Ne comptez pas sur moi pour vous proposer dans ce billet hebdomadaire un inventaire à la Prévert des podcasts réalisés, produits, animés, présentés, diffusés ou monétisés par la gente féminine. Le pari serait un peu fastidieux. On va s’attacher autant que faire se peu à mettre ne lumière la place des femmes dans l’univers du podcast. Un secteur beaucoup plus féminin que masculin…
Les indépendants du podcast sont d'abord des indépendantes selon Acast. Les femmes représentent 54%du secteur contre 43% pour les hommes. Et, les podcasteuses ont aussi des angles de vue, on va différents des podcasteurs. Elles traitent prioritairement les sujets liés à la santé, à la société et au lifestyle alors que les hommes traitent prioritairement les sujets liés à la Tech, aux sports, aux divertissements et au business.
Les indépendants du podcast sont jeunes : chez les hommes, 66.0% ont entre 26 et 39 ans. Les podcasteuses sont encore plus jeunes : elles sont 83.7% dans cette classe d'âge selon cette édition du baromètre Acast. Ce sont des chiffres issus d’une étude datant de mai 2022 (lire ICI).
Pour vous donner un ordre d’idée, à la radio, les hommes représentent 57% des effectifs contre 43% pour les femmes selon une étude Audiens publiée en septembre 2022. À titre de comparaison, et en 2021, 127 890 femmes occupaient un emploi dans les médias, ce qui représentait à cette date, 44% de l’ensemble des salariés.
Plus récemment, en mars dernier, et selon l’Arrom, la part des femmes présentes à l’antenne a progressé en 2022 (+ 1 point) et a atteint pour la première fois un taux de 44% (46% à la télévision et 42% à la radio). En revanche, le temps de parole des femmes à l’antenne, mesuré automatiquement par l’INA, a stagné à 36% (lire ICI).
Comme le marché du podcast est encore relativement jeune et qu’il a du mal à marcher sur ses deux jambes, il est impossible d’avoir une photographie précise du taux de féminisation. D’autant plus que le marché du podcast voit encore entrer et sortir, simultanément, beaucoup d’acteurs.
Pour autant lorsque l’on fait référence aux femmes dans le monde du podcast, il ne faut surtout s’arrêter aux podcasteuses. Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses femmes dirigent des studios de création. De nombreuses femmes écrivent autour de cette thématique. Je pense à Pénélope Boeuf, une des premières podcasteuses en France qui a signé "Créer son podcast pour les Nuls". Je n’oublie pas non plus "L'art du podcast" : un livre qui réunit 7 étapes pour réussir son projet et qui est signée Noémie Gmür.
Les questions qui sont intéressantes, ce n’est pas de savoir si les femmes sont plus nombreuses ou moins nombreuses que les hommes ou si elles font mieux ou moins bien que les hommes.
Les questions qu’il faudrait que vous vous posiez sont différentes : est-ce que les femmes contribuent à la solidification du marché ? Est-ce que les podcasteuses ont une autre vision que celle des hommes (de par les angles engagés, les choix éditoriaux retenus, les thèmes abordés…). Est-ce que les femmes monétisent mieux que les hommes ?
Si vous voulez mon avis, et en guise de conclusion, je vous dirais que tout cela n’est pas forcément important… La priorité, c’est d’abord de satisfaire l’auditeur. Que ce soit un homme ou une femme qui en est à l’origine n’est absolument pas un prétexte pour tirer des plans sur la comète. Et puis, au bout du bout, ce n’est pas moi et ce n’est pas vous qui déciderez qu’il y a trop ou pas assez de podcasteuses. À la fin, croyez-en mon expérience, c’est toujours l’auditeur qui gagne et qui a le dernier mot...
Les indépendants du podcast sont jeunes : chez les hommes, 66.0% ont entre 26 et 39 ans. Les podcasteuses sont encore plus jeunes : elles sont 83.7% dans cette classe d'âge selon cette édition du baromètre Acast. Ce sont des chiffres issus d’une étude datant de mai 2022 (lire ICI).
