Vous connaissez ce célèbre proverbe. Depuis la nuit des temps, la qualité de l’outil impacte considérablement sur la qualité du travail et donc, indirectement sur la qualité des produits et des services. Ça vaut pour tous les corps de métiers et donc, ça vaut aussi pour le secteur du podcast. De bons outils font généralement de bons podcasts.
Je rappelle ici qu’il y a deux sortes de podcasteurs. Les premiers sont ceux qui ont du temps à tuer. Ils sont pour s’amuser, pour faire plaisir et se faire plaisir. Pour eux, ce ne sont pas les outils qui comptent mais la philosophie de leur démarche qui compte et qui, souvent n’est pas négociable. Et puis, il y a la seconde catégorie : celle des podcasteurs qui sont là pour générer de l’audience, une audience qui va leur permettre d’entamer un processus de monétisation et donc, de générer des revenus. Pour eux, le choix des outils est pris en comptent. Ce que l’on appelle de l’investissement. Le matériel sera amorti. Tout un processus comptable se met en place. Ce sont des podcasteurs très exigeants et notamment donc dans le choix du matériel.
En fonction donc de la catégorie dont vous faites partie, vous avez compris que la vision est différente et que l’approche ne nécessite pas le même investissement.
En fonction donc de la catégorie dont vous faites partie, vous avez compris que la vision est différente et que l’approche ne nécessite pas le même investissement.
Zoom H5, DT 770 et LEM
Chaque ouvrier à sa boîte à outils : les outils qui lui sont familiers et qu’il aime utiliser. Alors, je ne sais pas ce que vous avez dans votre boîte à outils mais je vais vous ouvrir la mienne. Je vais vous parler de ce que je connais.
D’abord, je travaille avec un Zoom H5. Je ne l’ai pas choisi, on me l’a conseillé. Je ne suis pas un spécialiste mais ce Zoom H5 a le mérite de faire le job, dans toutes les conditions, c’est ce qu’on lui demande et il le fait. Il est très simple d’utilisation et n’est pas encombrant (l’encombrement, c’est vraiment un souci). Il faut compter environ 250 euros pour acquérir un Zoom H5.
Ensuite, j’utilise un casque. Un DT 770 Pro. Il est extrêmement hermétique et très confortable mais très encombrant. Il faut compter environ 130 euros.
Ensuite, il vous faut un micro. Vous pouvez utiliser le micro prémonté sur votre Zoom. Mais, en ce qui me concerne, j’utilise un micro spécifique pour les interviews (un LEM 21B par exemple qui coûte aux alentours de 300 euros) et un micro parabole pour les ambiances extérieures dont l’investissement est, approximativement, de 700 euros. Grosso modo pour un investissement de 1 500 euros, vous pouvez commencer à enregistrer.
Chaque ouvrier à sa boîte à outils : les outils qui lui sont familiers et qu’il aime utiliser. Alors, je ne sais pas ce que vous avez dans votre boîte à outils mais je vais vous ouvrir la mienne. Je vais vous parler de ce que je connais.
D’abord, je travaille avec un Zoom H5. Je ne l’ai pas choisi, on me l’a conseillé. Je ne suis pas un spécialiste mais ce Zoom H5 a le mérite de faire le job, dans toutes les conditions, c’est ce qu’on lui demande et il le fait. Il est très simple d’utilisation et n’est pas encombrant (l’encombrement, c’est vraiment un souci). Il faut compter environ 250 euros pour acquérir un Zoom H5.
Ensuite, j’utilise un casque. Un DT 770 Pro. Il est extrêmement hermétique et très confortable mais très encombrant. Il faut compter environ 130 euros.
Ensuite, il vous faut un micro. Vous pouvez utiliser le micro prémonté sur votre Zoom. Mais, en ce qui me concerne, j’utilise un micro spécifique pour les interviews (un LEM 21B par exemple qui coûte aux alentours de 300 euros) et un micro parabole pour les ambiances extérieures dont l’investissement est, approximativement, de 700 euros. Grosso modo pour un investissement de 1 500 euros, vous pouvez commencer à enregistrer.
