Brulhatour

Cet Open Bar est l’occasion de revenir sur l’outil ClubHouse et, plus largement, sur les espaces conversationnels qui ont émergé il y a quelques mois ou qui sont pour certains sur le point d’émerger. C’est assez surprenant ce qu’il s’est passé depuis le début de la crise sanitaire. On peut même s’interroger : ces espaces conversationnels auraient-ils connu un succès similaire, si le Covid-19 n’était pas venu bousculer nos habitudes…


C'est Open Bar sur ClubHouse

ClubHouse est apparu comme l’espace confessionnel de référence depuis le début de cette année. Mais c’est probablement une naissance ratée. Ratée parce que l’application ClubHouse est d’abord arrivée avec plusieurs mois de retard. On pouvait imaginer un autre succès si ClubHouse avait vu le jour en mars 2020, date du début des confinements. Ratée ensuite, parce que l’application a préféré privilégier le système IOS avant de s’intéresser à Android, système qui rassemble davantage d’utilisateurs.
ClubHouse est un média  qui répond à une saisonnalité. C’est un média de l’automne et de l’hiver. C’est un média utilisé quand les journées sont courtes. Quand elles sont plus longues, l’utilisateur décroche. Il profite des activités extérieures et du soleil. Quand c’est la période du confinement, les opportunités sont plus nombreuses pour lancer ClubHouse et assouvir sa curiosité. Conclusion, et on le remarque depuis quelques jours, ClubHouse c’est un peu la cour de récréation au mois de juin qui se désertifie. L’affluence est moindre sur l’application. Elle le sera d’autant plus à partir de l’arrivée de l’été et jusqu’au début de l’automne prochain...

Pour qu’un outil soit intéressant, il faut qu’il soit utilisé par des gens engageants et engagés. Ce sont d’abord eux qui font le succès de l’outil. Dans le choix des sujets des Rooms. Plus les sujets qui y sont abordés sont intéressants et bien, proportionnellement plus l’outil devient intéressant. C’est le principe de la vis sans fin. Et, c’est le cas de ClubHouse. Sur la route, il n’y a pas de problème d’automobiles, il n’y a que des problèmes d’automobilistes. Sur ClubHouse, il n’y a pas de problème d’utilisation, il n’y a que des problèmes d’utilisateurs.
L’application aura aussi fait le choix ce que l’on appelle la bienveillance. Sur le papier, c’est sympathique. Sur le terrain, c’est pas ce qui fait avancer le schmilblick. La bienveillance empêche souvent la confrontation des idées et des expériences. C’est dommage.

Pour utiliser un outil comme celui-ci, il faut aussi disposer du temps nécessaire. Et, c’est assez compliqué dans nos sociétés modernes de pouvoir (encore) dégager du temps en faveur du monde numérique qui nous en prend beaucoup et de plus en plus. L’attention, est donc le (très) difficile challenge de demain. Un sacré challenge pour celles et ceux qui fabriquent et produisent des podcasts : comment convaincre des auditeurs potentiels ? Comment prendre un peu de leur temps qui sera, n’en doutons pas, de plus en plus précieux pour eux comme pour nous ? C’est l’équation qu’il vous faudra résoudre durant la prochaine décennie.

Pour cette antépénultième room de la saison, quel bilan faire après plus de 50 rendez-vous sur cet espace conversationnel ? La très grande majorité des sujets abordés ici (le lundi, le mercredi et le jeudi à 13h) a été très intéressante. Et, si ces derniers ont permis de mettre le pied à l’étrier à des jeunes podcasteurs, le pari aura été gagné et le contrat largement rempli. Ce fut aussi cela, la vocation de ces rooms : partager un savoir-faire, éveiller la curiosité, pousser à la pratique, vulgariser les étapes de la production et encourager à la découverte. Le monde du podcast est un monde nouveau. Tout le monde devrait pouvoir y trouver sa place, comme sur ClubHouse !