Pour vous donner un ordre d’idée, à la radio, les hommes représentent 57% des effectifs contre 43% pour les femmes selon une étude Audiens publiée en septembre 2022. À titre de comparaison, et en 2021, 127 890 femmes occupaient un emploi dans les médias, ce qui représentait à cette date, 44% de l’ensemble des salariés.
Plus récemment, en mars dernier, et selon l’Arrom, la part des femmes présentes à l’antenne a progressé en 2022 (+ 1 point) et a atteint pour la première fois un taux de 44% (46% à la télévision et 42% à la radio). En revanche, le temps de parole des femmes à l’antenne, mesuré automatiquement par l’INA, a stagné à 36% (lire ICI).
Comme le marché du podcast est encore relativement jeune et qu’il a du mal à marcher sur ses deux jambes, il est impossible d’avoir une photographie précise du taux de féminisation. D’autant plus que le marché du podcast voit encore entrer et sortir, simultanément, beaucoup d’acteurs.
Pour autant lorsque l’on fait référence aux femmes dans le monde du podcast, il ne faut surtout s’arrêter aux podcasteuses. Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses femmes dirigent des studios de création. De nombreuses femmes écrivent autour de cette thématique. Je pense à Pénélope Boeuf, une des premières podcasteuses en France qui a signé "Créer son podcast pour les Nuls". Je n’oublie pas non plus "L'art du podcast" : un livre qui réunit 7 étapes pour réussir son projet et qui est signée Noémie Gmür.
Les questions qui sont intéressantes, ce n’est pas de savoir si les femmes sont plus nombreuses ou moins nombreuses que les hommes ou si elles font mieux ou moins bien que les hommes.
Les questions qu’il faudrait que vous vous posiez sont différentes : est-ce que les femmes contribuent à la solidification du marché ? Est-ce que les podcasteuses ont une autre vision que celle des hommes (de par les angles engagés, les choix éditoriaux retenus, les thèmes abordés…). Est-ce que les femmes monétisent mieux que les hommes ?
Si vous voulez mon avis, et en guise de conclusion, je vous dirais que tout cela n’est pas forcément important… La priorité, c’est d’abord de satisfaire l’auditeur. Que ce soit un homme ou une femme qui en est à l’origine n’est absolument pas un prétexte pour tirer des plans sur la comète. Et puis, au bout du bout, ce n’est pas moi et ce n’est pas vous qui déciderez qu’il y a trop ou pas assez de podcasteuses. À la fin, croyez-en mon expérience, c’est toujours l’auditeur qui gagne et qui a le dernier mot...
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 26 Avril 2023 à 13:00
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Commentaires (0)
Alors le thème d’aujourd’hui, dans cette Room sur ClubHouse, ne m’a absolument pas inspiré. Très honnêtement, je pense être passé à côté parce que je n’ai déjà pas compris le titre que je me permets de reformuler. Néanmoins, je vous propose une vision (très) globale de cette façon de travailler en solo ou en collectif. Et, donc quelques réflexions pour frapper à la porte d’un label et d’un studio.
Si vous vous engagez pour la première fois sur le territoire du podcast et donc, si vous ne disposez pas d’expérience dans le domaine de l’audio digital ou dans celui de la radio, la démarche qui consiste à frapper à la porte d’un label ou d’un studio de production peut s’avérer être (très) décevante. Gageons que peu d’entre eux vous parviendront à ouvrir les portes car les labels et les studios jugeront (probablement) que vous n’avez suffisamment pas d’expérience. Forcément, cela peut être très décourageant. Sauf, si vous êtes déjà une personnalité connue et reconnue. Dans ce cas, et même sans aucune expérience, vous catalysez d’abord sur votre nom et sur ce que vous représentez. Il y a donc fort à parier qu’un studio ou un label acceptent votre démarche mieux, qu’ils vous sollicitent sans que vous ne l’ayez jamais demandé. C’est un des avantages de la célébrité, tout du moins de la notoriété.
