Brulhatour

Au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes, on va rappeler quelques fondamentaux pour bien et mieux communiquer. Si vous voulez des idées pour créer des objets promotionnels, vous frappez à la mauvaise porte. En revanche, si vous êtes à la recherche d'une mise à niveau de ce que signifie le bon sens pour communiquer avec quatre préconisations essentielles et qui vont dans la même direction, c’est maintenant.


Mieux communiquer autour de son podcast

C’est d’abord être vu
Et pour être vu, il est nécessaire de sortir de son studio ou de son bureau. Parmi tous les outils pour mieux communiquer, le présentiel est probablement le meilleur. Il assure indirectement, et par votre intermédiaire, une visibilité de votre marque, de votre travail, de votre podcast. Il faut se montrer et montrer ses réalisations, c’est-à-dire partager son travail et démontrer son utilité. Pour se montrer, il faut assister aux manifestations en lien avec votre secteur d’activité. Elles ne sont pas nombreuses donc, impossible de passer à côté. Vous y rencontrez des gens qui comme vous, galèrent, réussissent, s’interrogent et surtout, viennent y chercher du relationnel, y faire naître des collaborations, y impulser des projets, y confronter des idées... Donc, montrez-vous et montrez votre travail sans oublier qu'on gagne toujours à sortir de son studio et de son bureau au lieu de faire reliure son derrière sur un fauteuil.
 
C’est ensuite être exigeant
Exigeant avec soi-même. Il est toujours beaucoup plus difficile de communiquer autour d’un podcast bringuebalant. En amont, vous devez forcément soigner votre production. Dans le cas contraire, ne venez pas vous plaindre si votre communication ne porte pas ses fruits. Donc, cette exigence, c’est être réaliste. Plus votre podcast catalysera l’attention, parce qu’il englobera toutes les notions qui feront de lui un podcast de qualité, plus il sera facile de le promouvoir. Et puis, soyez exigeant avec vous-même, c’est aussi prendre soin de l’image que vous renvoyez auprès de vos auditeurs, de vos partenaires actuels et futurs, des institutions, de la presse…Si vous êtes banturle comme une brouette, il y a, là aussi, peu de chances que votre communication porte ses fruits. Donc, soignez votre image.
 
C’est surtout s’y intéresser

Parce que la communication ne s’improvise pas. Si vous deviez garder qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : faites peu mais faites le bien. Tellement bien que personne ne puisse vous reprocher quoi que ce soit et venir vous casser les pieds. Faites peu dans votre démarche. Si ça vient du cœur, si vous le faites avec passion, patience et franchise, les auditeurs, comme vos partenaires ainsi que celles et ceux qui vous entourent, le constateront d’eux-mêmes. Souvent, il n’est pas nécessaire d’être dans le trop, c’est-à-dire dans l’exagération ou dans l’immodestie pour actionner des leviers de croissance. Simplement, il suffit de prouver sa solidité et sa valeur. Un peu de pudeur et de retenue ne nuisent pas non plus. Les gens dans le secteur y sont très sensibles. Et, cela n’empêche nullement l’audace.
 
C’est enfin compter sur ses auditeurs
On ne le répétera jamais assez : la meilleure des communications pour vendre des tomates comme pour vendre un podcast, c’est le bouche-à-oreille. Parce que c’est la publicité la plus loyale qui existe. Autre avantage : elle ne coûte pas un sou. Les auditeurs sont intelligents. Ils percutent vite. Comme à la radio, on dit qu’il faut 3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour reconquérir sa fidélité. J’imagine que dans le secteur, cette temporalité doit être identique à quelque chose près… Donc, engagez vos auditeurs. L’auditeur, c’est le meilleur ambassadeur de votre podcast. S’il y trouve du plaisir, il le partagera et, progressivement, votre podcast gagnera en notoriété.

