Voilà c’est donc le moment de tirer un trait sur cette saison sur ClubHouse autour de la thématique du podcast. Nous vous avons proposé une cinquantaine de Rooms le lundi, le mardi et le vendredi. Un rythme soutenu pour expliquer cette thématique qui bouillonne et aussi pour vous donner envie de vous lancer dans l’aventure…
Alors, on ne va pas une énième fois rappeler ce que l’on disait il y a encore quelques jours… Les espaces conversationnels, dont ClubHouse s’inscrira comme un des acteurs historiques, sont des médias qui répondent à une saisonnalité. Clubhouse est le média de l’automne et de l’hiver. C’est aussi le média des confinements lorsque les utilisateurs reprennent le temps qu’on leur a pris. Depuis le changement d’heure et avec l’arrivée de l’été, les espaces conversationnels ressemblent à des cours de récréation au mois de juin : ils se désertifient. Et finalement, les gens ont bien raison de ne plus (ou de moins) accorder de temps au numérique qui leur en prend déjà beaucoup trop le reste de l’année. L’arrivée de l’été est, en ce sens, une période salvatrice pour se délivrer (un peu) de cet opium digital. Les vacances sont une occasion pour décrocher et pour fuir ceux qui évoquent ce que l’on appellent des vacances studieuses. Ben non… Les vacances sont faites pour se reposer. Se reposer du numérique et de tout ce qu’il englobe.
Depuis donc plusieurs mois, le magazine LePOD. a donc proposé 3 rooms par semaine, en direct, durant une heure. La priorité des priorités était d’aborder des sujets intéressants avec des professionnels intéressants et de ne jamais être ennuyeux. De cette aventure, j’en ferai trois rapides constats.
Primo, les gens ont besoin de parler. Incontestablement. Un besoin de parler et un besoin d’écouter. Mais, parce qu’il y a un mais, et pas des moindres, sur ClubHouse, pas question de jouer la carte de la confrontation. Ici, on doit être bienveillant. La bienveillance, c’est pas franchement la meilleure arme pour convaincre les uns et les autres ou pour confronter des idées. Ici, la confrontation, c’est pas vraiment le genre de la maison. C’est une des limites de ClubHouse. Mais si les gens ont besoin de parler et d’écouter, c’est plutôt bon signe pour la suite. Le challenge de la prochaine décennie sera de parvenir à convaincre des auditeurs de plus en plus sollicités à vous accorder un peu du temps qu’il leur restera…
Secundo, j’ai été agréablement surpris par le nombre de personnes (qui ne sont absolument pas du sérail de la radio ni de celui de l’audio digital) qui souhaitent se lancer dans le podcast. Certains ont déjà franchi le pas. D’autres sont sur le point de la faire. Il y a parfois de la naïveté et de l’insouciance dans leurs démarches. Mais, ce qui est intéressant justement c’est que ces personnes là ne sont pas du sérail de l’audio digital et de la radio. Ça évite les mauvais réflexes et la répétitivité d’habitudes dont on a tous plus ou moins soupé depuis plusieurs années.
Tertio, j’en tire la conclusion que le marché va continuer à se structurer. Cela prendra même un peu plus de temps que prévu. Beaucoup de podcasteurs arrivent sur ce marché. Peu y resteront. Ce sera probablement epsilonesque à l’arrivée. Un écrémage naturel se chargera probablement de la majorité, fort certainement des trois quarts. Mais, dans le lot, gageons qu’il y a de potentiels talents qui devraient émerger dans les prochaines mois. De prochains OVNI aussi qui prendront, ça et là, quelques parts de marché. Probablement même de futures stars dont le marché français manque cruellement. En effet, ces célébrités du podcast permettrait de structurer le marché beaucoup plus rapidement.
