En écoutant les uns et les autres évoquer leur arrivée sur le marché, en plein effervescence, du podcast en France, on peut noter une réaction récurrente issue de celle et de ceux qui se lancent dans l’aventure : la complexité. C’est ce qu’ils dénoncent régulièrement. Complexité des hommes et des choses pour paraphraser Fernand Braudel…
Le marché du podcast a beaucoup de spécificités. Le fait qu’il soit animé par des acteurs n’ayant jamais mis le museau dans l’audio digital ou dans la radio, en est une. Beaucoup sont des novices de la production, des profanes de l’interview et des débutants de la mise en ligne. Mais, c’est aussi pour cela (à cause ou grâce à cela) que le marché du podcast est en pleine ébullition. Et comprenez bien que, ce monde est en pleine effervescence non pas parce que l’on y trouve uniquement des gens du sérail de l’audio digital. Il est en ébullition parce qu’on y trouve surtout des gens qui parfois n’ont jamais entendu parler d’enregistrement, de preset, de normalisation du son, de scénarisation, d’habillage ou même de plateforme d’hébergement. C’est curieux, on vous l’accorde, mais c’est comme ça. Alors, les professionnels qui proposent une gamme de services et de produits, de plus en plus ergonomiques et puissants, ont donc tout intérêt à tendre une oreille très attentive vers celles et ceux qui ont fraichement rejoint le marché.
Disons-le clairement : le marché ne pourra tenir et se structurer que si des nouveaux podcasteurs continuent à y entrer et à s’y installer durablement. Car, trop souvent encore, ils s’y installent de façon très temporaire avec des aventures sonores très éphémères. C’est donc à ce moment-là que les professionnels doivent les convaincre à y rester le plus longtemps possible. Il faut les encourager. Pas comme vous le feriez si vous étiez entraîneur d’une équipe de foot mais les encourager avec des services et des outils accessibles. On le dit et on le répète : la spécificité du podcast, c’est que vous rencontrer des gens très motivés mais qui n’ont jamais utilisé un enregistreur, qui n’ont jamais monté du son et qui n’ont en probablement jamais uploadé sur une plateforme.
Alors, il faut les aider. Terminées les usines à gaz qui ont pourri la vie des gens de la radio au cours de la dernière décennie. Il faut faire simple. Simple dans l’enregistrement, simple dans le montage, simple dans la mise en ligne, simple dans la monétisation, simple dans la rétribution. La simplicité est la pierre angulaire de la structuration rapide et durable du marché du podcast en France et ailleurs.
Si vous doutiez encore, posez les bonnes questions aux podcasteurs : comment travaillent-ils ? Avec quels outils ? Sur quelle plate-forme ? Quels sont les freins auxquels ils sont confrontés ? Quel serait pour eux le produit idéal ? Quel serait le service pratique, utile, pas cher, rapide… qui mettrait en avant leur podcast ? Répondre à ces questions, c’est aussi développer dans le bons sens les produits de demain.
Et puis, n’oubliez pas non plus que ce qui caractérise la vie d’un podcasteur, c’est la solitude. On en parlait la semaine dernière. Le podcasteur est seul face aux problématiques qui se dressent quotidiennement sur sa route. C’est donc beaucoup plus difficile pour lui. Il doit être systématiquement à 100% dans sa démarche. Si les revendeurs de matériels, si les développeurs de plateformes ou si les régies qui monétisent leurs contenus, le sont aussi, alors ce sera du 100% gagnant pour les uns, comme pour les autres.
Si vous doutiez encore, posez les bonnes questions aux podcasteurs : comment travaillent-ils ? Avec quels outils ? Sur quelle plate-forme ? Quels sont les freins auxquels ils sont confrontés ? Quel serait pour eux le produit idéal ? Quel serait le service pratique, utile, pas cher, rapide… qui mettrait en avant leur podcast ? Répondre à ces questions, c’est aussi développer dans le bons sens les produits de demain.