Mixer et monter
À cela, vous devrez ajouter un logiciel de montage : SounForge ou Samplitude. Personnellement, j’utilise Audobe Audition que j’ai découvert il y a plus de 20 ans sous l’appellation Cool Edit Pro. Ce n’est pas très compliqué. Vous pouvez enregistrer, mixer et exporter du contenu audio pour un podcast par exemple. Sur une session multipiste, vous pouvez couper, ajouter, effacer, recommencer, raccourcir le son, le travailler… Bref, il y a 1 001 possibilités. Mais si vous débutez, Adobe n’est pas forcément le meilleur choix. Je conseille d’abord de vous faire la main sur Audacity…
Voilà pour le contenu de cette boite à outils. Rien de bien extraordinaire.
Donc, n’oubliez pas que "Les bons outils font les bons ouvriers".
À cela, vous devrez ajouter un logiciel de montage : SounForge ou Samplitude. Personnellement, j’utilise Audobe Audition que j’ai découvert il y a plus de 20 ans sous l’appellation Cool Edit Pro. Ce n’est pas très compliqué. Vous pouvez enregistrer, mixer et exporter du contenu audio pour un podcast par exemple. Sur une session multipiste, vous pouvez couper, ajouter, effacer, recommencer, raccourcir le son, le travailler… Bref, il y a 1 001 possibilités. Mais si vous débutez, Adobe n’est pas forcément le meilleur choix. Je conseille d’abord de vous faire la main sur Audacity…
Voilà pour le contenu de cette boite à outils. Rien de bien extraordinaire.
Donc, n’oubliez pas que "Les bons outils font les bons ouvriers".
Boileau est votre ami
N’oubliez pas non plus cette phrase de Boileau (que vous devriez afficher sur l’écran de votre ordinateur pour l’avoir sous les yeux tous les jours) : "Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez".
Le succès d’un podcast repose souvent sur plusieurs ingrédients (son contenu, sa philosophie, son style, sa forme…) mais aussi sur son aspect technique : plus votre équipement est de bonne qualité, plus le degré de confortabilité d’écoute de votre podcast est élevé. Les bons outils permettent souvent d’atteindre ce niveau de confort d'écoute qui impacte forcément sur la durée d’écoute donc, sur votre audience globale.
N’oubliez pas non plus cette phrase de Boileau (que vous devriez afficher sur l’écran de votre ordinateur pour l’avoir sous les yeux tous les jours) : "Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez".
Le succès d’un podcast repose souvent sur plusieurs ingrédients (son contenu, sa philosophie, son style, sa forme…) mais aussi sur son aspect technique : plus votre équipement est de bonne qualité, plus le degré de confortabilité d’écoute de votre podcast est élevé. Les bons outils permettent souvent d’atteindre ce niveau de confort d'écoute qui impacte forcément sur la durée d’écoute donc, sur votre audience globale.
Casse-ferrailles et traîne-patins
Bon, je n’ai pas eu le temps d’aborder les autres outils qui sont tout aussi importants : l’assise, le plan de travail, l’ordinateur, les logiciels de gestion de temps, l'insonorisation de votre bureau, les To Do List, l’autodiscipline, les habitudes des tâches et... l’entourage qui joue un rôle indirect dans la production. Je rappelle que l’on ressemble toujours aux 2 ou 3 personnes avec lesquelles on traine habituellement. Donc, si vous trainez avec des casse-ferrailles et des traîne-patins, c'est pas gagné...
Bon, je n’ai pas eu le temps d’aborder les autres outils qui sont tout aussi importants : l’assise, le plan de travail, l’ordinateur, les logiciels de gestion de temps, l'insonorisation de votre bureau, les To Do List, l’autodiscipline, les habitudes des tâches et... l’entourage qui joue un rôle indirect dans la production. Je rappelle que l’on ressemble toujours aux 2 ou 3 personnes avec lesquelles on traine habituellement. Donc, si vous trainez avec des casse-ferrailles et des traîne-patins, c'est pas gagné...
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 8 Décembre 2021 à 13:32
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Une rapide définition pour nous mettre en appétit : un hébergeur stocke et distribue. Si vous comprenez cette mécanique, vous avez tout compris du rôle et des avantages que vous pourrez bénéficier de votre futur hébergeur.
