Ah ! Voilà enfin une idée originale. Il est vrai qu’une telle déclinaison est peu banale. Ces derniers mois, il y a eu quelques tentatives… Reste à savoir si elles ont permis d’élargir son public. Car il s’agit bien là d’aller chercher une autre audience. Tester une nouvelle expérience et découvrir de nouveaux horizons, voilà ce que l’on aime puisque l’occasion fait souvent le larron.
La première condition pour donner une seconde vie à votre podcast sous une forme littéraire, c’est qu’il faut qu’il soit intéressant et donc, pas ennuyeux. Vous allez me dire que l’on enfonce une porte ouverte. Et bien non ! Au même titre que des contenus diffusés à la radio, il y a énormément de podcasts qui ne sont pas intéressants. On pourrait dire pourquoi. Souvent parce qu’ils ne tiennent pas leur promesse, souvent parce qu’ils passent à côté du sujet, souvent parce que c’est trop long, souvent parce qu’ils sont mal enregistrés. Je vous invite à vérifier par vous-mêmes : il y en a une quantité phénoménale.
Si un podcast est ennuyeux, il y a de fortes probabilités pour que sa déclinaison littéraire le soit aussi. Cependant, il peut y avoir des exceptions. Un podcast peut ne pas rencontrer le succès sous un format audio alors qu’il sera peut-être un succès d’édition. Désolé, je n’ai pas forcément d’exemples pour étayer mes propos. Tout simplement parce que les déclinaisons littéraires sont très rares et qu’elles devraient le rester un bon moment.
Néanmoins, je veux attirer votre attention sur les possibilités qui sont aussi aujourd’hui offertes au podcasteur. Dans l’absolu, un podcast devrait être décliné à toutes les sauces. On devrait éponger jusqu’à la dernière goutte son contenu sur tous les supports : le faire vivre bien au-delà du simple dépôt sur une plateforme. Peu le font, faute de temps. Et c’est bien là où se trouve une partie du problème. Le seul et unique dépôt sur une plateforme de votre podcast n’est absolument pas l’assurance que celui-ci trouvera son public et le fidélisera. Il faut engager partout ailleurs et presque tout le temps.
La déclinaison littéraire est intéressante. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui car elle est rendue possible grâce aux évolutions technologiques. Désormais, inutile de passer par un éditeur et attendre sa décision. Seul, vous pouvez retravailler vos textes, transformer l’audio en texte, mettre en page à pas cher et engager une promotion. C’est ce que l’on appelle l’autoédition. Oubliez la version imprimée, ou alors seulement au compte-gouttes, et privilégiez la version numérique. Qu’est-ce que cela vous coûte ? Rien, si ce n’est (beaucoup) de temps.
Quand faut-il prendre la décision d’une déclinaison littéraire ? Probablement lorsque votre podcast génère une audience suffisante pour monter en gamme, lui donner une seconde vie.
C’est ce qu’il y a de grisant, d’encourageant, de réconfortant et de stimulant avec le monde numérique : on peut tout imaginer en partant d’un podcast : une adaptation littéraire, une adaptation à la télévision, une adaptation au cinéma, une adaptation au théâtre, une adaptation à la radio… Le podcast peut être le point de départ de nouveaux horizons ! D’où l’intérêt, au commencement, de faire le bon choix et de ne jamais être ennuyeux pour mettre toutes les chances de son côté.
Enfin, et même si comparaison n’est raison, ça marche plutôt bien dans l’autre sens. Observez la quantité incroyable de livres qui sont proposés en version audio ou déclinés en podcasts. Tout cela devrait vous rassurer et, surtout, vous encourager !
Si un podcast est ennuyeux, il y a de fortes probabilités pour que sa déclinaison littéraire le soit aussi. Cependant, il peut y avoir des exceptions. Un podcast peut ne pas rencontrer le succès sous un format audio alors qu’il sera peut-être un succès d’édition. Désolé, je n’ai pas forcément d’exemples pour étayer mes propos. Tout simplement parce que les déclinaisons littéraires sont très rares et qu’elles devraient le rester un bon moment.
Néanmoins, je veux attirer votre attention sur les possibilités qui sont aussi aujourd’hui offertes au podcasteur. Dans l’absolu, un podcast devrait être décliné à toutes les sauces. On devrait éponger jusqu’à la dernière goutte son contenu sur tous les supports : le faire vivre bien au-delà du simple dépôt sur une plateforme. Peu le font, faute de temps. Et c’est bien là où se trouve une partie du problème. Le seul et unique dépôt sur une plateforme de votre podcast n’est absolument pas l’assurance que celui-ci trouvera son public et le fidélisera. Il faut engager partout ailleurs et presque tout le temps.