Et puis, n’oubliez pas non plus que ce qui caractérise la vie d’un podcasteur, c’est la solitude. On en parlait la semaine dernière. Le podcasteur est seul face aux problématiques qui se dressent quotidiennement sur sa route. C’est donc beaucoup plus difficile pour lui. Il doit être systématiquement à 100% dans sa démarche. Si les revendeurs de matériels, si les développeurs de plateformes ou si les régies qui monétisent leurs contenus, le sont aussi, alors ce sera du 100% gagnant pour les uns, comme pour les autres.
Rédigé par Brulhatour le Lundi 7 Juin 2021 à 13:29
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Le monde du digital est fait de solitude. La solitude du podcasteur est une réalité. Seul, il écrit, il enregistre, il monte, il produit et seul, il diffuse son podcast. Parfois, il est le seul à l’écouter. Le monde du podcast est fait de solitude. Elle est parfois nécessaire pour encourager la concentration. Mais, à la longue, elle peut souvent s’avérer être un redoutable adversaire et empêcher toute progression.
Donc, vive l’émulation collective ! Et l’entraide ! Le collectif, c’est intéressant à partir du moment où on ne vous demande pas d’adhérer à des idées. Juste à des principes. C’est déjà beaucoup. Dans le monde du podcast, quand le collectif vous accompagne dans votre cheminement et, qu’en plus, il vous encourage, c’est un bon collectif. Le collectif selon moi n’est pas là pour convaincre mais pour accompagner. Et quel gain de temps dans ce cas précis. Alors qu’il vous aurait fallu une bonne demi-journée pour venir à bout d’un problème, avec le collectif, en moins de 5 minutes, l’affaire est réglée. Une astuce pour insérer un Preset, un conseil pour régler votre enregistreur, une aide précieuse pour générer plus rapidement un visuel, une recommandation en lien avec le contenu de votre podcast… Le collectif doit être pratico-pratique. C’est ce qu’on lui demande. Rien d’autre.
Alors, j’ai quand même, par curiosité, regardé ce que signifie le mot "collectif" et j’ai trouvé "collectif : qui comprend ou concerne un ensemble de personnes". Je vous avoue que c’est assez… vague. Bon, dans ce cas présent, on dira "qui comprend ou concerne un ensemble de podcasteurs". Mais pas que j’ai envie dire… Car un bon collectif, ce sont certes des podcasteurs aussi, et on peut toujours rêver, des graphistes, des ingénieurs du son, du rédacteurs, des scénaristes, des producteurs et pourquoi des diffuseurs ou même des gens issus de la radio et de la musique. Vous le constatez à partir du moment où le collectif s’ouvre, c’est-à-dire qu’il ne joue pas la carte de l’entre-soi, ce collectif gagne en souplesse et en musculature.
La construction d’un collectif exige du temps, un travail laborieux et souvent beaucoup de patience. Mais il se positionne comme un des morceaux de cette rampe de lancement que le podcasteur doit emprunter pour espérer obtenir quelques résultats, plus rapidement. A contrario, il n’est bien sûr pas impératif et obligatoire de rejoindre un collectif… Il y a aujourd’hui de nombreux podcasteurs qui ont fait le choix de travailler seul. Pour certains, ça leur réussit plutôt bien… Alors, il faut bien se connaître pour savoir, si oui ou non, on doit rejoindre, ou pas, un collectif. Un peu comme si on voulait rejoindre un tiers-lieu, un incubateur, un lieu facilitateur.
Soyez collectif ? Oui probablement ! Le collectif (à ne pas confondre avec la communauté qui elle, se compose de celles et ceux qui vous écoutent), ce sont le partage d’expériences, parfois la mutualisation des moyens techniques et intellectuels. Dans la très grande majorité des cas, c’est gratuit. C’est l’occasion d’affûter son réseau professionnel.
Enfin souvenez-vous qu’on ressemble toujours aux deux ou trois personnes avec lesquelles on traine le plus souvent. D’ou l’importance de bien choisir son collectif !
