Rédigé par Brulhatour le Mercredi 22 Janvier 2020 à 09:35
|
Commentaires (0)
D’abord, des programmes relativement figés. La radio a connu peu de grands changements entre la fin de la saison précédente et la nouvelle, qui a débuté en septembre dernier. Ce n’est pas franchement un signe de mauvaise santé mais certainement pas un signe de bonne santé. Des programmes qui n’évoluent pas, ou peu, sont souvent le signe que la radio ne veut pas prendre de risques parce que ses marges de manœuvre sont réduites.
Ensuite, les audiences en baisse. En septembre, la radio a fait sa rentrée la tête basse : elle a perdu précisément 1 126 000 auditeurs en 12 mois seulement et a enregistré 76,5% d'audience cumulée contre 78,6% il y a un an. Ce n’est pas de bon augure. Cette baisse devrait naturellement se poursuivre, probablement même s’intensifier. La radio n’est plus la seule à occuper le terrain de l’immédiateté et du direct et la concurrence est féroce.
Enfin, l’engouement pour l’audio digital. C’est, une nouvelle fois, le grand gagnant de cette année 2019 avec aussi le développement des matinales filmées. Les radios ont tout intérêt à prendre le train en marche comme elles ont tout intérêt à aller chercher l’audience là où elle se trouve y compris sur le DAB+ qui devrait, à terme, permettre de limiter la casse et sonner le glas d’une saturée et calcinée modulation de fréquence. On se demande d’ailleurs pourquoi la FM n’a pas encore tiré sa révérence quand on voit tous les avantages que propose la technologie du DAB+.
À l’aube de 2020, il est encore symptomatique d’observer les professionnels de la radio s’interroger sur la perte de vitesse de la radio. Est-ce à dire que l’on aurait définitivement oublié ce qui a fait jadis sa force et donc son succès ?
Joyeux Noël à vous tous.
Ensuite, les audiences en baisse. En septembre, la radio a fait sa rentrée la tête basse : elle a perdu précisément 1 126 000 auditeurs en 12 mois seulement et a enregistré 76,5% d'audience cumulée contre 78,6% il y a un an. Ce n’est pas de bon augure. Cette baisse devrait naturellement se poursuivre, probablement même s’intensifier. La radio n’est plus la seule à occuper le terrain de l’immédiateté et du direct et la concurrence est féroce.
Enfin, l’engouement pour l’audio digital. C’est, une nouvelle fois, le grand gagnant de cette année 2019 avec aussi le développement des matinales filmées. Les radios ont tout intérêt à prendre le train en marche comme elles ont tout intérêt à aller chercher l’audience là où elle se trouve y compris sur le DAB+ qui devrait, à terme, permettre de limiter la casse et sonner le glas d’une saturée et calcinée modulation de fréquence. On se demande d’ailleurs pourquoi la FM n’a pas encore tiré sa révérence quand on voit tous les avantages que propose la technologie du DAB+.
À l’aube de 2020, il est encore symptomatique d’observer les professionnels de la radio s’interroger sur la perte de vitesse de la radio. Est-ce à dire que l’on aurait définitivement oublié ce qui a fait jadis sa force et donc son succès ?
Joyeux Noël à vous tous.
Archives
Dernières notes
Flux RSS
La lettre Pro de la Radio et des Médias est une lettre confidentielle d'actualité professionnelle sur la Radio et les Médias. La puissance du média radio.
-
24/07/2024 08:17 - Brulhatour
TDF met en œuvre une innovation de diffusion de la TNT et de la radio sur mobile
-
24/07/2024 07:27 - Brulhatour
Hit FM reste "la première radio locale du Gers"
-
24/07/2024 06:47 - Brulhatour
424 200 auditeurs pour les radios du Groupe HPI
-
24/07/2024 05:37 - Brulhatour
Radio 6 créditée de 96 600 auditeurs dans les Hauts-de-France
-
23/07/2024 08:19 - Julien Boujot
Le MAG 164 - Demoiselle FM, en mode estival
Copyright Brulhatour © 2023 - Podcast&RadioHouse Éditions HF - 8 rue Fernand Delmas 19100 Brive - France - Tél. +33 555 180361