3 conseils à ne surtout pas suivre
 
# 01 Naviguer à vue

Ce qui parait clair et compréhensible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Sauf à ce que vous soyez un brillant professionnel, et on n’en doute pas une seconde, partagez votre vision et vos actions avant de les rendre public. Pensez à ceux qui vont recevoir votre message. Réussir sa communication, c’est un coup en 3 bandes comme l’interview à la radio : celui qui pose les questions, celui qui y répond et (on l’oublie trop souvent) celui qui les écoute…
 
# 02 Pomper ce qui a déjà été fait
Un peu de créativité ! Surtout dans le domaine du podcast. C’est un secteur encore plein de promesses et de potentialités et où le champ des possibles demeure très largement ouvert. Finalement, il reste encore de nombreux territoires à explorer parce que les podcasteurs ne sont pas nombreux. Donc, c’est une opportunité pour se démarquer plus simplement, plus rapidement et plus efficacement.
 
# 03 Ne pas communiquer
La communication, c’est comme l’investissement dans une entreprise. Si vous n’en faites pas, c’est la mort qui vous guette. Communiquer, c’est d’abord soigner sa notoriété même si on n’a pas grand-chose à dire. Vous montrez que vous êtes là et vous marquez votre territoire. Mais comme dans toutes choses, il faut trouver aussi un équilibre. Être ni dans le trop, ni le pas assez. Pour terminer, je dirais que pour bien ou mieux communiquer, il faut trouver le bon support. Ce n’est pas facile car les supports sont de plus en plus en nombreux et variés, multipliant ainsi le risques d'erreurs et les coups d’épée dans l’eau.

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 6 Avril 2022 à 12:48 | Commentaires (0)

Au hasard de mes lectures, j’ai trouvé quelques phrases très drôles en lien avec Facebook. Celle-ci : "Facebook ne rend pas les gens bêtes, il contribue à ce que ça se remarque davantage". Celle-là : "Avoir des milliers d'amis sur Facebook, c'est comme être riche au Monopoly". Une dernière pour la route : "Quand tu parles à un mur, t'es sur Facebook". Voilà, pour la mise en bouche. Maintenant, la mise en jambes…


Un p’tit pouce bleu ? Merci !

Il y a trois façons d’utiliser Facebook. D’abord, en vous plaçant dans la peau de l’observateur dont le rôle est de seulement consulter. Ce rôle s’arrête là où il commence. Ensuite, dans le rôle de l'utilisateur celui qui va aimer, commenter ou partager un contenu. Enfin, il y a le créateur qui va créer du contenu et le proposer en ligne.
Ces trois profils sont d’ailleurs résumés dans une règle qui a fait florès depuis l’essor des réseaux communautaires. C’est la règle dite des "90-9-1" : 90% des internautes consultent et parcourent éventuellement les interactions, 9% lisent, parcourent les interactions et y participent occasionnellement en laissant un commentaire ou en partageant un contenu qu’ils n’ont pas créé eux-mêmes. Le 1% restant crée un contenu spécifique et le partage sur une plateforme communautaire dans le but de le faire connaître, donc dans le but de générer de la notoriété, de l’audience, des ventes et des profits.
 
Sur Facebook, le monde se divise en 3 catégories
Que faut-il en déduire ? Que sur Facebook donc, le monde se divise en 3 catégories : ceux qui consultent (ils sont passifs et très nombreux), ceux qui partagent (ils sont actifs mais pas forcément nombreux) et ceux qui créent (ils sont productifs mais très peu nombreux). C’est intéressant de mettre en lumière ces 3 catégories parce que cela vous permettra d’activer certains leviers lorsque vous devrez vous positionner sur un réseau social.
Autant TikTok et Instagram attirent une cible jeune, autant les utilisateurs de Facebook sont plus âgés. Autant, on estime que la moitié des utilisateurs sur Twitter n’ont jamais envoyé un tweet, autant on partage beaucoup sur Facebook. Le réseau social est probablement le plus connu de la planète et a développé des outils intéressants comme le Market Place.
 