3 idées pour votre collectif
#1 L’animation d’un live hebdomadaire ou mensuel où tous les membres du collectif se rassemblent pour échanger et répondre collectivement aux problématiques des uns et des autres. D’où l’importance d’imposer un ordre du jour !
#2 La création d’un site web vitrine rassemblant l’ensemble des membres. Un forum privé, sur Facebook ou Discord par exemple, pour multiplier les échanges, le partage de solutions et les bonnes pratiques !
#3 L’achat groupé de matériel (enregistreur, micro, console…) ou le prêt et/ou la location de matériel renforcé par un travail en direction, par exemple, des diffuseurs pour réduire les coûts d’hébergement !
Alors, j’ai quand même, par curiosité, regardé ce que signifie le mot "collectif" et j’ai trouvé "collectif : qui comprend ou concerne un ensemble de personnes". Je vous avoue que c’est assez… vague. Bon, dans ce cas présent, on dira "qui comprend ou concerne un ensemble de podcasteurs". Mais pas que j’ai envie dire… Car un bon collectif, ce sont certes des podcasteurs aussi, et on peut toujours rêver, des graphistes, des ingénieurs du son, du rédacteurs, des scénaristes, des producteurs et pourquoi des diffuseurs ou même des gens issus de la radio et de la musique. Vous le constatez à partir du moment où le collectif s’ouvre, c’est-à-dire qu’il ne joue pas la carte de l’entre-soi, ce collectif gagne en souplesse et en musculature.
La construction d’un collectif exige du temps, un travail laborieux et souvent beaucoup de patience. Mais il se positionne comme un des morceaux de cette rampe de lancement que le podcasteur doit emprunter pour espérer obtenir quelques résultats, plus rapidement. A contrario, il n’est bien sûr pas impératif et obligatoire de rejoindre un collectif… Il y a aujourd’hui de nombreux podcasteurs qui ont fait le choix de travailler seul. Pour certains, ça leur réussit plutôt bien… Alors, il faut bien se connaître pour savoir, si oui ou non, on doit rejoindre, ou pas, un collectif. Un peu comme si on voulait rejoindre un tiers-lieu, un incubateur, un lieu facilitateur.
Soyez collectif ? Oui probablement ! Le collectif (à ne pas confondre avec la communauté qui elle, se compose de celles et ceux qui vous écoutent), ce sont le partage d’expériences, parfois la mutualisation des moyens techniques et intellectuels. Dans la très grande majorité des cas, c’est gratuit. C’est l’occasion d’affûter son réseau professionnel.
Enfin souvenez-vous qu’on ressemble toujours aux deux ou trois personnes avec lesquelles on traine le plus souvent. D’ou l’importance de bien choisir son collectif !
3 idées pour votre collectif
#1 L’animation d’un live hebdomadaire ou mensuel où tous les membres du collectif se rassemblent pour échanger et répondre collectivement aux problématiques des uns et des autres. D’où l’importance d’imposer un ordre du jour !
#2 La création d’un site web vitrine rassemblant l’ensemble des membres. Un forum privé, sur Facebook ou Discord par exemple, pour multiplier les échanges, le partage de solutions et les bonnes pratiques !
#3 L’achat groupé de matériel (enregistreur, micro, console…) ou le prêt et/ou la location de matériel renforcé par un travail en direction, par exemple, des diffuseurs pour réduire les coûts d’hébergement !
Audiomeans. C’est le nom de l’entreprise que l’on reçoit aujourd’hui. Je trouve que ça sonne plutôt bien comme dénomination. Non seulement, ça sonne bien et, de plus, cette dénomination peut aussi être comprise en-dehors des frontières hexagonales et, en particulier, sur le marché américain ou anglais. C’est certainement d’ailleurs un choix délibéré…
Dans ce billet, aujourd’hui, je voudrais très rapidement (parce que ce n’est pas le sujet du jour et que je vais être donc hors-sujet), je voudrais vous partager ma réflexion en lien avec les dénominations des entreprises qui gravitent autour de la "Planète Podcast". On voit passer des noms tous les jours, mais avouons-le, on n’y prête que très peu d’attention. Ce matin, je me suis amusé à dresser une liste, forcément non exhaustive, des entreprises que les podcasteurs sont amenés à croiser, tous les jours ou presque. J’ai voulu en réunir quelques-unes et je me suis interrogé sur la pertinence ou non de ces appellations (souvent en anglais d’ailleurs). Je les ai classées en plusieurs catégories.