Primo, les gens ont besoin de parler. Incontestablement. Un besoin de parler et un besoin d’écouter. Mais, parce qu’il y a un mais, et pas des moindres, sur ClubHouse, pas question de jouer la carte de la confrontation. Ici, on doit être bienveillant. La bienveillance, c’est pas franchement la meilleure arme pour convaincre les uns et les autres ou pour confronter des idées. Ici, la confrontation, c’est pas vraiment le genre de la maison. C’est une des limites de ClubHouse. Mais si les gens ont besoin de parler et d’écouter, c’est plutôt bon signe pour la suite. Le challenge de la prochaine décennie sera de parvenir à convaincre des auditeurs de plus en plus sollicités à vous accorder un peu du temps qu’il leur restera…
Secundo, j’ai été agréablement surpris par le nombre de personnes (qui ne sont absolument pas du sérail de la radio ni de celui de l’audio digital) qui souhaitent se lancer dans le podcast. Certains ont déjà franchi le pas. D’autres sont sur le point de la faire. Il y a parfois de la naïveté et de l’insouciance dans leurs démarches. Mais, ce qui est intéressant justement c’est que ces personnes là ne sont pas du sérail de l’audio digital et de la radio. Ça évite les mauvais réflexes et la répétitivité d’habitudes dont on a tous plus ou moins soupé depuis plusieurs années.
Tertio, j’en tire la conclusion que le marché va continuer à se structurer. Cela prendra même un peu plus de temps que prévu. Beaucoup de podcasteurs arrivent sur ce marché. Peu y resteront. Ce sera probablement epsilonesque à l’arrivée. Un écrémage naturel se chargera probablement de la majorité, fort certainement des trois quarts. Mais, dans le lot, gageons qu’il y a de potentiels talents qui devraient émerger dans les prochaines mois. De prochains OVNI aussi qui prendront, ça et là, quelques parts de marché. Probablement même de futures stars dont le marché français manque cruellement. En effet, ces célébrités du podcast permettrait de structurer le marché beaucoup plus rapidement.
Voilà pour ce dernier billet "acidulé" ainsi qualifié par Philippe. Des billets que vous pouvez redécouvrir sur lepod.club ou sur le site du POD. ou sur brulhatour.fr. Au fil des mois, j’aurais essayé de partager avec vous quelques réflexions. Vous aurez compris que ma mécanique de pensée repose souvent sur ce que l'on appelle le bon sens. Si vous l'avez comprises, vous comprendrez ma démarche.
Enfin, je rappellerai deux choses qui me tiennent à coeur pour terminer ce billet donc "acidulé". D'abord, si vous vous lancez dans le podcast, ne soyez jamais ennuyeux dans votre démarche… Et puis n’oubliez pas que "Tout grand voyage commence par un petit pas" comme l'avait écrit Confucius autrement dit que "Les grandes choses ont de petits commencements".
Enfin, je rappellerai deux choses qui me tiennent à coeur pour terminer ce billet donc "acidulé". D'abord, si vous vous lancez dans le podcast, ne soyez jamais ennuyeux dans votre démarche… Et puis n’oubliez pas que "Tout grand voyage commence par un petit pas" comme l'avait écrit Confucius autrement dit que "Les grandes choses ont de petits commencements".
Rédigé par Brulhatour le Vendredi 18 Juin 2021 à 13:17
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Si vous vous sentez l’âme d’un talent ou si vous êtes persuadé d’être un podcasteur émérite, vous pouvez toujours aller frapper à la porte d’un studio. Vous aurez peut-être la chance que votre podcast soit produit, diffusé et monétisé sans prendre de risques financiers. Sur le papier, cette possibilité est sympathique. En réalité, c’est un vrai parcours du combattant que seuls les meilleurs podcasteurs terminent.
Quelles sont les exigences d’un producteur ? Et quelles sont les raisons pour lesquelles ce producteur vous ferait confiance ? D’abord, il faut être doué. On ne doute pas un seul instant que vous le soyez. Mais il faut, aussi et surtout, que votre projet corresponde aux valeurs, à l’éditorial, au catalogue et à la philosophie portés par le studio qui produira votre aventure. Il faut du temps : rares sont les projets qui naissent comme par magie ou par l’opération du Saint-Esprit. Du temps, c’est souvent de l’argent. Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi et surtout que votre projet soit intéressant pour engager une audience. Il faut aussi que vous compreniez qu’un producteur n’est pas seulement un financeur. Il a aussi son mot à dire dans toutes les étapes de la production : son synopsis, sa scénarisation, son enregistrement, sa diffusion, sa promotion… et j’en oublie. Il faut aussi que l’audience consécutive à la diffusion soit, aussi et surtout, suffisamment imposante pour passer par la nécessaire case de la monétisation. Bref, avant de frapper à la porte d’un studio, il faut donc aussi savoir promouvoir sa création et savoir, si possible, engager une communauté.