D’abord, et dans le cadre du processus de production d’un podcast, il est, certes nécessaire de s’intéresser au choix de son futur hébergeur, mais ce n’est pas une obligation. Plutôt, ce n’est pas une étape urgente. On n’envisage pas de produire un podcast en fonction de l’hébergeur. D’abord, on pense à son podcast, avant de penser à son hébergement. Ce n’est pas au podcast de s’adapter à l’hébergeur mais à l’hébergeur de s’adapter aux podcasts des uns et des autres. C’est un postulat qui doit s’inscrire dans la durée parce que, dans le cas contraire, vous allez devoir respecter un cahier des charges plus imposant. Donc, lorsque vous avez l’idée de lancer un podcast, "prioriser les priorités" : dans l’ordre, son titre, son visuel, son style, sa rythmicité, le matériel utilisé, le temps que vous allez devoir y consacrer. Tout le reste -je ne dis pas que ce n’est pas nécessaire- je dis seulement que ce n’est pas prioritaire.
Primo. Vous n’avez que l’embarras du choix sur le marché de l’hébergement. D’abord : le prix. Écartez tout ce qui est gratuit, ou presque, sauf si vous voulez simplement vous amuser et vous faire plaisir. Si vous avez un autre objectif, payer un service. C’est l’assurance de bénéficier qu’une qualité qu’il est très difficile de bénéficier avec des formules gratuites. Ça vaut pour l’hébergement d’un podcast comme pour la création graphique d’une vignette. Vous payez l’orchestre, vous choisissez la musique, vous avez votre mot à dire. Vous pouvez ne pas être satisfait. Vous devez le faire savoir. Vous êtes le client et, vous connaissez le formule : "le client est roi".
Secundo. Le marché de l’hébergement est loin d’être une jungle. Au bout du fil, ce sont encore et toujours, et le plus souvent, des passionnés. Ce sont des gens, on va dire, de bons conseils. Ils ont d’ailleurs tout intérêt à ce que vous soyez satisfait. Il ne faut pas leur jeter la pierre car l’hébergeur n’est pas le chainon marquant de votre audience. C’est un facilitateur. Et, ce n’est surtout pas la faute de votre hébergeur si votre podcast n’atteint pas l’audience que vous avez envisagée pour lui.
Tertio. L’hébergeur héberge. C’est déjà beaucoup. C’est un métier. Comme celui d’écrire ou de créer des vignettes. On ne s’improvise pas hébergeur. L’hébergeur, plus qu’héberger, il va vous faire gagner du temps. Grâce à sa technologie, il va distiller votre épisode sur de nombreuses plateformes d’écoute en quelques clics. Ça, c’est ce que vous devez retenir : le gain de temps. Mais sa mission s’arrête là. Ce ne sera pas sa faute, je le répète, si votre podcast se retrouve noyé au milieu de millions d’autres. Ce qui fera la différence, c’est vous.
Quartro. Tous les hébergeurs proposent aujourd’hui différentes formules avec des services intéressants. La rapidité d’import, la possibilité d’avoir accès à des chiffres liés à votre audience, les liens simultanés avec les réseaux sociaux, un accompagnement par un membre de l’équipe, la mise en ligne en différé… Il faut prendre un peu de temps et demander, par exemple, un essai gratuit d’un mois pour se faire la main et prendre ses marques…
Le choix d’un hébergeur repose bien souvent sur le bouche-à-oreille, la publicité la plus loyale, rappelons-le. Donc, écoutez ce qui se dit autour de vous, partagez des sentiments, des appréhensions, des expériences et des ressentis. Je ne vous donnerai pas des noms d’hébergeurs à solliciter mais, je me permets de partager avec vous, ma philosophie (qui j’espère sera la vôtre) : vous êtes en France, privilégiez un hébergeur français.
Primo. Vous n’avez que l’embarras du choix sur le marché de l’hébergement. D’abord : le prix. Écartez tout ce qui est gratuit, ou presque, sauf si vous voulez simplement vous amuser et vous faire plaisir. Si vous avez un autre objectif, payer un service. C’est l’assurance de bénéficier qu’une qualité qu’il est très difficile de bénéficier avec des formules gratuites. Ça vaut pour l’hébergement d’un podcast comme pour la création graphique d’une vignette. Vous payez l’orchestre, vous choisissez la musique, vous avez votre mot à dire. Vous pouvez ne pas être satisfait. Vous devez le faire savoir. Vous êtes le client et, vous connaissez le formule : "le client est roi".
