Moins de délocalisations, moins d’animations et moins d’actualités produites par la radio. On pourrait croire que la radio ronronne. Cela ne date pas d’hier. L’uppercut du premier confinement a sonné le secteur. Probablement davantage ceux qui sont derrière que devant le micro. L’évolution des façons de travailler et les modifications des habitudes ont pesé. Force est de constater que le secteur peine à retrouver ses esprits. Les radios sont moins pourvoyeuses en communiqués. C’est un signe qui ne trompe pas. On constate, sur le terrain, un engagement moins fort qu’avant Covid. Les opérations sont moins nombreuses. Ferait-on grise mine dans les studios ?
Pour les animateurs, les programmateurs ou les commerciaux, aucun élément scientifique ne permet de justifier ce constat. Pour les journalistes, on peut s’appuyer sur cette étude réalisée auprès de 1 500 journalistes français en février 2022 par l’agence de communication Oxygen. Oui, la pandémie et les confinements successifs ont eu des conséquences notables sur le quotidien des journalistes : 49% ont ressenti un isolement social. La charge de travail intense (45%) et l’impact négatif sur la santé mentale (44%) sont également largement cités, souvent dus à un accroissement des amplitudes horaires et à des difficultés à déconnecter des outils de travail en ligne. À France Bleu, les syndicats évoquent l’anxiété, la fatigue, le stress, la déprime, les arrêts maladie, le burn-out… pour traduire le quotidien des assistants de gestion en radio locale.
Trois mois nous séparent encore de la fin de cette saison. Les indicateurs, publicitaires notamment, repassent progressivement au vert, et l’audience va certainement continuer à se consolider. Mais il faut être attentif à l’ambiance qui règne dans les studios. À l’effet de sidération succède désormais l’effet de saturation. La radio n’y échappe pas. Et, avec l’approche de la belle saison, il y a fort à parier que de nombreux professionnels voudront en finir avec cette saturation pour se réapproprier, enfin, une normalité dans leur travail. Difficile équilibre à trouver.
Pour les animateurs, les programmateurs ou les commerciaux, aucun élément scientifique ne permet de justifier ce constat. Pour les journalistes, on peut s’appuyer sur cette étude réalisée auprès de 1 500 journalistes français en février 2022 par l’agence de communication Oxygen. Oui, la pandémie et les confinements successifs ont eu des conséquences notables sur le quotidien des journalistes : 49% ont ressenti un isolement social. La charge de travail intense (45%) et l’impact négatif sur la santé mentale (44%) sont également largement cités, souvent dus à un accroissement des amplitudes horaires et à des difficultés à déconnecter des outils de travail en ligne. À France Bleu, les syndicats évoquent l’anxiété, la fatigue, le stress, la déprime, les arrêts maladie, le burn-out… pour traduire le quotidien des assistants de gestion en radio locale.
Trois mois nous séparent encore de la fin de cette saison. Les indicateurs, publicitaires notamment, repassent progressivement au vert, et l’audience va certainement continuer à se consolider. Mais il faut être attentif à l’ambiance qui règne dans les studios. À l’effet de sidération succède désormais l’effet de saturation. La radio n’y échappe pas. Et, avec l’approche de la belle saison, il y a fort à parier que de nombreux professionnels voudront en finir avec cette saturation pour se réapproprier, enfin, une normalité dans leur travail. Difficile équilibre à trouver.
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Rédigé par Brulhatour le Mardi 12 Avril 2022 à 17:49
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Au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes, on va rappeler quelques fondamentaux pour bien et mieux communiquer. Si vous voulez des idées pour créer des objets promotionnels, vous frappez à la mauvaise porte. En revanche, si vous êtes à la recherche d'une mise à niveau de ce que signifie le bon sens pour communiquer avec quatre préconisations essentielles et qui vont dans la même direction, c’est maintenant.
C’est d’abord être vu
Et pour être vu, il est nécessaire de sortir de son studio ou de son bureau. Parmi tous les outils pour mieux communiquer, le présentiel est probablement le meilleur. Il assure indirectement, et par votre intermédiaire, une visibilité de votre marque, de votre travail, de votre podcast. Il faut se montrer et montrer ses réalisations, c’est-à-dire partager son travail et démontrer son utilité. Pour se montrer, il faut assister aux manifestations en lien avec votre secteur d’activité. Elles ne sont pas nombreuses donc, impossible de passer à côté. Vous y rencontrez des gens qui comme vous, galèrent, réussissent, s’interrogent et surtout, viennent y chercher du relationnel, y faire naître des collaborations, y impulser des projets, y confronter des idées... Donc, montrez-vous et montrez votre travail sans oublier qu'on gagne toujours à sortir de son studio et de son bureau au lieu de faire reliure son derrière sur un fauteuil.
