Au risque de jeter un pavé dans la marre, je voudrais rappeler que rien ne vous oblige à déposer votre podcast sur une plateforme d’hébergement. Il faut d’ailleurs accorder un temps de réflexion à cette possibilité qui va à contre-courant : que gagnerait un podcasteur, si celui-ci faisait le choix de maîtriser de A à Z sa chaîne de diffusion et de mettre de côté ces plateformes ?
C’est une interrogation qui me semble être intéressante. D’abord, il imposerait une façon de faire qui est peu commune sur le marché ; il se mettrait en-dehors de ce qui est fait dans l’écrasante majorité des cas et nul doute que ça en dirait long sur le personnage, sur sa philosophie et sur, probablement, le contenu de ses podcasts. Ce serait une façon de se différencier radicalement sur un marché très concurrentiel sur lequel apparaissent deux podcasts supplémentaires chaque minute !
On est donc en droit aujourd’hui de dresser cet état des lieux : y compris sur les plateformes d’hébergement, il est de plus en plus difficile d’avoir une visibilité au milieu de milliers de podcasts. Et, sans pour autant lire dans le marc de café, je peux vous prédire que cette visibilité sera de plus en plus difficile à obtenir. Le nombre de podcasts ne peut qu’augmenter dans un avenir proche, et donc les vôtres se noieront d’autant plus mathématiquement dans la masse.
Alors, évoquons plus précisément le cas de ce saugrenu podcasteur. En jouant solo, en s’excluant volontairement des plateformes d’hébergement, il ne gagnerait pas en notoriété (ou très difficilement), il perdrait incontestablement de l’audience et n’aurait vraisemblablement pas accès à des statistiques de fréquentation qui sont toujours très intéressantes pour affuter ses podcasts, réorienter si besoin son éditorial et mieux adapter son message à la cible.
Mais il faut comprendre que certains podcasteurs (ils ne font pas la majorité, je vous l’accorde) ne cherchent pas forcément à engager de l’audience. Ils n’ont personne à convaincre. Ils n’attendent rien des statistiques de fréquentation et revendiquent fièrement une indépendance. C’est leur choix. De facto, ils ne sont pas noyés dans la masse et donc, ils sont assez curieusement, plus visibles.
Je pousse le bouchon très loin mais je voudrais vous faire comprendre que la maîtrise de sa propre distribution, c’est le chantier de la prochaine décennie. Regardez les radios françaises qui, il y a quelques semaines, s’accordaient sur une application commune RadioPlayer, afin de ne plus être pieds et poings liés aux GAFAM.
Si demain, ApplePodcast ou GooglePodcasts décident de vous couper les vivres, vous n’aurez aucune marge de manoeuvre pour rebondir. Si demain, il arrive à votre hébergeur ce qu’il est arrivé récemment à OVH, vous n’aurez aucune marge de manoeuvre pour rebondir.
C’est pourquoi, il faut voir ces plateformes d’hébergement comme des solutions complémentaires. Par exemple, Radio France est très à cheval sur ce principe de souveraineté d’hébergement, si j’ose dire. L’entreprise ne signe que rarement des accords avec des hébergeurs. Plus encore, rien ne vous empêche de convaincre des podcasteurs qui évoluent sur la même niche que la vôtre de créer une plateforme collective clairement identifiée éditorialement parce que l’on y trouverait seulement et uniquement des podcasts du même acabit : une plateforme de podcasts en lien avec le sport, avec la mode, avec la cuisine… L’union fait la force.
On est donc en droit aujourd’hui de dresser cet état des lieux : y compris sur les plateformes d’hébergement, il est de plus en plus difficile d’avoir une visibilité au milieu de milliers de podcasts. Et, sans pour autant lire dans le marc de café, je peux vous prédire que cette visibilité sera de plus en plus difficile à obtenir. Le nombre de podcasts ne peut qu’augmenter dans un avenir proche, et donc les vôtres se noieront d’autant plus mathématiquement dans la masse.
Alors, évoquons plus précisément le cas de ce saugrenu podcasteur. En jouant solo, en s’excluant volontairement des plateformes d’hébergement, il ne gagnerait pas en notoriété (ou très difficilement), il perdrait incontestablement de l’audience et n’aurait vraisemblablement pas accès à des statistiques de fréquentation qui sont toujours très intéressantes pour affuter ses podcasts, réorienter si besoin son éditorial et mieux adapter son message à la cible.
