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Patrick Bloche, le Président de la Commission, a posé d’emblée le débat dans son propos préliminaire en interpelant le Président du CSA sur la concentration en radio et le nouveau mode de calcul adopté par le CSA en décembre 2013. "C'est un sujet qui mobilise nombre d'entre nous" a commencé le parlementaire avant de rappeler "en janvier 2013, vous vous êtes vous même engagé devant notre commission à présenter un rapport complet et transparent sur le sujet en précisant que ce serait une de vos premières initiatives en matière d'étude d'impact. De ce fait, je voulais que vous puissiez revenir sur la méthode retenue puisque si le rapport du CSA nous est arrivé la semaine dernière, par contre, votre délibération du 11 décembre 2013 a été antérieure au rapport auquel je fais référence et vous a amené à trancher en faveur de la nouvelle méthode de calcul de la population desservie qui abaisse, de fait, de plus de 20 % la couverture des principaux groupes radiophoniques. Elle ouvre la voie à une évolution significative de la répartition des rôles entre les différents acteurs de la filière radiophonique avec le souci qui doit nous être commun au nom de la diversité du maintien effectif des dispositif anti-concentration."
Le rapporteur de la Commission sur les crédits de l’audiovisuel Stéphane Travert, et la co-présidente du groupe écologiste Barbara Pompili sont également longuement revenus dans leurs interventions respectives sur le délicat sujet du plafond de concentration en radio et la nouvelle méthode de calcul de ce plafond adoptée par le CSA, fin 2013.
Qui pour le calcul de la concentration en radio ?
Le président du CSA a notamment affirmé que cette nouvelle méthode aurait été approuvée par l’IUT et par l’ANFR, ce que dément le SIRTI contacté par nos soins. Selon le SIRTI, seule la distance ou la réserve préviennent ces autorités tierces de démentir ouvertement ses propos.
Le SIRTI s’étonne également que le CSA se retranche derrière d'autres autorités pour leur attribuer une responsabilité dans sa décision, alors que le même CSA revendique entre autres la compétence de définir seul la méthode de calcul de la concentration en radio.
Le SIRTI s’étonne également que le CSA se retranche derrière d'autres autorités pour leur attribuer une responsabilité dans sa décision, alors que le même CSA revendique entre autres la compétence de définir seul la méthode de calcul de la concentration en radio.