Brulhatour
On est sur ClubHouse jusqu’à 14h. Et on pose cette question : faut-il travailler les jours fériés ou faire le pont ?
On est sur ClubHouse jusqu’à 14h. Et on pose cette question : faut-il travailler les jours fériés ou faire le pont ?

Rédigé par Brulhatour le Vendredi 14 Mai 2021 à 12:57 | Commentaires (0)

On ne va pas revenir sur la définition du podcast natif. Si ? Bon, alors une (rapide) définition. On va dire que le podcast natif correspond à tout ce qui n’est pas diffusé à la radio. Forcément, ce n’est pas du replay, c’est-à-dire l’enregistrement d’une émission de radio que vous pouvez écouter ou réécouter quand vous en avez envie. Donc, tous les podcasts qui ne sont pas issus d’une grille des programmes sont définis comme des podcasts natifs.


Comment valoriser ses podcasts natifs ?
Dans la catégorie dites des podcasts natifs, on trouve de tout. C’est d’ailleurs un grand capharnaüm. C’est aussi ce qui fait le charme du podcast natif. Alors, pour faire simple, on va dire, qu’il y a le podcast natif fait de bric et de broc, au coin d’un table. Il y a le podcast natif qui dispose d’un budget de production : 10 20, 30, 40 ou 50 000 euros.
Le premier peut connaître une belle destinée grâce à un concours de circonstances. Le second doit obligatoirement connaître une belle destinée pour que le producteur puisse entrer dans ses frais et si possible faire un petit billet.

En règle générale, le podcast natif est toujours un produit très élaboré dans son scénario, dans son architecture sonore et même dans sa diffusion. C’est ainsi que France Culture a fait du podcast natif une de ses spécialités. Parce qu’un podcast natif, c’est un gros chantier qui exige un savoir-faire, un tour du main et surtout l’intervention de nombreux professionnels : des scénaristes, des preneurs de sons, des comédiens, parfois des bruiteurs, des monteurs.. bref de nombreux techniciens. Je vous invite d’ailleurs à écouter les aventures de Tintin et Milou qui font l’objet d’adaptations de haute volée. Il y a aussi des histoires pour les tout-petits, des enquêtes judiciaires, des fictions, des adaptations (on en parlait à l’instant) ou encore des podcasts natifs d’actualité.
Dans cette vaste catégorie, on observe que ces podcasts natifs sont souvent proposés sous la forme de séries ou de mini-séries et qu’ils sont, dans leur durée, beaucoup plus long, qu’une simple chronique à la radio.

En réalité, il n’y a pas de codes et c’est donc ce qui est intéressant parce que cela ne freine pas la création. Si à la radio, vous êtes cadenassé par le temps, c’est tout l’inverse dans l’univers du podcast natif. Il s’affranchit de tout ce qui rend monotone et réplétive la radio. C’est un espace de libertés tant pour celui qui en produit que pour celui qui en écoute. Même si, ne l’oublions pas, les deux doivent être attentifs à un cahier des charges. Pour le producteur, le cahier des charges, c’est d’être passionnant et engageant. Pour l’auditeur, le cahier des charges, c’est de pouvoir dégager du temps suffisant pour l’écouter. Les journées ne font que 24 heures, et même si votre podcast natif est passionnant (on n’en doute pas une seule seconde) ça ne résout pas le problème de temporalité de l’auditeur qui est toujours très sollicité.

Alors est-ce que le podcast natif a de l’avenir ? Probablement oui mais pour être certain d’apporter une réponse définitive, il faut que le marché, qui n’est pour l’instant qu’un marché émergent, puisse trouver sa place. Nul doute que cela prendra plusieurs mois voire plusieurs années. Mais, pour être sûr de s’installer comme un acteur durable sur ce marché, il faut y aller maintenant et ne pas avoir peur de proposer ce qui ne se fait pas ou plus à la radio. Pour ma part, je vous dirai qu’il serait intéressant de se pencher sur le podcast natif de proximité. Un podcast natif local, communal, départemental, régional… Bref, un podcast natif territorial. La territorialité, c’est la communauté. Et quand il y a une communauté, il y a forcément une audience.
Alors pour répondre à cette (difficile) question : "comment valoriser ses podcasts natifs ?" et bien je répondrai comme on valorise son bien immobilier, se famille, sa culture et son intelligence. Du travail, du temps, du travail, du temps, du travail, du temps…

Est-ce que je peux me faire l’avocat du diable ?

Y’a un niveau de complexité qui est palpable dans la publicité autour du podcast natif. De part les solutions techniques qui sont actuellement proposées. Quand on est un podcasteur, il faut (encore) faire des efforts pour comprendre la mécanique. Je pense donc qu’il va y avoir un écrémage quasi naturel. Des podcasteurs qui vont se dire : "bon, on fera ça la prochaine fois". Et puis, en ce qui me concerne, tous les podcasts que j’’ai l’habitude d’écouter, enregistrent moins (beaucoup moins) de 10 000 écoutes par mois, seuil symbolique à partir duquel on peut enfin commencer à évoquer une éventuelle monétisation. Et, croyez-moi, ça ne veut dire qu’ils ne sont pas intéressants. À terme, il ne faudra pas les oublier car aujourd’hui, les podcasts natifs à faible audience sont difficilement "monétisables".  

Enfin, est-ce que le podcast natif et la publicité peuvent faire bon ménage ? C’est une vraie question qui s’est d’’ailleurs posée dès le début de l’ère du podcast. Autrement dit, est-ce que c’est pas (un peu) le mariage de la carpe et du lapin ? Le podcast, c’est pas de la radio. Parce que ceux qui sont derrière le podcast ne sont pas ceux qui sont derrière la radio. Comme je le disais, ils ont une amplitude que n’ont pas les gens de radio. Plus d’amplitude, ça veut dire plus de liberté. Moins d’amplitude, ça veut dire plus de publicité.
D’autant que, je ne suis pas certain que tous les podcasteurs soient d’ailleurs prêts, aujourd’hui, à monétiser leur podcast. Parce que ce qui importe pour eux, c’est d’abord le message (philosophique, culturel, cultuel…) qu’ils font passer à travers leur podcast. Et dans la grande majorité des cas, encore aujourd’hui, ce sont des sujets difficilement "monétisables".

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 12 Mai 2021 à 13:14 | Commentaires (0)

Le n° 132 du mensuel La Lettre Pro de la Radio paraît aujourd'hui. Si j'ai 5 minutes dans la matinée, je publierai sur le site, le sommaire de ce nouveau numéro qui met en avant la Fête de la radio...
Le n° 132 du mensuel La Lettre Pro de la Radio paraît aujourd'hui. Si j'ai 5 minutes dans la matinée, je publierai sur le site, le sommaire de ce nouveau numéro qui met en avant la Fête de la radio...

Rédigé par Brulhatour le Mardi 11 Mai 2021 à 08:20 | Commentaires (0)

L’équipe des Éditions HF prépare actuellement un hors-série sur les 100 ans de la radio et les 40 ans de la FM. Il développera... 100 pages et paraîtra à la fin de ce mois de mai
L’équipe des Éditions HF prépare actuellement un hors-série sur les 100 ans de la radio et les 40 ans de la FM. Il développera... 100 pages et paraîtra à la fin de ce mois de mai

Rédigé par Brulhatour le Lundi 10 Mai 2021 à 17:01 | Commentaires (0)

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