Quelle est l’utilité d’être présent sur Instagram lorsque l’on est podcasteur ? C’est la question qu’il faut se poser. C’est un réseau social de plus. Un réseau social à alimenter, donc du temps supplémentaire à y consacrer. Alors, doit-on (ou peut-on) se passer d’Instagram quand on produit un podcast ? On va tenter de répondre à cette question dans cette nouvelle Room sur ClubHouse…
Instagram, c’est d’abord le réseau social de l’image. Celui de la photographie. C’est donc mal engagé pour un podcasteur qui, lui, produit du son. Et le son ne fait jamais bon ménage avec la photo. Il n’y a pas vraiment d’entre eux. Ceux qui perdent du temps sur Instagram sont à peu près les mêmes que ceux que l’on rencontre sur Pinterest. Ici, on papillonne de photographie en photographie. À la rigueur, on peut se laisser séduire par ce que l’on appelle les Reels. Ce sont des vidéos plutôt drôles, amusantes, parfois didactiques et toujours surprenantes et surtout très courtes mais très chronophages. Ici, comme sur tous les réseaux sociaux, on va vite. Et, le secteur du podcast ne s’inscrit pas franchement dans cette dictature de la vitesse.
Des jeunes internautes sur Instagram
Il y aurait 2 milliards d’utilisateurs d'Instagram derrière Facebook et YouTube. C’est le 4e réseau en France avec 22 millions d’utilisateurs mensuels. Derrière SnapChat, c’est le 2e réseau social en France chez les 15-24 ans. Grosso-modo, le cœur de cible d’Instagram, ce sont les 18-34 ans qui présentent près de 60% des utilisateurs. Dans l’ordre, on passe du temps sur SnapChat, Facebook, TikTok et enfin sur Instagram. Ce n'est pas l’endroit idéal pour écouter du son, un format long. Néanmoins, on peut donner envie à sa communauté d’aller écouter sur un autre support car une fois que l'on est sur Instagram, les possibilités ne sont nombreuses pour "teaser" son podcast.
Il y aurait 2 milliards d’utilisateurs d'Instagram derrière Facebook et YouTube. C’est le 4e réseau en France avec 22 millions d’utilisateurs mensuels. Derrière SnapChat, c’est le 2e réseau social en France chez les 15-24 ans. Grosso-modo, le cœur de cible d’Instagram, ce sont les 18-34 ans qui présentent près de 60% des utilisateurs. Dans l’ordre, on passe du temps sur SnapChat, Facebook, TikTok et enfin sur Instagram. Ce n'est pas l’endroit idéal pour écouter du son, un format long. Néanmoins, on peut donner envie à sa communauté d’aller écouter sur un autre support car une fois que l'on est sur Instagram, les possibilités ne sont nombreuses pour "teaser" son podcast.
Être partout et tout le temps
Pour autant, lorsque l’on débute dans le podcast ou lorsque l’on veut trouver sa vitesse de croisière et se développer, la logique voudrait que l’on soit présent partout. Faire l’impasse des réseaux sociaux, ce serait faire l’impasse d’une audience. Réfléchissez-y .
Ajoutons que les réseaux sociaux abandonnent le secteur de l’audio. Facebook s’est récemment désengagé des podcasts que l’entreprise souhaitait pourtant mettre en avant sur son réseau. Twitter Space sur Twitter ? Bof… Les Rooms sur ClubHouse ? Bof… Pour engager une audience sur du son, il faut que le sujet catalyse le public. Il faut que le public s’approprie cette nouvelle façon de consommer (via l’audio) un contenu. Il faut que le public dispose de temps. Cela fait beaucoup de conditions pour peu de résultats.
Pour autant, lorsque l’on débute dans le podcast ou lorsque l’on veut trouver sa vitesse de croisière et se développer, la logique voudrait que l’on soit présent partout. Faire l’impasse des réseaux sociaux, ce serait faire l’impasse d’une audience. Réfléchissez-y .
Ajoutons que les réseaux sociaux abandonnent le secteur de l’audio. Facebook s’est récemment désengagé des podcasts que l’entreprise souhaitait pourtant mettre en avant sur son réseau. Twitter Space sur Twitter ? Bof… Les Rooms sur ClubHouse ? Bof… Pour engager une audience sur du son, il faut que le sujet catalyse le public. Il faut que le public s’approprie cette nouvelle façon de consommer (via l’audio) un contenu. Il faut que le public dispose de temps. Cela fait beaucoup de conditions pour peu de résultats.