Pour autant, le label et le studio sont deux bons challenges parce que, si vous avez la volonté de frapper à leur portes, cela signifie que vous avez vraiment bossé votre projet. C’est une phase très chronophage et souvent fastidieuse mais elle a le mérite de poser incontestablement les bases de votre podcast. Si vous arrivez avec un dossier bien ficelé (du nom de votre podcast, à ses composantes, de son visuel à son style, de sa cible et de ses ambitions d’audience et de monétisation…), vous offrez au label ou au studio une vision complète de votre projet et un travail pré-mâché, qui facilitent sa prise de décision et son éventuel engagement.
Si, en plus, vous arrivez avec un pilote (un numéro zéro) alors, c’est encore mieux.
Seulement voilà (et ça marche pour les studios au même titre que pour l’édition dans le monde des livres), celles et ceux qui peuvent vous accompagner ne sont pas nombreux et sont très sollicités. Ils font des choix (judicieux ou pas ce n’est pas la question) mais je rappelle que celui qui paye l’orchestre choisit toujours la musique. Cela veut dire que pour les convaincre, vous devez déjà avoir fait vos preuves, venir avec des réponses, des chiffres, du contenu… Vous devez prouver que votre travail est, non pas intéressant, mais qu'il est très intéressant. Vous devez aussi avoir un peu de chance. La chance, on l’oublie trop souvent, c’est une compétence. Alors, une fois que vous aurez aligné tout ça, possiblement, vous pourrez intégrer un label ou un studio et ainsi bénéficier de son expérience, de sa crédibilité et de sa puissance sur le terrain, de l’audience et de la monétisation.
Un conseil : faites vos preuves. Cela veut dire, faites-vous plaisir d’abord ! Testez, progressez. Expérimentez, développez. Essayez, cheminez. Comme dans chaque chose, le plaisir et la curiosité doivent demeurer des moteurs. Pouvoir s’inscrire dans le temps, c’est une bonne chose pour développer ce que l’on appelle la prudence et l’humilité.
Pour autant, le label et le studio sont deux bons challenges parce que, si vous avez la volonté de frapper à leur portes, cela signifie que vous avez vraiment bossé votre projet. C’est une phase très chronophage et souvent fastidieuse mais elle a le mérite de poser incontestablement les bases de votre podcast. Si vous arrivez avec un dossier bien ficelé (du nom de votre podcast, à ses composantes, de son visuel à son style, de sa cible et de ses ambitions d’audience et de monétisation…), vous offrez au label ou au studio une vision complète de votre projet et un travail pré-mâché, qui facilitent sa prise de décision et son éventuel engagement.
Si, en plus, vous arrivez avec un pilote (un numéro zéro) alors, c’est encore mieux.
Seulement voilà (et ça marche pour les studios au même titre que pour l’édition dans le monde des livres), celles et ceux qui peuvent vous accompagner ne sont pas nombreux et sont très sollicités. Ils font des choix (judicieux ou pas ce n’est pas la question) mais je rappelle que celui qui paye l’orchestre choisit toujours la musique. Cela veut dire que pour les convaincre, vous devez déjà avoir fait vos preuves, venir avec des réponses, des chiffres, du contenu… Vous devez prouver que votre travail est, non pas intéressant, mais qu'il est très intéressant. Vous devez aussi avoir un peu de chance. La chance, on l’oublie trop souvent, c’est une compétence. Alors, une fois que vous aurez aligné tout ça, possiblement, vous pourrez intégrer un label ou un studio et ainsi bénéficier de son expérience, de sa crédibilité et de sa puissance sur le terrain, de l’audience et de la monétisation.
Un conseil : faites vos preuves. Cela veut dire, faites-vous plaisir d’abord ! Testez, progressez. Expérimentez, développez. Essayez, cheminez. Comme dans chaque chose, le plaisir et la curiosité doivent demeurer des moteurs. Pouvoir s’inscrire dans le temps, c’est une bonne chose pour développer ce que l’on appelle la prudence et l’humilité.