Secundo. Le marché de l’hébergement est loin d’être une jungle. Au bout du fil, ce sont encore et toujours, et le plus souvent, des passionnés. Ce sont des gens, on va dire, de bons conseils. Ils ont d’ailleurs tout intérêt à ce que vous soyez satisfait. Il ne faut pas leur jeter la pierre car l’hébergeur n’est pas le chainon marquant de votre audience. C’est un facilitateur. Et, ce n’est surtout pas la faute de votre hébergeur si votre podcast n’atteint pas l’audience que vous avez envisagée pour lui.
Tertio. L’hébergeur héberge. C’est déjà beaucoup. C’est un métier. Comme celui d’écrire ou de créer des vignettes. On ne s’improvise pas hébergeur. L’hébergeur, plus qu’héberger, il va vous faire gagner du temps. Grâce à sa technologie, il va distiller votre épisode sur de nombreuses plateformes d’écoute en quelques clics. Ça, c’est ce que vous devez retenir : le gain de temps. Mais sa mission s’arrête là. Ce ne sera pas sa faute, je le répète, si votre podcast se retrouve noyé au milieu de millions d’autres. Ce qui fera la différence, c’est vous.
Quartro. Tous les hébergeurs proposent aujourd’hui différentes formules avec des services intéressants. La rapidité d’import, la possibilité d’avoir accès à des chiffres liés à votre audience, les liens simultanés avec les réseaux sociaux, un accompagnement par un membre de l’équipe, la mise en ligne en différé… Il faut prendre un peu de temps et demander, par exemple, un essai gratuit d’un mois pour se faire la main et prendre ses marques…
Le choix d’un hébergeur repose bien souvent sur le bouche-à-oreille, la publicité la plus loyale, rappelons-le. Donc, écoutez ce qui se dit autour de vous, partagez des sentiments, des appréhensions, des expériences et des ressentis. Je ne vous donnerai pas des noms d’hébergeurs à solliciter mais, je me permets de partager avec vous, ma philosophie (qui j’espère sera la vôtre) : vous êtes en France, privilégiez un hébergeur français.
Le terrain de la proximité, c’est un territoire encore inexploré par les podcasteurs. Peu d’entre eux s’y sont aventurés. Rien n’a été fait ou presque. On compte seulement quelques dizaines de podcasts dits locaux. Il faut vite défricher ce territoire pour s’y installer, marquer son territoire, poser ses bornes, s’y développer et s’y imposer. Et c’est le moment idéal pour tenter l’expérience.
La proximité ? C’est celle dans votre immeuble, au bout de la rue ou encore dans votre centre-ville. Ça fonctionne même dans un centre-bourg, dans les faubourgs de votre commune, en périphérie de votre village, dans un lieu-dit de la campagne profonde et même au fond des bois. Là, proximité est partout. La seule condition pour que cette proximité s’incarne, c’est qu’il faut au minimum deux individus. Autre condition, pour créer de la proximité, il faut s’adresser à une communauté dans laquelle vous vous épanouissez. On évoquera uniquement dans ce billet, la proximité dite territoriale autrement dit géographique à l’échelle d’un lieu-dit, d’une commune, d’une intercommunalité, d’une zone touristique ou d’une zone géographique particulière (comme un rivage côtier, une chaîne de montagne), un territoire rural (dessiné par les frontières d’un parc naturel régional), un département ou encore une région. Au-delà, de l’entité régional, on s’éloigne de cette philosophie qui incarne pleinement cette proximité.
Pour illustrer mes propos, je vais vous donner quelques exemples de ce que devrait être un podcast dit de proximité. Si vous habitez une commune, vous pouvez produire un podcast qui traitera de l’actualité communale, par exemple, à un rythme hebdomadaire. Pour que cette proximité s’incarne, il est aussi impératif d’être compris par les habitants et d’évoquer des sujets qui les concernent. Ce sont les sujets dits "concernants" : des travaux dans une rue, un spectacle en préparation, la réaction d’un commerçant, l’interview de nouveaux habitants… En termes de sujets potentiels, vous n’avez que l’embarras du choix.