L'audio en direct, c'est mort
L’audio en replay, c’est le prochain Eldorado. Alors, vous pouvez toujours semer comme le Petit Poucet quelques pastilles sonores sur Instagram, un réseau dédié à l’image. Ça peut éventuellement détonner. Mais ça ne révolutionnera rien ou si peu. D’autant que sur Instagram pour se démarquer, il faut surtout proposer de belles images dans de belles situations. Il faut s’aimer. Il faut avoir une haute estime de soi-même, une propension à se mettre en avant. Jouer les Narcisse. En théorie, c’est facile. En pratique, c’est très difficile.
Alors, si c’est le podcasteur qui incarne le podcast et non pas le podcast qui incarne le podcasteur, à la rigueur... Vous pouvez catalyser sur votre image. Dans tous les cas, il faut plus voir Instagram comme un complément au podcast avec, par exemple, la mise en ligne de photographies des coulisses et des bonus visuels en lien, par exemple, avec votre sujet.
L’audio en replay, c’est le prochain Eldorado. Alors, vous pouvez toujours semer comme le Petit Poucet quelques pastilles sonores sur Instagram, un réseau dédié à l’image. Ça peut éventuellement détonner. Mais ça ne révolutionnera rien ou si peu. D’autant que sur Instagram pour se démarquer, il faut surtout proposer de belles images dans de belles situations. Il faut s’aimer. Il faut avoir une haute estime de soi-même, une propension à se mettre en avant. Jouer les Narcisse. En théorie, c’est facile. En pratique, c’est très difficile.
Alors, si c’est le podcasteur qui incarne le podcast et non pas le podcast qui incarne le podcasteur, à la rigueur... Vous pouvez catalyser sur votre image. Dans tous les cas, il faut plus voir Instagram comme un complément au podcast avec, par exemple, la mise en ligne de photographies des coulisses et des bonus visuels en lien, par exemple, avec votre sujet.
Votre communauté sur Instagram
Être populaire sur Instagram, c’est comme être riche au Monopoly. Sur le moment, c’est assez grisant. Mais, une fois que vous éteignez votre téléphone ou votre PC, la réalité vous rattrape au galop. J’en connais qui sont "po-pu-lai-res "sur Instagram ou sur Twitter. Une fois qu’ils mettent le museau dehors, la réalité les rattrape. C'est bien triste.
Mais rappelons que l’avantage d’un réseau social, quel qu’il soit, c’est de pouvoir y développer une communauté fidèle et active. Celle qui sera le socle de votre audience, celle qui parlera de votre travail (en cela, ce bouche-à-oreille qui est la promotion la plus loyale) et celle qui pourra, le cas échéant, répondre à vos demandes : la remontée de témoignages ou l’appel aux dons. Disposer d’une communauté, quelles que soient sa taille, sa réactivité et sa puissance est désormais devenue un gage de crédibilité pour le podcasteur. Avant de créer votre podcast, créez votre communauté. Vous gagnerez du temps. Sur Instagram comme ailleurs.
Être populaire sur Instagram, c’est comme être riche au Monopoly. Sur le moment, c’est assez grisant. Mais, une fois que vous éteignez votre téléphone ou votre PC, la réalité vous rattrape au galop. J’en connais qui sont "po-pu-lai-res "sur Instagram ou sur Twitter. Une fois qu’ils mettent le museau dehors, la réalité les rattrape. C'est bien triste.
Mais rappelons que l’avantage d’un réseau social, quel qu’il soit, c’est de pouvoir y développer une communauté fidèle et active. Celle qui sera le socle de votre audience, celle qui parlera de votre travail (en cela, ce bouche-à-oreille qui est la promotion la plus loyale) et celle qui pourra, le cas échéant, répondre à vos demandes : la remontée de témoignages ou l’appel aux dons. Disposer d’une communauté, quelles que soient sa taille, sa réactivité et sa puissance est désormais devenue un gage de crédibilité pour le podcasteur. Avant de créer votre podcast, créez votre communauté. Vous gagnerez du temps. Sur Instagram comme ailleurs.
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 9 Novembre 2022 à 18:54
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Si vous me demandez mon avis, je vous dirais qu’il est bien plus facile de promouvoir un podcast qui prend racine sur une thématique peu traitée, on va dire une thématique assez obscure et peu mise en lumière, que positionner d’emblée son podcast sur une thématique déjà traitée en long en large et en travers. Tout simplement parce que la concurrence y est moins féroce mais les auditeurs aussi moins nombreux.
