Les indépendants du podcast sont d'abord des indépendantes selon Acast. Les femmes représentent 54%du secteur contre 43% pour les hommes. Et, les podcasteuses ont aussi des angles de vue, on va différents des podcasteurs. Elles traitent prioritairement les sujets liés à la santé, à la société et au lifestyle alors que les hommes traitent prioritairement les sujets liés à la Tech, aux sports, aux divertissements et au business.
Les indépendants du podcast sont jeunes : chez les hommes, 66.0% ont entre 26 et 39 ans. Les podcasteuses sont encore plus jeunes : elles sont 83.7% dans cette classe d'âge selon cette édition du baromètre Acast. Ce sont des chiffres issus d’une étude datant de mai 2022 (lire ICI).
Pour vous donner un ordre d’idée, à la radio, les hommes représentent 57% des effectifs contre 43% pour les femmes selon une étude Audiens publiée en septembre 2022. À titre de comparaison, et en 2021, 127 890 femmes occupaient un emploi dans les médias, ce qui représentait à cette date, 44% de l’ensemble des salariés.
Plus récemment, en mars dernier, et selon l’Arrom, la part des femmes présentes à l’antenne a progressé en 2022 (+ 1 point) et a atteint pour la première fois un taux de 44% (46% à la télévision et 42% à la radio). En revanche, le temps de parole des femmes à l’antenne, mesuré automatiquement par l’INA, a stagné à 36% (lire ICI).
Comme le marché du podcast est encore relativement jeune et qu’il a du mal à marcher sur ses deux jambes, il est impossible d’avoir une photographie précise du taux de féminisation. D’autant plus que le marché du podcast voit encore entrer et sortir, simultanément, beaucoup d’acteurs.
Pour autant lorsque l’on fait référence aux femmes dans le monde du podcast, il ne faut surtout s’arrêter aux podcasteuses. Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses femmes dirigent des studios de création. De nombreuses femmes écrivent autour de cette thématique. Je pense à Pénélope Boeuf, une des premières podcasteuses en France qui a signé "Créer son podcast pour les Nuls". Je n’oublie pas non plus "L'art du podcast" : un livre qui réunit 7 étapes pour réussir son projet et qui est signée Noémie Gmür.
Les questions qui sont intéressantes, ce n’est pas de savoir si les femmes sont plus nombreuses ou moins nombreuses que les hommes ou si elles font mieux ou moins bien que les hommes.
Les questions qu’il faudrait que vous vous posiez sont différentes : est-ce que les femmes contribuent à la solidification du marché ? Est-ce que les podcasteuses ont une autre vision que celle des hommes (de par les angles engagés, les choix éditoriaux retenus, les thèmes abordés…). Est-ce que les femmes monétisent mieux que les hommes ?
Si vous voulez mon avis, et en guise de conclusion, je vous dirais que tout cela n’est pas forcément important… La priorité, c’est d’abord de satisfaire l’auditeur. Que ce soit un homme ou une femme qui en est à l’origine n’est absolument pas un prétexte pour tirer des plans sur la comète. Et puis, au bout du bout, ce n’est pas moi et ce n’est pas vous qui déciderez qu’il y a trop ou pas assez de podcasteuses. À la fin, croyez-en mon expérience, c’est toujours l’auditeur qui gagne et qui a le dernier mot...
Les indépendants du podcast sont jeunes : chez les hommes, 66.0% ont entre 26 et 39 ans. Les podcasteuses sont encore plus jeunes : elles sont 83.7% dans cette classe d'âge selon cette édition du baromètre Acast. Ce sont des chiffres issus d’une étude datant de mai 2022 (lire ICI).
Pour vous donner un ordre d’idée, à la radio, les hommes représentent 57% des effectifs contre 43% pour les femmes selon une étude Audiens publiée en septembre 2022. À titre de comparaison, et en 2021, 127 890 femmes occupaient un emploi dans les médias, ce qui représentait à cette date, 44% de l’ensemble des salariés.
Plus récemment, en mars dernier, et selon l’Arrom, la part des femmes présentes à l’antenne a progressé en 2022 (+ 1 point) et a atteint pour la première fois un taux de 44% (46% à la télévision et 42% à la radio). En revanche, le temps de parole des femmes à l’antenne, mesuré automatiquement par l’INA, a stagné à 36% (lire ICI).
Comme le marché du podcast est encore relativement jeune et qu’il a du mal à marcher sur ses deux jambes, il est impossible d’avoir une photographie précise du taux de féminisation. D’autant plus que le marché du podcast voit encore entrer et sortir, simultanément, beaucoup d’acteurs.
Pour autant lorsque l’on fait référence aux femmes dans le monde du podcast, il ne faut surtout s’arrêter aux podcasteuses. Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses femmes dirigent des studios de création. De nombreuses femmes écrivent autour de cette thématique. Je pense à Pénélope Boeuf, une des premières podcasteuses en France qui a signé "Créer son podcast pour les Nuls". Je n’oublie pas non plus "L'art du podcast" : un livre qui réunit 7 étapes pour réussir son projet et qui est signée Noémie Gmür.
Les questions qui sont intéressantes, ce n’est pas de savoir si les femmes sont plus nombreuses ou moins nombreuses que les hommes ou si elles font mieux ou moins bien que les hommes.
Les questions qu’il faudrait que vous vous posiez sont différentes : est-ce que les femmes contribuent à la solidification du marché ? Est-ce que les podcasteuses ont une autre vision que celle des hommes (de par les angles engagés, les choix éditoriaux retenus, les thèmes abordés…). Est-ce que les femmes monétisent mieux que les hommes ?
Si vous voulez mon avis, et en guise de conclusion, je vous dirais que tout cela n’est pas forcément important… La priorité, c’est d’abord de satisfaire l’auditeur. Que ce soit un homme ou une femme qui en est à l’origine n’est absolument pas un prétexte pour tirer des plans sur la comète. Et puis, au bout du bout, ce n’est pas moi et ce n’est pas vous qui déciderez qu’il y a trop ou pas assez de podcasteuses. À la fin, croyez-en mon expérience, c’est toujours l’auditeur qui gagne et qui a le dernier mot...