Une fois que vous avez répondu "oui" à chacune de ces obligations, vous pouvez commencer à réfléchir à la possibilité d’aller frapper à la porte d’un studio. Comme je le disais précédemment, il ne faut pas le choisir au hasard. Il faut qu’il vous corresponde. Que vous ayez ensemble une multitude d’atomes crochus ! Plus ce sera le cas, plus vous aurez la chance qu’il vous accompagne. C’est pourquoi, vous devez bien connaître le marché et la façon dont il réagit pour éviter de perdre du temps et, accessoirement, d’en faire perdre aux autres.
Trois conseils à prendre ou à laisser
#1 Réfléchir à votre projet
Cette réflexion au long cours permettra de faire murir votre podcast. Tous les jours, il faut y consacrer un peu de son temps. Le contenu abordé, son format, son ton, son style, le public visé… Il faut poser les bases autrement dit couler les fondations en évitant de s’intéresser d'abord à la voix, à l’enregistrement, au mixage… et à toutes ses étapes qui ne sont que les conséquences des premières.
#2 Encourager un producteur
Deux méthodes se présentent à vous. La première : vous sollicitez tout ce que compte le pays de producteurs. Tous. En vous disant que, mathématiquement, la proportionnalité en termes de retour sera réelle . La seconde, c’est d’être malin. Bien sonder le terrain… Si vous sonnez à la porte de chez Engle, inutile de venir avec un podcast sur Les recettes de Tata Lucette ou avec un podcast sur vos coups de coeur musicaux.
#3 Privilégier le travail d’équipe
Entamer un processus de création avec à ses côtés un studio, c’est un travail d’équipe. Dans cette équipe, vous trouverez des compétences que vous n’avez pas, des capacités d’analyse qui vous sont probablement inconnues, des stratégies qui ne vous plairont peut-être pas…
#1 Réfléchir à votre projet
Cette réflexion au long cours permettra de faire murir votre podcast. Tous les jours, il faut y consacrer un peu de son temps. Le contenu abordé, son format, son ton, son style, le public visé… Il faut poser les bases autrement dit couler les fondations en évitant de s’intéresser d'abord à la voix, à l’enregistrement, au mixage… et à toutes ses étapes qui ne sont que les conséquences des premières.
#2 Encourager un producteur
Deux méthodes se présentent à vous. La première : vous sollicitez tout ce que compte le pays de producteurs. Tous. En vous disant que, mathématiquement, la proportionnalité en termes de retour sera réelle . La seconde, c’est d’être malin. Bien sonder le terrain… Si vous sonnez à la porte de chez Engle, inutile de venir avec un podcast sur Les recettes de Tata Lucette ou avec un podcast sur vos coups de coeur musicaux.
#3 Privilégier le travail d’équipe
Entamer un processus de création avec à ses côtés un studio, c’est un travail d’équipe. Dans cette équipe, vous trouverez des compétences que vous n’avez pas, des capacités d’analyse qui vous sont probablement inconnues, des stratégies qui ne vous plairont peut-être pas…
Cet Open Bar est l’occasion de revenir sur l’outil ClubHouse et, plus largement, sur les espaces conversationnels qui ont émergé il y a quelques mois ou qui sont pour certains sur le point d’émerger. C’est assez surprenant ce qu’il s’est passé depuis le début de la crise sanitaire. On peut même s’interroger : ces espaces conversationnels auraient-ils connu un succès similaire, si le Covid-19 n’était pas venu bousculer nos habitudes…
ClubHouse est apparu comme l’espace confessionnel de référence depuis le début de cette année. Mais c’est probablement une naissance ratée. Ratée parce que l’application ClubHouse est d’abord arrivée avec plusieurs mois de retard. On pouvait imaginer un autre succès si ClubHouse avait vu le jour en mars 2020, date du début des confinements. Ratée ensuite, parce que l’application a préféré privilégier le système IOS avant de s’intéresser à Android, système qui rassemble davantage d’utilisateurs.
ClubHouse est un média qui répond à une saisonnalité. C’est un média de l’automne et de l’hiver. C’est un média utilisé quand les journées sont courtes. Quand elles sont plus longues, l’utilisateur décroche. Il profite des activités extérieures et du soleil. Quand c’est la période du confinement, les opportunités sont plus nombreuses pour lancer ClubHouse et assouvir sa curiosité. Conclusion, et on le remarque depuis quelques jours, ClubHouse c’est un peu la cour de récréation au mois de juin qui se désertifie. L’affluence est moindre sur l’application. Elle le sera d’autant plus à partir de l’arrivée de l’été et jusqu’au début de l’automne prochain...