La machine produit un cercle vertueux qui entretient la machine
Selon moi, Facebook est un réseau qui perd en popularité. Même si celui-ci est toujours un formidable moyen pour générer du trafic, ce qui a fait son succès (c’est-à-dire le partage d’informations et l’aspect communautaire) provoque aujourd’hui sa déroute. C’est une problématique commune à tous les réseaux sociaux : la machine produit un algorithme qui favorise la forme et pas le fond. Le monde des idées et de la nuance a été englouti par la petite phrase, le buzz, le clash… Les utilisateurs ont pigé le principe de ce cercle vertueux. Conséquence, il faut désormais proposer une information hors-norme pour que l’algorithme la prenne en comptant laissant toutes les autres dans un relatif isolement. Le 1% qui crée doit donc fournir des efforts colossaux pour maintenir la tête hors de l’eau et maintenir son trafic et ses interactions. Alors, on peut aisément imaginer que demain, il n’y aura pas un mais plusieurs algorithmes de recommandations. Chaque utilisateur pourra choisir celui qui lui correspond le mieux en fonction de ses envies culturelles, de ses opinions politiques, de ses besoins organiques… Bienvenue dans le pays des biais cognitifs.

5 conseils pour utiliser Facebook (lira aussi ICI)
 
#1 Postez utile
Soyez exigeant avec vos followers et avec vous-même. Ne soyez jamais ennuyeux. Votre page est votre image : respectez un éditorial et n’en sortez pas. Tenez la ligne et ne vous éparpillez pas en donnant par exemple votre avis sur des sujets clivants. Soyez positif et professionnel (l’un va rarement sans l’autre…).
 
#2 Mettez à jour
Il est inutile de mettre à jour à longueur de journée. Un Post quotidien utile vaut mieux que 10 publications inutiles chaque jour. Pensez aussi à changer régulièrement vos bannières et à proposer de nombreux visuels réactualisés. À classer correctement vos photos et à taguer vos vidéos...
 
#3 Variez les publications
Un lien qui pointe vers l’article d’un site web, c’est bien. Une photo, une vidéo, une phrase engageante ou inspirante, un extrait sonore, c’est beaucoup mieux. Donc, variez les formats. Humaniser le tout : il faut de l’humain derrière chaque publication et que le follower sache ce que vous êtes et ce que vous représentez…
 
#4 Répondez aux utilisateurs
C’est intéressant car cela permet de créer une communauté et de la développer. Récompensez-les le plus souvent possible avec des bonus ou en organisant des jeux-concours. Essayez-vous au live avec votre communauté : créer des apéros virtuels, des sessions de questions-réponses…
 
#5 Affinez les passerelles

Vérifiez que vos contenus sont facilement et correctement partageables sur Facebook car le nombre de "J’aime" et le nombre de "Partages" sous un Post sont les moyens les plus loyaux pour promouvoir votre travail. Donc, il faut que la plateforme qui héberge vos podcasts et votre site qui offre du contenu soient techniquement irréprochables…

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 30 Mars 2022 à 13:03 | Commentaires (0)

Qui n’est pas aujourd’hui présent sur les réseaux sociaux ? Sur la planète, ce chiffre est estimé à quelque 3 milliards d’habitants qui ne sont pas connectés. Il y a aussi les résistants qui ont fait le choix (intéressant) de ne pas partager, de pas aimer ou de ne pas réagir, de ne pas sur-réagir et de ne pas se mettre en avant sur les réseaux sociaux qu’ils considèrent comme des "réseaux asociaux". Ce n’est pas le sujet puisqu’aujourd’hui, on m’a demandé de vous parler uniquement d’Instagram…


Aparté sur les réseaux sociaux

Quelques chiffres pour vous donner la température. Le rapport Digital 2022 montre une augmentation significative du nombre d'utilisateurs des médias sociaux en 2021 en France. Désormais, 94.4% des Français de plus de 13 ans utilisent les réseaux sociaux... Nous passons 1h46 en moyenne tous les jours sur les réseaux sociaux. Ce sont 5 minutes supplémentaires par rapport à l’année dernière. Dans l’ordre : Facebook, Facebook Messenger, Whatsapp, Instagram et YouTube sont respectivement classés dans le top 5 des réseaux sociaux les plus utilisés par les internautes français de 16 à 64 ans. Snapchat, en 6e position, devance TikTok, Twitter (je suis ICI) et Pinterest.
Alerte ! Alerte ! Alerte ! L’internaute mondial "type" passe désormais près de 7 heures par jour sur Internet, tous appareils confondus. Si l’on considère que l’individu moyen dort environ 7 à 8 heures par jour, l’internaute type passe donc désormais plus de 40% de sa vie éveillée... en ligne. Ça, c’est très intéressant. D’aucuns diraient, très inquiétant. Mais, ça n’est pas le sujet.
 