Autre exemple, vous pouvez produire un podcast qui s’articule autour d’une zone touristique délimitée : dire ce qu’il s’y passe, pourquoi il faut y venir, les endroits méconnus… Là aussi, vous n’aurez que l’embarras du choix…
Un dernier exemple : vous lancez le podcast de votre centre-ville. Là également, vous mettez en avant son actualité, son histoire, sa vie quotidienne…
On le répète pour que cette notion de proximité apparaisse dans votre podcast, dès les premières secondes, vous ne devez pas tromper l’auditeur. C’est-à-dire, vous devez tenir la promesse. L’auditeur doit se sentir en confiance parce que vous êtes comme lui : vous vivez au même endroit, vous partager la même vision des choses, vous utilisez le même vocabulaire, vous avez probablement le même accent… Voilà les éléments qui font de votre podcast, un podcast de proximité.
En résumé, vous pouvez opter pour le format d’actualités (qui exige beaucoup de travail et qui impose souvent un rythme soutenu avec une date de péremption très courte) ou alors, vous pouvez opter pour le format magazine (qui vit plus longtemps, qui s’articule autour d’une régularité plus espacée et qui permet un traitement plus fouillé des sujets abordés)
Trois bonnes pistes à suivre…
#1 Les ambiances sonores
Sur votre territoire, il y a des bruits (des ambiances sonores) caractéristiques : l’Angelus de midi, la cloche d’une chapelle, le bruit des vagues, les cris des martinets dans le ciel (plus globalement des chants d’oiseaux ou même des chants du coq), parfois ou souvent des bruits de circulation… Vous devez les utilisez parce que ce sont des marqueurs sonores très psychologiques. Ils marquent à eux seuls le territoire parce qu’ils lui sont propres.
#2 Les gueules du coin
Ce sont des personnages qui sont déjà bien installés dans la cité : l’historien local, le cafetier ou le libraire, le curé ou l’instituteur, le maire ou le président du comité des fêtes, le correspondant de presse... On les appelle, dans le jargon, les leaders d’opinion, vous ne pouvez souvent rien faire sans eux, sans leur participation. Ils donnent sans le vouloir le ton de votre podcast parce que, eux aussi, sont des marqueurs du territoire.
#3 Les choix éditoriaux
Ne négligez aucun membre de votre communauté. Votre podcast connaitra obligatoirement un certain succès parce que cette communauté est une et indivisible. Si ce n’est pas le cas, ou si tout simplement ce n’est pas votre choix, alors cette proximité prendra une autre tournure comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Positionnez-vous plutôt comme un acteur positif de votre territoire, un podcasteur qui, à sa manière, participe à son rayonnement et à son développement.
Et l’audience dans tout ça ?
Sur le terrain de la proximité, on n’est pas là pour générer de l’audience parce que mathématiquement, l’équation est impossible. Ce qui intéresse quelques centaines d’habitants sur le Plateau de Millevaches en Corrèze a peu de chance d’intéresser ceux qui habitent dans les départements voisins ou à l’autre bout de la France.
C’est comme ça, c’est implacable. Il faut le comprendre parce que ça évite les désillusions, les déceptions et les abandons précipités. Mais, car il y a néanmoins un "mais", il y a un gros lot de consolation…. En termes d’audience, la seule stratégie que vous devez suivre c’est celle de construire (souvent patiemment et laborieusement) une audience qualitative. Désormais, aux yeux des annonceurs publics ou privés, une audience qualitative vaut souvent bien plus qu’une audience quantitative. Mais ça, c’est encore un autre débat !
Pour illustrer mes propos, je vais vous donner quelques exemples de ce que devrait être un podcast dit de proximité. Si vous habitez une commune, vous pouvez produire un podcast qui traitera de l’actualité communale, par exemple, à un rythme hebdomadaire. Pour que cette proximité s’incarne, il est aussi impératif d’être compris par les habitants et d’évoquer des sujets qui les concernent. Ce sont les sujets dits "concernants" : des travaux dans une rue, un spectacle en préparation, la réaction d’un commerçant, l’interview de nouveaux habitants… En termes de sujets potentiels, vous n’avez que l’embarras du choix.
Autre exemple, vous pouvez produire un podcast qui s’articule autour d’une zone touristique délimitée : dire ce qu’il s’y passe, pourquoi il faut y venir, les endroits méconnus… Là aussi, vous n’aurez que l’embarras du choix…
Un dernier exemple : vous lancez le podcast de votre centre-ville. Là également, vous mettez en avant son actualité, son histoire, sa vie quotidienne…
On le répète pour que cette notion de proximité apparaisse dans votre podcast, dès les premières secondes, vous ne devez pas tromper l’auditeur. C’est-à-dire, vous devez tenir la promesse. L’auditeur doit se sentir en confiance parce que vous êtes comme lui : vous vivez au même endroit, vous partager la même vision des choses, vous utilisez le même vocabulaire, vous avez probablement le même accent… Voilà les éléments qui font de votre podcast, un podcast de proximité.
