Ainsi se termine 2023. L’année ne restera pas dans les annales. Ni la saison précédente qui s’est achevée en juin dernier, ni celle qui vient de débuter en septembre. La radio perd, beaucoup trop rapidement, des auditeurs : entre septembre-octobre 2022 et septembre-octobre 2023, la radio a ainsi vu se perdre, on ne sait où, 1 187 000 auditeurs. Septembre, avec ses allures de mois d’août, aurait eu raison des audiences de rentrée. On aurait dit des chiffres de grandes vacances ! D’aucuns donc accuseront la météo. Ils n’auront pas tout à fait tort. D’autres, les plateformes en ligne. D’autres encore, le télétravail… D’autres, plus prosaïques, remettront une pièce dans la machine pour accuser les cadres d’immobilisme et d’attentisme. S’il faut bien trouver un coupable, il faudrait vite réfléchir à la mise en place de solutions. Mais, la situation économique étant ce qu’elle est, il y a peu de chances que l’on soit les témoins de grands bouleversements durant cette saison.
Cette année 2023 marque aussi un changement que l’équipe de La Lettre Pro de la Radio a pu constater du haut de son poste d’observation : une diminution significative du nombre reçu de communiqués de presse. Et c’est très loin d’être anecdotique. Avant les frimas de l’hiver, on a cette sensation que le monde de la radio est entré dans une relative léthargie qui donnerait raison à ceux, dont on parlait plus haut, qui pointent du doigt l’immobilisme et l’attentisme. Croyez-en notre expérience, la quantité d’informations qui remonte quotidiennement des stations petites et grandes est un bon baromètre de l’esprit qui y règne.
On verra si 2024 nous donnera raison. Nous, on avance. L’équipe prépare un nouveau Paris Radio Show. Nouvelles dates et nouveau lieu : les 6 et 7 février 2024 à La Bellevilloise à Paris. Et comme on adore, nous aussi, remettre une pièce dans la machine, et comme on a largement démontré nos capacités d’endurance dans ce domaine, on repartira sur les routes avec une nouvelle édition du RadioTour 2024 qui passera par Grenoble, Strasbourg, Montpellier, Rennes et… Bruxelles.
Joyeux Noël et belles fêtes de fin d’année !
Cette année 2023 marque aussi un changement que l’équipe de La Lettre Pro de la Radio a pu constater du haut de son poste d’observation : une diminution significative du nombre reçu de communiqués de presse. Et c’est très loin d’être anecdotique. Avant les frimas de l’hiver, on a cette sensation que le monde de la radio est entré dans une relative léthargie qui donnerait raison à ceux, dont on parlait plus haut, qui pointent du doigt l’immobilisme et l’attentisme. Croyez-en notre expérience, la quantité d’informations qui remonte quotidiennement des stations petites et grandes est un bon baromètre de l’esprit qui y règne.
On verra si 2024 nous donnera raison. Nous, on avance. L’équipe prépare un nouveau Paris Radio Show. Nouvelles dates et nouveau lieu : les 6 et 7 février 2024 à La Bellevilloise à Paris. Et comme on adore, nous aussi, remettre une pièce dans la machine, et comme on a largement démontré nos capacités d’endurance dans ce domaine, on repartira sur les routes avec une nouvelle édition du RadioTour 2024 qui passera par Grenoble, Strasbourg, Montpellier, Rennes et… Bruxelles.
Joyeux Noël et belles fêtes de fin d’année !
Pour télécharger immédiatement ce 158e numéro, c'est par ICI...
Rédigé par Brulhatour le Jeudi 14 Décembre 2023 à 18:47
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Partout en Europe, la radio numérique prend peu à peu le dessus sur la radio analogique. Chez nos voisins suisses, au printemps dernier, l’utilisation de la radio numérique a passé le cap des 80% alors que la radio analogique a chuté à 19%. Et seuls 8% du public suisse écoutent encore la radio exclusivement via la FM.
Au Royaume-Uni, 70% des heures d'écoute hebdomadaires sont consommées numériquement. L'écoute via une plateforme de technologie DAB représente 42% de l'écoute. De l’autre côté de la Manche, l'écoute numérique représente 714 millions d'heures et le DAB représente 60% de l'écoute numérique sur une semaine moyenne.
En Allemagne, chez les moins de 30 ans, les deux tiers du temps audio concernent les offres non linéaires.
Dans son "Année Radio", Médiamétrie comptabilise 9,3 millions d’auditeurs quotidiens sur les supports numériques, soit 17% de la population, soit une hausse de 40% en seulement 5 ans. L'écoute numérique de la radio s'effectue d'abord grâce au smartphone qui pèse désormais 5,6 millions d’auditeurs quotidiens, soit 10% de la population.
