Pour être entendu, il faut aussi être vu. Voilà le postulat. Ça fonctionne assez bien pour la radio. Ça fonctionnera aussi logiquement très bien pour les podcasts. Vous l’aurez compris, le travail du podcasteur ne se limite pas seulement à l’aspect strictement sonore. Le travail doit se poursuivre tant sur le plan visuel que sur le plan rédactionnel…
C’est assez curieux d’appuyer sur cet aspect strictement visuel alors que le podcast, c’est d’abord et strictement du son. Ce qui prouve donc, puisqu’on en parle, que le podcast, ce n’est pas seulement et uniquement du son.
Et bien oui, le visuel (ou encore la vignette, ou encore l’illustration, ou encore l’image) qui accompagne votre podcast est tout aussi déterminant dans l’engagement que peut l’être le son, la voix, le traitement de son, l’habillage ou encore l’intérêt du contenu que vous proposez. Je dirais qu’il est même encore plus déterminant que le son, la voix, le traitement de son, l’habillage ou encore l’intérêt du contenu. Pourquoi ? Parce que c’est la première chose avec laquelle l’auditeur potentiel entre en contact quand il arrive sur une plateforme.
Alors je n’ai pas (encore) trouvé d’étude qui permettrait de mesurer ce taux d’engagement rien qu’après avoir lu un titre ou rien qu’après avoir vu une vignette. Je suis persuadé que 50% de l’engagement repose principalement sur ces deux éléments. Si vous réussissez à dénommer intelligemment votre podcast et si vous réussissez à illustrer correctement votre podcast, il y a de grandes chances pour que l’auditeur pousse davantage en avant sa curiosité, et donc, appuie sur "Lecture" ou sur "Téléchargez".
Dans la vie, et on le répète souvent ici, on n’a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Dans le monde du podcast, pour schématiser, on dira que c’est la même chose. Alors, vous avez tout intérêt à soigner prioritairement ces deux éléments : le titre et la vignette qui accompagnent votre podcast. Parce que le titre et la vignette, c’est la devanture ou la vitrine devant laquelle l’auditeur passe. Une fois devant, il fera le choix (ou pas) de cliquer sur le bouton "Lecture" ou sur le pictogramme "Téléchargez". Pourquoi parce que la vignette (comme le titre) aura été un déclencheur.
Et bien oui, le visuel (ou encore la vignette, ou encore l’illustration, ou encore l’image) qui accompagne votre podcast est tout aussi déterminant dans l’engagement que peut l’être le son, la voix, le traitement de son, l’habillage ou encore l’intérêt du contenu que vous proposez. Je dirais qu’il est même encore plus déterminant que le son, la voix, le traitement de son, l’habillage ou encore l’intérêt du contenu. Pourquoi ? Parce que c’est la première chose avec laquelle l’auditeur potentiel entre en contact quand il arrive sur une plateforme.
Alors je n’ai pas (encore) trouvé d’étude qui permettrait de mesurer ce taux d’engagement rien qu’après avoir lu un titre ou rien qu’après avoir vu une vignette. Je suis persuadé que 50% de l’engagement repose principalement sur ces deux éléments. Si vous réussissez à dénommer intelligemment votre podcast et si vous réussissez à illustrer correctement votre podcast, il y a de grandes chances pour que l’auditeur pousse davantage en avant sa curiosité, et donc, appuie sur "Lecture" ou sur "Téléchargez".
Dans la vie, et on le répète souvent ici, on n’a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Dans le monde du podcast, pour schématiser, on dira que c’est la même chose. Alors, vous avez tout intérêt à soigner prioritairement ces deux éléments : le titre et la vignette qui accompagnent votre podcast. Parce que le titre et la vignette, c’est la devanture ou la vitrine devant laquelle l’auditeur passe. Une fois devant, il fera le choix (ou pas) de cliquer sur le bouton "Lecture" ou sur le pictogramme "Téléchargez". Pourquoi parce que la vignette (comme le titre) aura été un déclencheur.
Alors que se cache-t-il derrière cet aspect visuel ?
