en fonction de la rapidité du débit et de la puissance de vos cordes vocales. La voix, c’est un outil ex-tra-or-di-naire. Tellement extraordinaire que les voix des enceintes connectées et des GPS ne lui arrivent pas à la cheville.
Le débit
Il répond à des modes. Dans les Années 90, on avait tendance à parler vite et beaucoup. Depuis une grosse dizaine d’années, on a tendance à insérer des virgules et des points à tout bout de champ. Conséquence : on a l’impression d’entendre parler les journalistes en morse. C’est moche parce que c’est une mode et que demain, ce sera encore plus moche, parce que ce ne sera plus une mode.
L’accent
Il faut revendiquer votre accent, ne pas le gommer et en être fier. Il faut s’en servir comme une marque de fabrique. Votre accent, c’est probablement ce qui caractérise le mieux votre voix, et plus encore, votre personnalité. Ce qui est surprenant, c’est que ceux qui vous diront d’effacer votre accent, ont aussi un accent mais ne s’en aperçoive pas. La richesse des voix, c’est qu’elles sont plurielles. Les réduire à une seule et même intonation, c’est vouloir effacer les particularismes locaux, les particularismes du Nord, du Sud, ceux de l’Ouest ou de l’Est.
Le timbre
C’est ce que dégage votre voix : son intensité, sa puissance. Une voix peut être chaude ou froide. Certaines voix sont naturellement chaudes ou sensuelles. Parfois métalliques. Les voix peuvent être aussi claires, rauques, éraillées, plates, atones… Des voix qui viennent d’en bas (celles qui ont du coffre) ou celles qui viennent d’en haut (les voix nasales ou nasillardes). Le timbre peut varier en fonction de la rapidité du débit et de la puissance de vos cordes vocales. La voix, c’est un outil ex-tra-or-di-naire. Tellement extraordinaire que les voix des enceintes connectées et des GPS ne lui arrivent pas à la cheville.
Le débit
Il répond à des modes. Dans les Années 90, on avait tendance à parler vite et beaucoup. Depuis une grosse dizaine d’années, on a tendance à insérer des virgules et des points à tout bout de champ. Conséquence : on a l’impression d’entendre parler les journalistes en morse. C’est moche parce que c’est une mode et que demain, ce sera encore plus moche, parce que ce ne sera plus une mode.
L’accent
Il faut revendiquer votre accent, ne pas le gommer et en être fier. Il faut s’en servir comme une marque de fabrique. Votre accent, c’est probablement ce qui caractérise le mieux votre voix, et plus encore, votre personnalité. Ce qui est surprenant, c’est que ceux qui vous diront d’effacer votre accent, ont aussi un accent mais ne s’en aperçoive pas. La richesse des voix, c’est qu’elles sont plurielles. Les réduire à une seule et même intonation, c’est vouloir effacer les particularismes locaux, les particularismes du Nord, du Sud, ceux de l’Ouest ou de l’Est.
Trois pistes à suivre…
Ne transformez pas votre voix
Transformer sa voix, c’est comme transformer sa voiture en lui ajoutant un volant en peau de mouton et une grande antenne. Généralement, ça cache quelque chose. Et ce quelque chose, c’est souvent une faiblesse ou un choix de copier ce qui est tendance. Et ce n’est pas en la mettant sous le tapis avec deux ou trois plugins ou en prenant des intonations à la mode que vous allez parvenir à séduire. Plus vous êtes naturel, mieux c’est. Autrement dit, n’en faites pas trop parce que l’auditeur le remarque très vite et que vous risquez de tomber dans la caricature ce qui décrédibiliserait votre contenu.
Demandez des conseils
Encore une fois, vous ne gagnerez pas la guerre tout seul. Il faut être accompagné par celles et ceux qui ont compris qu’ils ont une voix. Il y a ce que l’on appelle les voix-off, une catégorie qui regroupe mille et une voix différents, de la voix de répondeur téléphonique à la voix du spot publicitaire. Il y a les voix attitrées à des marques. Il y a des voix attirées à des comédiens. Dans ces deux dernières catégories, vous rencontrerez le plus souvent des gens qui passent leur temps sur les planches. Leur voix est intéressante parce qu’ils savent jouer à peu près et n’importe.