En résumé, vous pouvez opter pour le format d’actualités (qui exige beaucoup de travail et qui impose souvent un rythme soutenu avec une date de péremption très courte) ou alors, vous pouvez opter pour le format magazine (qui vit plus longtemps, qui s’articule autour d’une régularité plus espacée et qui permet un traitement plus fouillé des sujets abordés)
Trois bonnes pistes à suivre…
#1 Les ambiances sonores
Sur votre territoire, il y a des bruits (des ambiances sonores) caractéristiques : l’Angelus de midi, la cloche d’une chapelle, le bruit des vagues, les cris des martinets dans le ciel (plus globalement des chants d’oiseaux ou même des chants du coq), parfois ou souvent des bruits de circulation… Vous devez les utilisez parce que ce sont des marqueurs sonores très psychologiques. Ils marquent à eux seuls le territoire parce qu’ils lui sont propres.
#2 Les gueules du coin
Ce sont des personnages qui sont déjà bien installés dans la cité : l’historien local, le cafetier ou le libraire, le curé ou l’instituteur, le maire ou le président du comité des fêtes, le correspondant de presse... On les appelle, dans le jargon, les leaders d’opinion, vous ne pouvez souvent rien faire sans eux, sans leur participation. Ils donnent sans le vouloir le ton de votre podcast parce que, eux aussi, sont des marqueurs du territoire.
#3 Les choix éditoriaux
Ne négligez aucun membre de votre communauté. Votre podcast connaitra obligatoirement un certain succès parce que cette communauté est une et indivisible. Si ce n’est pas le cas, ou si tout simplement ce n’est pas votre choix, alors cette proximité prendra une autre tournure comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Positionnez-vous plutôt comme un acteur positif de votre territoire, un podcasteur qui, à sa manière, participe à son rayonnement et à son développement.
Et l’audience dans tout ça ?
Sur le terrain de la proximité, on n’est pas là pour générer de l’audience parce que mathématiquement, l’équation est impossible. Ce qui intéresse quelques centaines d’habitants sur le Plateau de Millevaches en Corrèze a peu de chance d’intéresser ceux qui habitent dans les départements voisins ou à l’autre bout de la France.
C’est comme ça, c’est implacable. Il faut le comprendre parce que ça évite les désillusions, les déceptions et les abandons précipités. Mais, car il y a néanmoins un "mais", il y a un gros lot de consolation…. En termes d’audience, la seule stratégie que vous devez suivre c’est celle de construire (souvent patiemment et laborieusement) une audience qualitative. Désormais, aux yeux des annonceurs publics ou privés, une audience qualitative vaut souvent bien plus qu’une audience quantitative. Mais ça, c’est encore un autre débat !
Si l’habillage est un sujet central dans le secteur radiophonique, convenons que celui-ci tient une place moins prépondérante dans l’univers du podcast. En effet, le podcast c’est d’abord et surtout la voix. Et puis, le podcast, ce n’est pas de la radio. Et c’est d’ailleurs, une des raisons de l’engouement pour ce nouveau format. Pour autant, un podcast bien habillé, c’est aussi maximiser son engagement auprès des auditeurs…
On pourrait parler des heures de l’habillage. Néanmoins, je vais tenter en quelques lignes de vous donner une définition claire mais pas forcément précise de ce que doit être (ou de ce que devrait être) un habillage. Un habillage doit d’abord identifier ce sur quoi il est greffé : une radio donc, mais aussi une émission, une chronique et donc ici, un podcast. C’est un prolongement nominatif ou strictement sonore de ce qu’il représente. Comme il existe mille et une radios, il existe mille et une façons d’habiller sa radio. Cet habillage passe par la musique (3 ou 4 notes caractéristiques qui se répètent quotidiennement, comme les carillons de RTL ou d’Europe 1 qui sont, en ce sens, très symboliques). Il passe aussi et uniquement par la voix qui porte la radio ou ici le podcast. Il passe aussi par son style : parlé, chanté, épuré, moderne, Vintage…
Tous les styles et tous les prix
L’habillage, c’est un métier. C’est comme produire des vignettes, écrire des articles, réparer des carburateurs ou mettre des tuiles sur une toiture. Alors, il existe des studios qui sont spécialisés dans la production des habillages. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les styles et pour tous les prix.