D’abord, la vignette illustre votre podcast. Elle résume en une illustration tout ce que représente, revendique, porte, transpire ou souligne votre podcast : la taille de la police, la forme de la police, les couleurs utilisées, le style employé, l’agencement des éléments… On pourrait qualifier cette vignette de carte de visite. Elle devient indissociable du podcast. Comme le titre, elle a la même vocation : engager l’audience. Elle fait une promesse que l’auditeur retrouvera en écoutant votre production. Cette vignette se retrouve partout, sur toutes les plateformes et accompagne, pour toujours, votre podcast. Plus encore, c’est la soeur jumelle de votre podcast. Sans elle, pas de podcast. Et sans le podcast, pas de vignette. C’est donc une signature visuelle de votre podcast. Vous avez donc tout intérêt à en prendre soin. La règle qui prévaut c’est que le choix du titre précède la production de votre futur podcast. Et bien, comme le titre, la conception de la vignette devrait précder, elle aussi, la production sonore de votre podcast. Le titre, comme la vignette, posent déjà les fondations de ce que sera votre prochaine production. Tout cela vous donne une direction, au moins une direction stratégique, à défaut d’une direction éditoriale.
D’abord, la vignette illustre votre podcast. Elle résume en une illustration tout ce que représente, revendique, porte, transpire ou souligne votre podcast : la taille de la police, la forme de la police, les couleurs utilisées, le style employé, l’agencement des éléments… On pourrait qualifier cette vignette de carte de visite. Elle devient indissociable du podcast. Comme le titre, elle a la même vocation : engager l’audience. Elle fait une promesse que l’auditeur retrouvera en écoutant votre production. Cette vignette se retrouve partout, sur toutes les plateformes et accompagne, pour toujours, votre podcast. Plus encore, c’est la soeur jumelle de votre podcast. Sans elle, pas de podcast. Et sans le podcast, pas de vignette. C’est donc une signature visuelle de votre podcast. Vous avez donc tout intérêt à en prendre soin. La règle qui prévaut c’est que le choix du titre précède la production de votre futur podcast. Et bien, comme le titre, la conception de la vignette devrait précder, elle aussi, la production sonore de votre podcast. Le titre, comme la vignette, posent déjà les fondations de ce que sera votre prochaine production. Tout cela vous donne une direction, au moins une direction stratégique, à défaut d’une direction éditoriale.
Lançons le concours de la vignette !
Très sincèrement, produisez donc votre vignette avant de produire votre podcast. Vous pourrez toujours y apporter des modifications qui suivront les modifications que vous aurez apportées à votre podcast. Faites-là d’abord parce que le jour où vous déposerez votre podcast, on vous demandera aussi de déposer votre vignette. Et comme dans le monde du podcast, on aime souvent se compliquer la vie, il faudra aussi disposer de sa vignette dans différents formats et dans différentes tailles. Apple Podcasts, vous le vérifierez, exige une vignette sous différentes tailles. La mise en ligne peut aller très vite sauf si vous avez brûler cette étape. Dans ce cas, elle s’apparente à un parcours du combattant.
Cette vignette, on n’en parle jamais. C’est la mal-aimée du processus de production. Pourtant, et je m’adresse ici à Philippe, engageons-nous, dès aujourd’hui, pour créer le concours de la plus belle vignette de podcast. Lançons ce concours pour la rentrée. Appelons les auditeurs à voter ! Récompensons les plus belles vignettes ! Encourageons les graphistes ! Car ce sont eux qui sont souvent, mais indirectement, à l’origine des succès d’audience. Je vous le dis 2021 sera l’année de la vignette ou ne sera pas!
Très sincèrement, produisez donc votre vignette avant de produire votre podcast. Vous pourrez toujours y apporter des modifications qui suivront les modifications que vous aurez apportées à votre podcast. Faites-là d’abord parce que le jour où vous déposerez votre podcast, on vous demandera aussi de déposer votre vignette. Et comme dans le monde du podcast, on aime souvent se compliquer la vie, il faudra aussi disposer de sa vignette dans différents formats et dans différentes tailles. Apple Podcasts, vous le vérifierez, exige une vignette sous différentes tailles. La mise en ligne peut aller très vite sauf si vous avez brûler cette étape. Dans ce cas, elle s’apparente à un parcours du combattant.
Cette vignette, on n’en parle jamais. C’est la mal-aimée du processus de production. Pourtant, et je m’adresse ici à Philippe, engageons-nous, dès aujourd’hui, pour créer le concours de la plus belle vignette de podcast. Lançons ce concours pour la rentrée. Appelons les auditeurs à voter ! Récompensons les plus belles vignettes ! Encourageons les graphistes ! Car ce sont eux qui sont souvent, mais indirectement, à l’origine des succès d’audience. Je vous le dis 2021 sera l’année de la vignette ou ne sera pas!