Il est toujours plus difficile de se faire une petite place sur un grand secteur que de se faire une grande place sur un petit secteur. Voilà mon opinion selon mes observations. D’autant que, dans le domaine du podcast, les territoires encore inexplorés sont nombreux. Si vous n’y allez pas maintenant, si vous ne prenez pas la décision d’aller les défricher et d’y couler vos fondations, d’autres le feront à votre place. Ainsi, dans quelques mois, dans quelques années, il ne sera plus possible de se faire une grande place sur un petit secteur. J’entends par secteur, la thématique du podcast, son sujet, son éditorial, sa promesse.
Sans dresser un inventaire à la Prévert, on dira, pour résumer très sommairement, que tout ce qui s’articule autour de la proximité renvoie vers une thématique de podcast de niche, vers des territoires inexplorés.
Autre point de vue, très personnel, vous ne pouvez pas vous imposer durablement sur une niche audio si vous n'en avez pas l’expertise, si vous n’en connaissez pas les tenants et les aboutissants. Tout simplement parce que vous allez y rencontrer des auditeurs très affutés sur ce sujet de niche (des passionnés compulsifs). La moindre erreur y est souvent fatale. Donc, d’abord, il faut connaître et maîtriser son sujet sur le bout des doigts. Si ce n’est pas le cas, passez votre chemin, parce que tout ce qui suit vous sera inutile.
Sans dresser un inventaire à la Prévert, on dira, pour résumer très sommairement, que tout ce qui s’articule autour de la proximité renvoie vers une thématique de podcast de niche, vers des territoires inexplorés.
Autre point de vue, très personnel, vous ne pouvez pas vous imposer durablement sur une niche audio si vous n'en avez pas l’expertise, si vous n’en connaissez pas les tenants et les aboutissants. Tout simplement parce que vous allez y rencontrer des auditeurs très affutés sur ce sujet de niche (des passionnés compulsifs). La moindre erreur y est souvent fatale. Donc, d’abord, il faut connaître et maîtriser son sujet sur le bout des doigts. Si ce n’est pas le cas, passez votre chemin, parce que tout ce qui suit vous sera inutile.
#1 Solliciter la presse spécialisée
Si vous êtes sur un marché de niche, cela ne sera pas facile d’amadouer la presse (grand public et généraliste), sauf si cette niche est originale dans son contenu et dans son traitement. Cela ne sera pas facile car ce marché de niche concerne, par définition, peu d’auditeurs. Vous gagneriez donc mieux à solliciter la presse spécialisée (qui est aussi une presse dite de niche) ou les supports qui ont déjà une communauté de lecteurs ou d’internautes en lien avec votre thématique. N’oubliez pas quelques fondamentaux qui valent pour tous les types de sollicitation : il faut persévérer. Beaucoup s’engager pour se faire connaître et engager du temps pour, souvent, il faut l'avouer, peu de résultat.
#2 Créer sa communauté
Encore faut-il disposer d’une base d’auditeurs fidèles. Cette base se construit généralement avec le temps, beaucoup de labeur et de patience. Ici, on mise davantage sur le qualitatif que sur le quantitatif. Néanmoins, il n’est pas interdit de pousser les murs et de faire en sorte que votre communauté soit les deux à la fois : qualitative donc et quantitative aussi. C'est rare. C’est généralement un travail de longue haleine qui exige beaucoup de conviction, de travail, de suivi, d'engagement, et le fait de tenir ses promesses. La communauté vous suit parce que vous êtes crédible, parce que vous êtes le seul sur cette niche et parce que vous produisez une valeur ajoutée en maîtrisant votre sujet. En théorie, c’est un triptyque assez simple. En pratique, cela demande beaucoup de patience.
#3 Participer aux événements ciblés et dédiés
Pour être entendu, il faut souvent être vu. Sur un marché de niche, il faut participer et s’engager là où se trouvent votre public et vos auditeurs potentiels. C’est la meilleure des façons pour se faire connaître et se faire reconnaître. Tisser un réseau, promouvoir de visu son travail et son podcast. Il faut aussi dépasser la seule démarche qui consister à assister à des événements. Il faut prendre part aux manifestations en lien avec votre podcast : participer à des conférences, à des tables rondes, à des discussions en ligne… Allez vers des associations, des groupes, des réseaux des clubs… Ne pas rester dans son coin et être force de propositions sur ce secteur.