Dans le secteur du podcast, les événements se succèdent et s’enchainent. Ce secteur, comme beaucoup d’autres, a pourtant subi une période de vaches maigres durant plusieurs mois, période de l’après-Covid. Pour autant, il semble à nouveau connaître une certaine ébullition avec des rencontres et des festivals de plus en plus en nombreux. C’est plutôt bon signe même si, il faut l’avouer, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt.
Il y aura bientôt un PodcasTour proposé par l’équipe de Podcast Magazine. Première étape à Lyon, le mercredi 5 avril prochain. D'autres rencontres sont prévues sur toutes les étapes du RadioTour qui passera, ensuite, par Nantes (4 mai), Lille (1er juin), Toulouse (5 octobre) et Marseille (16 novembre). Pour y participer, c'est par ICI.
D’ici là, l’événement RC Odhio au Canada se déroule du 16 qui 18 mars. En France, un Podcasthon est annoncé du 25 au 31 mars. PodRennes se déroulera les 8 et 9 avril prochain et Bordeaux fêtera le podcast le 13 avril. Notons aussi le Podcast Show à Londres en mai prochain. De l’autre côté de l’Atlantique, il faut évoquer le She Podcasts du 19 au 22 juin à Washington. N’oublions pas non plus le Dinard Podcast Festival (à la fin du mois de juillet). On ne parlera pas des concours de podcasts qui sont actuellement organisés : on pense au concours régional de podcasts lancé par Radio Campus Besançon ou encore à l’opération Pod’Casting, lancée par Radio France.
Un terrain à défricher...
Bref, la planète podcast bouge. Et, c’est une bonne chose. Plus encore, pourrait-on dire, cette vitalité est surtout un gage de bonne santé, la preuve que le marché se structure, doucement mais surement et qu’il y a une réelle appétence pour ce format et une vraie curiosité. Plus encore, dans le cadre de ces manifestations (principalement en B2B), il y a aussi un besoin, selon moi, d’obtenir des réponses. C’est tout fait logique, il s’git d’un jeune marché qui voit évoluer des gens qui n’ont souvent aucune connaissance des us et des coutumes de l’audio digital, qui font le pari, sans expérience, de se lancer dans l’aventure et qui ont donc besoin de réponses aux problématiques qu’ils rencontrent. C’est aussi la preuve que le secteur est encore un terrain à défricher.
On n’évoquera pas non plus ces rencontres plus informelles qui semblent se multiplier dans des bars, autour d’un verre, comme ce fut récemment le cas à Toulouse grâce à un collectif de passionnés.
D’ici là, l’événement RC Odhio au Canada se déroule du 16 qui 18 mars. En France, un Podcasthon est annoncé du 25 au 31 mars. PodRennes se déroulera les 8 et 9 avril prochain et Bordeaux fêtera le podcast le 13 avril. Notons aussi le Podcast Show à Londres en mai prochain. De l’autre côté de l’Atlantique, il faut évoquer le She Podcasts du 19 au 22 juin à Washington. N’oublions pas non plus le Dinard Podcast Festival (à la fin du mois de juillet). On ne parlera pas des concours de podcasts qui sont actuellement organisés : on pense au concours régional de podcasts lancé par Radio Campus Besançon ou encore à l’opération Pod’Casting, lancée par Radio France.
Un terrain à défricher...
Bref, la planète podcast bouge. Et, c’est une bonne chose. Plus encore, pourrait-on dire, cette vitalité est surtout un gage de bonne santé, la preuve que le marché se structure, doucement mais surement et qu’il y a une réelle appétence pour ce format et une vraie curiosité. Plus encore, dans le cadre de ces manifestations (principalement en B2B), il y a aussi un besoin, selon moi, d’obtenir des réponses. C’est tout fait logique, il s’git d’un jeune marché qui voit évoluer des gens qui n’ont souvent aucune connaissance des us et des coutumes de l’audio digital, qui font le pari, sans expérience, de se lancer dans l’aventure et qui ont donc besoin de réponses aux problématiques qu’ils rencontrent. C’est aussi la preuve que le secteur est encore un terrain à défricher.