Un paquet cadeau
Bon pour terminer… Ne comptez pas sur moi pour vous donner des conseils de graphisme. Je n’ai pas fait les Beaux-Arts donc j’ai assez peu de légitimité dans ce domaine. En revanche, je peux vous assurer que des vignettes à deux francs six sous, j’en vois passer un paquet. C’est comme le titre de votre podcast : soignez-le. Soignez aussi l’accroche (ces deux ou trois lignes qui expliquent pourquoi l’auditeur doit vous écouter). Ne tomber pas dans le copier-coller de la lettre de motivation. Le podcast est un monde où l’originalité prime souvent. Alors, soyez-le. Prenez soin de la devanture, de la vitrine et du paquet cadeau. Et redonnez, enfin, ses lettres de noblesse à la vignette !
Bon pour terminer… Ne comptez pas sur moi pour vous donner des conseils de graphisme. Je n’ai pas fait les Beaux-Arts donc j’ai assez peu de légitimité dans ce domaine. En revanche, je peux vous assurer que des vignettes à deux francs six sous, j’en vois passer un paquet. C’est comme le titre de votre podcast : soignez-le. Soignez aussi l’accroche (ces deux ou trois lignes qui expliquent pourquoi l’auditeur doit vous écouter). Ne tomber pas dans le copier-coller de la lettre de motivation. Le podcast est un monde où l’originalité prime souvent. Alors, soyez-le. Prenez soin de la devanture, de la vitrine et du paquet cadeau. Et redonnez, enfin, ses lettres de noblesse à la vignette !
Rédigé par Brulhatour le Vendredi 28 Mai 2021 à 13:01
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Pour les novices, je rappelle rapidement que l’habillage à la radio comme dans l’audio digital est un domaine sérieusement pris en compte par les professionnels. L’habillage d’une radio, ou ici d’un podcast, c’est à peu près tous les éléments sonores qui vont lui donner un style. Justement, tous les styles sont permis : classique, décontracté, moderne, sportif, Old School… C’est vous qui choisissez. Mais attention, pas n’importe comment et pas à n’importe quel prix !
L’habillage, c’est donc tout ce qui gravite autour du son que vous utilisez pour habiller votre podcast : une voix off, une voix montée, un tapis musical, un générique, une rampe, des jingles… Bref, c’est votre signature sonore. Et, à la longue, vos auditeurs vont s’y habituer et reconnaîtront par exemple et à coup sûr, la voix qui illustre vos jingles ou encore les tapis sonores qui sont utilisés. À la radio, par exemple, l’habillage c’est le top horaire, les 1 001 jingles qui ponctuent le programme musical (ils sont chantés ou parlés), ce sont aussi les génériques, les tapis pour la météo et l’info trafic…
La question qu’il faut que vous vous posiez est simple : ai-je besoin d’un habillage ? Personnellement, j’aurai tendance à répondre par l’affirmative y compris d’ailleurs pour les podcasts. Dans l’absolu, il vous faudrait probablement un jingle d’ouverture et un autre de fermeture. Probablement aussi, un tapis sonore caractéristique ou encore une voix qui peut, le cas échant, faciliter les transitions et les enchainements entre les différentes parties de votre podcast. Finalement, votre podcast, c’est le contenu et l’habillage, c’est le contenant.
La question qu’il faut que vous vous posiez est simple : ai-je besoin d’un habillage ? Personnellement, j’aurai tendance à répondre par l’affirmative y compris d’ailleurs pour les podcasts. Dans l’absolu, il vous faudrait probablement un jingle d’ouverture et un autre de fermeture. Probablement aussi, un tapis sonore caractéristique ou encore une voix qui peut, le cas échant, faciliter les transitions et les enchainements entre les différentes parties de votre podcast. Finalement, votre podcast, c’est le contenu et l’habillage, c’est le contenant.
Alors, si jamais vous souhaiter investir dans un habillage pour votre podcast, il faut d’abord trouver une voix. Vous avez compris : cette voix est là pour porter votre podcast et pour l’identifier. La vôtre, elle est là pour animer, pour poser des questions ou pour raconter une histoire. Donc, trouver d’abord une voix (féminine ou masculine peu importe, vous seul savez). Alors, les voix aujourd’hui, et notamment depuis l’avènement du haut-débit, c’est comme les pâquerettes, il vous suffit de vous baisser pour en ramasser.