ClubHouse est un média qui répond à une saisonnalité. C’est un média de l’automne et de l’hiver. C’est un média utilisé quand les journées sont courtes. Quand elles sont plus longues, l’utilisateur décroche. Il profite des activités extérieures et du soleil. Quand c’est la période du confinement, les opportunités sont plus nombreuses pour lancer ClubHouse et assouvir sa curiosité. Conclusion, et on le remarque depuis quelques jours, ClubHouse c’est un peu la cour de récréation au mois de juin qui se désertifie. L’affluence est moindre sur l’application. Elle le sera d’autant plus à partir de l’arrivée de l’été et jusqu’au début de l’automne prochain...
Pour qu’un outil soit intéressant, il faut qu’il soit utilisé par des gens engageants et engagés. Ce sont d’abord eux qui font le succès de l’outil. Dans le choix des sujets des Rooms. Plus les sujets qui y sont abordés sont intéressants et bien, proportionnellement plus l’outil devient intéressant. C’est le principe de la vis sans fin. Et, c’est le cas de ClubHouse. Sur la route, il n’y a pas de problème d’automobiles, il n’y a que des problèmes d’automobilistes. Sur ClubHouse, il n’y a pas de problème d’utilisation, il n’y a que des problèmes d’utilisateurs.
L’application aura aussi fait le choix ce que l’on appelle la bienveillance. Sur le papier, c’est sympathique. Sur le terrain, c’est pas ce qui fait avancer le schmilblick. La bienveillance empêche souvent la confrontation des idées et des expériences. C’est dommage.
L’application aura aussi fait le choix ce que l’on appelle la bienveillance. Sur le papier, c’est sympathique. Sur le terrain, c’est pas ce qui fait avancer le schmilblick. La bienveillance empêche souvent la confrontation des idées et des expériences. C’est dommage.
Pour utiliser un outil comme celui-ci, il faut aussi disposer du temps nécessaire. Et, c’est assez compliqué dans nos sociétés modernes de pouvoir (encore) dégager du temps en faveur du monde numérique qui nous en prend beaucoup et de plus en plus. L’attention, est donc le (très) difficile challenge de demain. Un sacré challenge pour celles et ceux qui fabriquent et produisent des podcasts : comment convaincre des auditeurs potentiels ? Comment prendre un peu de leur temps qui sera, n’en doutons pas, de plus en plus précieux pour eux comme pour nous ? C’est l’équation qu’il vous faudra résoudre durant la prochaine décennie.
Pour cette antépénultième room de la saison, quel bilan faire après plus de 50 rendez-vous sur cet espace conversationnel ? La très grande majorité des sujets abordés ici (le lundi, le mercredi et le jeudi à 13h) a été très intéressante. Et, si ces derniers ont permis de mettre le pied à l’étrier à des jeunes podcasteurs, le pari aura été gagné et le contrat largement rempli. Ce fut aussi cela, la vocation de ces rooms : partager un savoir-faire, éveiller la curiosité, pousser à la pratique, vulgariser les étapes de la production et encourager à la découverte. Le monde du podcast est un monde nouveau. Tout le monde devrait pouvoir y trouver sa place, comme sur ClubHouse !
Commençons par un proverbe français qui pose les bases du sujet : "Les bons outils font les bons ouvriers". Ça fonctionne pour tous les métiers et pour tous les ouvriers. Je préfère utiliser le mot métier au mot "profession". Le métier, c’est un savoir-faire et une technicité. Le métier, c’est pour la vie. On n’en a qu’un seul. D’ailleurs, on le répète souvent "Douze métiers, treize misères". Autant donc disposer des bons outils pour faire du bon travail.
Les bons outils sont indissociables du bon travail. Alors, on peut toujours réaliser un travail avec des morceaux de sparadrap... Sauf que, le résultat, fait de bric et de broc, ne brillera pas forcément dans son aboutissement et sa finalité. C’est pourquoi, on met généralement toutes les chances de son côté lorsque l’on dispose des bons outils mais, plus largement, des bonnes personnes, des bons réflexes et d’un bon savoir-faire.