La déclinaison littéraire est intéressante. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui car elle est rendue possible grâce aux évolutions technologiques. Désormais, inutile de passer par un éditeur et attendre sa décision. Seul, vous pouvez retravailler vos textes, transformer l’audio en texte, mettre en page à pas cher et engager une promotion. C’est ce que l’on appelle l’autoédition. Oubliez la version imprimée, ou alors seulement au compte-gouttes, et privilégiez la version numérique. Qu’est-ce que cela vous coûte ? Rien, si ce n’est (beaucoup) de temps.
Quand faut-il prendre la décision d’une déclinaison littéraire ? Probablement lorsque votre podcast génère une audience suffisante pour monter en gamme, lui donner une seconde vie.
C’est ce qu’il y a de grisant, d’encourageant, de réconfortant et de stimulant avec le monde numérique : on peut tout imaginer en partant d’un podcast : une adaptation littéraire, une adaptation à la télévision, une adaptation au cinéma, une adaptation au théâtre, une adaptation à la radio… Le podcast peut être le point de départ de nouveaux horizons ! D’où l’intérêt, au commencement, de faire le bon choix et de ne jamais être ennuyeux pour mettre toutes les chances de son côté.
Enfin, et même si comparaison n’est raison, ça marche plutôt bien dans l’autre sens. Observez la quantité incroyable de livres qui sont proposés en version audio ou déclinés en podcasts. Tout cela devrait vous rassurer et, surtout, vous encourager !
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 13 Septembre 2023 à 13:05
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Alors que la majorité des Français reviennent au travail la tête basse, la radio s’interroge sur cette nouvelle saison. Fortement concurrencée par les contenus à la demande et par le "moi-je-maintenant-tout-de-suite", la radio tentera, dans les dix prochains mois, non pas de se réinventer, mais de s’adapter face à un auditeur de plus en plus capricieux et versatile, papillonnant de flux en flux, au gré de ses envies. Pour le séduire, ce ne sont pas des gens de radio qui ont été choisis mais des gens de télévision. Est-ce à dire que la radio française manquerait de talents ?
Cette saison, on suivra donc avec attention la destinée de France Inter, qui a comme lourde tâche de maintenir sa première place, ou encore celle d’Europe 1, qui a l’indispensable obligation de gagner en audience. La première a un considérable avantage sur la seconde, comme d’ailleurs sur toutes les autres : son volume publicitaire.
Mais ne soyons pas trop exigeants ! Si la radio parvient à limiter, enfin, la baisse d’audience observée depuis quelques années, on pourra s’estimer heureux ! Les radios ayant déjà pris le tournant du numérique auront, c’est sûr, moins de soucis à se faire que celles qui n’ont pas vu le train arriver. En revanche, celles aux audiences plus confidentielles ou les plus petites dans les régions, de plus en plus contraintes par des budgets serrés, n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas se numériser, dans tous les sens du terme, c’est déjà se passer la corde au cou.
Ce 155e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio marque le coup d’envoi d’une 13e saison pour l’infatigable équipe des Éditions HF. Depuis le mois de mars 2020, nous cravachons plus que jamais pour sortir d’une crise qui a durement secoué le secteur de l’évènementiel et dont les conséquences financières sont à l’image du sparadrap du capitaine Haddock.
Cette 13e saison ne sera possible qu’avec votre soutien et celui de l’ensemble des entreprises du secteur.
Cette saison, on suivra donc avec attention la destinée de France Inter, qui a comme lourde tâche de maintenir sa première place, ou encore celle d’Europe 1, qui a l’indispensable obligation de gagner en audience. La première a un considérable avantage sur la seconde, comme d’ailleurs sur toutes les autres : son volume publicitaire.
Mais ne soyons pas trop exigeants ! Si la radio parvient à limiter, enfin, la baisse d’audience observée depuis quelques années, on pourra s’estimer heureux ! Les radios ayant déjà pris le tournant du numérique auront, c’est sûr, moins de soucis à se faire que celles qui n’ont pas vu le train arriver. En revanche, celles aux audiences plus confidentielles ou les plus petites dans les régions, de plus en plus contraintes par des budgets serrés, n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas se numériser, dans tous les sens du terme, c’est déjà se passer la corde au cou.
Ce 155e numéro du mensuel La Lettre Pro de la Radio marque le coup d’envoi d’une 13e saison pour l’infatigable équipe des Éditions HF. Depuis le mois de mars 2020, nous cravachons plus que jamais pour sortir d’une crise qui a durement secoué le secteur de l’évènementiel et dont les conséquences financières sont à l’image du sparadrap du capitaine Haddock.
Cette 13e saison ne sera possible qu’avec votre soutien et celui de l’ensemble des entreprises du secteur.
Pour télécharger ce dernier numéro de la saison, c'est ICI.
Aujourd’hui, mercredi 6 septembre, marque le coup d’envoi d’une nouvelle saison de Rooms sur ClubHouse sous l’égide de Podcast Magazine. Ce n’est pas tant la Room qu’il ne faut pas manquer mais le podcast qui en découle et que vous pouvez retrouver sur le site de notre publication. Qui dit première Room de la saison, dit aussi premier billet sur le monde du podcast.