Ne vous désespérez pas
Si vous avez un accent à couper au couteau, ce n’est absolument pas grave. Généralement, ce n’est pas votre voix qui vous empêchera de porter tel ou tel projet mais votre compétence. Il y a de nombreux contre-exemples. Jean-Christophe Averty qui présentait sur France Inter Les Cinglés du Music-Hall avait bien plus qu’un cheveu sur la langue. Mais il avait un style, une façon de présenter les choses... Aujourd’hui, Jean-Michel Apathie parle avec un accent du Sud-Ouest. Cela ne l’empêche pas de raconter ce qu’il raconte même si vous n’êtes pas forcément d’accord avec lui.
Ne transformez pas votre voix
Transformer sa voix, c’est comme transformer sa voiture en lui ajoutant un volant en peau de mouton et une grande antenne. Généralement, ça cache quelque chose. Et ce quelque chose, c’est souvent une faiblesse ou un choix de copier ce qui est tendance. Et ce n’est pas en la mettant sous le tapis avec deux ou trois plugins ou en prenant des intonations à la mode que vous allez parvenir à séduire. Plus vous êtes naturel, mieux c’est. Autrement dit, n’en faites pas trop parce que l’auditeur le remarque très vite et que vous risquez de tomber dans la caricature ce qui décrédibiliserait votre contenu.
Demandez des conseils
Encore une fois, vous ne gagnerez pas la guerre tout seul. Il faut être accompagné par celles et ceux qui ont compris qu’ils ont une voix. Il y a ce que l’on appelle les voix-off, une catégorie qui regroupe mille et une voix différents, de la voix de répondeur téléphonique à la voix du spot publicitaire. Il y a les voix attitrées à des marques. Il y a des voix attirées à des comédiens. Dans ces deux dernières catégories, vous rencontrerez le plus souvent des gens qui passent leur temps sur les planches. Leur voix est intéressante parce qu’ils savent jouer à peu près et n’importe.
Ne vous désespérez pas
Si vous avez un accent à couper au couteau, ce n’est absolument pas grave. Généralement, ce n’est pas votre voix qui vous empêchera de porter tel ou tel projet mais votre compétence. Il y a de nombreux contre-exemples. Jean-Christophe Averty qui présentait sur France Inter Les Cinglés du Music-Hall avait bien plus qu’un cheveu sur la langue. Mais il avait un style, une façon de présenter les choses... Aujourd’hui, Jean-Michel Apathie parle avec un accent du Sud-Ouest. Cela ne l’empêche pas de raconter ce qu’il raconte même si vous n’êtes pas forcément d’accord avec lui.
Bonus
La question conne… "Faut-il parler debout ou assis ?"
Certains préfèrent parler debout. D’autres assis. Qui parlent debout ? Les comédiens ou encore les animateurs de flux musicaux. Qui parlent assis ? Les journalistes. La position assise est idéale pour un exercice d’interview.
Parler allonger ? On n’a pas encore essayer (pas à ma connaissance). En revanche, l’exercice peut être intéressant pour renforcer la connivence ou l’intimité d’un interview. Si l’un ou l’autre s’endort, soit les questions, soit les réponses sont ennuyeuses. C’est l’avantage d’être allongé…
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 20 Octobre 2021 à 13:47
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Que reste-t-il à faire pour développer le monde du podcast ? C’est le sujet central de cette nouvelle Room. Alors, c’est assez dangereux de poser la question. Parce que le travail est titanesque. Ce qu’il reste à faire, c’est un peu les Douze travaux d’Hercule. Je vais me limiter à 7. À chaque jour suffit sa peine…
#1 Encourager la création d’une plateforme francophone souveraine
Apple Podcasts et Google Podcasts c’est bien mais, avouons qu’une plateforme 100% francophone ou mieux 100% française, ce serait encore mieux. Mieux car il s’agit indirectement de promouvoir la langue française, d’encourager les podcasteurs francophones, de soutenir la création française et d’accompagner, celles et ceux qui en France pensent et élaborent des projets autour de l’Audio Digital. Quoi que l’on dise, il y a de fortes chances pour que l’Audio Digital prenne demain une place. De plus en plus importante, autrement dit, occupe une position stratégique. Les acteurs, du plus petit au plus grand, ont tout intérêt à tirer dans le même sens. Rêvons à une Agence nationale de l’Audio Digital qui serait tout, sauf un comité Théodule. Il aurait comme objectif de déceler les talents et de les accompagner. Rêvons encore en imaginant une agence qui produirait des podcasts français en langue anglaise pour gratter des parts de marché à l’international.
