Brulhatour

À quoi sert une newsletter ? Si vous êtes capable de répondre à cette question, vous pouvez vous atteler à en développer une. Vous parviendrez, probablement, à créer une communauté d’abonnés. L’ADN de la newsletter, c’est de maintenir un lien privilégié avec vos auditeurs ou vos lecteurs. Mais, comme pour toute chose, pour recevoir, il faut savoir donner. De son intérêt à sa conception, de son rythme d’envoi à son contenu évolutif, de sa monétisation à ses bénéfices … Tour d’horizon ce qu’il faut faire et ne pas faire si vous optez pour une newsletter…


La newsletter, y avez-vous pensé ?

Un rappel d’abord : il faut désormais une bonne raison pour encombrer encore davantage la messagerie d’un correspondant. Parce que si ce dernier estime que le contenu que vous lui envoyez ne le concerne pas ou n’est pas à la hauteur de ses attentes, il y a de fortes chances pour que votre envoi soit jugé comme étant un spam et que votre adresse soit définitivement black-listée. D’où l’intérêt pour vous de penser correctement l’ossature de votre newsletter. Il est nécessaire que cette newsletter, qui intervient souvent comme un levier d’audience, apporte une plus-value, une valeur ajoutée, à celui qui la reçoit. Dans le cas contraire, vous ferez chou blanc. Au mieux, votre newsletter terminera dans la Corbeille. Au pire, vous risquez le désabonnement quand ce n’est pas la désertion définitive d’un auditeur potentiel.

Faire gagner du temps : le nouvel objectif de la newsletter
La meilleure plus-value d’une newsletter, c’est le gain de temps qu’elle va provoquer chez le destinataire. Le changement de société qui s’est opéré depuis la dernière décennie, le prouve. Les auditeurs, les lecteurs, les téléspectateurs, les acheteurs… ont de moins en moins de temps à vous consacrez car ils sont de plus en plus sollicités. Si vous parvenez à leur faire gagner du temps, ne seraient-ce que seulement quelques secondes, c’est que votre newsletter sert déjà à quelque chose. Ne tombez pas dans le piège : la plupart des newsletters que l’on reçoit n’ont aucun intérêt, si ce n’est rappeler l’existence d’une marque, nous font perdre du temps et encombrent nos messageries. Voilà pour le constat. Maintenant. Allez-y en évitant ces trois écueils et, si possible, en vous inspirant des 5 leviers ci-dessous…

#1 Le démarrage
Choisissez une fois pour toutes, votre fenêtre de tir. Autrement dit, réfléchissez à une chronicité. Si vous avez convenu d’un envoi hebdomadaire (prenons l’exemple du samedi à 09h), envoyez votre newsletter chaque samedi à 09h. Pas à 08h45 ni à 09h15. À 09h. Le samedi. Chaque samedi. Tenir la cadence sur l’ensemble d’une saison et être ponctuel, c’est déjà respecter votre abonné. Pour quelle cadence opter ? Je dirais que pour installer une habitude, plus cette cadence est rapprochée dans le temps, plus cette habitude s’installera rapidement. C’est le principe du quotidien disponible chaque matin chez votre marchand de journaux ou de la matinale, entre 6h et 9h, à la radio. Mais plus la cadence est rapprochée, plus cela exige un travail car il ne s’agit pas d’appuyer sur un bouton pour envoyer une newsletter ! Le travail en amont, qui s’effectue dans un back office, est souvent considérable et très chronophage !
 
#2 La transmission

Pour envoyer une newsletter, il vous faut une infrastructure technique à défaut de devoir envoyer manuellement votre newsletter, ce qui est impossible. Donc, il vous faut maîtriser cet aspect strictement technique de la newsletter. Par exemple, une entreprise française bien connue permet l’envoi massif de newsletters : Sendiblue. La problématique à laquelle vous allez être rapidement confrontés repose sur le nombre de newsletters envoyées. Je m’explique. Vous avez 1 000 abonnés. Vous envoyez une newsletter par jour, du lundi au vendredi. Donc, vous envoyez en définitive 5 000 newsletters par semaine, donc 20 000 newsletters par mois donc 240 000 newsletters par an. Je ne compte pas ici les newsletters spécifiques (celles notamment qui promeuvent des opérations spéciales). Tout ça pour dire que la newsletter, c’est, aussi et d’abord, un budget au cas où cela vous aura échappé…
 
