Isabelle Falque-Pierrotin, actuelle présidente de la CNIL, tiendrait la corde. Photo vidéo Public sénat
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C'est dans l'air du temps. Une femme pourrait donc être nommée à la présidence du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, selon plusieurs informations de presse de ces dernières semaines. Dernière en date, le JDD croit savoir qu'Isabelle Falque-Pierrotin "semble avoir les faveurs d'Emmanuel Macron" pour succéder à Olivier Schrameck le 25 janvier prochain. L'actuelle présidente de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté), proche d'Edouard Philippe, tiendrait la corde. Elle serait la femme de la situation, d'autant plus que, toujours selon le JDD, le gouvernement envisagerait de fusionner le CSA et la CNIL : un mariage qui ferait sens à l'heure des fake news et des inquiétudes autour de la protection des données personnelles.
Un super régulateur du numérique et de l'audiovisuel
Une union des deux institutions qui "aurait du sens", dit-on au ministère de la Culture. Il s'agirait de créer un super régulateur, avec 500 collaborateurs, aux pouvoirs étendus et chargé de veiller sur l'univers numérique, les libertés individuelles, la vie privée, les données personnelles et l'équilibre économique et éditorial du secteur de l'audiovisuel. Par ailleurs, le CSA perdrait l'une de ses missions : la nomination des présidents de l'audiovisuel public. Le ministre de la Culture Franck Riester devrait dévoiler la grande réforme du secteur au printemps prochain.