Brulhatour
Le bon début du DAB
Coup de théâtre dans l’industrie radiophonique française. Le 21 novembre, Journée mondiale de la télévision, ironie du sort, la radio prenait un nouveau cap : celui du DAB avec l’officialisation de l’entrée sur ce nouveau marché des grands groupes français. Ce DAB, c’est un peu un Distributeur Automatique de Bonnes ondes.

Une offre radiophonique enrichie, un confort d’écoute, des données associées… Tout cela sans comparaison avec l’actuelle modulation de fréquence qui, avec le développement du DAB, vit probablement sa dernière décennie au service des auditeurs. Reste à réfléchir désormais aux modalités de son éventuelle extinction. Car le double coût FM/DAB sera certainement très difficile à supporter sur le long terme y compris pour les grands groupes.

Le DAB, c’est aussi une bouffée d’oxygène financière pour celles et ceux qui œuvrent quotidiennement dans l’ombre pour motoriser la radio. Des intégrateurs aux diffuseurs, des installateurs aux programmateurs… qui voient se dessiner devant eux de nouveaux marchés.
Le DAB, c’est également pour les professionnels du micro une occasion inespérée de se réapproprier la radio. Probablement une opportunité pour la réinventer avec un objectif : produire des contenus de qualité en adéquation avec les nouveaux comportements d’écoute.
Le DAB, c’est finalement ce qui manquait à la radio d’aujourd’hui pour devenir la radio de demain. Un cadeau avant Noël.

Rédigé par Brulhatour le Mardi 4 Décembre 2018 à 09:00 | Commentaires (0)

Enfin une radio qui porte mon prénom. Je suis déjà fan.
Enfin une radio qui porte mon prénom. Je suis déjà fan.

Rédigé par Brulhatour le Vendredi 16 Novembre 2018 à 21:39 | Commentaires (0)

Un mal bien français
La saison est lancée. Cette fois-ci, elle est d’ailleurs réellement lancée après quelques adaptations, toujours, nécessaires des premières journées. Des adaptations qui sont pourtant considérées par certains comme étant de véritables séismes. Qu’ils se rassurent, les Cassandre de tous poils auront d’autant plus de pain sur la planche le 15 novembre prochain avec la parution de la première 126 000 Radio de la saison. On aiguise déjà les langues et les claviers.

À ce propos, les radios de Lagardère Active doivent s’y préparer, car s’il existe un mal bien français, c’est celui de dézinguer le travail des autres. Tout le monde sait dans le landerneau de la radio que, si Europe 1 traverse une mauvaise passe depuis plusieurs mois, ce n’est pas grâce, ou à cause, de ce sondage de rentrée qu’elle va se refaire la cerise. La veille, Guimier et consorts auront donc tout intérêt à aller brûler un cierge et à faire quelques incantations pour mieux absorber, le lendemain, les réflexions des fins connaisseurs. La dézinguerie ambiante, qui va souvent de pair avec la crétinerie, ne s’arrête pas là.

Combien d’efforts, d’abnégation, de patience et autres vertus cardinales, il aura fallu aux Sages du CSA pour parvenir à imposer le début d’un déploiement du DAB+ en France alors que presque l’ensemble de nos voisins européens nous a depuis longtemps atomisés dans ce domaine. Là aussi, les Cassandre ont usé, depuis plusieurs années, de tous les stratagèmes les plus fumeux pour tenter de noyer le poisson et défendre leur pré carré. Alors, on ne va pas citer de noms, parce que ce n’est pas le genre de la maison, mais franchement… Ceux qui ont défendu la libéralisation des ondes en 1981 et qui, depuis des années, ont usé de tous les moyens perfides pour retarder, voire empêcher, le déploiement du DAB+, on sait ce que l’on va leur offrir à Noël : un beau miroir !

Rédigé par Brulhatour le Mercredi 31 Octobre 2018 à 09:00 | Commentaires (0)

C’est la saison des podcasts
Un podcast par ici, un podcast par là… Décidément cette saison 2018-2019 sera celle des podcasts ou ne sera pas. Depuis quelques mois, le fruit semble avoir même suffisamment mûri. Le marché qui se dessine est considérable et la récolte devrait être à la hauteur des enjeux. Mais, ne l’oublions pas, c’est encore et toujours l’auditeur qui aura le dernier mot.
Cet engouement sans précédent, pour une forme de contenu audio, sera naturellement écrémé par un public toujours plus exigeant. Il faut donc craindre, ou espérer, des concentrations afin de donner naissance à des arbres solides aux racines profondes pour passer le cap et entamer un printemps du podcast durable.

Et comme le fruit tombe toujours au pied de l’arbre, il faut également espérer que cet emballement permettra rapidement l’émergence de nouveaux talents et de nouveaux styles. Les radios ont donc tout intérêt à être attentives. Certaines, comme France Culture ou Europe 1, ont pris de l’avance. La compétition promet d’être belle.
Car selon Médiamétrie, 81% des podcasts téléchargés sont écoutés (16,9 téléchargés pour 13,7 écoutés). Le taux de conversion est très intéressant et le nombre d’internautes qui pratiquent le podcasting (seulement 8,5% aujourd’hui) ne peut que s’envoler demain.

Podcast ou pas, vous avez donc repris le chemin des studios. Entre deux ajustements de votre grille, prenez le temps de feuilleter ce nouveau numéro de La Lettre Pro de la Radio. Laurent Guimier, très attendu sur le terrain des prochaines audiences, dévoile, un peu, sa recette pour rasséréner et revigorer Europe 1. Avec, forcément, quelques pincées de podcasts et bien plus encore.

Rédigé par Brulhatour le Samedi 22 Septembre 2018 à 09:00 | Commentaires (0)

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