#4 Consacrer un budget
On ne reviendra pas ici sur les coûts d’acquisition du matériel de production mais cela ne surprendra personne de claironner une énième fois que le podcast exige quelques sacrifices financiers. Courir les manifestations, créer des visuels, habiller son podcast, héberger ses productions, consacrer parfois beaucoup de temps pour peu de résultats… Tout cela peut rapidement alourdir la note. Il faut être prêt à la payer. Se dire jusqu’où on peut aller. Ici, il y a quelques jours, on recevait une podcasteuse qui est décoratrice d'intérieur de profession. Son podcast traite de la décoration d'intérieur. Elle a tout compris. Imaginez un agriculteur se transformer en podcasteur. Un pâtissier, un apiculteur, un graphiste... Tous ces gens évoluent sur un marché de niche très hermétique mais sont les plus légitimes pour les incarner...
#5 Se positionner comme un Service Public
Ici, ce n’est pas l’audience qu’il faut obligatoirement viser même si, on est d’accord, un podcast est produit pour être le plus largement écouté et partagé. Le podcast de niche demande probablement à celui qui l’incarne d’avoir une autre philosophie. Comprendre qu’il génèrera certes moins d’audience mais qu’il aura une mission qui se rapproche de celle d’un Service Public : être présent là où personne ne veut aller parce que le nombre d’auditeurs potentiels n’est pas suffisant...
Si vous êtes sur un marché de niche, cela ne sera pas facile d’amadouer la presse (grand public et généraliste), sauf si cette niche est originale dans son contenu et dans son traitement. Cela ne sera pas facile car ce marché de niche concerne, par définition, peu d’auditeurs. Vous gagneriez donc mieux à solliciter la presse spécialisée (qui est aussi une presse dite de niche) ou les supports qui ont déjà une communauté de lecteurs ou d’internautes en lien avec votre thématique. N’oubliez pas quelques fondamentaux qui valent pour tous les types de sollicitation : il faut persévérer. Beaucoup s’engager pour se faire connaître et engager du temps pour, souvent, il faut l'avouer, peu de résultat.
#2 Créer sa communauté
Encore faut-il disposer d’une base d’auditeurs fidèles. Cette base se construit généralement avec le temps, beaucoup de labeur et de patience. Ici, on mise davantage sur le qualitatif que sur le quantitatif. Néanmoins, il n’est pas interdit de pousser les murs et de faire en sorte que votre communauté soit les deux à la fois : qualitative donc et quantitative aussi. C'est rare. C’est généralement un travail de longue haleine qui exige beaucoup de conviction, de travail, de suivi, d'engagement, et le fait de tenir ses promesses. La communauté vous suit parce que vous êtes crédible, parce que vous êtes le seul sur cette niche et parce que vous produisez une valeur ajoutée en maîtrisant votre sujet. En théorie, c’est un triptyque assez simple. En pratique, cela demande beaucoup de patience.
#3 Participer aux événements ciblés et dédiés
Pour être entendu, il faut souvent être vu. Sur un marché de niche, il faut participer et s’engager là où se trouvent votre public et vos auditeurs potentiels. C’est la meilleure des façons pour se faire connaître et se faire reconnaître. Tisser un réseau, promouvoir de visu son travail et son podcast. Il faut aussi dépasser la seule démarche qui consister à assister à des événements. Il faut prendre part aux manifestations en lien avec votre podcast : participer à des conférences, à des tables rondes, à des discussions en ligne… Allez vers des associations, des groupes, des réseaux des clubs… Ne pas rester dans son coin et être force de propositions sur ce secteur.
#4 Consacrer un budget
On ne reviendra pas ici sur les coûts d’acquisition du matériel de production mais cela ne surprendra personne de claironner une énième fois que le podcast exige quelques sacrifices financiers. Courir les manifestations, créer des visuels, habiller son podcast, héberger ses productions, consacrer parfois beaucoup de temps pour peu de résultats… Tout cela peut rapidement alourdir la note. Il faut être prêt à la payer. Se dire jusqu’où on peut aller. Ici, il y a quelques jours, on recevait une podcasteuse qui est décoratrice d'intérieur de profession. Son podcast traite de la décoration d'intérieur. Elle a tout compris. Imaginez un agriculteur se transformer en podcasteur. Un pâtissier, un apiculteur, un graphiste... Tous ces gens évoluent sur un marché de niche très hermétique mais sont les plus légitimes pour les incarner...