On trouve de tout et à tous les prix mais en ce qui concerne l’habillage il y a une réalité à laquelle il est très difficile d’échapper : moins c’est cher, moins c’est bon. Et généralement, plus c’est cher, plus c’est bon. Voilà maintenant, vous savez.
L’habillage, c’est exactement comme le vin : à 3 euros la bouteille, impossible de faire un Syndrome de Stendahl. En revanche, à 150 euros, les émotions commencent à se bousculer au portillon. Attention, comme la plupart des bouteilles de vinasse, l’habillage vieillit très vite et très mal. Cela signifie qu’il faut régulièrement en changer, et généralement sa date de péremption arrive avec la fin de la saison. Sinon, à condition d’être malin, on pourra le faire évoluer doucement mais surement avec le temps.
Vous pouvez essayer d’auto-produire un habillage. Vous allez vite vous rentre compte qu’il s’agit d’un métier à part entière qui exige une vraie dose de créativité. Il faut aimer le son. Il faut également aimer jouer avec les notes (parfois longtemps) pour produire un résultat convaincant. Et puis, il faut aimer la voix.
L’habillage, c’est exactement comme le vin : à 3 euros la bouteille, impossible de faire un Syndrome de Stendahl. En revanche, à 150 euros, les émotions commencent à se bousculer au portillon. Attention, comme la plupart des bouteilles de vinasse, l’habillage vieillit très vite et très mal. Cela signifie qu’il faut régulièrement en changer, et généralement sa date de péremption arrive avec la fin de la saison. Sinon, à condition d’être malin, on pourra le faire évoluer doucement mais surement avec le temps.
Vous pouvez essayer d’auto-produire un habillage. Vous allez vite vous rentre compte qu’il s’agit d’un métier à part entière qui exige une vraie dose de créativité. Il faut aimer le son. Il faut également aimer jouer avec les notes (parfois longtemps) pour produire un résultat convaincant. Et puis, il faut aimer la voix.
Pour un podcast, et si vous débutez, inutile d’investir dans une usine à gaz. La meilleure solution, celle qui fait mouche à chaque fois, c’est la simplicité. Selon moi, une ouverture, une fermeture, un tapis sonore et quelques éléments en voix off peuvent suffirent. Ce qui est certain, c’est que tout cela devrait considérablement embellir votre podcast. L’identifier clairement et lui donner du coffre et de l’assurance. L’habillage, c’est fait pour ça.
Alors maintenant où vous tourner pour réaliser cet habillage ? Vers un studio dont le métier est l’habillage. Sur le marché français, il y en a quelques-uns. Je ne citerai uniquement ici que le studio OverDrive Production parce que j’ai déjà travaillé avec lui. Julien, qui le dirige, est très sympathique et, en plus, il propose un travail d’un très bon rapport qualité-prix, probablement même, le meilleur actuellement du marché. Il pourra très certainement vous réaliser un petit nombre de jingles, à une seule condition : précisément lui présenter votre podcast (qu’il écoutera soyez-en sûr) pour mieux réaliser son travail. Car l’objectif, c’est bien de coller à la réalité. C’est-à-dire produire un habillage qui ressemble à votre podcast, à son style, à sa philosophie, à sa ligne éditoriale, à sa cible… et à la direction que vous lui donnez.
Ne vous inquiétez pas, tous les studios vous proposeront d’écouter leur casting de voix. Ils vous conseilleront et, au final, vous choisirez. Idem pour la musique. Vous pourrez même demander des corrections si vous n’êtes pas totalement satisfait du résultat.
Allez, je me risque à vous éclairer sur le prix... On va dire que, pour une centaine d’euros, vous devriez être un podcasteur heureux. Et nul doute que votre podcast sera bien habillé pour la saison !
Ne vous inquiétez pas, tous les studios vous proposeront d’écouter leur casting de voix. Ils vous conseilleront et, au final, vous choisirez. Idem pour la musique. Vous pourrez même demander des corrections si vous n’êtes pas totalement satisfait du résultat.
Allez, je me risque à vous éclairer sur le prix... On va dire que, pour une centaine d’euros, vous devriez être un podcasteur heureux. Et nul doute que votre podcast sera bien habillé pour la saison !
Comment comprendre cette interrogation ? Est-ce à dire que l’on doit proposer un podcast vidéo en parallèle de son podcast sonore ? Ou alors, ne faut-il pas mieux proposer un complément en vidéo de ce podcast ? Cette possibilité est très intéressante. Mieux encore, parions qu’elle peut avoir comme effet, une hausse de son audience traditionnelle et attirer un autre public, ou plutôt, un public davantage "qualifié".