Ça sert à quoi ce machin ?

L’interrogation que vous devez vous poser, c’est "À quoi servent les réseaux sociaux ?" Plus précisément, "À quoi sert Instagram ?" Peu d’utilisateurs se posent cette question pensant y avoir automatiquement déjà répondu en simplement, créant un compte. Ce n’est pas si simple… Sur Instagram (je suis aussi), pas de long discours. Ici, on partage des photos ou des vidéos. Davantage de photos d’ailleurs que de vidéos. C’est curieux de mettre en ligne des photos quand on passe ses journées à fabriquer du son et, ici, des podcasts et à promouvoir des productions sonores. Est-ce à dire que ce réseau social serait plus avantageux pour séduire des utilisateurs parce que plus jeunes, donc plus sensibles à la dynamique du podcast ? Probablement… On pourrait d’ailleurs se poser la même question pour TikTok.
 
Faut-il utiliser Instagram ?
Là aussi, pas de long discours. Oui. Il faut utiliser Instagram. Il faut utiliser tout ce qui est proposé actuellement pour se positionner sur l’ensemble des réseaux sociaux. Il faut occuper tous les terrains, partout et tout le temps. C’est le principe pour aller rapidement de l’avant. Pour aller chercher, tous les leviers d’audience… ça, c’est la théorie. Mais en pratique, ce n’est pas si simple, parce que cela exige une technicité et surtout du temps. Beaucoup de temps. À trop vouloir se disperser (sur Twitter, sur Facebook, sur TikTok, sur Instagram, sur LinkedIn…), on brouille le message. Alors, il faut faire des choix judicieux. Il n’y a pas de règles. Ce qui fonctionne pour vous, ne marchera pas forcément pour moi. C’est comme ça… Ne vous inquiétez surtout pas. Prenons l’exemple du réseau Choses à savoir qui produit les podcasts natifs les plus écoutés en France. Choses à savoir n’est présent uniquement sur Facebook. Un peu plus de 15 000 followers seulement et en moyenne une publication par mois. Choses à savoir se concentre sur l’essentiel : la production de podcasts. Étonnant, non ?
 
Un rapide enfonçage de porte ouverte…
Autant vous dire que si vous voulez séduire celles et ceux qui trainent sur Instagram, il va falloir être doué en photo, en vidéo… Bref, un vrai "créa". C’est une qualité qui n’est absolument pas donnée à tout le monde. Et puis, pensez toujours à l’objectif de la mise en ligne : il faut que le message (rédactionnel, sonore ou visuel) soit utile. Utile pour vous, utile pour votre podcast et, surtout, prioritairement, utile pour vos followers présents et en particulier à venir. Pas simple donc…
 
Quand publier ?
Encore un point. Cette fois-ci sur la fréquence de publication de votre côté et sur la fréquence de consultation, du côté de celles et ceux qui vous suivent. Comme chaque réseau social, Instagram a ses règles, on va dire "naturelles", celles qui s’imposent en fonction du rythme des utilisateurs. Pour la publication, c’est en général, tôt le matin ou le soir parce que Instagram, c’est un réseau que l’on utilise pour se détendre. Le pic de fréquentation, c’est apparemment le mercredi. Ce qui fonctionne le plus, ce sont les "Reels", en Français dans le texte. C’est con comme la lune mais ça connait un vrai succès.
 
Faites le tri...