Partout où le téléphone portable, l’enceinte connectée, le DAB+ et, plus globalement, là où le haut débit et la 4G sont accessibles, l’audience numérique de la radio gagne en musculature. Elle semble précipiter la fin de la radio analogique. En France, il faudra probablement 5, 10, 15 ou 20 ans, mais viendra le jour où ce bon vieux transistor trouvera une meilleure place dans un musée que dans un salon.
Autre bonne nouvelle dans le Landerneau de la radio : le retour du Paris Radio Show. L’évènement, malmené par une inflation galopante et affecté par la crise sanitaire et ses confinements successifs, se déroulera à La Bellevilloise à Paris, mardi 6 et mercredi 7 février 2024. Ce nouveau salon renouera avec son ADN : réunir la grande famille de la radio ainsi que plusieurs dizaines d’exposants autour d’un programme élaboré en lien avec l’actualité de la radio et de l’audio digital. On a hâte de vous y revoir !
Au Royaume-Uni, 70% des heures d'écoute hebdomadaires sont consommées numériquement. L'écoute via une plateforme de technologie DAB représente 42% de l'écoute. De l’autre côté de la Manche, l'écoute numérique représente 714 millions d'heures et le DAB représente 60% de l'écoute numérique sur une semaine moyenne.
En Allemagne, chez les moins de 30 ans, les deux tiers du temps audio concernent les offres non linéaires.
Dans son "Année Radio", Médiamétrie comptabilise 9,3 millions d’auditeurs quotidiens sur les supports numériques, soit 17% de la population, soit une hausse de 40% en seulement 5 ans. L'écoute numérique de la radio s'effectue d'abord grâce au smartphone qui pèse désormais 5,6 millions d’auditeurs quotidiens, soit 10% de la population.
Partout où le téléphone portable, l’enceinte connectée, le DAB+ et, plus globalement, là où le haut débit et la 4G sont accessibles, l’audience numérique de la radio gagne en musculature. Elle semble précipiter la fin de la radio analogique. En France, il faudra probablement 5, 10, 15 ou 20 ans, mais viendra le jour où ce bon vieux transistor trouvera une meilleure place dans un musée que dans un salon.
Autre bonne nouvelle dans le Landerneau de la radio : le retour du Paris Radio Show. L’évènement, malmené par une inflation galopante et affecté par la crise sanitaire et ses confinements successifs, se déroulera à La Bellevilloise à Paris, mardi 6 et mercredi 7 février 2024. Ce nouveau salon renouera avec son ADN : réunir la grande famille de la radio ainsi que plusieurs dizaines d’exposants autour d’un programme élaboré en lien avec l’actualité de la radio et de l’audio digital. On a hâte de vous y revoir !
Il paraît que dans la Ville rose, "si tu cognes, tu gagnes", comme le chantait, en 1967, le Toulousain Claude Nougaro. Nous ne sommes pas à Toulouse pour "cogner", on vous rassure, mais "au taquet", comme on dit ici, pour que la radio gagne. C’est un des objectifs du RadioTour qui, à un rythme soutenu, parcourt la France, afin de venir à votre rencontre, rassembler et partager les bonnes idées avec les professionnels du secteur de la radio et de l’audio digital.
Toulouse donc qui, après Lille en juin dernier et Marseille en novembre prochain, est un des berceaux de la radio française fait de marques emblématiques. Plus largement, l’Occitanie est aussi un territoire fertile pour la radio avec de belles réussites, de Rodez à Perpignan, d’Auch à Nîmes.
Dans une poignée de semaines, les radios seront fixées sur la saison qu’elles viennent de débuter. Croyez-en notre expérience d’observateurs assidus de la vie de la radio, il y a de très fortes probabilités pour que la radio qui bénéficiera d’un bon bulletin de notes jeudi 16 novembre, soit celle qui terminera la saison sous les meilleurs auspices. Malgré tout, cette saison s’annonce délicate pour les privées (notamment les musicales) et probablement un brin plus confortable pour les publiques (on pense à France Inter). Mais ne tirons pas de plans sur la comète. Même si les dés sont déjà jetés et bien jetés, la radio, c’est comme la vie : c’est compliqué.
Parmi toutes les adaptations de cette rentrée, notre attention s’est portée sur une innovation culottée du Groupe 1981 qui a fait le choix que les écrans ne reviennent pas tous aux mêmes positions dans l’heure pour "brouiller les repères quotidiens, et réintroduire de la vie dans la radio". Comme pour NRJ Global et sa stratégie du "Less is More", qui promet un temps publicitaire maîtrisé de 9 minutes de publicité par heure, voilà, enfin, deux pistes que l’on espère très prometteuses !