Mais il faut comprendre que certains podcasteurs (ils ne font pas la majorité, je vous l’accorde) ne cherchent pas forcément à engager de l’audience. Ils n’ont personne à convaincre. Ils n’attendent rien des statistiques de fréquentation et revendiquent fièrement une indépendance. C’est leur choix. De facto, ils ne sont pas noyés dans la masse et donc, ils sont assez curieusement, plus visibles.
Je pousse le bouchon très loin mais je voudrais vous faire comprendre que la maîtrise de sa propre distribution, c’est le chantier de la prochaine décennie. Regardez les radios françaises qui, il y a quelques semaines, s’accordaient sur une application commune RadioPlayer, afin de ne plus être pieds et poings liés aux GAFAM.
Si demain, ApplePodcast ou GooglePodcasts décident de vous couper les vivres, vous n’aurez aucune marge de manoeuvre pour rebondir. Si demain, il arrive à votre hébergeur ce qu’il est arrivé récemment à OVH, vous n’aurez aucune marge de manoeuvre pour rebondir.
C’est pourquoi, il faut voir ces plateformes d’hébergement comme des solutions complémentaires. Par exemple, Radio France est très à cheval sur ce principe de souveraineté d’hébergement, si j’ose dire. L’entreprise ne signe que rarement des accords avec des hébergeurs. Plus encore, rien ne vous empêche de convaincre des podcasteurs qui évoluent sur la même niche que la vôtre de créer une plateforme collective clairement identifiée éditorialement parce que l’on y trouverait seulement et uniquement des podcasts du même acabit : une plateforme de podcasts en lien avec le sport, avec la mode, avec la cuisine… L’union fait la force.
Cinq pistes à concrétiser
#1 Développer un site dédié à vos podcasts. Un site porte d’entrée qui permet d’écouter vos créations, qui propose des compléments à vos podcasts sous la forme d’articles, de photos, de vidéos…
#2 Créer et engager une communauté. Elle est le socle de la réussite de votre podcast. C’est elle qui se chargera de partager vos séries, vos épisodes, vos créations…
#3 Privilégier des plateformes européennes ou mieux françaises si vous êtes en France. Ne pas simplement prendre un abonnement mais appeler un conseiller pour l’encourager à aller plus loin que la seule promesse liée à l’abonnement…
#4 Soyez partout et tout le temps : muscler votre présence sur les réseaux sociaux, envoyez des communiqués de presse, relancer les journalistes, soyez présents aux événements…
#5 Proposez des bonus sur les plateformes : des extraits complémentaires, des compléments sonores ou encore des morceaux non-diffusés…
#1 Développer un site dédié à vos podcasts. Un site porte d’entrée qui permet d’écouter vos créations, qui propose des compléments à vos podcasts sous la forme d’articles, de photos, de vidéos…
#2 Créer et engager une communauté. Elle est le socle de la réussite de votre podcast. C’est elle qui se chargera de partager vos séries, vos épisodes, vos créations…
#3 Privilégier des plateformes européennes ou mieux françaises si vous êtes en France. Ne pas simplement prendre un abonnement mais appeler un conseiller pour l’encourager à aller plus loin que la seule promesse liée à l’abonnement…
#4 Soyez partout et tout le temps : muscler votre présence sur les réseaux sociaux, envoyez des communiqués de presse, relancer les journalistes, soyez présents aux événements…
#5 Proposez des bonus sur les plateformes : des extraits complémentaires, des compléments sonores ou encore des morceaux non-diffusés…
Rédigé par Brulhatour le Lundi 10 Mai 2021 à 13:08
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Quelques mots en guise de rampe de lancement. D’abord, un constat. On peut sincèrement regretter, et c’est un euphémisme, qu’il n’y ait pas une vitalité dans la monde de l’édition pour des ouvrages en lien avec la thématique de la radio et, plus largement, de l’Audio Digital. C’est un constat que l’on fait depuis une quinzaine d’années...