On n’évoquera pas non plus ces rencontres plus informelles qui semblent se multiplier dans des bars, autour d’un verre, comme ce fut récemment le cas à Toulouse grâce à un collectif de passionnés.
Pourquoi participer à un événement ?
#1 Sortir de chez soi
D’abord, on gagne toujours à sortir de chez soi ou à sortir de son bureau et de son studio. C’est un peu comme à la radio : parler de la société qui vous entoure en demeurant cloîtré et claquemuré dans son studio, endroit relativement hermétique à la société extérieure, n’est, vous l’avez compris, absolument pas adéquat pour humer l’air du temps et surtout le retranscrire à l'antenne ou dans un podcast. Sortir de chez soi, c’est s’oxygéner dans tous les sens du terme.
#2 Prendre le pouls du secteur
Soyez curieux mais, plus encore, soyez aussi observateurs. Observez le nombre de podcasteurs présents durant un événement. Observez l’engouement suscité, leur état d’esprit, les catégories qu’ils occupent. Jaugez la disposition des uns et des autres, leur humeur, leurs intentions… Plus globalement, leur mentalité ainsi que l’ambiance et l’atmosphère. C’est le bon moment pour comparer vos craintes, vos joies, vos peines, vos sources de motivation… avec celles des autres. Et vous aurez que le points commun sont nombreux.
#3 Faire connaître ses podcasts
La bouche-à-oreille est la plus publicité la plus loyale. Donc, parlez de votre podcast. Demandez aux hébergeurs de le mettre en avant. Mais plus encore, vous devriez aussi avoir du culot c’est-à-dire exiger des organisateurs qu’ils vous invitent à participer à des stables rondes, des conférences, des ateliers… Ça fonctionne souvent de cette façon et seuls ceux qui osent sont parfois récompensés pour bénéficier d’une visibilité.
#4 Tisser un réseau professionnel
Sur un événement, on peut rencontrer tous les acteurs de la chaine du podcast : du concepteur de micro, à l’hébergeur en passant par le diffuseur jusqu’à l’auditeur… C’est une opportunité pour prendre des contacts, soigner des relations, provoquer des rencontres… C’est ce que l’on appelle des opportunités. Il faut savoir les saisir.
#1 Sortir de chez soi
D’abord, on gagne toujours à sortir de chez soi ou à sortir de son bureau et de son studio. C’est un peu comme à la radio : parler de la société qui vous entoure en demeurant cloîtré et claquemuré dans son studio, endroit relativement hermétique à la société extérieure, n’est, vous l’avez compris, absolument pas adéquat pour humer l’air du temps et surtout le retranscrire à l'antenne ou dans un podcast. Sortir de chez soi, c’est s’oxygéner dans tous les sens du terme.
#2 Prendre le pouls du secteur
Soyez curieux mais, plus encore, soyez aussi observateurs. Observez le nombre de podcasteurs présents durant un événement. Observez l’engouement suscité, leur état d’esprit, les catégories qu’ils occupent. Jaugez la disposition des uns et des autres, leur humeur, leurs intentions… Plus globalement, leur mentalité ainsi que l’ambiance et l’atmosphère. C’est le bon moment pour comparer vos craintes, vos joies, vos peines, vos sources de motivation… avec celles des autres. Et vous aurez que le points commun sont nombreux.
#3 Faire connaître ses podcasts
La bouche-à-oreille est la plus publicité la plus loyale. Donc, parlez de votre podcast. Demandez aux hébergeurs de le mettre en avant. Mais plus encore, vous devriez aussi avoir du culot c’est-à-dire exiger des organisateurs qu’ils vous invitent à participer à des stables rondes, des conférences, des ateliers… Ça fonctionne souvent de cette façon et seuls ceux qui osent sont parfois récompensés pour bénéficier d’une visibilité.
#4 Tisser un réseau professionnel
Sur un événement, on peut rencontrer tous les acteurs de la chaine du podcast : du concepteur de micro, à l’hébergeur en passant par le diffuseur jusqu’à l’auditeur… C’est une opportunité pour prendre des contacts, soigner des relations, provoquer des rencontres… C’est ce que l’on appelle des opportunités. Il faut savoir les saisir.