C’est ensuite être exigeant
Exigeant avec soi-même. Il est toujours beaucoup plus difficile de communiquer autour d’un podcast bringuebalant. En amont, vous devez forcément soigner votre production. Dans le cas contraire, ne venez pas vous plaindre si votre communication ne porte pas ses fruits. Donc, cette exigence, c’est être réaliste. Plus votre podcast catalysera l’attention, parce qu’il englobera toutes les notions qui feront de lui un podcast de qualité, plus il sera facile de le promouvoir. Et puis, soyez exigeant avec vous-même, c’est aussi prendre soin de l’image que vous renvoyez auprès de vos auditeurs, de vos partenaires actuels et futurs, des institutions, de la presse…Si vous êtes banturle comme une brouette, il y a, là aussi, peu de chances que votre communication porte ses fruits. Donc, soignez votre image.
C’est surtout s’y intéresser
Parce que la communication ne s’improvise pas. Si vous deviez garder qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : faites peu mais faites le bien. Tellement bien que personne ne puisse vous reprocher quoi que ce soit et venir vous casser les pieds. Faites peu dans votre démarche. Si ça vient du cœur, si vous le faites avec passion, patience et franchise, les auditeurs, comme vos partenaires ainsi que celles et ceux qui vous entourent, le constateront d’eux-mêmes. Souvent, il n’est pas nécessaire d’être dans le trop, c’est-à-dire dans l’exagération ou dans l’immodestie pour actionner des leviers de croissance. Simplement, il suffit de prouver sa solidité et sa valeur. Un peu de pudeur et de retenue ne nuisent pas non plus. Les gens dans le secteur y sont très sensibles. Et, cela n’empêche nullement l’audace.
C’est enfin compter sur ses auditeurs
On ne le répétera jamais assez : la meilleure des communications pour vendre des tomates comme pour vendre un podcast, c’est le bouche-à-oreille. Parce que c’est la publicité la plus loyale qui existe. Autre avantage : elle ne coûte pas un sou. Les auditeurs sont intelligents. Ils percutent vite. Comme à la radio, on dit qu’il faut 3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour reconquérir sa fidélité. J’imagine que dans le secteur, cette temporalité doit être identique à quelque chose près… Donc, engagez vos auditeurs. L’auditeur, c’est le meilleur ambassadeur de votre podcast. S’il y trouve du plaisir, il le partagera et, progressivement, votre podcast gagnera en notoriété.
Et pour être vu, il est nécessaire de sortir de son studio ou de son bureau. Parmi tous les outils pour mieux communiquer, le présentiel est probablement le meilleur. Il assure indirectement, et par votre intermédiaire, une visibilité de votre marque, de votre travail, de votre podcast. Il faut se montrer et montrer ses réalisations, c’est-à-dire partager son travail et démontrer son utilité. Pour se montrer, il faut assister aux manifestations en lien avec votre secteur d’activité. Elles ne sont pas nombreuses donc, impossible de passer à côté. Vous y rencontrez des gens qui comme vous, galèrent, réussissent, s’interrogent et surtout, viennent y chercher du relationnel, y faire naître des collaborations, y impulser des projets, y confronter des idées... Donc, montrez-vous et montrez votre travail sans oublier qu'on gagne toujours à sortir de son studio et de son bureau au lieu de faire reliure son derrière sur un fauteuil.
C’est ensuite être exigeant
Exigeant avec soi-même. Il est toujours beaucoup plus difficile de communiquer autour d’un podcast bringuebalant. En amont, vous devez forcément soigner votre production. Dans le cas contraire, ne venez pas vous plaindre si votre communication ne porte pas ses fruits. Donc, cette exigence, c’est être réaliste. Plus votre podcast catalysera l’attention, parce qu’il englobera toutes les notions qui feront de lui un podcast de qualité, plus il sera facile de le promouvoir. Et puis, soyez exigeant avec vous-même, c’est aussi prendre soin de l’image que vous renvoyez auprès de vos auditeurs, de vos partenaires actuels et futurs, des institutions, de la presse…Si vous êtes banturle comme une brouette, il y a, là aussi, peu de chances que votre communication porte ses fruits. Donc, soignez votre image.