L’intérêt de la vidéo n’est plus à démontrer. Plus elle est brève dans sa durée et mieux c’est, surtout dans une société où l’on consomme vite fait bien fait tout ce qui nous passe sous le museau. Le rapprochement du podcast et de la vidéo n’est donc pas le mariage de la carpe et du lapin. C’est un principe. Mais quand il y aux principe, il y a généralement des exceptions…
L’inconvénient, c’est que la vidéo prend du temps et qu’il s’agit d’un vrai métier. Elle alourdit considérablement les tâches. Si ce n’est pas votre métier, alors vous lancez dans la vidéo s’annonce pour vous comme une sorte de projet sablonneux, une sorte d’entreprise sisyphéenne. Néanmoins, avec un peu de temps, un peu de créativité et un peu d’originalité, on peut proposer, parfois, de grandes choses.
Personnellement, je pense qu’un podcast vidéo n’est rien moins qu’une sorte de clip ou qu’une sorte de reportage TV. Vous pouvez toujours vous lancer dans l’aventure seulement vous allez vous éloignez progressivement de ce qui fait l’ADN du podcast : du son, d’abord du son et rien que du son. On est tous d’accord sur ce point. Hormis un visuel et quelques éléments rédactionnels, le podcast, c’est prioritairement du son. Et donc, pas forcément de la vidéo.
Ici, on prône, depuis longtemps, la synergie des outils et des méthodes. Nous sommes persuadés que le titre de votre podcast et le visuel qui l’accompagne, représentent à eux deux plus de 50% de l’engagement de l’auditeur. Cet auditeur vous a trouvé parce que la thématique ou le sujet que vous lui proposez ont retenu son attention. Le titre et le visuel de votre podcast feront le reste. Ils vont déclencher la lecture ou le téléchargement. Et, c’est souvent grâce au titre et au visuel que l’audience va être engagée. Si vous ajoutez la vidéo, c’est encore mieux. En tous cas, ça mérite d’être tenté.
Passons aux choses sérieuses : où peut-on ajouter de la vidéo ? Et bien personnellement, je suis maintenant persuadé que déposer, sur une plateforme, un podcast accompagné d’un visuel et d’une simple phrase d’accroche ne suffit plus. Je pense même que cela discrédite et appauvrit votre travail. Et, c’est à ce moment qu’intervient notamment la vidéo. En complément de votre podcast.
D’abord, et c’est la moindre des choses et le minimum syndical, il vous faut un site dédié à votre podcast. Vous pouvez vous éparpiller sur mille et une plateformes mais il vous faut toujours une solution de repli, un quartier général : un site dédié.
Et c’est, sur ce site dédié, que vous allez continuer à moissonner votre audience. Les auditeurs ont leurs qualités de leurs défauts : ils sont très curieux. Et quand ils ne sont pas rassasiés, ça ne leur plait pas. Il faut leur donner ce qu’ils veulent en complément de la simple et seule écoute de votre podcast.
L’inconvénient, c’est que la vidéo prend du temps et qu’il s’agit d’un vrai métier. Elle alourdit considérablement les tâches. Si ce n’est pas votre métier, alors vous lancez dans la vidéo s’annonce pour vous comme une sorte de projet sablonneux, une sorte d’entreprise sisyphéenne. Néanmoins, avec un peu de temps, un peu de créativité et un peu d’originalité, on peut proposer, parfois, de grandes choses.
Personnellement, je pense qu’un podcast vidéo n’est rien moins qu’une sorte de clip ou qu’une sorte de reportage TV. Vous pouvez toujours vous lancer dans l’aventure seulement vous allez vous éloignez progressivement de ce qui fait l’ADN du podcast : du son, d’abord du son et rien que du son. On est tous d’accord sur ce point. Hormis un visuel et quelques éléments rédactionnels, le podcast, c’est prioritairement du son. Et donc, pas forcément de la vidéo.
Ici, on prône, depuis longtemps, la synergie des outils et des méthodes. Nous sommes persuadés que le titre de votre podcast et le visuel qui l’accompagne, représentent à eux deux plus de 50% de l’engagement de l’auditeur. Cet auditeur vous a trouvé parce que la thématique ou le sujet que vous lui proposez ont retenu son attention. Le titre et le visuel de votre podcast feront le reste. Ils vont déclencher la lecture ou le téléchargement. Et, c’est souvent grâce au titre et au visuel que l’audience va être engagée. Si vous ajoutez la vidéo, c’est encore mieux. En tous cas, ça mérite d’être tenté.