#5 Se positionner comme un Service Public
Ici, ce n’est pas l’audience qu’il faut obligatoirement viser même si, on est d’accord, un podcast est produit pour être le plus largement écouté et partagé. Le podcast de niche demande probablement à celui qui l’incarne d’avoir une autre philosophie. Comprendre qu’il génèrera certes moins d’audience mais qu’il aura une mission qui se rapproche de celle d’un Service Public : être présent là où personne ne veut aller parce que le nombre d’auditeurs potentiels n’est pas suffisant...
On voit toujours le monde de l’endroit où l’on est. C’est un prisme très personnel qui provoque bien souvent des erreurs de jugement. Pour y voir plus clair, il faut certainement faire preuve de bon sens. Parce que le bon sens est généralement commun à beaucoup de monde. Dans le podcast de niche, il faudrait aussi faire preuve de bon sens : ne pas s’attendre à des audiences exponentielles.
Si vous tenez la promesse et si (surtout, surtout, surtout...) vous n’êtes pas ennuyeux alors (peut être) que votre podcast trouvera son public (même si celui-ci n’est pas nombreux on l'aura compris).
Et puis, il y a le temps. Les auditeurs en ont moins qu'avant. Il faut le prendre en compte. Ça n’est pas anecdotique. L’auditeur fait des choix. Il les hiérarchise. Il faut comprendre que vos choix, vos états d’âmes, vos interrogations, vos sujet de prédilection… ne sont pas forcément ceux qui inspirent la majorité. Donc, comprendre et admettre que ce podcast génèrera moins d’audience. Est-ce que l’audience est d’ailleurs le but ultime pour un podcasteur ? Ça c’est une vraie question !
Si vous tenez la promesse et si (surtout, surtout, surtout...) vous n’êtes pas ennuyeux alors (peut être) que votre podcast trouvera son public (même si celui-ci n’est pas nombreux on l'aura compris).
Et puis, il y a le temps. Les auditeurs en ont moins qu'avant. Il faut le prendre en compte. Ça n’est pas anecdotique. L’auditeur fait des choix. Il les hiérarchise. Il faut comprendre que vos choix, vos états d’âmes, vos interrogations, vos sujet de prédilection… ne sont pas forcément ceux qui inspirent la majorité. Donc, comprendre et admettre que ce podcast génèrera moins d’audience. Est-ce que l’audience est d’ailleurs le but ultime pour un podcasteur ? Ça c’est une vraie question !
D’abord, il faut rappeler que sur Internet il n’y a aucun anonymat possible. Si on veut savoir qui se cache derrière un écran, un compte ou un podcast, on le saura. Donc, l’anonymat qui renverrait à l’image du corbeau de jadis n’existe plus ou pas sous cette forme, celle qui a fait les grandes heures des dénonciateurs et des calomniateurs. Pour autant, ce n’est pas sous cet angle qu’il faut traiter l’anonymat mais sous un angle plus intéressant qui permet de créer un personnage, et donc ici, un podcasteur original, unique, singulier… bref, distinctif.
Avant cette discussion sur ClubHouse, je me permets une remarque fondamentale : faire la différence entre anonymat et pseudonymat. Ce n’est vraiment pas la même chose. L’anonymat, selon le Larousse, c’est "l’état de quelqu'un, ou de quelque chose, qui reste anonyme". Le pseudonymat, c’est l’état masqué de l’identité. Autrement dit, l’état masqué de son identité légale. L’anonymat revendique le non-traçage de l’identité réelle pour des raisons souvent nébuleuses, des raisons qui nécessitent de vous dissimuler parce que votre activité n’est, par exemple, pas licite.
Le pseudonymat ne cherche pas à cacher son identité pour commettre des actes répréhensibles ou interdits. Il permet de se donner un style, une image, un ton. Le pseudonymat a été très largement utilisé notamment dans les domaines de la littérature ou du cinéma. De nos jours, il est (presque) systématiquement toujours utilisé par les YouTubeurs. Je choisis cet exemple parce que ce n’est pas parce que vous utilisez un pseudonyme sur YouTube que vous cachez votre identité. La preuve, vous êtes filmé, donc on vous connaît ou, dans ce cas, on vous identifie. Cela prouve bien que le pseudonymat permet donc de se donner un style, une image ou un ton, de donner une autre dimension à son travail.