D’abord, la catégorie des plus connues : Apple Podcasts et Google Podcasts. Au moins ici, ça le mérite d’être clair. On sait où on est et pourquoi on est là. Suivent Audible (vous avouerez que le choix du nom est génial, plus que, ça intelligent). Ensuite, Talkers. Talkers est également un choix intéressant parce que très compréhensif. J’avoue que pour Deezer et Spotify, j’ai un peu plus de difficultés à y voir un lien avec le podcast mais en y réfléchissant bien, sur Deezer et sur Spotify, c’est d’abord de la musique, donc l’honneur est sauf !
Autre catégorie : les dénominations avec le suffixe en "cast". J’ai remarqué qu’on utilise souvent le suffixe "cast" dans le monde du podCAST On en use et on en abuse. Alors là, j’en ai trouvé un paquet : Acast, Pocket Casts, OverCast, ou encore SoundCast. Parfois le suffixe "cast" devient le préfixe de la dénomination… Exemple avec CastBox.
N’oublions pas le préfixe "pod" avec une multitude d’appellations (c’est la catégorie où on trouve le plus d’exemples) : PodCut, PodMust, Podnews, PodTrail, PodCloud, PodMap, Podcast Addict, Podigee, PodBean… On pourrait même évoquer LePOD ou encore la sympathique dénomination Podcastics.
Ensuite, la catégorie des dénominations avec la racine "audio". Binge Audio ("To binge" comme se gaver mais aussi Binge, comme la pomme de terre, là c’est moins sexy), AudioLibe, AudioCité, La FabriK Audio, Audion ou AudioNow. Sans oublier, bien sûr, Audiomeans.
Enfin, une catégorie des appellations qui sont apparemment très loin de la thématique du podcast mais qui ont malgré tout été choisies pour se développer dans l’univers du podcast. C’est la catégorie dans laquelle on pourrait mettre les incongruités, les illogismes ou les incohérences : Tumult, Triton (comme l’amphibien), Majelan, Sybel, l’onomatopée Bababam, Paradiso, Nouvelles Ecoutes, La Toile sur Ecoute et Louie Média (vous avez compris ? Louie comme le sens de l’ouïe qui permet d’entendre).
Que faut-il en déduire ? Que les acteurs du monde du podcast font souvent le choix d’appellations qui renvoient à l’univers du podcast. Ce qui paraît logique. Parfois avec originalité. Mais quelle que soit la dénomination choisie, il faut souvent plusieurs années pour se faire un nom dans le milieu. Parfois ce nom devient une marque connue (c’est la notoriété) et il peut jouer pleinement son rôle, celui de catalyser l’attention et de renvoyer aux auditeurs une image de crédibilité. Une stature sur le marché.
Pour terminer, je rappelle que les Éditions HF ont publié une carte complète des acteurs de l'audio digital en France. Elle est téléchargeable gratuitement sur lalettre.pro. Cette carte interactive compile l'ensemble des entreprises qui gravitent autour de ce secteur en pleine expansion…Et, les choses sont bien faites, on y trouve même Audiomeans…
D’abord, la catégorie des plus connues : Apple Podcasts et Google Podcasts. Au moins ici, ça le mérite d’être clair. On sait où on est et pourquoi on est là. Suivent Audible (vous avouerez que le choix du nom est génial, plus que, ça intelligent). Ensuite, Talkers. Talkers est également un choix intéressant parce que très compréhensif. J’avoue que pour Deezer et Spotify, j’ai un peu plus de difficultés à y voir un lien avec le podcast mais en y réfléchissant bien, sur Deezer et sur Spotify, c’est d’abord de la musique, donc l’honneur est sauf !