Cela s’explique surtout parce que nous sommes sur un marché de niche, qui paradoxalement, concerne plusieurs millions de personnes mais qui n’intéressent que peu de professionnels. Un marché de niche avec peu de professionnels qui n’ont ni le temps, ni l’énergie et souvent ni les compétences rédactionnelles, pour coucher sur le papier leur savoir-faire. C’est très dommageable. Parce qu’on a tous besoin de conseils et d’accompagnement. Alors cette rampe de lancement, on peut aller la chercher dans une école de journalisme, dans une école de radio, dans un centre de formation ou, si vous avez de la chance, auprès de vieux briscards, si vous travaillez à leurs côtés.
Pourtant, il y a beaucoup de choses à dire sur l’envers du décors, sur l’élaboration des recettes, sur les ingrédients, sur les outils, sur les tours de main nécessaires, sur le secrets de fabrication, sur les choses à faire et surtout à ne pas faire. C’est d’autant plus vrai dans l’univers du podcast. Il est aujourd’hui bien plus facile de se lancer dans le podcast que de se lancer dans la radio. C’est ce qui fait le succès du podcast : un domaine rapidement accessible dès que l’envie se dessine. On le voit d’ailleurs : les podcasteurs d’aujourd’hui ne le sont pas vraiment intégralement : ils ont une autre activité en parallèle. Ce sont des gens curieux qui voient dans cet outil la possibilité de faire passer un message, de mieux faire connaître leur activité principale, des tester un autre support. Ils ne sont pas forcément issus du sérail de la radio, ni de l’audio digital, alors, oui, ça part un peu dans tous les sens. C’est aussi un avantage dans un monde où tout se ressemble. Ne pas avoir les codes de l’audio digital, c’est-à-dire ne pas avoir la voix, le style, le format, les règles qui naissent naturellement après plusieurs années et qui se transforment en mauvaises habitudes… Et bien, tout cela c’est aussi un avantage, dans un monde, comme je le dis, où tout fini par se ressembler.
Il faut saluer Pénélope qui s’est lancée dans cette aventure de l’écriture. Une écriture qui demande de la solitude, de la motivation, de l’envie, du travail et de l’exactitude. Il faut saluer les Editions First qui ont fait le choix d’éditer cet ouvrage dans la série "Pour les nuls". Car, oui, on est tous un peu nul en fonction des situations et des jours qui passent. Certains jours on est plus (ou moins) nul que d’autres. Il faut le reconnaître. Car c’est faire preuve d’humilité. Et si vous ajouter à cette humilité un peu de curiosité, et bien, je suis persuadé que vous trouverez dans l’ouvrage de Pénélope des pistes de réflexion. Et puis, si vous n’en trouvez pas, et bien, vous n’avez qu’à en faire autant. Les ouvrages en lien avec la radio et l’audio digital sont bien trop rares aujourd’hui pour qu’on se permette de tirer à boulets rouges sur leurs auteurs et sur leurs contenus. Bravo Pénélope.
"Créer son Podcast Poche pour les Nuls" par Pénélope Pénélope Boeuf, aux Éditions First.
Pourtant, il y a beaucoup de choses à dire sur l’envers du décors, sur l’élaboration des recettes, sur les ingrédients, sur les outils, sur les tours de main nécessaires, sur le secrets de fabrication, sur les choses à faire et surtout à ne pas faire. C’est d’autant plus vrai dans l’univers du podcast. Il est aujourd’hui bien plus facile de se lancer dans le podcast que de se lancer dans la radio. C’est ce qui fait le succès du podcast : un domaine rapidement accessible dès que l’envie se dessine. On le voit d’ailleurs : les podcasteurs d’aujourd’hui ne le sont pas vraiment intégralement : ils ont une autre activité en parallèle. Ce sont des gens curieux qui voient dans cet outil la possibilité de faire passer un message, de mieux faire connaître leur activité principale, des tester un autre support. Ils ne sont pas forcément issus du sérail de la radio, ni de l’audio digital, alors, oui, ça part un peu dans tous les sens. C’est aussi un avantage dans un monde où tout se ressemble. Ne pas avoir les codes de l’audio digital, c’est-à-dire ne pas avoir la voix, le style, le format, les règles qui naissent naturellement après plusieurs années et qui se transforment en mauvaises habitudes… Et bien, tout cela c’est aussi un avantage, dans un monde, comme je le dis, où tout fini par se ressembler.