Je vais être franc avec vous, je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir à ce billet pour ouvrir cette Room sur Clubhouse. La raison ? C’est le manque de temps. C’est un constat que tout le monde fait ici ou là-bas. Mais c’est un constat intéressant qui devrait d’ailleurs nous interroger non pas sur notre rapport au travail en général mais sur notre façon à vouloir en permanence être sur les charbons ardents. Et, en cela, l’Intelligence Artificielle peut, probablement, nous y aider.
Très clairement, on se fout de savoir si vous êtes pour ou contre l’Intelligence Artificielle au même titre que l’on se fout de savoir si vous êtes pour ou contre la chasse, pour ou contre la Réforme des retraites ou pour ou contre la prochaine canicule. Il faut être plus malin que cela parce que si vous ne l’êtes pas, d’autres le seront à votre place, plus malins.
Pour commencer, il faut se demander ce que pourrait apporter une Intelligence Artificielle dans le secteur du podcast. On va prendre un exemple issu du secteur du livre pour illustrer cet apport possible de l’IA pour les podcasteurs. Depuis quelques jours, plusieurs centaines d’ouvrages sont disponibles dans le boutique Kindle d’Amazon. Leur point commun : ils ont tous été écrits par une Intelligence Artificielle. Le titre, la préface, les titres de chapitres, les paragraphes, les épilogues, les postfaces, la quatrième de couverture… bref, tout ce qui fait un bouquin, y compris sa première de couverture (c’est-à-dire le graphisme) tout a été générée par une IA.
Amazon a récemment créé un nouveau genre dans la catégorie Livres, nouveau genre qui répertorie donc tous les livres produits par une IA, qui sont donc ici clairement identifiés. C’est bien, c’est pas bien. C’est pas la question. La question est de savoir si vous pouvez dupliquer ce qui se fait actuellement dans le secteur du livre au secteur du podcast.
La réponse est oui. Avec une IA, vous pouvez créer le visuel de votre podcast (beaucoup d’entre nous n’auraient pas pu le faire seuls faute de connaissances artistiques et techniques suffisantes), trouver facilement un titre, affuter et muscler un contenu rédactionnel et même, utiliser une voix artificielle pour générer votre fichier sonore. Voilà ce que vous pouvez faire si vous voulez produire du podcast à pas cher.
Dans quelques mois, dans quelques années, on peut imaginer que les potentialités auront pris une autre dimension. On peut, sans prendre trop de risques affirmer que l’on en est qu’aux débuts de grands bouleversements. On peut penser même que ce seront les podcasteurs les plus riches qui pourront utiliser les IA les plus puissantes pour obtenir les meilleurs résultats. L’Histoire est souvent un éternellement recommencement.
Mais comme à la radio, l’IA, dans le secteur du podcast, a aussi ses limites. Si vous produisez un podcasts constitués d’interview, l’IA ne vous permettra pas, par exemple, de générer les réponses de vos invités.
Avec l’émergence rapide des Intelligences Artificielles, on va vite s’apercevoir que de nombreuses professions sont inutiles. Beaucoup de salariés vont être remplacés. À la radio, les planificateurs publicitaires, les programmateurs musicaux, les animateurs feront les frais du développement des IA de même que les journalistes.
Quend cela va-t-il arriver ? Cela arrivera lorsque le coût d’une utilisation d’une IA sera moins élevé que le coût annuel d’un employé. C’est aussi simple que ça. Ce n’est donc pas l’IA qui décidera mais le financier.
Je l'ai déjà dit mais je préfère le rappeler : la sensibilité des individus, dans un studio ou ailleurs, fait toujours la différence notamment dans les systèmes créatifs. C’est ainsi que l’individu se démarque, certes de moins en moins, de la machine. Mais, l’homme de radio ou du podcast a aussi d’autres qualités, d’autres traits et d’autres vertus. Au-delà de la seule sensibilité qui caractérise un animateur ou un podcasteur, il y aussi la sensitivité, l’affectivité (cette aptitude que vous avez à dire "j’aime" ou "je n’aime pas"), la clairvoyance, le ressenti, la finesse, le bon goût, voire l’amabilité… Tous ces traits de caractère, qui composent l’homme de radio et de podcast, sont des attributs très subjectifs pour l’algorithme. De facto, la subjectivité ne peut faire et être la machine qui, elle, repose sur un fondement strictement mathématique. Moralité : soyez créatif et sensible pour ne pas être remplacé.