Passons aux choses sérieuses : où peut-on ajouter de la vidéo ? Et bien personnellement, je suis maintenant persuadé que déposer, sur une plateforme, un podcast accompagné d’un visuel et d’une simple phrase d’accroche ne suffit plus. Je pense même que cela discrédite et appauvrit votre travail. Et, c’est à ce moment qu’intervient notamment la vidéo. En complément de votre podcast.
D’abord, et c’est la moindre des choses et le minimum syndical, il vous faut un site dédié à votre podcast. Vous pouvez vous éparpiller sur mille et une plateformes mais il vous faut toujours une solution de repli, un quartier général : un site dédié.
Et c’est, sur ce site dédié, que vous allez continuer à moissonner votre audience. Les auditeurs ont leurs qualités de leurs défauts : ils sont très curieux. Et quand ils ne sont pas rassasiés, ça ne leur plait pas. Il faut leur donner ce qu’ils veulent en complément de la simple et seule écoute de votre podcast.
5 idées si j’étais à votre place...
#1 Du texte. Un texte plus fouillé (que la seule phrase d’accroche) qui explore le sujet du podcast qu’ils viennent d’écouter ou qu’il vont écouter. Vous avez le choix. Vous pouvez retranscrire simplement votre podcast ou carrément proposer un article voire un dossier complet avec des thèmes pas forcément abordés au micro lors de l’enregistrement.
#2 Des photos. Elles renvoient forcément elles aussi au sujet abordé dans votre podcast. Des photos des intervenants, des photos des coulisses, des photos de vous durant l’enregistrement, des photos, des photos, des photos… Elles permettent d’illustrer ce que vous dîtes. C’est très important pour l’auditeur de mettre un nom sur un visage ou un fait d’actualité sur un visuel. Quand on. Fait du son, il faut illustrer.
#3 Des bonus. Des bonus sonores qui n’ont pas été retenus au montage parce que vous devez respecter une durée, parce que ces propos étaient hors-sujet ou pas forcément intéressants dans votre podcast ou parce que, certaines séquences ne peuvent être que des morceaux complémentaires.
#4 De la vidéo. Ici on en parle pas de reportage ou de film. D’ailleurs, ce n’est pas dans l’esprit du podcast. Ici, on parle d’images d’illustration : les coulisses de l’enregistrement, une interview filmée de votre invité qui au-delà du sujet, qui exprime pourquoi il a voulu répondre à votre invitation, pourquoi il recommande votre travail etc.
#5 De la vidéo encore, mais sous une autre forme. Pourquoi ne pas vous mettre en scène en live et donc en vidéo sur un réseau social pour débriefer, pour échanger avec vos auditeurs, pour fouiller davantage le sujet avec votre invité… Les possibilités sont nombreuses.
Bonus...
Un podcasteur devrait aussi privilégier le format court, c’est-à-dire, une courte vidéo, 10, 20, 30 ou 40 secondes pour nourrir exclusivement les réseaux sociaux. Ces pastilles vidéo vont permettre d’engager l’audience avant, pendant après la diffusion. Ce sont des produits d’appel. Elles demandent peu de main d’oeuvre, leur élaboration, sur le plan technique, n’est pas forcément insurmontable. On peut les mettre partout : sur Twitter, sur Instagram, sur Facebook… On peut les échanger sur Whats’App et les partager très facilement. Ce sont aussi grâce ces teasing réguliers que vous allez marquer son territoire et engager votre communauté
#1 Du texte. Un texte plus fouillé (que la seule phrase d’accroche) qui explore le sujet du podcast qu’ils viennent d’écouter ou qu’il vont écouter. Vous avez le choix. Vous pouvez retranscrire simplement votre podcast ou carrément proposer un article voire un dossier complet avec des thèmes pas forcément abordés au micro lors de l’enregistrement.
#2 Des photos. Elles renvoient forcément elles aussi au sujet abordé dans votre podcast. Des photos des intervenants, des photos des coulisses, des photos de vous durant l’enregistrement, des photos, des photos, des photos… Elles permettent d’illustrer ce que vous dîtes. C’est très important pour l’auditeur de mettre un nom sur un visage ou un fait d’actualité sur un visuel. Quand on. Fait du son, il faut illustrer.