#2 Incarner les podcasts avec des artistes populaires et des personnalités
On le dit et on le répète souvent : la dynamique du monde du podcast dépend, certes de la qualité des contenus proposés, mais aussi et surtout de celles et ceux qui la porte. Forcément, plus les podcasts seront incarnés par des personnalités du monde du spectacle ou du monde médiatique, plus le grand public en aura connaissance. D’abord, il pourra enfin donner une définition au mot podcast et, probablement, devenir des fans de séries portés par des animateurs, des chanteurs, des acteurs, des politiques… Bref, des personnalités publiques. C’est la raison pour laquelle les producteurs de podcasts ont tout intérêt à aller draguer ces personnalités pour les convaincre à incarner un podcast.
#3 Pousser à une plus rapide appropriation du format par les médias et les acteurs culturels
Le développement du podcast passera aussi par l’appropriation de ce format par les médias (et pas seulement les médias radiophoniques… Car la télévision, la PQR ou la presse régionale ont devant elles un formidable terrain de jeu. Cette appropriation devra aussi devenir une réalité pour les organismes publics, les structures privées, les associations, les PME, les ministères… On peut (encore et toujours) rêver mais l’avenir du podcast doit être similaire aux conséquences de l’avènement de l’Internet dans nos sociétés modernes. Hier chaque entité physique ou morale s’est dotée d’un site internet. Et bien, demain, chaque entité physique ou morale devra, en plus se doter d’un ou plusieurs podcasts.
#4 Ouvrir l’éditorial à des sujets accessibles et concernants
Comme pour un article ou un reportage, le podcast doit rester accessible et concernant. J’aurai envie d’ajouter populaire. Populaire, ce n’est pas un gros mot. Cela veut dire que le podcast doit être écouté par des auditeurs qui habitent au-delà du péage de Saint-Arnoult-en-Yvelyne. Au-delà, des colonnes d’Hercule imposées par cette musique médiatique parisienne qui croit que l’auditeur de podcast ne peut être qu’un individu de moins de 30 ans, habitant Paris, exerçant un poste de cadre, roulant à vélo et mangeant du tofu. N’oubliez pas que l’auditeur a toujours les cartes en main. C’est lui qui décide. C’est lui qui fait de votre podcast un succès ou un échec et pas forcément l’auditeur parisien…
#5 Accélérer le déploiement du podcast de proximité
Il y a un vrai marché du podcast de proximité. La proximité dans le podcast, ce n’est pas compliqué pour l’expliquer. Ce sont des gens qui parlent à d’autres gens avec le même vocabulaire. Ils ne sont pas forcément d’accord sur tout, mais, ils se comprennent, et ça, c’est le principal. Combien d’auditeurs ne comprennent pas ce qu’ils entendent à la radio ou en écoutant un podcast ? La proximité, c’est aller ver un terrain inexploré. Tout est là-bas à défricher, à labourer, à semer et à récolter.
#6 Améliorer les algorithmes de recherche des podcasts
Répétons-le une énième fois : trouver un bon podcast à écouter demeure aujourd’hui encore très difficile. Pas dans le modus operandi mais dans l’opération algorithmique de la plateforme qui va fournir des résultats souvent décevants. La meilleure technique de découvrabilité, c’est le bouche-à-oreille. C’est loyal mais pas suffisant. Quand demain, en, deux clics, vous trouverez le ou les podcasts de vos rêves qui répondent à vos envies et à vos attentes, l’entreprise qui produira cette intelligence artificielle aura toute ma gratitude.
#7 Encourager les annonceurs à s’approprier le podcast
Connaissant les loulous, je peux vous assurer qu’ils vont être de plus en plus nombreux à s’intéresser ce nouveau format. Pourquoi ? Parce que l’annonceur est, génétiquement, très opportuniste. C’est d’ailleurs une de ses faiblesses. Quand on est trop opportuniste, on est trop prévisible. Dans ce cas précis, c’est tant mieux pour les podcasteurs. Car en plus de produire un podcast, en tirer une rémunération régulière, c’est quand même l’Alpha et l’Oméga du monde du podcast de demain. Plus les investissements seront élevés, plus, à l’autre bout de la chaine, la qualité résonnera dans les oreilles de l’auditeur.