Pour commencer, il faut se demander ce que pourrait apporter une Intelligence Artificielle dans le secteur du podcast. On va prendre un exemple issu du secteur du livre pour illustrer cet apport possible de l’IA pour les podcasteurs. Depuis quelques jours, plusieurs centaines d’ouvrages sont disponibles dans le boutique Kindle d’Amazon. Leur point commun : ils ont tous été écrits par une Intelligence Artificielle. Le titre, la préface, les titres de chapitres, les paragraphes, les épilogues, les postfaces, la quatrième de couverture… bref, tout ce qui fait un bouquin, y compris sa première de couverture (c’est-à-dire le graphisme) tout a été générée par une IA.
Amazon a récemment créé un nouveau genre dans la catégorie Livres, nouveau genre qui répertorie donc tous les livres produits par une IA, qui sont donc ici clairement identifiés. C’est bien, c’est pas bien. C’est pas la question. La question est de savoir si vous pouvez dupliquer ce qui se fait actuellement dans le secteur du livre au secteur du podcast.
La réponse est oui. Avec une IA, vous pouvez créer le visuel de votre podcast (beaucoup d’entre nous n’auraient pas pu le faire seuls faute de connaissances artistiques et techniques suffisantes), trouver facilement un titre, affuter et muscler un contenu rédactionnel et même, utiliser une voix artificielle pour générer votre fichier sonore. Voilà ce que vous pouvez faire si vous voulez produire du podcast à pas cher.
Dans quelques mois, dans quelques années, on peut imaginer que les potentialités auront pris une autre dimension. On peut, sans prendre trop de risques affirmer que l’on en est qu’aux débuts de grands bouleversements. On peut penser même que ce seront les podcasteurs les plus riches qui pourront utiliser les IA les plus puissantes pour obtenir les meilleurs résultats. L’Histoire est souvent un éternellement recommencement.
Mais comme à la radio, l’IA, dans le secteur du podcast, a aussi ses limites. Si vous produisez un podcasts constitués d’interview, l’IA ne vous permettra pas, par exemple, de générer les réponses de vos invités.
Avec l’émergence rapide des Intelligences Artificielles, on va vite s’apercevoir que de nombreuses professions sont inutiles. Beaucoup de salariés vont être remplacés. À la radio, les planificateurs publicitaires, les programmateurs musicaux, les animateurs feront les frais du développement des IA de même que les journalistes.
Quend cela va-t-il arriver ? Cela arrivera lorsque le coût d’une utilisation d’une IA sera moins élevé que le coût annuel d’un employé. C’est aussi simple que ça. Ce n’est donc pas l’IA qui décidera mais le financier.
Je l'ai déjà dit mais je préfère le rappeler : la sensibilité des individus, dans un studio ou ailleurs, fait toujours la différence notamment dans les systèmes créatifs. C’est ainsi que l’individu se démarque, certes de moins en moins, de la machine. Mais, l’homme de radio ou du podcast a aussi d’autres qualités, d’autres traits et d’autres vertus. Au-delà de la seule sensibilité qui caractérise un animateur ou un podcasteur, il y aussi la sensitivité, l’affectivité (cette aptitude que vous avez à dire "j’aime" ou "je n’aime pas"), la clairvoyance, le ressenti, la finesse, le bon goût, voire l’amabilité… Tous ces traits de caractère, qui composent l’homme de radio et de podcast, sont des attributs très subjectifs pour l’algorithme. De facto, la subjectivité ne peut faire et être la machine qui, elle, repose sur un fondement strictement mathématique. Moralité : soyez créatif et sensible pour ne pas être remplacé.
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