Autre catégorie : les dénominations avec le suffixe en "cast". J’ai remarqué qu’on utilise souvent le suffixe "cast" dans le monde du podCAST On en use et on en abuse. Alors là, j’en ai trouvé un paquet : Acast, Pocket Casts, OverCast, ou encore SoundCast. Parfois le suffixe "cast" devient le préfixe de la dénomination… Exemple avec CastBox.
N’oublions pas le préfixe "pod" avec une multitude d’appellations (c’est la catégorie où on trouve le plus d’exemples) : PodCut, PodMust, Podnews, PodTrail, PodCloud, PodMap, Podcast Addict, Podigee, PodBean… On pourrait même évoquer LePOD ou encore la sympathique dénomination Podcastics.
Ensuite, la catégorie des dénominations avec la racine "audio". Binge Audio ("To binge" comme se gaver mais aussi Binge, comme la pomme de terre, là c’est moins sexy), AudioLibe, AudioCité, La FabriK Audio, Audion ou AudioNow. Sans oublier, bien sûr, Audiomeans.
Enfin, une catégorie des appellations qui sont apparemment très loin de la thématique du podcast mais qui ont malgré tout été choisies pour se développer dans l’univers du podcast. C’est la catégorie dans laquelle on pourrait mettre les incongruités, les illogismes ou les incohérences : Tumult, Triton (comme l’amphibien), Majelan, Sybel, l’onomatopée Bababam, Paradiso, Nouvelles Ecoutes, La Toile sur Ecoute et Louie Média (vous avez compris ? Louie comme le sens de l’ouïe qui permet d’entendre).
Que faut-il en déduire ? Que les acteurs du monde du podcast font souvent le choix d’appellations qui renvoient à l’univers du podcast. Ce qui paraît logique. Parfois avec originalité. Mais quelle que soit la dénomination choisie, il faut souvent plusieurs années pour se faire un nom dans le milieu. Parfois ce nom devient une marque connue (c’est la notoriété) et il peut jouer pleinement son rôle, celui de catalyser l’attention et de renvoyer aux auditeurs une image de crédibilité. Une stature sur le marché.
Pour terminer, je rappelle que les Éditions HF ont publié une carte complète des acteurs de l'audio digital en France. Elle est téléchargeable gratuitement sur lalettre.pro. Cette carte interactive compile l'ensemble des entreprises qui gravitent autour de ce secteur en pleine expansion…Et, les choses sont bien faites, on y trouve même Audiomeans…
Aujourd'hui, dans cette Room sur ClubHouse, nous recevons Maxime Piquette qui dirige la plateforme Ausha. Philippe m'a tout de même demandé de réfléchir à un court billet, comme j'en ai la charge, trois par semaine. Étant donné que Maxime abordera les nouveautés sur sa plateforme, j'ai fait le choix de partager avec vous ce que le terme "nouveauté" m’inspire dans l'univers de la radio et de l'audio. Un billet bref donc pas exhaustif !
D’abord, je voudrais partager avec vous un constat que l’on fait souvent à la radio. L’auditeur adore les surprises mais il a une sainte horreur des nouveautés. C’est assez paradoxal et la ligne de crête n’est pas vraiment large, entre surprises et nouveautés. À la radio, proposer des nouveautés s’apparente à prendre un risque in fine parce que la nouveauté vient bousculer les habitudes de l’auditeur. D’autant que, si la radio est le média de la mobilité par excellence, elle est aussi le média des habitudes. Sans indiquer l’heure le matin, l’auditeur peut se repérer temporellement seulement en écoutant un rendez-vous ponctuel. De cette façon, on sait si on est en avance ou si on est en retard. Bousculer ses habitudes, c’est le drame…
La nouveauté pourtant, elle est indispensable parce qu’elle renvoie une image de dynamisme notamment vers ceux qui la proposent. Rien de pire dans le monde de la radio et de l’audio digital de ne pas innover, de ne pas rafraîchir, de ne pas inventer ou tenter des expériences éditoriales. Sur le papier, c’est assez simple, je vous l’accorde mais sur le terrain, la difficile réalité vous rattrape souvent au galop. Alors, il faut probablement y aller par touches successives. Être très attentif à ce que l’on appelle chez nous l’air du temps. Humer l’air du temps, c’est prendre en cause les désirs, les doutes, les envies et les craintes de celles et de ceux qui vous écoutent. Leurs goûts musicaux par exemple, leurs goûts cinématographiques ou littéraires… Bien connaître celles et ceux auxquels vous vous adressez.