C’est surtout s’y intéresser
Parce que la communication ne s’improvise pas. Si vous deviez garder qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : faites peu mais faites le bien. Tellement bien que personne ne puisse vous reprocher quoi que ce soit et venir vous casser les pieds. Faites peu dans votre démarche. Si ça vient du cœur, si vous le faites avec passion, patience et franchise, les auditeurs, comme vos partenaires ainsi que celles et ceux qui vous entourent, le constateront d’eux-mêmes. Souvent, il n’est pas nécessaire d’être dans le trop, c’est-à-dire dans l’exagération ou dans l’immodestie pour actionner des leviers de croissance. Simplement, il suffit de prouver sa solidité et sa valeur. Un peu de pudeur et de retenue ne nuisent pas non plus. Les gens dans le secteur y sont très sensibles. Et, cela n’empêche nullement l’audace.
C’est enfin compter sur ses auditeurs
On ne le répétera jamais assez : la meilleure des communications pour vendre des tomates comme pour vendre un podcast, c’est le bouche-à-oreille. Parce que c’est la publicité la plus loyale qui existe. Autre avantage : elle ne coûte pas un sou. Les auditeurs sont intelligents. Ils percutent vite. Comme à la radio, on dit qu’il faut 3 secondes pour perdre un auditeur et 3 ans pour reconquérir sa fidélité. J’imagine que dans le secteur, cette temporalité doit être identique à quelque chose près… Donc, engagez vos auditeurs. L’auditeur, c’est le meilleur ambassadeur de votre podcast. S’il y trouve du plaisir, il le partagera et, progressivement, votre podcast gagnera en notoriété.
3 conseils à ne surtout pas suivre
# 01 Naviguer à vue
Ce qui parait clair et compréhensible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Sauf à ce que vous soyez un brillant professionnel, et on n’en doute pas une seconde, partagez votre vision et vos actions avant de les rendre public. Pensez à ceux qui vont recevoir votre message. Réussir sa communication, c’est un coup en 3 bandes comme l’interview à la radio : celui qui pose les questions, celui qui y répond et (on l’oublie trop souvent) celui qui les écoute…
# 02 Pomper ce qui a déjà été fait
Un peu de créativité ! Surtout dans le domaine du podcast. C’est un secteur encore plein de promesses et de potentialités et où le champ des possibles demeure très largement ouvert. Finalement, il reste encore de nombreux territoires à explorer parce que les podcasteurs ne sont pas nombreux. Donc, c’est une opportunité pour se démarquer plus simplement, plus rapidement et plus efficacement.
# 03 Ne pas communiquer
La communication, c’est comme l’investissement dans une entreprise. Si vous n’en faites pas, c’est la mort qui vous guette. Communiquer, c’est d’abord soigner sa notoriété même si on n’a pas grand-chose à dire. Vous montrez que vous êtes là et vous marquez votre territoire. Mais comme dans toutes choses, il faut trouver aussi un équilibre. Être ni dans le trop, ni le pas assez. Pour terminer, je dirais que pour bien ou mieux communiquer, il faut trouver le bon support. Ce n’est pas facile car les supports sont de plus en plus en nombreux et variés, multipliant ainsi le risques d'erreurs et les coups d’épée dans l’eau.
# 01 Naviguer à vue
Ce qui parait clair et compréhensible pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Sauf à ce que vous soyez un brillant professionnel, et on n’en doute pas une seconde, partagez votre vision et vos actions avant de les rendre public. Pensez à ceux qui vont recevoir votre message. Réussir sa communication, c’est un coup en 3 bandes comme l’interview à la radio : celui qui pose les questions, celui qui y répond et (on l’oublie trop souvent) celui qui les écoute…
# 02 Pomper ce qui a déjà été fait
Un peu de créativité ! Surtout dans le domaine du podcast. C’est un secteur encore plein de promesses et de potentialités et où le champ des possibles demeure très largement ouvert. Finalement, il reste encore de nombreux territoires à explorer parce que les podcasteurs ne sont pas nombreux. Donc, c’est une opportunité pour se démarquer plus simplement, plus rapidement et plus efficacement.
# 03 Ne pas communiquer
La communication, c’est comme l’investissement dans une entreprise. Si vous n’en faites pas, c’est la mort qui vous guette. Communiquer, c’est d’abord soigner sa notoriété même si on n’a pas grand-chose à dire. Vous montrez que vous êtes là et vous marquez votre territoire. Mais comme dans toutes choses, il faut trouver aussi un équilibre. Être ni dans le trop, ni le pas assez. Pour terminer, je dirais que pour bien ou mieux communiquer, il faut trouver le bon support. Ce n’est pas facile car les supports sont de plus en plus en nombreux et variés, multipliant ainsi le risques d'erreurs et les coups d’épée dans l’eau.
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