Emmanuel Boutterin, Président du SNRL actuellement en congrès à Marseille
Présenté en Conseil des Ministres le 25 septembre dernier, le Projet de Loi de Finances 2014 a réservé quelques surprises au Syndicat National des Radios Libres. Alors que le SNRL avait reçu l'assurance d'un FSER maintenu à 29 M€ "au moins jusqu'en 2014", il a découvert qu'une baisse de 200 000 € était programmée par le Ministère de la Culture et de la Communication. "Comparons ce qui est comparable. Les radios de catégorie A représentent 10 % du chiffre d'affaires de la radiodiffusion privée en France -hors catégorie E-, alors qu'elles pèsent pour plus de 40 % de l'emploi de la branche de la radiodiffusion privée, hors catégorie E. Ce ratio est édifiant" souligne le SNRL.
Le SNRL réclame 700 000 € supplémentaires
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Sur 655 radios associatives (de plus en plus nombreuses) ayant sollicité le FSER en 2012, 631 ont obtenu leur subvention d'exploitation (24 radios se sont faites piéger notamment par la date butoir du 15 avril). "Maintenir l'enveloppe globale du FSER à 29 M€ c'est donc déjà baisser le niveau de financement moyen de chaque radio associative. Maintenir le niveau de financement de la radiodiffusion associative exigerait en conséquence d'en augmenter le budget global d'au moins 700 000 €" revendique le syndicat présidé par Emmanuel Boutterin.
Le SNRL qui ajoute que "ce secteur de la radio est le seul à embaucher et à s'engager résolument aux côtés des politiques de dynamisation de l'emploi et de la formation des jeunes sur les zones urbaines sensibles et les zones rurales".
Le SNRL qui ajoute que "ce secteur de la radio est le seul à embaucher et à s'engager résolument aux côtés des politiques de dynamisation de l'emploi et de la formation des jeunes sur les zones urbaines sensibles et les zones rurales".