#3 Le carburant

Ça se complique… Le contenu, c’est le cœur du réacteur de votre newsletter. Son ADN. C’est donc ici que se trouvent les 70% de votre newsletter. Que peut-on y trouver ? Principalement des infos, ou plutôt des infos intéressantes qui donnent envie au destinataire d’en savoir davantage. Comprenez que la newsletter, c’est un peu l’arrière-boutique de votre magasin. Un lieu qui va donc bien au-delà de ce qui constitue la seule vitrine que représentent votre site web. Comme chaque arrière-boutique, l’internaute y fera des découvertes toujours très intéressantes, aura accès à des produits qui ne sont pas en devanture, bénéficiera de promotions avant tout le monde, de bons conseils, d’actualités exclusives… Une sorte, le mot est lâché, de showroom. Ça y est, on y est, vous l’avez compris, cet endroit spécifique est réservé aux seuls abonnés et votre newsletter remplit, une fois cette étape passée, pleinement son objectif.
 
#4 La carrosserie
Ce sont les 30% restants. Le pays du bonus et de l’exclusivité. Tout ce qui affute votre image et rassasie votre abonné. Pour illustrer mes propos, on peut y trouver des liens qui pointent vers des sites amis, des offres et des actus glanées sur le web, un chiffre, un fil RSS, une photo issue de vos enregistrements, une promo pour s’abonner, les liens de vos réseaux, un ebook à télécharger, un son bonus… il faut que cette carrosserie brille. D’où l’intérêt de respecter aussi des codes graphiques : la police, les couleurs… Mais aussi toute la titraille et les entrées de lecture qui doivent être engageantes. Dans une boulangerie, on ne met pas la recette à côté du gros gâteau placé en vitrine. Ici, c’est la même chose : on présente bien pour provoquer une envie, autrement dit, un clic sur un lien.
 
#5 Le transport
C’est la façon d’accompagner le destinataire de votre newsletter sur le plus long trajet possible, durant toute une saison, et au-delà. Il n’y a pas de recette de miracle. L’essentiel est de créer un besoin et de le satisfaire grâce à votre envoi. Mais ce que l’internaute doit aussi voir en premier (et le plus souvent possible sur tous les endroits possibles), c’est la façon de s’abonner, pas celle de se désabonner. Dans ce cas précis, il faut même lui faciliter la tâche à chaque instant pour qu’il s’abonne et la lui compliquer (un peu) pour qu’il se désabonne. C’est de bonne guerre… ça permet surtout de réduire le taux de désabonnement et de se constituer rapidement un fichier d’abonnés et donc de courriels qualitatifs, donc de constituer sa communauté.

Deux exemples, ci-dessous, de newsletters quotidiennes : celle de La Lettre Pro de la Radio et celle du magazine LePOD.

 

La newsletter, y avez-vous pensé ?

La newsletter, y avez-vous pensé ?

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 9 Mars 2022 à 12:51 | Commentaires (0)

On rêve tous de gagner plus. Mais pour gagner davantage, on oublie trop souvent qu’il faut aussi "travailler plus" comme le disait un ancien Président de la République. Est-ce possible ? Oui. Est-ce tenable ? Non. Parce que les journées ne font que 24 heures et parce que les challenges qui s’inscrivent dans la durée sont beaucoup plus difficiles à mener à leurs termes que des efforts sur une courte période ou sur quelques instants. Malgré tout, on peut tenter de transformer cet adage du "travailler plus" par l’équation intéressante du "travailler mieux".


Compléter ses revenus avec un podcast

D’abord, est-ce possible de compléter ses revenus avec un podcast ? La réponse est oui. Je vais tenter de vous l’expliquer. En réalité, tout est possible dans la vie. Il y a de nombreuses directions à suivre pour compléter ses revenus. Les compléter avec ce qui est au départ une passion est encore mieux. D’ailleurs, retenons cette phrase de Confucius qui nous dit : "Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie". Elle est intéressante cette pensée de Confucius parce qu’elle produit aussi son petit effet. Pour autant, j’ai rarement rencontré des gens qui s’éclatent dans leur travail. C’est rare. Parce que le travail, il est répétitif, harassant, fatiguant et, parfois, aliénant. Au bout de quatre décennies, il vous dépossède.