Je ne terminerais pas ce billet sans partager mon sentiment sur les réseaux sociaux ou plutôt sur l’utilisation que l’on en fait. Ces outils sont comme l’invention de la radio et de la télévision ou encore comme l’arrivée d’Internet dans nos vies. Ce sont de formidables moyens pour muscler ses connaissances, apprendre, s’ouvrir sur le monde, s’épanouir culturellement, découvrir, prendre du plaisir… Sur la route, il n’y a pas de problèmes d’automobiles, il n’y a que des problèmes d’automobilistes. À la campagne, il n’y a pas de problèmes de chasse, il n’y a que des problèmes de chasseurs. Et bien, sur Internet, il n’y a pas de problèmes de réseaux sociaux, il n’y a que des problèmes d’utilisateurs et de followers.
 
Du vrai, du beau, du plaisir
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire simplement qu’il faut faire un effort. Ne vous plaignez pas de suivre des gens qui, tous les matins, font leur petite crotte sur le Net, qui sont pétris de haine, de rancœur, d’amertume… Éloignez-vous en. Allez vers le beau, allez vers le vrai, allez vers le plaisir… Ou, ne venez pas vous plaindre d’en être la victime. Si les 10 premières pages d’un livre ne vous plaisent pas, refermez-le. Si une radio ne vous plait pas, ne l’écoutez pas. Si un présentateur ne vous plait pas, ne le regardez pas. Si les premières minutes d'un film ne vous séduisent pas, éteignez votre téléviseur ou quittez la salle. Sur les réseaux sociaux, c’est la même chose. Si vous partagez du beau, du vrai et du plaisir, vous aurez les followers qui vont avec. Pas ces dérangés du bocal, qui font leur petite crotte tous les matins et qui cherchent, à chaque instant, un os à ronger. C’est donc à vous de faire un effort. Ça vous rendra heureux. Comme le disait Voltaire : "j’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé". On ne sait pas si Voltaire eût été un utilisateur de Twitter ou d'Instagram. Toujours est-il que ça ne vous empêche pas de suivre son conseil...

À suivre ou pas…
 
#1 Privilégiez les bons comptes

C’est suivre les bonnes personnes. Celles qui vont de l’avant. Des utilisateurs positivement engagés grâce à qui vous allez apprendre et progresser dans votre domaine. Mettez de côtés, les "traine-patins" malsains et les "casse-ferrailes" amers autrement dit toutes celles et tous ceux qui vous tirent vers le bas.
 
#2 Maîtrisez le temps qui passe
Ce n’est pas parce que vous allez passer 8 heures par jour sur les réseaux sociaux que votre vie professionnelle va s’améliorer. Sur un réseau social, vous ne représentez que vous-même, c’est-à-dire rien ou pas grand chose. Pas plus d’une heure par jour ! Le reste, faites ce que vous savez faire, c’est-à-dire du podcast, et faites-le bien. Viendra ensuite le temps de le promouvoir sur Instagram ou ailleurs…
 
#3 Faites-vous aider

Paradoxalement, le monde des réseaux sociaux est un monde fait de solitude et de solitaires. Les gens qui ont des journées bien remplies et plein d’amis dans la vraie vie ne sont pas, ou peu, sur les réseaux sociaux. Donc, frappez à la porte des vraies gens dont c’est le métier. Ils vous aideront dans votre démarche et vous serez ainsi moins seuls…

#4 Publiez utile
Ne soyez pas ennuyeux. Soyez utile. Apportez une valeur ajoutée à votre travail. Un complément "bonus" qui provoque un "Call to action" vers votre contenu, ici vers votre podcast. En publiant "utile", vous privilégiez le qualitatif avant le quantitatif. Rappelez-vous qu'une forte communauté ne fait pas forcément une forte audience. En revanche, une audience qualitative, c'est bon pour la suite de votre aventure !

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 23 Mars 2022 à 12:59 | Commentaires (0)

Il faut imaginer un site web comme une sorte de quartier général de votre travail. Pas forcément comme la principale porte d’entrée vers vos productions mais comme un endroit où sont regroupés tout ce qui vous caractérise :  vos valeurs, vos travaux, votre actualité, votre communauté et vos projets. Un résumé du meilleur de ce qui vous caractérise en seulement quelques pages.


