Ces dernières heures, sur le compte Facebook du Mouv, les auditeurs tirent à boulet rouge sur la nouvelle version qui sera présentée et lancée ce lundi. Mais savent-ils ce que nous réservent les équipes du Mouv' ? Pas vraiment. Mais ils tirent quand même. Et c'est même à celui qui tirera le plus fort et qui en remettra une couche plus épaisse encore. Les commentaires sont éloquents. Jérôme évoque "une catastrophe culturelle". Nicolas parle d’un "laxatif culturel". Olivier de "robinet à vomi musical". John évoque même de… "la merde". Et la liste est longue : "projet culturel indigent", "la musique est immonde"… Il faut régler des comptes. Solder la relation. Une époque… Tuer le père.
C’est donc une bonne nouvelle pour les équipes du Mouv qui lanceront demain lundi, une énième et nouvelle mouture. Une invitation à se surpasser pour développer cette nouvelle grille et générer de l’audience. Car oui, il est apparemment nécessaire de le rappeler : le Service Public doit générer de l’audience. C’est le minimum que l’on puisse lui réclamer. Et pour en générer, il faut faire de la radio en direction d’un maximum d’auditeurs.
C’est donc une bonne nouvelle pour les équipes du Mouv qui lanceront demain lundi, une énième et nouvelle mouture. Une invitation à se surpasser pour développer cette nouvelle grille et générer de l’audience. Car oui, il est apparemment nécessaire de le rappeler : le Service Public doit générer de l’audience. C’est le minimum que l’on puisse lui réclamer. Et pour en générer, il faut faire de la radio en direction d’un maximum d’auditeurs.
Mouv-moi pas
C'est un mal bien français, ce défaitisme. Surtout autour de la radio. Cette aigreur permanente devant le changement et l’élévation. On rappellera que l’auditeur adore les surprises mais a une sainte horreur des nouveautés. Allez comprendre… Cette amertume de l’oreille qui se concrétise par cette, souvent, basse morale de réseau social. Il est vrai qu’il est plus facile de construire un projet radiophonique assis sur son canapé, en twittant d’une main et en s’en grattant une de l’autre. Tout le monde le sait, il est plus facile d’imaginer la radio de demain dans cette posture. Et peu importe si, au passage, les mots font mal. Mais, c’est pourtant bel et bien et toujours au pied du mur, que l’on voit le maçon. Rarement assis sur un canapé.
Les vertus du Mouv
Pourtant, pour cet énième renaissance du Mouv, la station a tout à gagner. Parce qu’elle n’a simplement plus rien à perdre. C’est un formidable défi comme les aiment les hommes qui privilégient l’élévation.
Mais il faudra du temps. La radio est loin d’être une science exacte. Et ceux qui sont coincés dans le temporel de ce "présentisme" des réseaux sociaux seront doublement et rapidement déçus. Il faudra du temps à la radio pour s’installer et développer une audience. Tout le monde le sait. Surtout ceux qui sont derrière une console. Au pied du mur. Peut-on leur en donner un peu de ce temps au lieu de les clouer, déjà, au pilori ?
Francis Bacon disait La prospérité révèle nos vices et l’adversité nos vertus. Dans l’adversité, Le Mouv de demain ne peut que réussir. C’est ce que lui souhaitent ceux qui croient, encore, que l’élévation est possible dans nos sociétés où l’on dit, trop souvent et trop vite, beaucoup trop de mots qui font mal.
Mais il faudra du temps. La radio est loin d’être une science exacte. Et ceux qui sont coincés dans le temporel de ce "présentisme" des réseaux sociaux seront doublement et rapidement déçus. Il faudra du temps à la radio pour s’installer et développer une audience. Tout le monde le sait. Surtout ceux qui sont derrière une console. Au pied du mur. Peut-on leur en donner un peu de ce temps au lieu de les clouer, déjà, au pilori ?
Francis Bacon disait La prospérité révèle nos vices et l’adversité nos vertus. Dans l’adversité, Le Mouv de demain ne peut que réussir. C’est ce que lui souhaitent ceux qui croient, encore, que l’élévation est possible dans nos sociétés où l’on dit, trop souvent et trop vite, beaucoup trop de mots qui font mal.