Comment va le monde du podcast ? Voilà une question intéressante pour débuter cette première Room de la saison. Un nombre d’abord : au cours de la semaine dernière, 197 009 podcasts ont publié au moins un nouvel épisode selon les chiffres du Podcast Business Journal. Qu’est-ce que cela veut dire ? Pas grand-chose, je vous l’accorde. Autres nombres intéressants : au mois d'août, plus de 154 millions de podcasts français ont été écoutés ou téléchargés dans le monde selon eStat Podcast. En France, 117 millions de podcasts français ont été écoutés ou téléchargés au cours de ce même mois... Qu’est-ce que cela veut dire ? Pas grand-chose non plus si ce n'est que ces 154 millions sont essentiellement du podcast replay. C’est toujours à la fin de la foire que l’on compte les bouses. Donc, c’est à la fin de la saison que l’on fera les comptes.
Je ferai donc le même constat que celui de septembre 2022 : le secteur hexagonal n’est pas encore mature, il n’est pas encore structuré, il n’est pas encore suffisamment solide pour entamer cette saison les yeux fermés. Tant qu’il y aura des investisseurs, les quelques grands studios implantés en France pourront continuer à enchainer les productions. La saison dernière a vu de nombreuses fusions et acquisitions. Des abandons aussi. C’est la preuve que les studios manquent de leviers financiers. Question intéressante ? Le secteur français du podcast est-il rentable ? Répondre à cette question, c’est savoir comment celui-ci évoluera durant cette saison. Je vous pose un billet que cela sera encore (très) difficile.
L’autre secteur dans le secteur qui a pris une avance considérable et qui porte à lui seul l’ensemble du marché, c’est le replay de la radio. Les comportements d’écoute et les usages évoluent très vite. Les radios ont su prendre le train en marche et génèrent maintenant des revenus grâce aux replays. Certaines se sont même engouffrées dans le podcast natif mais cela demeure très anecdotique au-delà de Radio France, de RTL et d’Europe 1. Pourquoi ? Parce que le natif coûte cher à fabriquer et qu’il ne génère pas suffisamment de revenus. On va dire que, pour l’instant, il sert à embellir la vitrine. Pas plus, pas moins.
Que faut-il en conclure ? Qu’il faut être prudent et ne pas entrer sur le marché tête baissée au risque d’y laisser des plumes. Qu’il y aura, cette saison, probablement, possiblement, éventuellement, quelques pépites à découvrir. Mais selon moi, rien de plus. Cette saison 23-24 sera en quelques sorte le copier-coller de la saison dernière. Rien de bien transcendant. Et surtout, rien de financièrement intéressant. La majorité des Français, de plus en plus sollicitée, a d’autres priorités, loin du secteur du podcast natif.
C’est dommage mais, pour l’instant, c’est comme ça !
Je ferai donc le même constat que celui de septembre 2022 : le secteur hexagonal n’est pas encore mature, il n’est pas encore structuré, il n’est pas encore suffisamment solide pour entamer cette saison les yeux fermés. Tant qu’il y aura des investisseurs, les quelques grands studios implantés en France pourront continuer à enchainer les productions. La saison dernière a vu de nombreuses fusions et acquisitions. Des abandons aussi. C’est la preuve que les studios manquent de leviers financiers. Question intéressante ? Le secteur français du podcast est-il rentable ? Répondre à cette question, c’est savoir comment celui-ci évoluera durant cette saison. Je vous pose un billet que cela sera encore (très) difficile.
L’autre secteur dans le secteur qui a pris une avance considérable et qui porte à lui seul l’ensemble du marché, c’est le replay de la radio. Les comportements d’écoute et les usages évoluent très vite. Les radios ont su prendre le train en marche et génèrent maintenant des revenus grâce aux replays. Certaines se sont même engouffrées dans le podcast natif mais cela demeure très anecdotique au-delà de Radio France, de RTL et d’Europe 1. Pourquoi ? Parce que le natif coûte cher à fabriquer et qu’il ne génère pas suffisamment de revenus. On va dire que, pour l’instant, il sert à embellir la vitrine. Pas plus, pas moins.
Que faut-il en conclure ? Qu’il faut être prudent et ne pas entrer sur le marché tête baissée au risque d’y laisser des plumes. Qu’il y aura, cette saison, probablement, possiblement, éventuellement, quelques pépites à découvrir. Mais selon moi, rien de plus. Cette saison 23-24 sera en quelques sorte le copier-coller de la saison dernière. Rien de bien transcendant. Et surtout, rien de financièrement intéressant. La majorité des Français, de plus en plus sollicitée, a d’autres priorités, loin du secteur du podcast natif.
C’est dommage mais, pour l’instant, c’est comme ça !
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