Alors qu’est-ce qu’on trouve dans votre caisse à outils ? D’abord, je vais vous parler du contenu de la mienne pour produire du son. D’abord, je travaille avec un Zoom H5. Je ne l’ai pas choisi, on me l’a conseillé. Je ne suis pas un spécialiste mais ce Zoom H5 a le mérite de faire le job, dans toutes les conditions, c’est ce qu’on lui demande et il le fait. Il est très simple d’utilisation et n’est pas encombrant (l’encombrement, c’est vraiment un souci). Il faut compter environ 250 euros pour acquérir un Zoom H5. Ensuite, j’utilise un casque. Un DT 770 Pro. Il est extrêmement hermétique et très confortable mais très encombrant. Il faut compter environ 130 euros. Ensuite, il vous faut un micro. Vous pouvez utiliser le micro prémonté sur votre Zoom. Sauf que, en ce qui me concerne, j’utilise un micro spécifique pour les interviews (un LEM 21B par exemple qui coûte aux alentours de 300 euros) et un micro parabole pour les ambiances extérieures dont l’investissement est, approximativement, de 700 euros. Grosso modo pour un investissement de 1 500 euros, vous pouvez commencer à enregistrer.
À cela, vous devrez ajouter un logiciel de montage : SounForge ou Samplitude. Personnellement, j’utilise Audobe Audition que j’ai découvert il y a plus de 20 ans sous l’appellation Cool Edit Pro. Ce n’est pas très compliqué. Vous pouvez enregistrer, mixer et exporter du contenu audio pour un podcast par exemple. Sur une session multipiste, vous pouvez couper, ajouter, effacer, recommencer, raccourcir le son, le travailler… Bref, il y a 1 001 possibilités. Mais si vous débutez, Adobe n’est pas forcément le meilleur choix. Je conseille d’abord de vous faire la main sur Audacity…
Voilà ! Est-ce qu’on a fait le tour ? Et bien non !
Alors qu’est-ce qu’on trouve dans votre caisse à outils ? D’abord, je vais vous parler du contenu de la mienne pour produire du son. D’abord, je travaille avec un Zoom H5. Je ne l’ai pas choisi, on me l’a conseillé. Je ne suis pas un spécialiste mais ce Zoom H5 a le mérite de faire le job, dans toutes les conditions, c’est ce qu’on lui demande et il le fait. Il est très simple d’utilisation et n’est pas encombrant (l’encombrement, c’est vraiment un souci). Il faut compter environ 250 euros pour acquérir un Zoom H5. Ensuite, j’utilise un casque. Un DT 770 Pro. Il est extrêmement hermétique et très confortable mais très encombrant. Il faut compter environ 130 euros. Ensuite, il vous faut un micro. Vous pouvez utiliser le micro prémonté sur votre Zoom. Sauf que, en ce qui me concerne, j’utilise un micro spécifique pour les interviews (un LEM 21B par exemple qui coûte aux alentours de 300 euros) et un micro parabole pour les ambiances extérieures dont l’investissement est, approximativement, de 700 euros. Grosso modo pour un investissement de 1 500 euros, vous pouvez commencer à enregistrer.
À cela, vous devrez ajouter un logiciel de montage : SounForge ou Samplitude. Personnellement, j’utilise Audobe Audition que j’ai découvert il y a plus de 20 ans sous l’appellation Cool Edit Pro. Ce n’est pas très compliqué. Vous pouvez enregistrer, mixer et exporter du contenu audio pour un podcast par exemple. Sur une session multipiste, vous pouvez couper, ajouter, effacer, recommencer, raccourcir le son, le travailler… Bref, il y a 1 001 possibilités. Mais si vous débutez, Adobe n’est pas forcément le meilleur choix. Je conseille d’abord de vous faire la main sur Audacity…
Voilà ! Est-ce qu’on a fait le tour ? Et bien non !