Apple Podcasts et Google Podcasts c’est bien mais, avouons qu’une plateforme 100% francophone ou mieux 100% française, ce serait encore mieux. Mieux car il s’agit indirectement de promouvoir la langue française, d’encourager les podcasteurs francophones, de soutenir la création française et d’accompagner, celles et ceux qui en France pensent et élaborent des projets autour de l’Audio Digital. Quoi que l’on dise, il y a de fortes chances pour que l’Audio Digital prenne demain une place. De plus en plus importante, autrement dit, occupe une position stratégique. Les acteurs, du plus petit au plus grand, ont tout intérêt à tirer dans le même sens. Rêvons à une Agence nationale de l’Audio Digital qui serait tout, sauf un comité Théodule. Il aurait comme objectif de déceler les talents et de les accompagner. Rêvons encore en imaginant une agence qui produirait des podcasts français en langue anglaise pour gratter des parts de marché à l’international.
#2 Incarner les podcasts avec des artistes populaires et des personnalités
On le dit et on le répète souvent : la dynamique du monde du podcast dépend, certes de la qualité des contenus proposés, mais aussi et surtout de celles et ceux qui la porte. Forcément, plus les podcasts seront incarnés par des personnalités du monde du spectacle ou du monde médiatique, plus le grand public en aura connaissance. D’abord, il pourra enfin donner une définition au mot podcast et, probablement, devenir des fans de séries portés par des animateurs, des chanteurs, des acteurs, des politiques… Bref, des personnalités publiques. C’est la raison pour laquelle les producteurs de podcasts ont tout intérêt à aller draguer ces personnalités pour les convaincre à incarner un podcast.
#3 Pousser à une plus rapide appropriation du format par les médias et les acteurs culturels
Le développement du podcast passera aussi par l’appropriation de ce format par les médias (et pas seulement les médias radiophoniques… Car la télévision, la PQR ou la presse régionale ont devant elles un formidable terrain de jeu. Cette appropriation devra aussi devenir une réalité pour les organismes publics, les structures privées, les associations, les PME, les ministères… On peut (encore et toujours) rêver mais l’avenir du podcast doit être similaire aux conséquences de l’avènement de l’Internet dans nos sociétés modernes. Hier chaque entité physique ou morale s’est dotée d’un site internet. Et bien, demain, chaque entité physique ou morale devra, en plus se doter d’un ou plusieurs podcasts.
#4 Ouvrir l’éditorial à des sujets accessibles et concernants
Comme pour un article ou un reportage, le podcast doit rester accessible et concernant. J’aurai envie d’ajouter populaire. Populaire, ce n’est pas un gros mot. Cela veut dire que le podcast doit être écouté par des auditeurs qui habitent au-delà du péage de Saint-Arnoult-en-Yvelyne. Au-delà, des colonnes d’Hercule imposées par cette musique médiatique parisienne qui croit que l’auditeur de podcast ne peut être qu’un individu de moins de 30 ans, habitant Paris, exerçant un poste de cadre, roulant à vélo et mangeant du tofu. N’oubliez pas que l’auditeur a toujours les cartes en main. C’est lui qui décide. C’est lui qui fait de votre podcast un succès ou un échec et pas forcément l’auditeur parisien…
#5 Accélérer le déploiement du podcast de proximité
Il y a un vrai marché du podcast de proximité. La proximité dans le podcast, ce n’est pas compliqué pour l’expliquer. Ce sont des gens qui parlent à d’autres gens avec le même vocabulaire. Ils ne sont pas forcément d’accord sur tout, mais, ils se comprennent, et ça, c’est le principal. Combien d’auditeurs ne comprennent pas ce qu’ils entendent à la radio ou en écoutant un podcast ? La proximité, c’est aller ver un terrain inexploré. Tout est là-bas à défricher, à labourer, à semer et à récolter.
#6 Améliorer les algorithmes de recherche des podcasts
Répétons-le une énième fois : trouver un bon podcast à écouter demeure aujourd’hui encore très difficile. Pas dans le modus operandi mais dans l’opération algorithmique de la plateforme qui va fournir des résultats souvent décevants. La meilleure technique de découvrabilité, c’est le bouche-à-oreille. C’est loyal mais pas suffisant. Quand demain, en, deux clics, vous trouverez le ou les podcasts de vos rêves qui répondent à vos envies et à vos attentes, l’entreprise qui produira cette intelligence artificielle aura toute ma gratitude.