#3 Des bonus. Des bonus sonores qui n’ont pas été retenus au montage parce que vous devez respecter une durée, parce que ces propos étaient hors-sujet ou pas forcément intéressants dans votre podcast ou parce que, certaines séquences ne peuvent être que des morceaux complémentaires.
#4 De la vidéo. Ici on en parle pas de reportage ou de film. D’ailleurs, ce n’est pas dans l’esprit du podcast. Ici, on parle d’images d’illustration : les coulisses de l’enregistrement, une interview filmée de votre invité qui au-delà du sujet, qui exprime pourquoi il a voulu répondre à votre invitation, pourquoi il recommande votre travail etc.
#5 De la vidéo encore, mais sous une autre forme. Pourquoi ne pas vous mettre en scène en live et donc en vidéo sur un réseau social pour débriefer, pour échanger avec vos auditeurs, pour fouiller davantage le sujet avec votre invité… Les possibilités sont nombreuses.
Bonus...
Un podcasteur devrait aussi privilégier le format court, c’est-à-dire, une courte vidéo, 10, 20, 30 ou 40 secondes pour nourrir exclusivement les réseaux sociaux. Ces pastilles vidéo vont permettre d’engager l’audience avant, pendant après la diffusion. Ce sont des produits d’appel. Elles demandent peu de main d’oeuvre, leur élaboration, sur le plan technique, n’est pas forcément insurmontable. On peut les mettre partout : sur Twitter, sur Instagram, sur Facebook… On peut les échanger sur Whats’App et les partager très facilement. Ce sont aussi grâce ces teasing réguliers que vous allez marquer son territoire et engager votre communauté
Alors à la question "doit-on filmer son podcast", je réponds oui mais pas n’importe comment. Il faut le faire intelligemment. Souvenez-vous toujours qu’un travail bien pensé et toujours un travail à moitié réalisé !
Incontestablement, oui et même deux fois oui, le podcast natif souffre d’un déficit de notoriété. Les Français connaissent peu ce nouveau format. D’ailleurs, qui sont ceux qui pourraient donner une définition du mot "podcast" ?
Gageons qu’ils ne sont pas nombreux. D’abord, parce que le podcast est un format récent et qui n’en est visiblement qu’à ses balbutiements et puis, aussi et surtout, parce que c’est un format qui vient concurrencer les formats plus traditionnels, depuis longtemps installés, comme la radio et la musique, qui se consomment (pour l’instant) différemment. Ajoutons que le public du podcast est un public de curieux. Il prend le temps de chercher, parfois de trouver, il prend le temps de s’abonner, il prend le temps de s’habituer aux plateformes et à tous les outils inhérents qui gravitent autour du podcast. Les autres, grosso modo, l’écrasante majorité, la majorité silencieuse, ne prennent pas ce temps nécessaire (parce qu’ils ne l’ont pas) et surtout parce qu’ils n’ont pas compris l’intérêt qu’ils pourraient en tirer.
Voilà, la raison principale de ce déficit de notoriété. Quand un client n’achète pas, c’est qu’il n’a bien souvent pas compris l’intérêt du produit ou du service qui est proposé à la vente.
Soyons réalistes, les podcasteurs n’ont pas encore su convaincre le grand public à s’engager vers eux. Ils n’ont pas su mettre en exergue les atouts, les qualités, les bénéfices, les avantages et les bonnes raisons d’écouter un podcast. Pourquoi ? Déjà parce que ce n’est pas leur métier : la promotion, c’est un métier. Aussi, parce qu’il n’y a pas encore en France de personnalités liées aux podcasts, comme il n’y a pas encore un ou plusieurs podcasts qui séduisent le grand public. Est-ce que ça va durer longtemps ? Probablement… Certes, depuis mars 2020, l’audience des podcasts a considérablement augmenté mais toujours aucune personnalité à l’horizon. Pas de « Monsieur Podcast » et pas de « Madame Podcast », alors forcément, ça freine un peu le développement du marché à devenir Mainstream mais ça ne l’empêche pas…
Selon l’étude Global Audio de Médiamétrie, la radio est toujours l’offre audio la plus consommée. Chaque mois, près de 9 internautes sur 10 (86.4%) écoutent la radio en direct. Ils sont également de plus en plus à l’écouter à la demande (27.7% des internautes).