Maintenant, je vais essayer d’être rapide, même si le sujet mériterait qu’on s’y attarde davantage. Dans le domaine du podcast, pour illustrer mes propos et vous donner un exemple concret, je dirais que l’on peut mettre un jingle au début et à la fin du podcast. On peut même en insérer un ou plusieurs pour marquer les différentes parties dans le podcast. On peut même opter pour un générique de début et un générique de fin. Ensuite, on peut utiliser des voix a capella qui peuvent aussi élégamment habiller un programme. Le processus est sans limite…
L’habillage, c’est un métier. C’est comme produire des vignettes, écrire des articles, réparer des carburateurs ou mettre des tuiles sur une toiture. Alors, il existe des studios qui sont spécialisés dans la production des habillages. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les styles et pour tous les prix.
Maintenant, je vais essayer d’être rapide, même si le sujet mériterait qu’on s’y attarde davantage. Dans le domaine du podcast, pour illustrer mes propos et vous donner un exemple concret, je dirais que l’on peut mettre un jingle au début et à la fin du podcast. On peut même en insérer un ou plusieurs pour marquer les différentes parties dans le podcast. On peut même opter pour un générique de début et un générique de fin. Ensuite, on peut utiliser des voix a capella qui peuvent aussi élégamment habiller un programme. Le processus est sans limite…
Ne faites pas une émission de radio
Noter que l’habillage doit être surtout en rapport avec le contenu de votre podcast. Trouver un juste milieu. Ne trompez pas l’auditeur. Ne faites pas comme le beau cerisier d'Anglade qui donne tant de fleurs, mais jamais de fruits.
Mais, je me permets d’insister, le podcast n’est pas une émission de radio. Les auditeurs viennent y chercher autre chose que ce qu’ils ont l’habitude d’écouter à la radio, excepté, bien sûr, pour le podcast replay. J’aurai donc tendance à vous dire que, moins il y a d’habillage dans un podcast et moins votre production ressemblera à ce qui se fait en radio.
Rappelons également qui si votre podcast s’installe dans la durée, il est aussi intéressant de réfléchir à une évolution trimestrielle, semestrielle, annuelle ou à un rafraichissement en fonction de la saisonnalité. L’auditeur est très sensible aux changements des saisons. Rafraîchir un habillage, c’est donner la preuve que votre podcast évolue, avec le temps et les saisons, et qu’il ne tourne pas en rond parce qu’il se situe dans toujours dans l’air du temps.
Noter que l’habillage doit être surtout en rapport avec le contenu de votre podcast. Trouver un juste milieu. Ne trompez pas l’auditeur. Ne faites pas comme le beau cerisier d'Anglade qui donne tant de fleurs, mais jamais de fruits.
Mais, je me permets d’insister, le podcast n’est pas une émission de radio. Les auditeurs viennent y chercher autre chose que ce qu’ils ont l’habitude d’écouter à la radio, excepté, bien sûr, pour le podcast replay. J’aurai donc tendance à vous dire que, moins il y a d’habillage dans un podcast et moins votre production ressemblera à ce qui se fait en radio.
Rappelons également qui si votre podcast s’installe dans la durée, il est aussi intéressant de réfléchir à une évolution trimestrielle, semestrielle, annuelle ou à un rafraichissement en fonction de la saisonnalité. L’auditeur est très sensible aux changements des saisons. Rafraîchir un habillage, c’est donner la preuve que votre podcast évolue, avec le temps et les saisons, et qu’il ne tourne pas en rond parce qu’il se situe dans toujours dans l’air du temps.
Voici 5 pistes à explorer avant d’habiller votre podcast
#1 Les éléments
Autrement dit, combien de jingles (parlés ou chantés), combien de voix a capella ? Pour les insérer où et à quel rythme. Réfléchissez à l’éventualité d’un générique. Rapprochez-vous d’un compositeur ou d’une banque de sons.
#2 Les voix
Une voix masculine ? Une voix féminine ? Mature ? Jeune ? Connue ? Le choix de la voix est le principal marqueur de votre podcast. Elle donne le ton. Généralement, plus l’acteur derrière la voix est doué, plus le coût est élevé.
