D’abord, je voudrais partager avec vous un constat que l’on fait souvent à la radio. L’auditeur adore les surprises mais il a une sainte horreur des nouveautés. C’est assez paradoxal et la ligne de crête n’est pas vraiment large, entre surprises et nouveautés. À la radio, proposer des nouveautés s’apparente à prendre un risque in fine parce que la nouveauté vient bousculer les habitudes de l’auditeur. D’autant que, si la radio est le média de la mobilité par excellence, elle est aussi le média des habitudes. Sans indiquer l’heure le matin, l’auditeur peut se repérer temporellement seulement en écoutant un rendez-vous ponctuel. De cette façon, on sait si on est en avance ou si on est en retard. Bousculer ses habitudes, c’est le drame…
La nouveauté pourtant, elle est indispensable parce qu’elle renvoie une image de dynamisme notamment vers ceux qui la proposent. Rien de pire dans le monde de la radio et de l’audio digital de ne pas innover, de ne pas rafraîchir, de ne pas inventer ou tenter des expériences éditoriales. Sur le papier, c’est assez simple, je vous l’accorde mais sur le terrain, la difficile réalité vous rattrape souvent au galop. Alors, il faut probablement y aller par touches successives. Être très attentif à ce que l’on appelle chez nous l’air du temps. Humer l’air du temps, c’est prendre en cause les désirs, les doutes, les envies et les craintes de celles et de ceux qui vous écoutent. Leurs goûts musicaux par exemple, leurs goûts cinématographiques ou littéraires… Bien connaître celles et ceux auxquels vous vous adressez.
Que peut représenter une nouveauté dans le monde effervescent du podcast ? Et bien, c’est probablement un numéro spécial issu d’une série. Spécial parce qu’on va y trouver ce que l’on trouve pas habituellement en vous écoutant. Donc, un contenu pas forcément différent mais avec un autre regard, un invité, un habillage, une durée ou un style différents… Je vous dirai également qu’il y aussi des moments intéressant qui se prêtent plus que d’autres aux nouveautés. Cela peut répondre parfois à une puissante actualité ou alors, plus souvent, à une saisonnalité (un podcast différent à l’occasion des grandes vacances ou de Noël). Je remarque dans l’univers de la radio et de l’audio digital, que les nouveautés sont aussi et principalement lancées en début de saison, c’est-à-dire lors de la grande rentrée de septembre ou alors en janvier, lors de le petite rentrée. Voilà deux moments de la saison où l’on compte probablement le plus de nouveautés.
Bon, dans tous les cas, il faut trouver un juste milieu et faire preuve de bon sens. Disposer d’un discernement et d’une bonne connaissance de son marché. Deux conseils (deux rappels) : un travail bien pensé, comme une nouveauté bien pensée, est un travail à moitié réalisé. Et plus encore : ne soyez jamais ennuyeux. L’ennui ça tue l’audience et ça tue la création.
La nouveauté pourtant, elle est indispensable parce qu’elle renvoie une image de dynamisme notamment vers ceux qui la proposent. Rien de pire dans le monde de la radio et de l’audio digital de ne pas innover, de ne pas rafraîchir, de ne pas inventer ou tenter des expériences éditoriales. Sur le papier, c’est assez simple, je vous l’accorde mais sur le terrain, la difficile réalité vous rattrape souvent au galop. Alors, il faut probablement y aller par touches successives. Être très attentif à ce que l’on appelle chez nous l’air du temps. Humer l’air du temps, c’est prendre en cause les désirs, les doutes, les envies et les craintes de celles et de ceux qui vous écoutent. Leurs goûts musicaux par exemple, leurs goûts cinématographiques ou littéraires… Bien connaître celles et ceux auxquels vous vous adressez.
Que peut représenter une nouveauté dans le monde effervescent du podcast ? Et bien, c’est probablement un numéro spécial issu d’une série. Spécial parce qu’on va y trouver ce que l’on trouve pas habituellement en vous écoutant. Donc, un contenu pas forcément différent mais avec un autre regard, un invité, un habillage, une durée ou un style différents… Je vous dirai également qu’il y aussi des moments intéressant qui se prêtent plus que d’autres aux nouveautés. Cela peut répondre parfois à une puissante actualité ou alors, plus souvent, à une saisonnalité (un podcast différent à l’occasion des grandes vacances ou de Noël). Je remarque dans l’univers de la radio et de l’audio digital, que les nouveautés sont aussi et principalement lancées en début de saison, c’est-à-dire lors de la grande rentrée de septembre ou alors en janvier, lors de le petite rentrée. Voilà deux moments de la saison où l’on compte probablement le plus de nouveautés.
Bon, dans tous les cas, il faut trouver un juste milieu et faire preuve de bon sens. Disposer d’un discernement et d’une bonne connaissance de son marché. Deux conseils (deux rappels) : un travail bien pensé, comme une nouveauté bien pensée, est un travail à moitié réalisé. Et plus encore : ne soyez jamais ennuyeux. L’ennui ça tue l’audience et ça tue la création.