Il faut saluer Pénélope qui s’est lancée dans cette aventure de l’écriture. Une écriture qui demande de la solitude, de la motivation, de l’envie, du travail et de l’exactitude. Il faut saluer les Editions First qui ont fait le choix d’éditer cet ouvrage dans la série "Pour les nuls". Car, oui, on est tous un peu nul en fonction des situations et des jours qui passent. Certains jours on est plus (ou moins) nul que d’autres. Il faut le reconnaître. Car c’est faire preuve d’humilité. Et si vous ajouter à cette humilité un peu de curiosité, et bien, je suis persuadé que vous trouverez dans l’ouvrage de Pénélope des pistes de réflexion. Et puis, si vous n’en trouvez pas, et bien, vous n’avez qu’à en faire autant. Les ouvrages en lien avec la radio et l’audio digital sont bien trop rares aujourd’hui pour qu’on se permette de tirer à boulets rouges sur leurs auteurs et sur leurs contenus. Bravo Pénélope.
"Créer son Podcast Poche pour les Nuls" par Pénélope Pénélope Boeuf, aux Éditions First.
La naissance d’un podcast et toujours un événement pour les amoureux de l’audio digital et pour les curieux. On devrait tous se réjouir de constater que des professionnels, ou pas d’ailleurs, se lancent dans le podcast.
On doit vous avouer qu’on a toujours plus de curiosité pour les productions de celles et ceux qui ne sont pas issus du sérail de la radio. Il n’ont pas les codes de la radio, ils n’ont pas la voix, il n’ont pas les clés des phases de la production… Et pourtant, pour beaucoup, ça fonctionne. L’audience est au rendez-vous. Et, c’est parfois, le début d’une longue et belle aventure.
En 2020, la création de nouveaux podcasts a augmenté de plus de 280% dans le monde, passant d'un peu plus de 300 000 nouveaux podcasts lancés en 2019 à près de 900 000 en 2020. Cela représente près de 2 podcasts par minute, tout au long de l'année. Et les prévisions pour 2021 sont encore plus réjouissantes…
Alors sur le papier, vous le constatez, ça a l’air facile. Oui, ça peut souvent l’être. Parce que le temps de gestation est souvent très court. Entre le fait d’envisager la création d’un podcast et de le mettre en ligne, quelques minutes suffisent. C’est ce qui fait le succès de ce support : sa rapidité et sa facilité d’exécution. En règle générale, on dira que vous. devrez porter quelques temps votre projet pour bien faire murir votre idée. Quelques compétences techniques suffisent. Pas davantage. Faire les choses simplement avec un peu de bon sens. Bref, un travail bien pensé est à moitié terminé.
L’avantage de ce support donc, c’est que tout le monde peut s’essayer à cette pratique. Néanmoins, à une seule condition selon moi : avoir des choses à dire. L’écrémage se fait ensuite naturellement en fonction de l’intérêt ou pas des choses que vous avez à dire dans votre podcast. Il peut être quotidien ou hebdomadaire pour courir sur une saison ou sur plusieurs. A contrario, vous pouvez produire un seul et unique épisode, si vous le voulez, comme un peintre qui produirait un tableau, oeuvre unique par définition. C’est vous qui décidez. C’est votre bébé !
Lorsqu’il y a une naissance, la famille ça compte. Alors, il faut se tourner vers elle. Comme il faut se tourner vers sa tribu et sa communauté. Nul doute qu’elle sera heureuse d’accueillir ce nouveau-né. Nul doute aussi, qu’elle vous donnera de bons conseils et qu’elle partagera son ressenti sur le sujet abordé, sur la qualité de l’enregistrement, sur votre style devant un micro. Elle sera critique sur le message, probablement critique sur le résultats.
Quelques pistes avant la naissance
Alors comme dans la vie, dans le podcast aussi, il faut aussi être soi-même très tatillon avec les 30 premiers mots, les 30 premières secondes, les 30 premiers gestes quand on rencontre une personne ou quand on produit un élément sonore (une chronique, une musique, un podcast…) Ça donne la température. Pourquoi ? Parce qu’on n’a jamais la possibilité de faire deux fois une bonne première impression. Donc en règle général, soignez les premiers mots, les premiers sons.. Soignez votre entrée, beaucoup plus que votre sortie.
Comme je le disais précédemment, c’est une bonne chose de ne pas avoir les codes parce que le podcast c’est pas de la radio et si c’est de la radio, c’est pas du podcast.