Pour les podcasts, ça progresse : près d‘un tiers des internautes (31.3%) écoutent des podcasts chaque mois, un chiffre en progression de 5.3 points en un an. Les podcasts sont particulièrement appréciés des jeunes : 1 auditeur de podcast sur 4 a moins de 25 ans. Le podcast est un format engageant : près de la moitié des auditeurs (44%) déclarent recommander ou noter les podcasts qu’ils écoutent.
Alors, c’est comme pour tout, il faut laisser le temps au temps. L’histoire, comme l’histoire de la radio, ou ici l’histoire des podcasts, demande du temps. On aimerait que quelques semaines ou quelques mois suffisent seulement pour que le marché du podcast trouve enfin sa place et se développe. Et bien non, l’Histoire répond à des cycles de 5, 10, 25, 50 ou 100 ans, parfois d’un millénaire. Je ne dis pas qu’il faudra plusieurs siècles pour que le marché du podcast se structure ! Juste d’un peu plus de temps, mais pas celui dont on est habitués en actualisant avec son index son compte Twitter, Instagram ou Facebook.
Rassurez-vous, le développement va vite. Parfois même trop vite, selon moi. En France, 112.6. millions de podcasts ont été consommés en avril eStat de Médiamétrie. Aux États-Unis, portés par un quatrième trimestre particulièrement solide (+ 37% sur un an), les revenus publicitaires des podcasts ont grimpé à 842 millions de dollars en 2020, contre 708 millions de dollars l'année précédente selon l'étude annuelle de l'IAB. Ça va donc vite, tellement vite qu’on peut parfois se demander si la bulle ne va pas aussi rapidement éclater !
Voilà, la raison principale de ce déficit de notoriété. Quand un client n’achète pas, c’est qu’il n’a bien souvent pas compris l’intérêt du produit ou du service qui est proposé à la vente.
Soyons réalistes, les podcasteurs n’ont pas encore su convaincre le grand public à s’engager vers eux. Ils n’ont pas su mettre en exergue les atouts, les qualités, les bénéfices, les avantages et les bonnes raisons d’écouter un podcast. Pourquoi ? Déjà parce que ce n’est pas leur métier : la promotion, c’est un métier. Aussi, parce qu’il n’y a pas encore en France de personnalités liées aux podcasts, comme il n’y a pas encore un ou plusieurs podcasts qui séduisent le grand public. Est-ce que ça va durer longtemps ? Probablement… Certes, depuis mars 2020, l’audience des podcasts a considérablement augmenté mais toujours aucune personnalité à l’horizon. Pas de « Monsieur Podcast » et pas de « Madame Podcast », alors forcément, ça freine un peu le développement du marché à devenir Mainstream mais ça ne l’empêche pas…
Selon l’étude Global Audio de Médiamétrie, la radio est toujours l’offre audio la plus consommée. Chaque mois, près de 9 internautes sur 10 (86.4%) écoutent la radio en direct. Ils sont également de plus en plus à l’écouter à la demande (27.7% des internautes).
Pour les podcasts, ça progresse : près d‘un tiers des internautes (31.3%) écoutent des podcasts chaque mois, un chiffre en progression de 5.3 points en un an. Les podcasts sont particulièrement appréciés des jeunes : 1 auditeur de podcast sur 4 a moins de 25 ans. Le podcast est un format engageant : près de la moitié des auditeurs (44%) déclarent recommander ou noter les podcasts qu’ils écoutent.
Alors, c’est comme pour tout, il faut laisser le temps au temps. L’histoire, comme l’histoire de la radio, ou ici l’histoire des podcasts, demande du temps. On aimerait que quelques semaines ou quelques mois suffisent seulement pour que le marché du podcast trouve enfin sa place et se développe. Et bien non, l’Histoire répond à des cycles de 5, 10, 25, 50 ou 100 ans, parfois d’un millénaire. Je ne dis pas qu’il faudra plusieurs siècles pour que le marché du podcast se structure ! Juste d’un peu plus de temps, mais pas celui dont on est habitués en actualisant avec son index son compte Twitter, Instagram ou Facebook.
Rassurez-vous, le développement va vite. Parfois même trop vite, selon moi. En France, 112.6. millions de podcasts ont été consommés en avril eStat de Médiamétrie. Aux États-Unis, portés par un quatrième trimestre particulièrement solide (+ 37% sur un an), les revenus publicitaires des podcasts ont grimpé à 842 millions de dollars en 2020, contre 708 millions de dollars l'année précédente selon l'étude annuelle de l'IAB. Ça va donc vite, tellement vite qu’on peut parfois se demander si la bulle ne va pas aussi rapidement éclater !
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