La boîte à outils regorge d’outils qui ne sont pas vraiment des outils mais plutôt des compétences. Nous quittons l’acquis pour ce que l’on appelle l’inné. Rien ne sert d’investir dans du matériel de qualité si vous ne savez pas le faire fonctionner ou, pire encore, si vous ne savez pas ce que vous voulez produire et surtout comment ! Ces compétences, j’en cite quelques-unes, sont la curiosité, le sens de l’écoute, le sens de l’info, la détermination, votre capacité artistique et votre capacité à produire avec originalité des contenus. Vos contenus doivent vous ressembler. On doit y trouver votre patte, votre marque, votre style, votre signature…
On peut, bien sûr, avec seulement un iPhone créer un podcast. Parfois, l’audience est au rendez-vous. Ce qui vous prouve bien qu’avec seulement un iPhone, on peut produire un podcast de qualité, dans le fond mais pas dans la forme. L’auditeur de podcast est davantage sensible au fond qu’à la forme. Parce qu’il espère entrer dans un monde où il pourra écouter ce qui ne se fait pas ailleurs. Hormis, le confort d’écoute qui est impératif, l’auditeur ne jugera pas forcément votre travail dans la forme. Il s’attachera d’abord au fond. Si vous n’êtes pas ennuyeux, vous pouvez produire vos contenus avec seulement un iPhone. Mais si vous devez en produire beaucoup, vous n’y arriverez pas.
On peut aller encore plus loin. Autrement dit on peut aller dans les profondeurs de cette boîte à outils qui ne s’arrêtent pas aux seuls outils techniques et aux seules compétences. Avoir une bonne assise, c’est un outil extraordinaire quand vous travaillez tous les jours dans cette position. Il faut investir dans l’assise. Parlons de l’écriture… Pensez-vous qu’un PC qui rame à chaque fois que vous lui envoyer une instruction est un bon outil ? C’est un outil qui participera à coup sûr à votre démotivation. Une plateforme à l’utilisation complexe ? C’est pareil ! Un backoffice complexe ? C’est pareil ? Un outil de statistiques mal ou faiblement élaboré ? C’est pareil ? Un cercle familial ou amical peu engageant vis-à-vis de vos productions ? C’est pareil !
En conclusion, il y a autant de podcasteurs qu’il y a de boites à outils possibles ! La priorité, c’est de constituer la sienne avec patience et intelligence. Bien sûr qu’elle exige un investissement non négligeable pour un résultat que vous n’êtes pas certain d’obtenir mais il serait vraiment dommage de ne pas se lancer dans l’aventure du podcast pour cette raison liée au seul investissement. Si tel est votre choix, c’est que vous n’êtes pas fait pour le podcast et que le podcast n’est pas fait pour vous !
On peut, bien sûr, avec seulement un iPhone créer un podcast. Parfois, l’audience est au rendez-vous. Ce qui vous prouve bien qu’avec seulement un iPhone, on peut produire un podcast de qualité, dans le fond mais pas dans la forme. L’auditeur de podcast est davantage sensible au fond qu’à la forme. Parce qu’il espère entrer dans un monde où il pourra écouter ce qui ne se fait pas ailleurs. Hormis, le confort d’écoute qui est impératif, l’auditeur ne jugera pas forcément votre travail dans la forme. Il s’attachera d’abord au fond. Si vous n’êtes pas ennuyeux, vous pouvez produire vos contenus avec seulement un iPhone. Mais si vous devez en produire beaucoup, vous n’y arriverez pas.
On peut aller encore plus loin. Autrement dit on peut aller dans les profondeurs de cette boîte à outils qui ne s’arrêtent pas aux seuls outils techniques et aux seules compétences. Avoir une bonne assise, c’est un outil extraordinaire quand vous travaillez tous les jours dans cette position. Il faut investir dans l’assise. Parlons de l’écriture… Pensez-vous qu’un PC qui rame à chaque fois que vous lui envoyer une instruction est un bon outil ? C’est un outil qui participera à coup sûr à votre démotivation. Une plateforme à l’utilisation complexe ? C’est pareil ! Un backoffice complexe ? C’est pareil ? Un outil de statistiques mal ou faiblement élaboré ? C’est pareil ? Un cercle familial ou amical peu engageant vis-à-vis de vos productions ? C’est pareil !
En conclusion, il y a autant de podcasteurs qu’il y a de boites à outils possibles ! La priorité, c’est de constituer la sienne avec patience et intelligence. Bien sûr qu’elle exige un investissement non négligeable pour un résultat que vous n’êtes pas certain d’obtenir mais il serait vraiment dommage de ne pas se lancer dans l’aventure du podcast pour cette raison liée au seul investissement. Si tel est votre choix, c’est que vous n’êtes pas fait pour le podcast et que le podcast n’est pas fait pour vous !
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