Pour le reste, le nom du podcast est très important parce que c’est lui qui d’abord, en premier lieu, va engager l’audience. Le titre de votre podcast, c’est la première chose que l’auditeur va découvrir. Donc, très sincèrement, je pense que bien avant le séquençage de son podcast, vos efforts doivent d’abord porter sur le titre et sur le visuel qui va avec. Le visuel (ce qui illustre le podcast) est tout aussi déterminant que le titre.
Il est vrai que son podcast, on le fait d’abord pour soi, prioritairement. Dans le cas contraire, c’est une commande. Donc, le faire pour soi, c’est également choisir une thématique que l’on aime et avec laquelle on est à l’aise. Ça, l’auditeur le ressent toujours. Il y est d’ailleurs très sensible. Si vous maîtrisez et comprenez ce que vous dîtes, et si vous tenez la promesse, la confiance, voire la connivence, se crée naturellement. C’est le début d’un engagement.
Deux mots concernant le son. Mieux vaut un son faiblard -voire inaudible- qu’un son saturé parce que dans ce cas vous n’aurez techniquement aucun moyen de le restaurer. Il faudra recommencer parce que le confort d’écoute pour l’auditeur ne sera pas au rendez-vous. Et le confort, comme au cinéma, dans une voiture, sur une chaise-longue… ça compte.
Enfin, je vous donne un dernier conseil. Il est très important : ne soyez jamais ennuyeux.
En 2020, la création de nouveaux podcasts a augmenté de plus de 280% dans le monde, passant d'un peu plus de 300 000 nouveaux podcasts lancés en 2019 à près de 900 000 en 2020. Cela représente près de 2 podcasts par minute, tout au long de l'année. Et les prévisions pour 2021 sont encore plus réjouissantes…
Alors sur le papier, vous le constatez, ça a l’air facile. Oui, ça peut souvent l’être. Parce que le temps de gestation est souvent très court. Entre le fait d’envisager la création d’un podcast et de le mettre en ligne, quelques minutes suffisent. C’est ce qui fait le succès de ce support : sa rapidité et sa facilité d’exécution. En règle générale, on dira que vous. devrez porter quelques temps votre projet pour bien faire murir votre idée. Quelques compétences techniques suffisent. Pas davantage. Faire les choses simplement avec un peu de bon sens. Bref, un travail bien pensé est à moitié terminé.
L’avantage de ce support donc, c’est que tout le monde peut s’essayer à cette pratique. Néanmoins, à une seule condition selon moi : avoir des choses à dire. L’écrémage se fait ensuite naturellement en fonction de l’intérêt ou pas des choses que vous avez à dire dans votre podcast. Il peut être quotidien ou hebdomadaire pour courir sur une saison ou sur plusieurs. A contrario, vous pouvez produire un seul et unique épisode, si vous le voulez, comme un peintre qui produirait un tableau, oeuvre unique par définition. C’est vous qui décidez. C’est votre bébé !
Lorsqu’il y a une naissance, la famille ça compte. Alors, il faut se tourner vers elle. Comme il faut se tourner vers sa tribu et sa communauté. Nul doute qu’elle sera heureuse d’accueillir ce nouveau-né. Nul doute aussi, qu’elle vous donnera de bons conseils et qu’elle partagera son ressenti sur le sujet abordé, sur la qualité de l’enregistrement, sur votre style devant un micro. Elle sera critique sur le message, probablement critique sur le résultats.
Quelques pistes avant la naissance
Alors comme dans la vie, dans le podcast aussi, il faut aussi être soi-même très tatillon avec les 30 premiers mots, les 30 premières secondes, les 30 premiers gestes quand on rencontre une personne ou quand on produit un élément sonore (une chronique, une musique, un podcast…) Ça donne la température. Pourquoi ? Parce qu’on n’a jamais la possibilité de faire deux fois une bonne première impression. Donc en règle général, soignez les premiers mots, les premiers sons.. Soignez votre entrée, beaucoup plus que votre sortie.
Comme je le disais précédemment, c’est une bonne chose de ne pas avoir les codes parce que le podcast c’est pas de la radio et si c’est de la radio, c’est pas du podcast.
Pour le reste, le nom du podcast est très important parce que c’est lui qui d’abord, en premier lieu, va engager l’audience. Le titre de votre podcast, c’est la première chose que l’auditeur va découvrir. Donc, très sincèrement, je pense que bien avant le séquençage de son podcast, vos efforts doivent d’abord porter sur le titre et sur le visuel qui va avec. Le visuel (ce qui illustre le podcast) est tout aussi déterminant que le titre.