Que peut représenter une nouveauté dans le monde effervescent du podcast ? Et bien, c’est probablement un numéro spécial issu d’une série. Spécial parce qu’on va y trouver ce que l’on trouve pas habituellement en vous écoutant. Donc, un contenu pas forcément différent mais avec un autre regard, un invité, un habillage, une durée ou un style différents… Je vous dirai également qu’il y aussi des moments intéressant qui se prêtent plus que d’autres aux nouveautés. Cela peut répondre parfois à une puissante actualité ou alors, plus souvent, à une saisonnalité (un podcast différent à l’occasion des grandes vacances ou de Noël). Je remarque dans l’univers de la radio et de l’audio digital, que les nouveautés sont aussi et principalement lancées en début de saison, c’est-à-dire lors de la grande rentrée de septembre ou alors en janvier, lors de le petite rentrée. Voilà deux moments de la saison où l’on compte probablement le plus de nouveautés.
Bon, dans tous les cas, il faut trouver un juste milieu et faire preuve de bon sens. Disposer d’un discernement et d’une bonne connaissance de son marché. Deux conseils (deux rappels) : un travail bien pensé, comme une nouveauté bien pensée, est un travail à moitié réalisé. Et plus encore : ne soyez jamais ennuyeux. L’ennui ça tue l’audience et ça tue la création.
La nouveauté pourtant, elle est indispensable parce qu’elle renvoie une image de dynamisme notamment vers ceux qui la proposent. Rien de pire dans le monde de la radio et de l’audio digital de ne pas innover, de ne pas rafraîchir, de ne pas inventer ou tenter des expériences éditoriales. Sur le papier, c’est assez simple, je vous l’accorde mais sur le terrain, la difficile réalité vous rattrape souvent au galop. Alors, il faut probablement y aller par touches successives. Être très attentif à ce que l’on appelle chez nous l’air du temps. Humer l’air du temps, c’est prendre en cause les désirs, les doutes, les envies et les craintes de celles et de ceux qui vous écoutent. Leurs goûts musicaux par exemple, leurs goûts cinématographiques ou littéraires… Bien connaître celles et ceux auxquels vous vous adressez.
Que peut représenter une nouveauté dans le monde effervescent du podcast ? Et bien, c’est probablement un numéro spécial issu d’une série. Spécial parce qu’on va y trouver ce que l’on trouve pas habituellement en vous écoutant. Donc, un contenu pas forcément différent mais avec un autre regard, un invité, un habillage, une durée ou un style différents… Je vous dirai également qu’il y aussi des moments intéressant qui se prêtent plus que d’autres aux nouveautés. Cela peut répondre parfois à une puissante actualité ou alors, plus souvent, à une saisonnalité (un podcast différent à l’occasion des grandes vacances ou de Noël). Je remarque dans l’univers de la radio et de l’audio digital, que les nouveautés sont aussi et principalement lancées en début de saison, c’est-à-dire lors de la grande rentrée de septembre ou alors en janvier, lors de le petite rentrée. Voilà deux moments de la saison où l’on compte probablement le plus de nouveautés.
Bon, dans tous les cas, il faut trouver un juste milieu et faire preuve de bon sens. Disposer d’un discernement et d’une bonne connaissance de son marché. Deux conseils (deux rappels) : un travail bien pensé, comme une nouveauté bien pensée, est un travail à moitié réalisé. Et plus encore : ne soyez jamais ennuyeux. L’ennui ça tue l’audience et ça tue la création.
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