Quelques conseils pour lancer votre site web
Car moins il y a de pages, moins l’investissement sera élevé. On doit le rappeler car lorsque l’on fait le choix de développer un site web, on a toujours tendance à opter pour des dizaines de pages, des rubriques dans tous les sens, des gadgets intégrés… qui vont donner naissance à une arborescence complexe. On le verra plus bas, l’ennemi de l’internaute c’est la complexité d’utilisation. Ici aussi, comme dans de nombreux domaines, plus l’ossature est simple, mieux c’est, parce que cela exigera moins de temps dans la gestion interne de votre site. Et le temps, c’est de l’argent.  Donc, freinez vos ardeurs, sauf bien sûr, si vous disposez d’une équipe dédiée et d’un budget.

Le penser intelligemment
 
Le site web vous représente. C’est la vitrine de votre travail. Il est donc particulièrement nécessaire de le penser intelligemment. Parfois d’ailleurs longuement. Il faut que le projet murisse. Et aussi, garder dans l’esprit que ce n’est pas forcément ici que vous allez générer de l’audience. C’est, comme on l’a dit plus haut, une porte d’entrée et ce n’est pas, ou plus, la principale. Vos auditeurs sont prioritairement sur les réseaux sociaux. Vous devez donc comprendre qu’il est nécessaire, dans un premier temps, d’aller les chercher là où ils sont, les aguicher sur ces réseaux sociaux pour qu’ils transitent, peut-être, par votre site web. En amont de votre site web, il y a a donc un gros travail à mener sur ces réseaux sociaux afin de créer du lien et donc, une communauté qui sera, ensuite, inviter à aller sur votre site.

Dans les entrailles

On ne parlera pas ici de l’aspect strictement technique d’un site web. Néanmoins, je vais partager avec vous deux ou trois constats qui vous permettront d’y voir plus clair. D’abord, l’adresse du site web facilement mémorisable, si possible courte et originale. Même si les extensions sont de plus en plus nombreuses (ce qui augmente le nombre de possibilités d’adresses), les bonnes adresses sont de plus en plus rares. Désormais, il n’est d’ailleurs pas surprenant d’observer des adresses qui n’ont absolument rien à voir avec le contenu des sites. On essaye d’abord de se positionner comme une marque… D’abord donc, faire le bon choix de son adresse. Ensuite, il faut penser qu’un site web ne se consulte plus seulement sur un Mac ou un PC. Les internautes sont de plus en plus nombreux à surfer grâce à leur tablette ou grâce à leur téléphone. À terme, l’audience devrait passer essentiellement par ces deux supports. Il est donc nécessaire de proposer deux versions de votre site web : une version pour les Mac et PC et (surtout) une version pour les appareils mobiles. Ou les deux à la fois, dans ce cas, on parle de Responsive Design. Enfin, sur le plan strictement technique toujours, il faut bien choisir son moteur. Plus ses capacités sont nombreuses, plus elles vous demanderont du temps, principalement une prise en main. Ce que l’on appelle le backoffice doit donc être facile d’utilisation mais aussi répondre à vos besoins et à votre stratégie.

Encourager l’internaute à concrétiser une action

Quelques exemples de ce que vous pourriez faire au-delà de la seule rédaction d’articles et la mise en ligne de photos : l’envoi d’une newsletter, l’insertion d’un lecteur audio et vidéo, l’ouverture d’une boutique vous permettant de commercialiser des bonus, des abonnements, la création d’un espace réservé à vos abonnées, la possibilité d’un partage simple mais efficace sur l’ensemble des réseaux sociaux… Avez-vous besoin de l’ensemble de ces outils ou de seulement quelques-uns ? Vous êtes le seul à pouvoir répondre à cette question. Mais il faut y penser et se décider parce qu’une fois que votre site sera en ligne, l’importation de nouveaux outils sera plus difficile notamment en termes de compatibilité. Choisissez intelligemment votre CMS. Il y a deux sortes : les gratuits et les payants. Pour la première catégorie (WordPress, JoomLa, Drupal…), vous pouvez vous appuyer sur des communautés d’utilisateurs très réactives.  Dans tous les cas, ne perdez pas de vue ce que l’on appelle l’entonnoir de conversion parce qu’il faut aussi que votre site web serve à convertir les visites en abonnements, en achats, en partages… Ensuite, viendra le temps du Call to Action (ce qui encourage un internaute à concrétiser une action sur votre site par exemple s’inscrire à une newsletter, répondre à un sondage, etc.).