Toulouse donc qui, après Lille en juin dernier et Marseille en novembre prochain, est un des berceaux de la radio française fait de marques emblématiques. Plus largement, l’Occitanie est aussi un territoire fertile pour la radio avec de belles réussites, de Rodez à Perpignan, d’Auch à Nîmes.
Dans une poignée de semaines, les radios seront fixées sur la saison qu’elles viennent de débuter. Croyez-en notre expérience d’observateurs assidus de la vie de la radio, il y a de très fortes probabilités pour que la radio qui bénéficiera d’un bon bulletin de notes jeudi 16 novembre, soit celle qui terminera la saison sous les meilleurs auspices. Malgré tout, cette saison s’annonce délicate pour les privées (notamment les musicales) et probablement un brin plus confortable pour les publiques (on pense à France Inter). Mais ne tirons pas de plans sur la comète. Même si les dés sont déjà jetés et bien jetés, la radio, c’est comme la vie : c’est compliqué.
Parmi toutes les adaptations de cette rentrée, notre attention s’est portée sur une innovation culottée du Groupe 1981 qui a fait le choix que les écrans ne reviennent pas tous aux mêmes positions dans l’heure pour "brouiller les repères quotidiens, et réintroduire de la vie dans la radio". Comme pour NRJ Global et sa stratégie du "Less is More", qui promet un temps publicitaire maîtrisé de 9 minutes de publicité par heure, voilà, enfin, deux pistes que l’on espère très prometteuses !
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Alors que la majorité des Français reviennent au travail la tête basse, la radio s’interroge sur cette nouvelle saison. Fortement concurrencée par les contenus à la demande et par le "moi-je-maintenant-tout-de-suite", la radio tentera, dans les dix prochains mois, non pas de se réinventer, mais de s’adapter face à un auditeur de plus en plus capricieux et versatile, papillonnant de flux en flux, au gré de ses envies. Pour le séduire, ce ne sont pas des gens de radio qui ont été choisis mais des gens de télévision. Est-ce à dire que la radio française manquerait de talents ?
Cette saison, on suivra donc avec attention la destinée de France Inter, qui a comme lourde tâche de maintenir sa première place, ou encore celle d’Europe 1, qui a l’indispensable obligation de gagner en audience. La première a un considérable avantage sur la seconde, comme d’ailleurs sur toutes les autres : son volume publicitaire.
Mais ne soyons pas trop exigeants ! Si la radio parvient à limiter, enfin, la baisse d’audience observée depuis quelques années, on pourra s’estimer heureux ! Les radios ayant déjà pris le tournant du numérique auront, c’est sûr, moins de soucis à se faire que celles qui n’ont pas vu le train arriver. En revanche, celles aux audiences plus confidentielles ou les plus petites dans les régions, de plus en plus contraintes par des budgets serrés, n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas se numériser, dans tous les sens du terme, c’est déjà se passer la corde au cou.
Ce 155e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio marque le coup d’envoi d’une 13e saison pour l’infatigable équipe des Éditions HF. Depuis le mois de mars 2020, nous cravachons plus que jamais pour sortir d’une crise qui a durement secoué le secteur de l’évènementiel et dont les conséquences financières sont à l’image du sparadrap du capitaine Haddock.
Cette 13e saison ne sera possible qu’avec votre soutien et celui de l’ensemble des entreprises du secteur.
Cette saison, on suivra donc avec attention la destinée de France Inter, qui a comme lourde tâche de maintenir sa première place, ou encore celle d’Europe 1, qui a l’indispensable obligation de gagner en audience. La première a un considérable avantage sur la seconde, comme d’ailleurs sur toutes les autres : son volume publicitaire.
Mais ne soyons pas trop exigeants ! Si la radio parvient à limiter, enfin, la baisse d’audience observée depuis quelques années, on pourra s’estimer heureux ! Les radios ayant déjà pris le tournant du numérique auront, c’est sûr, moins de soucis à se faire que celles qui n’ont pas vu le train arriver. En revanche, celles aux audiences plus confidentielles ou les plus petites dans les régions, de plus en plus contraintes par des budgets serrés, n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas se numériser, dans tous les sens du terme, c’est déjà se passer la corde au cou.
Ce 155e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio marque le coup d’envoi d’une 13e saison pour l’infatigable équipe des Éditions HF. Depuis le mois de mars 2020, nous cravachons plus que jamais pour sortir d’une crise qui a durement secoué le secteur de l’évènementiel et dont les conséquences financières sont à l’image du sparadrap du capitaine Haddock.
Cette 13e saison ne sera possible qu’avec votre soutien et celui de l’ensemble des entreprises du secteur.
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