Rédigé par Brulhatour le Lundi 14 Juin 2021 à 13:04 | Commentaires (0)

Commençons par un proverbe français qui pose les bases du sujet : "Les bons outils font les bons ouvriers". Ça fonctionne pour tous les métiers et pour tous les ouvriers. Je préfère utiliser le mot métier au mot "profession". Le métier, c’est un savoir-faire et une technicité. Le métier, c’est pour la vie. On n’en a qu’un seul. D’ailleurs, on le répète souvent "Douze métiers, treize misères". Autant donc disposer des bons outils pour faire du bon travail.


Ouvrez votre boîte à outils !

Les bons outils sont indissociables du bon travail. Alors, on peut toujours réaliser un travail avec des morceaux de sparadrap... Sauf que, le résultat, fait de bric et de broc, ne brillera pas forcément dans son aboutissement et sa finalité. C’est pourquoi, on met généralement toutes les chances de son côté lorsque l’on dispose des bons outils mais, plus largement, des bonnes personnes, des bons réflexes et d’un bon savoir-faire.
Alors qu’est-ce qu’on trouve dans votre caisse à outils ? D’abord, je vais vous parler du contenu de la mienne pour produire du son. D’abord, je travaille avec un Zoom H5. Je ne l’ai pas choisi, on me l’a conseillé. Je ne suis pas un spécialiste mais ce Zoom H5 a le mérite de faire le job, dans toutes les conditions, c’est ce qu’on lui demande et il le fait. Il est très simple d’utilisation et n’est pas encombrant (l’encombrement, c’est vraiment un souci). Il faut compter environ 250 euros pour acquérir un Zoom H5. Ensuite, j’utilise un casque. Un DT 770 Pro. Il est extrêmement hermétique et très confortable mais très encombrant. Il faut compter environ 130 euros. Ensuite, il vous faut un micro. Vous pouvez utiliser le micro prémonté sur votre Zoom. Sauf que, en ce qui me concerne, j’utilise un micro spécifique pour les interviews (un LEM 21B par exemple qui coûte aux alentours de 300 euros) et un micro parabole pour les ambiances extérieures dont l’investissement est, approximativement, de 700 euros. Grosso modo pour un investissement de 1 500 euros, vous pouvez commencer à enregistrer.
À cela, vous devrez ajouter un logiciel de montage : SounForge ou Samplitude. Personnellement, j’utilise Audobe Audition que j’ai découvert il y a plus de 20 ans sous l’appellation Cool Edit Pro. Ce n’est pas très compliqué. Vous pouvez enregistrer, mixer et exporter du contenu audio pour un podcast par exemple. Sur une session multipiste, vous pouvez couper, ajouter, effacer, recommencer, raccourcir le son, le travailler… Bref, il y a 1 001 possibilités. Mais si vous débutez, Adobe n’est pas forcément le meilleur choix. Je conseille d’abord de vous faire la main sur Audacity…
Voilà ! Est-ce qu’on a fait le tour ? Et bien non !

La boîte à outils regorge d’outils qui ne sont pas vraiment des outils mais plutôt des compétences. Nous quittons l’acquis pour ce que l’on appelle l’inné. Rien ne sert d’investir dans du matériel de qualité si vous ne savez pas le faire fonctionner ou, pire encore, si vous ne savez pas ce que vous voulez produire et surtout comment ! Ces compétences, j’en cite quelques-unes, sont la curiosité, le sens de l’écoute, le sens de l’info, la détermination, votre capacité artistique et votre capacité à produire avec originalité des contenus. Vos contenus doivent vous ressembler. On doit y trouver votre patte, votre marque, votre style, votre signature…
On peut, bien sûr, avec seulement un iPhone créer un podcast. Parfois, l’audience est au rendez-vous. Ce qui vous prouve bien qu’avec seulement un iPhone, on peut produire un podcast de qualité, dans le fond mais pas dans la forme. L’auditeur de podcast est davantage sensible au fond qu’à la forme. Parce qu’il espère entrer dans un monde où il pourra écouter ce qui ne se fait pas ailleurs. Hormis, le confort d’écoute qui est impératif, l’auditeur ne jugera pas forcément votre travail dans la forme. Il s’attachera d’abord au fond. Si vous n’êtes pas ennuyeux, vous pouvez produire vos contenus avec seulement un iPhone. Mais si vous devez en produire beaucoup, vous n’y arriverez pas.