#3 Le budget
Vous trouverez de nombreux studios en capacité de produire votre habillage. Le choix d’un studio dépendra de votre budget et de la capacité ou non de celui-ci à répondre à votre demande et à vos exigences.
#4 La créativité
L’auditeur de podcast veut être surpris. Je le répète, il a envie d’autre chose. Donc, c’est aussi le moment de faire preuve de créativité. Contrairement à la radio, vous avez beaucoup plus de latitudes dans la création.
#5 L’échange
Un studio ou un compositeur ne réaliseront un bon travail que s’ils ont écouté attentivement votre podcast. Ils s’inspireront de son ton, de sa forme, de son style, de sa philosophie… Il leur faut ce que l’on appelle un cahier des charges.
#1 Les éléments
Autrement dit, combien de jingles (parlés ou chantés), combien de voix a capella ? Pour les insérer où et à quel rythme. Réfléchissez à l’éventualité d’un générique. Rapprochez-vous d’un compositeur ou d’une banque de sons.
#2 Les voix
Une voix masculine ? Une voix féminine ? Mature ? Jeune ? Connue ? Le choix de la voix est le principal marqueur de votre podcast. Elle donne le ton. Généralement, plus l’acteur derrière la voix est doué, plus le coût est élevé.
#3 Le budget
Vous trouverez de nombreux studios en capacité de produire votre habillage. Le choix d’un studio dépendra de votre budget et de la capacité ou non de celui-ci à répondre à votre demande et à vos exigences.
#4 La créativité
L’auditeur de podcast veut être surpris. Je le répète, il a envie d’autre chose. Donc, c’est aussi le moment de faire preuve de créativité. Contrairement à la radio, vous avez beaucoup plus de latitudes dans la création.
#5 L’échange
Un studio ou un compositeur ne réaliseront un bon travail que s’ils ont écouté attentivement votre podcast. Ils s’inspireront de son ton, de sa forme, de son style, de sa philosophie… Il leur faut ce que l’on appelle un cahier des charges.
Faîtes une bonne première impression
Un dernier conseil… Désormais, l’auditeur est soumis à une multitude de stimuli quotidiennement. Il a devant lui une profusion de choses à faire, à applaudir, à découvrir, à tester, à acheter, à lire, à voir et à écouter. Cela réduit d’autant plus vos chances de le convaincre à vous consacrer quelques minutes. Alors ne perdez pas de temps. D’abord, tenez votre promesse. Si vous lui promettez un podcast sur la cuisine, parlez-lui de la cuisine. Ne perdez pas de temps car tout se joue dans les premières secondes. Dans les 10 secondes qui suivent le démarrage de votre podcast, l’auditeur doit savoir où il est, comprendre ce que vous dites, être interpelé par votre style et apprendre quelque chose. Si ce n’est pas le cas, il abandonnera rapidement l’écoute. Donc, il faut le convaincre rapidement. Il faut faire une bonne première impression. Comme dans la vie de tous les jours lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois parce que vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. À la radio, on dit : "3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour le retrouver". Dans l’univers du podcast, encore plus subtil que celui de la radio, c’est la même chose !
Un dernier conseil… Désormais, l’auditeur est soumis à une multitude de stimuli quotidiennement. Il a devant lui une profusion de choses à faire, à applaudir, à découvrir, à tester, à acheter, à lire, à voir et à écouter. Cela réduit d’autant plus vos chances de le convaincre à vous consacrer quelques minutes. Alors ne perdez pas de temps. D’abord, tenez votre promesse. Si vous lui promettez un podcast sur la cuisine, parlez-lui de la cuisine. Ne perdez pas de temps car tout se joue dans les premières secondes. Dans les 10 secondes qui suivent le démarrage de votre podcast, l’auditeur doit savoir où il est, comprendre ce que vous dites, être interpelé par votre style et apprendre quelque chose. Si ce n’est pas le cas, il abandonnera rapidement l’écoute. Donc, il faut le convaincre rapidement. Il faut faire une bonne première impression. Comme dans la vie de tous les jours lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois parce que vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. À la radio, on dit : "3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour le retrouver". Dans l’univers du podcast, encore plus subtil que celui de la radio, c’est la même chose !
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