L’expérience utilisateur d’abord !

Néanmoins, si vous deviez retenir une seule qualité indispensable pour votre futur site web, c’est l’expérience utilisateur qu’il procure. Celle-ci repose sur un savant mélange : la clarté, la rapidité d’exécution, la visibilité dans les moteurs de recherche… Et, on l’oublie trop souvent son utilité, c’est-à-dire l’intérêt qu’il apporte par rapport à d’autres sites similaires. Cela dépasse la seule ergonomie classique. Vous trouverez sur le web, des sites visuellement peu engageants mais ce genre de défaut contrebalance parfois avec un contenu de haute qualité. Je me permets de vous le faire remarquer parce que même sans budget conséquent il est toujours possible de mettre en ligne un webdesign a minima : si votre contenu a un réel intérêt, alors les internautes suivront et la pauvreté visuelle deviendra probablement même une signature.

Évitez la customisation

Mon expérience personnelle me pousse à vous dire que moins les couleurs sont nombreuses, moins les polices sont nombreuses, moins les rubriques sont nombreuses… (moins vous optez pour la stratégie progressive du millefeuilles), mieux cela sera. Plus votre site est épuré, plus vite l’internaute comprendra sa mécanique et y trouvera ses marques. Ce qui signifie que la simplicité pour s’y balader de page en page, la simplicité de télécharger des fichiers, la simplicité de s’inscrire ou de s’abonner, de partager, de commander… doit être facilitée au maximum. Enfin, votre site doit aussi parfois évoluer. Comme les grilles des radios qui évoluent à chaque rentrée de septembre, l’internaute doit aussi constater que votre site et son contenu évoluent avec les temps, les modes, les outils ou, plus simplement, en fonction de votre actualité.

En résumé...

#1 Soignez l’orthographe

C’est un signe de crédibilité. Assez curieusement, si vous soignez l’orthographe et la syntaxe, l’internaute ne s’en apercevra pas. En revanche, si vous commettez une erreur, elle sera toujours fatale et décrédibilisera votre contenu, plus globalement, votre message.
 
#2 Mettez à jour
Il faut nourrir votre site. Si vous produisez un ou plusieurs podcasts, vous aurez forcément toujours du contenu à mettre en ligne : un podcast, une photo, un texte, une vidéo, un nouveau visuel… Mieux vaut un court article avec un seul message qu’un long article avec plusieurs messages !
 
#3 Mesurez toujours l’intérêt

De vos articles, de vos photos, de vos offres… Autrement dit, ne soyez jamais ennuyeux. Pour ne pas l’être, vous devez mesurer l’utilité de vos publications. Il faut qu’elles permettent d’apprendra une information nouvelle, intéressante, attirante et surtout profitable pour vous, comme pour l’internaute. Soyez pertinent.
 
#4 Occupez les réseaux sociaux
N’oubliez pas que la quasi-intégralité de l’audience générée par votre site web provient des réseaux sociaux. Partagez votre contenu le plus régulièrement possible. Provoquez la curiosité et donc l’audience en utilisant un design identique et une signature visuelle similaire.
 
#5 Investissez
Dans un nom de domaine d’abord. Sollicitez l’aide d’un graphiste pour uniformiser visuellement votre site et vos supports. Soigner vos paramètres SEO avec l’aide d’une agence pour améliorer votre référencement. Investissez sur une campagne de publicité là où sont vos auditeurs potentiels…
 

Quelques exemples de sites B2B réalisés par nos soins

Le site La Lettre Pro de la Radio
Le site ConnectOnAir
Le site LePOD.
Le site Paris Radio Show
Le site RadioWeek
Le site Éditions HF
Le site KitMedias

 

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 16 Mars 2022 à 13:04 | Commentaires (0)

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