Il est vrai que son podcast, on le fait d’abord pour soi, prioritairement. Dans le cas contraire, c’est une commande. Donc, le faire pour soi, c’est également choisir une thématique que l’on aime et avec laquelle on est à l’aise. Ça, l’auditeur le ressent toujours. Il y est d’ailleurs très sensible. Si vous maîtrisez et comprenez ce que vous dîtes, et si vous tenez la promesse, la confiance, voire la connivence, se crée naturellement. C’est le début d’un engagement.
Deux mots concernant le son. Mieux vaut un son faiblard -voire inaudible- qu’un son saturé parce que dans ce cas vous n’aurez techniquement aucun moyen de le restaurer. Il faudra recommencer parce que le confort d’écoute pour l’auditeur ne sera pas au rendez-vous. Et le confort, comme au cinéma, dans une voiture, sur une chaise-longue… ça compte.
Enfin, je vous donne un dernier conseil. Il est très important : ne soyez jamais ennuyeux.
Alors, je préfère vous l’annoncer immédiatement : je ne vous donnerai pas ici mes 3 podcasts à écouter absolument. Pour la bonne et simple raison que je ne considère pas que mes choix personnels puissent impacter aussi facilement sur votre quotidien. De la même manière, je suis d’ailleurs incapable de vous donner mes 3 chanteurs préférés, mes 3 acteurs préférés, mes 3 recettes de cuisine préférées ou mes 3 livres préférés.
En revanche, je peux tenter de vous expliquer pourquoi, depuis toujours, l’individu fait des listes et qu’il fait le choix de partager ses goûts et d’encourager les autres à les suivre. Ça, c’est beaucoup plus intéressant parce que, comme on le dit souvent ici, le bouche-à-oreille est la publicité la plus loyale. C’est aussi la publicité la moins cher parce que le bouche-à-oreille est gratuit. Si un membre de votre famille ou de votre communauté vous conseille 3 podcasts à écouter, vous allez certainement suivre ses conseils parce que vous avez confiance.
D’ailleurs, je vois souvent passer ici ou là, des publications qui titrent : « Les 10 podcasts à écouter pendant le confinement", « Les 5 podcasts à écouter en ce moment"… Récemment, Télérama proposait un article intitulé "Les 100 podcasts à écouter les yeux fermés".
Tout ça me fait dire que si vous êtes un podcasteur, vous auriez tout intérêt à contacter celles et ceux qui écrivent ce genre d’articles et qui établissent ce genre de listes pour être certain d’y figurer. Parce que ce genre de classements, c’est idéal pour se faire connaître et promouvoir son podcast. Ça assoit la crédibilité et et le contenu de vos podcasts. Côtoyer les grands du secteur, c’est indiscutablement un plus dans votre développement. On dira que c’est comme une courroie d’entrainement. Donc, prioritairement, cherchez les noms de celles et de ceux qui font ces listes (généralement des journalistes) et encouragez-les à inclure vos podcasts. C’est le 1er point.
Encore une fois, tout est finalement dans le titre. Et, on le voit bien ici, c’est le seul titre qui donne envie d’écouter cette sélection. Pourquoi ? Beaucoup par fainéantise, il faut l’avouer que chercher des podcasts intéressant exige énormément de temps… On ne va pas revenir sur la difficulté de trouver le bon podcast qui vous correspond. Alors, on laisse ce travail fastidieux aux autres. En ce sens, peut-être, on pourra y dénicher une pépite que l’on ne connaissait pas ou qu’on l’on aurait pas vue. Et, cela prouve, encore une fois, qu’il faut donc être très méticuleux quand au choix du titre de votre podcast. Sur le marché grand public, l’auditeur potentiel vous choisit d’abord via votre titre et via votre visuel. Parce que ces deux éléments retiennent son attention. C’est beaucoup plus rare quand il fait le chemin inverse : qu’il passe d’abord par le contenu pour aller vers votre titre et votre visuel. Donc, pour être présent dans les listes dont nous parlions à l’instant, il faut soigner la carrosserie : ce que l’auditeur voit d’abord. Une belle devanture, une belle vitrine, c’est davantage de clients dans le magasin. C’est mon 2e conseil.