Dans le secteur du podcast, c’est le même principe. Rien ne vous empêche d’opter pour le pseudonymat en fonction de votre thématique pour donner du coffre à votre travail. Tout dépend de votre état d’esprit. Mais, dans le podcast, comme on aime ici à le répéter, c’est encore un vaste espace de liberté. En somme, tout dépend de ce que vous voulez capitaliser. Est-ce votre personnalité (vous) qui va porter et incarner le podcast ? Ou est-ce le sujet abordé qui incarnera votre travail ? Vous seul avez la réponse. Cela dit, il y des sujets qui se prêtent davantage au pseudonymat. On dira que sur l’échelle du sérieux, plus le degré est élevé, moins il est facile de recourir au pseudonymat. L’idée de créer un pseudonyme pour porter un podcast sur l’humour n’est pas saugrenue. En revanche, utiliser un pseudonyme pour incarner un podcast sur la politique ou la médecine me paraît plus sablonneux. Parce ce que le pseudonymat ne rime pas toujours avec crédibilité. On fait avec un pseudonyme, ce que l’on ne ferait pas forcément avec son patronyme.
Toujours est-il qu’il faut voir le pseudonyme comme un nom de plume. Comme l’ont déjà fait des dizaines d’auteurs (Marguerite Duras, Romain Gary ou Guillaume Apollinaire). C’est-à-dire comme une façon de mieux vendre votre travail ou de créer une image de marque. Mais attention ! Avancer sous un pseudonyme, peut aussi avoir des conséquences notamment en lien la propriété intellectuelle. On aura tous compris que la protection juridique d’un patronyme n’est pas celle du pseudonyme : le premier étant mieux pris en compte que le second. C’est ainsi que vous auriez tout intérêt à déposer votre pseudonyme comme un nom de marque.
Enfin, comment choisir le bon pseudonyme ? Encore une fois, vous êtes le seul à répondre à cette question. Vous pouvez vous inspirez de la thématique que vous déclinez. Vous pouvez aussi utiliser un générateur d’anagrammes. Par exemple, si on entre le patronyme Chapot sur le site anagrammeur.com, on a 3 propositions : "CHOPAT", "PACHTO" et "POCHAT". Certains générateurs vont plus loin comme name-generator.org.uk qui offre davantage de possibilités pour plus d’originalité.
Le pseudonymat ne cherche pas à cacher son identité pour commettre des actes répréhensibles ou interdits. Il permet de se donner un style, une image, un ton. Le pseudonymat a été très largement utilisé notamment dans les domaines de la littérature ou du cinéma. De nos jours, il est (presque) systématiquement toujours utilisé par les YouTubeurs. Je choisis cet exemple parce que ce n’est pas parce que vous utilisez un pseudonyme sur YouTube que vous cachez votre identité. La preuve, vous êtes filmé, donc on vous connaît ou, dans ce cas, on vous identifie. Cela prouve bien que le pseudonymat permet donc de se donner un style, une image ou un ton, de donner une autre dimension à son travail.
Dans le secteur du podcast, c’est le même principe. Rien ne vous empêche d’opter pour le pseudonymat en fonction de votre thématique pour donner du coffre à votre travail. Tout dépend de votre état d’esprit. Mais, dans le podcast, comme on aime ici à le répéter, c’est encore un vaste espace de liberté. En somme, tout dépend de ce que vous voulez capitaliser. Est-ce votre personnalité (vous) qui va porter et incarner le podcast ? Ou est-ce le sujet abordé qui incarnera votre travail ? Vous seul avez la réponse. Cela dit, il y des sujets qui se prêtent davantage au pseudonymat. On dira que sur l’échelle du sérieux, plus le degré est élevé, moins il est facile de recourir au pseudonymat. L’idée de créer un pseudonyme pour porter un podcast sur l’humour n’est pas saugrenue. En revanche, utiliser un pseudonyme pour incarner un podcast sur la politique ou la médecine me paraît plus sablonneux. Parce ce que le pseudonymat ne rime pas toujours avec crédibilité. On fait avec un pseudonyme, ce que l’on ne ferait pas forcément avec son patronyme.
Toujours est-il qu’il faut voir le pseudonyme comme un nom de plume. Comme l’ont déjà fait des dizaines d’auteurs (Marguerite Duras, Romain Gary ou Guillaume Apollinaire). C’est-à-dire comme une façon de mieux vendre votre travail ou de créer une image de marque. Mais attention ! Avancer sous un pseudonyme, peut aussi avoir des conséquences notamment en lien la propriété intellectuelle. On aura tous compris que la protection juridique d’un patronyme n’est pas celle du pseudonyme : le premier étant mieux pris en compte que le second. C’est ainsi que vous auriez tout intérêt à déposer votre pseudonyme comme un nom de marque.