Pour compléter ses revenus, grâce à un podcast, il faut aussi comprendre que, si tout travail mérité salaire, "la victoire aime l’effort" comme le disait le poète Catulle. Et, il y a rarement des résultats sans souffrance. Dans chaque aventure professionnelle, rien n'est facile. La mienne repose sur un rapport qui peut parfois surprendre : 70% de souffrances et 30% de satisfactions. C’est un peu comme la foi : 99 secondes de doute pour 1 seule seconde de grâce. C’est assez injuste, je vous l’accorde.
 

5 conseils "à pas cher"

#1 Choisir le bon sujet
Pour y parvenir, il faut d’abord lentement et patiemment murir son projet dans sa tête. Projet qui doit, comme le dit Confucius, vous procurez du plaisir. Le choix du sujet abordé dans votre podcast sera donc fondamental. Si vous l’appréciez, vous ne l’apprécierez que davantage lorsqu'il s'agira de le concrétiser. Donc, d’abord, le choix du bon sujet est primordial parce que de votre choix dépendra à la longévité de votre production. Bref, ne pas s’enfermer dans quelque chose que l'on n’a pas envie de faire.

#2 Créer un squelette
C’est le modus operandi de la production de votre podcast. Le mode d’emploi. On y trouve des règles, un processus d’action, une façon de faire… qui seront répétés tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois. Si vous respectez ces règles, vous allez installer très rapidement des habitudes. Et les habitudes, c’est bon pour être certain d’entamer un voyage au long cours. Sans habitudes pas (ou peu) de certitudes d’avenir.

#3 Être régulier
Dans la production, mais aussi plus encore dans les parutions, c’est-à-dire dans les publications de votre podcast sur une plateforme. Plus vous respecterez cette règle, plus, à l’autre bout de la chaîne, vous allez pouvoir créer des habitudes chez l’auditeur et, ainsi, le fidéliser. Donc, soyez régulier dans le rythme de publication. Soyez exigeant avec vous et donc avec vos auditeurs. Respecter un rythme de publication, c'est respecter ses auditeurs. La base donc !

#4 Muscler son catalogue
Plus vous proposerez des épisodes, plus vous générerez de l’audience. C’est mathématique. Donc, plus vous pourrez monétiser (rapidement) votre podcast. C’est vraiment une condition sine qua non. Plus votre catalogue sera dense, riche et varié, plus vous élargirez votre cercle d’auditeurs. Il faut comprendre qu’il faut beaucoup d’épisodes en ligne pour commencer à générer des revenus. C’est un frein, un dur retour à la réalité. Le podcast, c’est un peu comme les bonnes résolutions du 1er janvier. Beaucoup s’y aventurent. Très peu parvient à apercevoir la ligne d’arrivée.

#5 Comprendre la monétisation
C’est aussi la base. C’est même le premier conseil que vous devriez suivre. La première question que vous devriez vous poser. Si vous comprenez les mécanismes d’audience, votre podcast sera plus facile à commercialiser. Êtes-vous capable de générer un minimum de 5 000 lectures par épisode ? Oui ? C’est déjà un bon début ! Êtes-vous capable de comprendre qu’avec une audience de 5 000 lectures par épisode, vous allez générer (seulement) entre 70 et 80 euros ? Ou alors, êtes-vous capable de séduire une marque qui vous accompagnera à hauteur de 10 000 euros pour une seule série de podcast ?

Des idées à creuser...

Je n’ai pas voulu ici aborder précisément le sujet de cette Room qui s’articule autour des supports commercialisés pour accroitre vos revenus. Mais en vous remuant un peu les méninges, vous devriez forcément accoucher de quelques idées : un appel financier auprès de votre communauté, des tee-shirts aux couleurs de votre podcast que vous commercialisez, l’édition d’ouvrages en lien avec un podcast (comme le fait Binge Audio), la mise en place d’abonnements en lien avec des plateformes comme Apple Podcasts, un site web avec des contenus rédactionnels proposés à la vente, l’organisation d’événements avec votre communauté, la signature avec un studio pour produire un podcast exclusif, convaincre un annonceur de vous accompagner… Vous le constatez les leviers de développement sont très nombreux…

Douze métiers, treize misères ?

