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Le bel été du DAB+ avait commencé en fanfare le 19 juin à Lille avec une grande fête pour le lancement de la radio numérique terrestre dans les Hauts-de-France. Mais ce n’était qu’un début, le CSA lançant coup sur coup les études d’impacts pour 13 régions supplémentaires et pour l’appel national. L’instance de régulation a depuis un an non seulement revu à la hausse la cadence des lancements, mais surtout elle a tenu au mois près son calendrier. On imagine la quantité de travail au département radio du CSA et dans les CTA, tant le plan était ambitieux. Les opérateurs, à Paris et en région, se félicitent d’une cadence enfin au rythme de leur volonté de croissance.
13 zones étendues en région et 2 allotissements nationaux pour des radios passives
En région, 13 nouvelles zones étendues (et leur corollaire en local) sont donc mises en appel ce jour en DAB+ : Bayonne, La Rochelle, Pau, Besançon, Dijon, Annecy (avec Annecy, Annemasse et Chambéry en appel local), Grenoble, Saint-Étienne, Avignon, Toulon, Orléans, Poitiers, et Tours.
Avec un formulaire unique de sélection des zones, la procédure se trouve facilitée pour les réseaux multivilles. Simplicité et bon sens.
Les dossiers sont à remettre pour le 7 novembre au plus tard, voir site du CSA.
Au niveau national, le CSA lance finalement un appel en mode éditeurs.
Le mode distributeur n'a pas été retenu suite aux retours à la consultation publique. Ce mode représentait il est vrai un investissement très important pour un seul opérateur technique.
Pouvant accueillir jusqu'à 26 radios à eux deux, les multiplex garderont aussi de la bande passante pour des données associées qui seront mises en appel dans un second temps. Seules les radios passives peuvent postuler (catégories D et E), du fait de la taille des allotissements.
Les dossiers sont à remettre pour le 21 novembre au plus tard, voir site du CSA.
Au niveau national, le CSA lance finalement un appel en mode éditeurs.
Le mode distributeur n'a pas été retenu suite aux retours à la consultation publique. Ce mode représentait il est vrai un investissement très important pour un seul opérateur technique.
Pouvant accueillir jusqu'à 26 radios à eux deux, les multiplex garderont aussi de la bande passante pour des données associées qui seront mises en appel dans un second temps. Seules les radios passives peuvent postuler (catégories D et E), du fait de la taille des allotissements.
Les dossiers sont à remettre pour le 21 novembre au plus tard, voir site du CSA.
Des appels et démarrages déjà en cours
En parallèle à ces nouveaux appels, la feuille de route actuelle poursuit son activité :
- Lyon et Strasbourg devraient démarrer leurs programmes d’ici la fin d’année.
- les autorisations ont été délivrées pour les zones étendues et locales autour de Rouen et Nantes,
- les dossiers de candidatures ont été déposés pour Bordeaux et Toulouse (et leurs zones locales associées),
- Enfin, Paris, Marseille et Nice feront l’objet d’appels partiels sur la ressource complémentaire disponible, l'étude d'impact ayant été lancée.
De nouveaux lancements en 2019
Cet énorme chantier de mise en appel, de sélection et d’autorisation des éditeurs, d’autorisation des multiplex et des sites de diffusion, et du lancement effectif de la diffusion par les opérateurs ne s'arrêtera pas là. L’année prochaine verra en effet le lancement d’un autre appel pour 13 zones étendues supplémentaires. D’ici là, le DAB aura déjà couvert de grandes zones du territoire, et le seuil des 20% de la population couverte sera largement franchi (il devrait l'être fin 2018). De quoi obliger les constructeurs à installer des puces DAB+ dans les transistors et autoradios.
Rien d’archaïque pour ceux qui croient en la force d’un média historique qui a survécu à l’arrivée de la télévision, des cassettes, iPod, MP3, Internet... et qui obtient des audiences records dans les pays ayant investi sur leurs réseaux de diffusion, tant en terrestre qu’en IP. Le Royaume Uni est l’exemple même, lui qui récolte les fruits de ses investissements avec des audiences et un chiffre d’affaires records depuis 10 ans. Hier encore, le RadioCentre britannique annonçait que la croissance de la part de marché publicitaire radio était la plus forte au premier trimestre 2018, devant celle d’internet...
Rien d’archaïque pour ceux qui croient en la force d’un média historique qui a survécu à l’arrivée de la télévision, des cassettes, iPod, MP3, Internet... et qui obtient des audiences records dans les pays ayant investi sur leurs réseaux de diffusion, tant en terrestre qu’en IP. Le Royaume Uni est l’exemple même, lui qui récolte les fruits de ses investissements avec des audiences et un chiffre d’affaires records depuis 10 ans. Hier encore, le RadioCentre britannique annonçait que la croissance de la part de marché publicitaire radio était la plus forte au premier trimestre 2018, devant celle d’internet...