Troisièmement, si votre podcast n’a pas la chance d’être incorporé dans une de ces fameuses listes, faites-le vous même. N’attendez pas que ça viennent des autres. On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Alors, cherchez, trouvez, isolez et mettez votre podcast au milieu d’autres issus d’une même thématique. Rédigez vous-même un article qui compile les « meilleurs » podcasts de votre thématiques.
Enfin, attention, il faut s’entendre sur la définition du mot "meilleur". Elle n’est pas identique en fonction des individus. Un podcast est-il "meilleur" parce que le montage est excellent ? "Meilleur" parce que l’on apprend des choses que l’on ne savait pas ? "Meilleur" parce que le podcasteur a le don de raconter des histoires ? "Meilleur" parce que son format est très court donc facilement consommable ? "Meilleur" parce que gratuit ? "Meilleur" parce qu’il entre en raisonnance avec votre vie politique, philosophique, cultuelle, sexuelle… ?
Vous le voyez tout cela est assez sablonneux et dépend toujours des goûts personnels des uns et des autres.
D’ailleurs, je vois souvent passer ici ou là, des publications qui titrent : « Les 10 podcasts à écouter pendant le confinement", « Les 5 podcasts à écouter en ce moment"… Récemment, Télérama proposait un article intitulé "Les 100 podcasts à écouter les yeux fermés".
Tout ça me fait dire que si vous êtes un podcasteur, vous auriez tout intérêt à contacter celles et ceux qui écrivent ce genre d’articles et qui établissent ce genre de listes pour être certain d’y figurer. Parce que ce genre de classements, c’est idéal pour se faire connaître et promouvoir son podcast. Ça assoit la crédibilité et et le contenu de vos podcasts. Côtoyer les grands du secteur, c’est indiscutablement un plus dans votre développement. On dira que c’est comme une courroie d’entrainement. Donc, prioritairement, cherchez les noms de celles et de ceux qui font ces listes (généralement des journalistes) et encouragez-les à inclure vos podcasts. C’est le 1er point.
Encore une fois, tout est finalement dans le titre. Et, on le voit bien ici, c’est le seul titre qui donne envie d’écouter cette sélection. Pourquoi ? Beaucoup par fainéantise, il faut l’avouer que chercher des podcasts intéressant exige énormément de temps… On ne va pas revenir sur la difficulté de trouver le bon podcast qui vous correspond. Alors, on laisse ce travail fastidieux aux autres. En ce sens, peut-être, on pourra y dénicher une pépite que l’on ne connaissait pas ou qu’on l’on aurait pas vue. Et, cela prouve, encore une fois, qu’il faut donc être très méticuleux quand au choix du titre de votre podcast. Sur le marché grand public, l’auditeur potentiel vous choisit d’abord via votre titre et via votre visuel. Parce que ces deux éléments retiennent son attention. C’est beaucoup plus rare quand il fait le chemin inverse : qu’il passe d’abord par le contenu pour aller vers votre titre et votre visuel. Donc, pour être présent dans les listes dont nous parlions à l’instant, il faut soigner la carrosserie : ce que l’auditeur voit d’abord. Une belle devanture, une belle vitrine, c’est davantage de clients dans le magasin. C’est mon 2e conseil.
Troisièmement, si votre podcast n’a pas la chance d’être incorporé dans une de ces fameuses listes, faites-le vous même. N’attendez pas que ça viennent des autres. On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Alors, cherchez, trouvez, isolez et mettez votre podcast au milieu d’autres issus d’une même thématique. Rédigez vous-même un article qui compile les « meilleurs » podcasts de votre thématiques.
Enfin, attention, il faut s’entendre sur la définition du mot "meilleur". Elle n’est pas identique en fonction des individus. Un podcast est-il "meilleur" parce que le montage est excellent ? "Meilleur" parce que l’on apprend des choses que l’on ne savait pas ? "Meilleur" parce que le podcasteur a le don de raconter des histoires ? "Meilleur" parce que son format est très court donc facilement consommable ? "Meilleur" parce que gratuit ? "Meilleur" parce qu’il entre en raisonnance avec votre vie politique, philosophique, cultuelle, sexuelle… ?
Vous le voyez tout cela est assez sablonneux et dépend toujours des goûts personnels des uns et des autres.
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