Il y aurait tant de choses à dire sur la façon de monétiser son podcast et ainsi de compléter ses revenus. Il n’y a pas de recette miracle. Probablement, un tour de main commun au monde du podcast mais différent chez chaque podcasteur. Ce qui vous rassemble entre podcasteurs, ce sont les ingrédients de cette recette qui sont identiques. Le reste donc, c'est le tour de main. Dans tous les cas, il faut être motivé. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu'il faut avoir de la volonté. La volonté, c’est un peu comme un muscle. Il faut souvent l’entraîner pour la développer. Ce n’est pas si simple. D’autant que cette volonté, pour qu'elle produise son  effet, doit se combiner avec d’autres qualités trop souvent mises de coté : la curiosité et surtout l’énergie autrement dit, la force physique ("Un esprit sain, dans un corps sain" en quelques sorte). Si vous êtes en bonne santé, vous aurez de l’énergie et donc vous pourrez mener de front deux, trois ou même quatre activités physiques comme intellectuelles… Produire un, deux ou trois podcasts simultanément et en faire un complément de revenus. À vous de jouer !
 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 2 Mars 2022 à 18:59 | Commentaires (0)

Connaissez-vous le "Growth Hacking" ? Il s’agit encore d’un anglicisme. C’est vraiment insupportable. D'autant plus que, celui-ci, est un anglicisme imprononçable. Bon... Après cette digression, autant vous prévenir d'emblée : le "Growth Hacking", c'est loin d'être la panacée ni un Eldorado... Mais comme vous avez compris que dans une vie professionnelle, il faut être curieux et à l'affût, on va tenter d'y puiser quelques idées à concrétiser...


Vous avez dit "Growth Hacking" ?

Le GH, c’est l’abréviation que je vais utiliser pour éviter de prononcer une nouvelle fois cet anglicisme imprononçable dans la langue de Shakespeare, est traduisible, dans la langue de Molière par l’expression "Piratage de croissance". Punaise ! Quelle prouesse ! Je rappelle que dans Le Petit Larousse, on compte, environ, 35 000 mots. Sur ces 35 000 mots, celles et ceux qui utilisent le GH, et avec un peu d’efforts, devraient logiquement pouvoir, et normalement sans trop de problèmes, pouvoir proposer une traduction plus adéquate.

Tout cela pour vous dire que ce n’est pas l’appellation qui fait ou qui fera le résultat : un bon podcast et, si possible, une bonne audience, dépendent d’abord de votre engagement, de vos sacrifices, et, on y vient, de votre travail à défaut de vite rouler sur la jante. Pour le GH, on va crever l’abcès immédiatement : il s’agit d’un mode opératoire de patron. Sa finalité est obtenir des résultats très rapidement, des résultats très élevés avec un investissement financier très faible, si possible sans trop d’efforts. Hum…
Pour grossir le trait, il est impossible d’appliquer cette méthode si vous plantez un arbre (parce qu’il faut du temps et qu’ici c’est le biotope qui est le maître des horloges). Mêmes causes et mêmes effets, si vous souhaitez entamer une enquête au long cours pour un podcast. Elle va nécessiter du temps, de l’argent, de la patience… Même chose pour une série sur l’ensemble d’une saison.

"En deux temps, trois mouvements"
Le GH trouve son origine dans le foisonnant monde numérique. Dans cet univers d’enfants gâtés, on est habitué à obtenir tout ce que l’on veut immédiatement : de nouvelles informations en actualisant une page à coups d'index, l’assurance d’une réception ultra rapide en envoyant un mail, un accusé de réception d’un SMS, la possibilité de regarder et d’écouter sans latence un flux en streaming… Ce sont de mauvaises habitudes. On le disait, il y a quelques jours, dans cette room : la patience est désormais une vertu des temps anciens. La gifle qui vient n’en sera que plus qu’appuyée…
Pour autant, cela n’empêche pas le GH d’imprimer son empreinte dans de nombreux secteurs parce que vous aurez toujours des idiots utiles, dont je revendique haut et fort faire partie, qui utiliseront une partie de la recette du GH. C’est ce que l’on appelle le fameux "en deux temps, trois mouvements". On est dans le "vite fait". Je ne dis surtout pas dans le "vite fait, bien fait" parce que le "vite fait, bien fait", c’est le contraire du GH. Oui, le GH traine aussi son cortège de mauvaises pratiques et de misères, par forcément légales d’ailleurs, en tous cas, plus ou moins éloignées de ce que l’on appelait jadis la déontologie.