#7 Encourager les annonceurs à s’approprier le podcast
Connaissant les loulous, je peux vous assurer qu’ils vont être de plus en plus nombreux à s’intéresser ce nouveau format. Pourquoi ? Parce que l’annonceur est, génétiquement, très opportuniste. C’est d’ailleurs une de ses faiblesses. Quand on est trop opportuniste, on est trop prévisible. Dans ce cas précis, c’est tant mieux pour les podcasteurs. Car en plus de produire un podcast, en tirer une rémunération régulière, c’est quand même l’Alpha et l’Oméga du monde du podcast de demain. Plus les investissements seront élevés, plus, à l’autre bout de la chaine, la qualité résonnera dans les oreilles de l’auditeur.
Le nouveau et 136e numéro de La Lettre Pro de la Radio est accessible. À la Une, la journaliste Wendy Bouchard nouvellement arrivée à France Bleu. Dans ce numéro, coup de projecteur sur le déploiement du DAB+ métropolitain. Direction également la côte landaise pour fêter les 40 ans de FGL.Un panorama complet de l'actualité de la radio et de l'audio digital !
Ce mois d’octobre, qui est généralement celui de la pluie et du vent, devrait être aussi celui d’un nouvel horizon ensoleillé pour la radio métropolitaine avec le lancement du DAB+ national, ce 12 octobre. Alors que beaucoup d’auditeurs, encouragés par quelques Cassandre du secteur, se plaignent d’un relatif immobilisme de la radio, cette dernière prouve, du haut de ses 100 ans, qu’elle sait toujours évoluer. Oui, le DAB+ est une des armes pour se défendre des GAFAM. On ne reviendra pas ici sur ces nombreux avantages et qualités face à une FM moribonde, essorée jusqu’à la dernière goutte.
Pour autant, l’inquiétude domine encore chez nos voisins du plat pays, pourtant très avancé sur le déploiement du DAB+, et où les radios indépendantes exigent un soutien financier franc et massif pour effectuer, dans de bonnes conditions, cette transition numérique. Inquiétude légitime, qu’ici en France, il ne faudrait pas mettre sous le boisseau. Mais il faut toujours faire le bonheur des auditeurs malgré eux. Rien ne saurait ralentir le déploiement métropolitain, même si la période ne s’y prête pas forcément, notamment pour les radios de catégorie A qui courbent l’échine, depuis plusieurs mois.
Ce 12 octobre donc, sur l’axe Paris-Lyon-Marseille en passant par Auxerre, Beaune, Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Valence ou Orange, l’auditeur aura accès à 25 radios nationales (19 radios privées et 6 publiques). Une offre enrichie par l’arrivée de nouveaux programmes propulsés par AirZen, BFM Radio et Skyrock Klassiks. Le CSA a même pris de l’avance sur son calendrier : "Le 12 octobre, 465 radios émettront effectivement sur le DAB+ pour une couverture d’environ 40% de la population française, alors que nous avions pensé terminer l’année à 30%. Nous pensions être à 40% en 2023 et nous serons à 50% en 2022", rappelle Hervé Godechot, dans ce nouveau numéro.
Un vent de 1981 souffle en France. Espérons qu’il maintienne cette direction le plus longtemps possible en poussant ceux qui croient encore à la radio.
Pour autant, l’inquiétude domine encore chez nos voisins du plat pays, pourtant très avancé sur le déploiement du DAB+, et où les radios indépendantes exigent un soutien financier franc et massif pour effectuer, dans de bonnes conditions, cette transition numérique. Inquiétude légitime, qu’ici en France, il ne faudrait pas mettre sous le boisseau. Mais il faut toujours faire le bonheur des auditeurs malgré eux. Rien ne saurait ralentir le déploiement métropolitain, même si la période ne s’y prête pas forcément, notamment pour les radios de catégorie A qui courbent l’échine, depuis plusieurs mois.
Ce 12 octobre donc, sur l’axe Paris-Lyon-Marseille en passant par Auxerre, Beaune, Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Valence ou Orange, l’auditeur aura accès à 25 radios nationales (19 radios privées et 6 publiques). Une offre enrichie par l’arrivée de nouveaux programmes propulsés par AirZen, BFM Radio et Skyrock Klassiks. Le CSA a même pris de l’avance sur son calendrier : "Le 12 octobre, 465 radios émettront effectivement sur le DAB+ pour une couverture d’environ 40% de la population française, alors que nous avions pensé terminer l’année à 30%. Nous pensions être à 40% en 2023 et nous serons à 50% en 2022", rappelle Hervé Godechot, dans ce nouveau numéro.
Un vent de 1981 souffle en France. Espérons qu’il maintienne cette direction le plus longtemps possible en poussant ceux qui croient encore à la radio.
Téléchargez ce 136e numéro ICI.
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