On peut aller encore plus loin. Autrement dit on peut aller dans les profondeurs de cette boîte à outils qui ne s’arrêtent pas aux seuls outils techniques et aux seules compétences. Avoir une bonne assise, c’est un outil extraordinaire quand vous travaillez tous les jours dans cette position. Il faut investir dans l’assise. Parlons de l’écriture… Pensez-vous qu’un PC qui rame à chaque fois que vous lui envoyer une instruction est un bon outil ? C’est un outil qui participera à coup sûr à votre démotivation. Une plateforme à l’utilisation complexe ? C’est pareil ! Un backoffice complexe ? C’est pareil ? Un outil de statistiques mal ou faiblement élaboré ? C’est pareil ? Un cercle familial ou amical peu engageant vis-à-vis de vos productions ? C’est pareil !

En conclusion, il y a autant de podcasteurs qu’il y a de boites à outils possibles ! La priorité, c’est de constituer la sienne avec patience et intelligence. Bien sûr qu’elle exige un investissement non négligeable pour un résultat que vous n’êtes pas certain d’obtenir mais il serait vraiment dommage de ne pas se lancer dans l’aventure du podcast pour cette raison liée au seul investissement. Si tel est votre choix, c’est que vous n’êtes pas fait pour le podcast et que le podcast n’est pas fait pour vous !

Rédigé par Brulhatour le Vendredi 11 Juin 2021 à 13:11 | Commentaires (0)

Médiamétrie a réalisé une infographie intitulée "Grands repères de la radio 2021". Cette infographie a été publiée dans un ouvrage qui a été distribué lors de l'événement "La radio fait son show", dans le cadre de la Fête de la radio. Elle compile tout ce qu'il faut s'avoir, ou presque, sur l'audience de la radio et de l'audio digital...


Combien de Français écoutent la radio ? Quelle durée quotidienne lui consacrent-ils ? Où écoutent-ils la radio ? Entre les programmes généralistes, les programmes musicaux, les programmes locaux et les programmes thématiques, qu'écoutent-ils ? Sur quels supports  numériques écoutent-ils la radio ? Voilà des questions intéressantes. Les réponses le sont également. Elles permettent d'obtenir une photographie des grandes lignes de l'audience en France en 2021, année où l'on célèbre les 100 ans de la radio et les 40 ans de la FM... Par ailleurs, Médiamétrie propose également quelques chiffres liés à l'audience d'un format en plein effervescence : le podcast.

Des chiffres à retenir

Rédigé par Brulhatour le Mardi 8 Juin 2021 à 21:11 | Commentaires (0)

Sixième mouture du magazine francophone papier et digital dédié à l'univers du Podcast. Vous pouvez commander ce 6e et nouveau numéro dès maintenant en version print. Un magazine de poche au format A6, qui s'articule autour de 76 pages. Il présente plus de 80 podcasts sélectionnés rien que pour vous !


Le nouveau magazine LePOD. vient de paraître

Ce nouveau numéro propose une dizaine de pages sur les podcasts québécois. Intitulé "Québec : le balado au coeur", ce dossier permet de mettre en avant la créativité et l'innovation qui sont les maîtres mots qui définissent le marché de la Belle Province. Au Québec, on utilise le mot "balado" pour parler du "podcast" et on produit un contenu francophone de qualité. Un marché en pleine ébullition ! Ce nouveau numéro du magazine LePOD. vous offre donc un florilège sonore québécois.
Dans  ce nouveau numéro, Iris Mittenaere (Miss France 2016, Miss Univers 2017 et animatrice sur Chérie FM) e Hapsatou Sy évoquent aussi leurs liens avec les podcasts.
Pour commander ce 6e numéro, c'est ICI.

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Rédigé par Brulhatour le Mardi 8 Juin 2021 à 13:01 | Commentaires (0)

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