L'obligation de résultats à l’obligation de moyens
Le GH, c’est donc l’assurance de mettre de côté toutes les valeurs qui ont construit un monde du travail harmonieux : la patience, le savoir-faire, la méticulosité, la probité, la loyauté… Bref, l’amour du travail "bien fait" (je vous renvoie une énième fois à cette phrase de Nicolas Boileau, qui doit se retourner dans sa tombe, : "Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez").
Ici, on est très loin de ce constat de l'homme de lettres parce que l'on privilégie la rapidité, l’amateurisme, la négligence, la fourberie et parfois la malhonnêteté… en profitant de la cupidité des uns et des autres. Retenons que le GH privilégie l’obligation de résultats à l’obligation de moyens. Il exige de l’individu une capacité d’adaptation très rapide face à toutes les problématiques, une vue à 360°, des objectifs clairement définis et affichés, quitte à laisser l’humain sur le bord de la route. Ici, on est chez Tricatel, car on veut des ré-sul-tats. De la quantité pas vraiment la de qualité.

Il y a un bémol au développement du GH. Il est impossible pour un individu normalement constitué d’être tout le temps sur les charbons ardents, de trouver une réponse immédiate, une solution dans l’instant, une idée que l’on peut vite concrétiser. Et surtout, surtout, obtenir systématiquement des bons résultats. C’est usant. C’est fatiguant. C’est éreintant. Et c’est tant mieux ainsi !

Être rapidement efficace : c’est la base du GH

#01 Utiliser le bon vocabulaire
Court mais percutant. Bref mais alléchant. Des promesses, pas de longs discours, on s’en fout. Pas de mots complexes. Faites-vous par exemple un dictionnaire de mots à privilégier, des mots engageants, euphorisants… N’en sortez pas. Des expressions faciles à placer. Prévoyez, par exemple, 10 phrases d’engagement pour republier votre podcast. Avec 10 accroches différentes, ce sera pour vous une possibilité de le republier 10 fois. Et n’oubliez pas de recycler vos contenus. Éponger jusqu’à la dernière goutte.

#02 Engager des actions peu chronophages
Donc, automatiser les tâches. Par exemple, les outils d’automatisation pour les réseaux sociaux sont nombreux. Ils permettent de gagner un temps considérable, d’être présent à chaque moment de la journée. Sur Twitter, on peut répondre à un nouveau follower automatiquement, sur Facebook on peut envoyer un message automatiquement à celui qui vient de vous écrire… Publier, republier. Publier, republier. Publier, republier...

#03 Solliciter les bons auditeurs
Convaincre les leaders d’opinion, d’abord. 80% de vos efforts doivent porter sur ces leaders d’opinions (des sites par exemples) qui disposent d’une forte audience. Des sites po-pu-lai-res. Pas de perte de temps avec les traîne-patins. Relisez la Loi de Pareto : 80% des effets sont le produit de seulement 20% des causes... Parce que le temps, c'est de l'argent.

#04 Phagocyter des terrains de jeux
Servez-vous des autres podcasts à forte notoriété pour y parvenir plus vite. Indirectement, vous allez entrer en interaction avec une nouvelle communauté. Vous pouvez aussi tagguer et mentionner des noms dans des publications. Laissez des mentions sur les forums fréquentés. Réagissez-vous aux sujets sous les Tweets et dans les Posts sur Facebook.

#05 Promouvoir vos résultats même s'ils sont inexistants
On trouve toujours des éléments à faire reluire. Maximiser la diffusion de vos contenus : vous pouvez republier plusieurs fois votre podcast, le proposer dans un autre format... Sur une newsletter, toujours donner d’abord la possibilité de s’abonner. Récupérer des mails : construisez une base. Inspirez-vous des réussites des autres.
 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 16 Février 2022 à 13:07 | Commentaires (0)

Marketing, c’est un mot magique. Un mot passe-partout. Dans les années 80, quand un interlocuteur prononçait le mot "marketing", on le prenait, vraiment, au sérieux. Aujourd’hui, il y a autant de définitions du mot marketing qu’il y a d’entrepreneurs et de podcasteurs qui utilisent ce terme, partout, tout le temps, jusqu’à satiété. Et donc, ce vers quoi il renvoie est, désormais, et comme tous les anglicismes du même tonneau, de plus en plus nébuleux.