Enfin, comment choisir le bon pseudonyme ? Encore une fois, vous êtes le seul à répondre à cette question. Vous pouvez vous inspirez de la thématique que vous déclinez. Vous pouvez aussi utiliser un générateur d’anagrammes. Par exemple, si on entre le patronyme Chapot sur le site anagrammeur.com, on a 3 propositions : "CHOPAT", "PACHTO" et "POCHAT". Certains générateurs vont plus loin comme name-generator.org.uk qui offre davantage de possibilités pour plus d’originalité.
Enclencher un début de monétisation, c’est le Graal des podcasteurs. Un aboutissement. Vivre, enfin, des fruits de son travail, ou plus exactement ici, des fruits de sa passion et de son projet, c’est aussi une finalité dans le secteur de l’audio digital. Cela permet d’accroitre ses revenus et de mettre du beurre dans les épinards. Ça, c’est la théorie. En pratique, rares, très rares, sont les podcasteurs qui vivent des fruits de leur travail.
Je laisserai aux spécialistes le soin d’aborder la difficile question des CPM. CPM signifie Coût Pour Mille. Je dis "difficile question" parce que le CPM varie souvent considérablement en fonction des plateformes. Mais au-delà de ce coût, il y a d’abord la question liée l’audience qui est fondamentale. L’audience qui doit être générée afin de pouvoir espérer percevoir un reversement publicitaire. Ici, ce n’est pas que les choses se compliquent : elles sont beaucoup plus terre-à-terre. Vous devez générer (beaucoup) d’audience pour prétendre à une rémunération correcte. Pour 1 000 écoutes, seulement quelques dizaines d’euros. Vous comprenez que si votre podcast génère seulement quelques écoutes, il n'y a aucun espoir pour que celui-ci arrondisse vos fins de mois.
Est-ce que c’est normal ? Oui et non. Oui, parce que cela permet de rendre l’offre plus qualitative. Non, parce que ce n’est pas parce qu’un podcast ne génère pas d’audience, et donc ici pas de revenus, que c’est un mauvais podcast.
Autre interrogation légitime qui revient régulièrement : est-ce dans l’ADN du podcast que de générer des profits ? C’est une question intéressante parce que, à ses débuts, le podcast était considéré comme un espace de liberté avec une règle récurrente : qu’il n’y ait pas de règles à l’instar, par exemple de la radio.
Pas d’inquiétude, vous pouvez néanmoins gratter quand même un p’tit billet sans passer par la case CPM, réservée, vous l’avez compris, aux célèbres podcasteurs et aux podcasts qui ont le vent en poupe.
L’accompagnement par une entreprise
C’est la meilleure des solutions. La plus rapide. Pas forcément la plus simple mais la plus rapide. Vous choisissez une entreprise, qui pour différentes raisons (les valeurs de votre podcast, le contenu de votre podcast, votre image…) va accepter de vous soutenir financièrement. Elle va donc vous allouer une somme globale qui va vous permettre d’acheter du matériel, de payer vos abonnements, de promouvoir votre travail et de dégager un bénéfice. Il faut proposer un solide dossier, lui prouver l’utilité de votre travail et être perspicace. Vous pouvez demander 1 500, 5 000 euros ou plus. Il est possible que l’entreprise ne vous demande rien en retour. Il est plus courant que cette dernière exige une citation (avant, pendant, après) ou l’insertion d’un visuel.
L’accompagnement par une marque
Vous proposez à une marque de rassembler dans un podcast ce qui la représente. Vous ne maitrisez pas forcément le contenu du podcast parce qu’ici, cette marque a son mot à dire : elle paye l’orchestre donc elle choisit la musique. Vous calculez le prix de revient de votre production et vous dégagez un bénéfice. Pour séduire cette marque, il faudra convaincre. Prouver probablement votre expérience, démontrer qu’il y aura derrière tout cela une audience et donc, une visibilité qui permettra d’accroître la notoriété de cette marque.