La zone très nébuleuse du marketing

Pour tenter éclaircir ce vaste sujet et donner un éclairage très personnel, je vais tenter d'essayer de vous donner une définition, forcément très personnelle, de ce que peut ou pourrait représenter le marketing dans le monde du podcast. Je dirais que le marketing représente tout ce qui gravite autour de votre podcast et qui impulse une image. Le marketing produit de l’image d’abord : une impression, un ressenti, une émotion… C’est à dire la façon dont est perçue votre production. Concrètement, le marketing c’est tout ce qui va donner du symbole, tout ce qui va faciliter la compréhension et tout ce qui va encourager l’auditeur à vous écouter. C’est un savant mélange de nombreux ingrédients tous aussi iconoclastes les uns que les autres.
 
Votre podcast, c’est aussi votre image
Pour un podcast, voilà ce que représente ce je nomme ce "tout" : c’est votre façon de parler, c’est la ligne directrice que vous donnez à votre podcast (à qui je m’adresse et dans quel but). C’est aussi votre façon d’illustrer votre podcast (la police, le graphisme et les couleurs), la déclinaison de cette illustration (sur les réseaux sociaux, sur votre site web, sur des Goodies…). C’est également ce que vous, personnellement, vous représentez dans la vie de tous les jours : l’image que vous renvoyez auprès de celles et de ceux qui vous écoutent (votre façon d’être, de penser, de parler, d’interagir avec les membres de votre communauté…). Le marketing, c’est bien plus complexe qu’un business plan ou qu’une ligne de compte.
Le marketing, c’est un mille-feuilles. Une superposition d’éléments qui, une fois (difficilement) imbriqués les uns dans les autres, donne à votre podcast une clarté et dévoile votre message dans sa globalité : une compréhension de votre éditorial, une envie d’écouter, et plus encore, une superposition qui provoque le besoin d’appartenir à une communauté clairement définie et identifiée. C’est le but ultime du marketing : créer, développer et faire vivre une communauté loyale qui partage votre travail.
 
Quels leviers favoriser ?
Souvenons-nous de cette phrase de Léonard de Vinci : "quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Le plus important n’est donc pas le point de départ mais le point d’arrivée. Cela me fait penser à une autre phrase, de Marc Aurèle cette fois-ci, qui résume probablement mieux ma pensée : "Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire…".  Vous devez donc, le plus précisément possible, savoir quel est le chemin pour y parvenir. Malheureusement, ce n’est pas le chemin le plus court. C’est celui qui doit répondre le mieux à votre philosophie tout en préservant vos objectifs financier, technique ou éditorial. Autrement dit, vous devez savoir où vous avez décidé d’amener vos auditeurs. Ces derniers sont, dans leur très grande majorité, en attente de nouvelles destinations. Ils sont prêts à vous accompagner mais à condition que vous ayez clairement tracé un trajet qu’ils comprennent et maîtrisent. Ce n’est pas une tâche facile… Elle exige du temps, de la patience, du travail, parfois de la souffrance, des sacrifices et des privations. Le temps est une vertu des temps anciens... Cela ajoute un niveau de difficulté.
 

Cinq possibilités d’engagements
 
#01 Où naviguer ?
Quels sujets et, plus encore, quels angles choisir ? Il y a 1 001 sujets et autres terrains de jeu. Trouvez forcément celui qui vous correspond le mieux. Celui qui possède les mêmes exigences que les vôtres.
 
#02 Avec quels passagers ?
Avec quels intervenants ? Avec quels invités ? Avec quels auditeurs ? Gardez à l’esprit de ne jamais être ennuyeux et ennuyants avec les invités comme avec les auditeurs.
 
#03 Sur quel bateau ?
Quelle est votre embarcation pour propulser votre podcast ? Par exemple, la plateforme que vous utilisez véhicule-t-elle les mêmes valeurs politiques, écologiques, philosophiques et principes que les vôtres ?
 
#04 Sous quel pavillon ?
Votre pavillon, c’est la couleur de votre message… Elle peut être clivante, anxiogène ou bienveillante, utile, féconde, avantageuse…  Pour trouver le bon pavillon, il faut donc bien connaître sa communauté et sa personnalité (la vôtre).
 
#05 Pour quelles escales ?
Là aussi, quels sont les terrains à explorer ? Recherchez-vous une audience quantitative ou qualitative ? Le reste, c’est de l’enrobage. Et de cet enrobage dépendront des règles marketing, plus strictes, que vous aurez définies.
 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 9 Février 2022 à 19:29 | Commentaires (0)

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