L’accompagnement par une communauté
C’est une autre solution. La moins rapide (sauf si vous disposez déjà d’une communauté). Vous allez solliciter cette communauté pour lui demander de vous accompagner et vous soutenir financièrement. Plus votre communauté est qualitative (pas obligatoirement d’ailleurs quantitative), plus ça fonctionne. Vous lancez un appel aux dons via une plateforme. Vous fixez un objectif et vous faites une promesse. Si votre projet est intéressant, vous avez des chances pour que cette communauté vous accompagne.
Pour terminer, je dirais que pour réussir sa monétisation il faut comprendre la mécanique de la monétisation. On avait déjà évoqué cet impératif. C’est même le premier conseil que vous devriez suivre. Si vous comprenez les mécanismes d’audience, votre podcast sera plus facile à commercialiser. Êtes-vous capable de générer un minimum de 5 000 lectures par épisode ? Oui ? C’est déjà un bon début ! Êtes-vous capable de comprendre qu’avec une audience de 5 000 lectures par épisode, vous allez générer (seulement) entre 70 et 80 euros ? Ou alors, êtes-vous capable de séduire une marque qui vous accompagnera à hauteur de 10 000 euros pour une seule série de podcast ?
À vous de jouer !
Est-ce que c’est normal ? Oui et non. Oui, parce que cela permet de rendre l’offre plus qualitative. Non, parce que ce n’est pas parce qu’un podcast ne génère pas d’audience, et donc ici pas de revenus, que c’est un mauvais podcast.
Autre interrogation légitime qui revient régulièrement : est-ce dans l’ADN du podcast que de générer des profits ? C’est une question intéressante parce que, à ses débuts, le podcast était considéré comme un espace de liberté avec une règle récurrente : qu’il n’y ait pas de règles à l’instar, par exemple de la radio.
Pas d’inquiétude, vous pouvez néanmoins gratter quand même un p’tit billet sans passer par la case CPM, réservée, vous l’avez compris, aux célèbres podcasteurs et aux podcasts qui ont le vent en poupe.
L’accompagnement par une entreprise
C’est la meilleure des solutions. La plus rapide. Pas forcément la plus simple mais la plus rapide. Vous choisissez une entreprise, qui pour différentes raisons (les valeurs de votre podcast, le contenu de votre podcast, votre image…) va accepter de vous soutenir financièrement. Elle va donc vous allouer une somme globale qui va vous permettre d’acheter du matériel, de payer vos abonnements, de promouvoir votre travail et de dégager un bénéfice. Il faut proposer un solide dossier, lui prouver l’utilité de votre travail et être perspicace. Vous pouvez demander 1 500, 5 000 euros ou plus. Il est possible que l’entreprise ne vous demande rien en retour. Il est plus courant que cette dernière exige une citation (avant, pendant, après) ou l’insertion d’un visuel.
L’accompagnement par une marque
Vous proposez à une marque de rassembler dans un podcast ce qui la représente. Vous ne maitrisez pas forcément le contenu du podcast parce qu’ici, cette marque a son mot à dire : elle paye l’orchestre donc elle choisit la musique. Vous calculez le prix de revient de votre production et vous dégagez un bénéfice. Pour séduire cette marque, il faudra convaincre. Prouver probablement votre expérience, démontrer qu’il y aura derrière tout cela une audience et donc, une visibilité qui permettra d’accroître la notoriété de cette marque.
L’accompagnement par une communauté
C’est une autre solution. La moins rapide (sauf si vous disposez déjà d’une communauté). Vous allez solliciter cette communauté pour lui demander de vous accompagner et vous soutenir financièrement. Plus votre communauté est qualitative (pas obligatoirement d’ailleurs quantitative), plus ça fonctionne. Vous lancez un appel aux dons via une plateforme. Vous fixez un objectif et vous faites une promesse. Si votre projet est intéressant, vous avez des chances pour que cette communauté vous accompagne.
Pour terminer, je dirais que pour réussir sa monétisation il faut comprendre la mécanique de la monétisation. On avait déjà évoqué cet impératif. C’est même le premier conseil que vous devriez suivre. Si vous comprenez les mécanismes d’audience, votre podcast sera plus facile à commercialiser. Êtes-vous capable de générer un minimum de 5 000 lectures par épisode ? Oui ? C’est déjà un bon début ! Êtes-vous capable de comprendre qu’avec une audience de 5 000 lectures par épisode, vous allez générer (seulement) entre 70 et 80 euros ? Ou alors, êtes-vous capable de séduire une marque qui vous accompagnera à hauteur de 10 000 euros pour une seule série de podcast ?
À vous de jouer !
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