Mathieu Gallet : "Radio France a environ 600 émetteurs FM avec un taux de couverture de 96% de la population. France Inter couvre donc presque toute la population. On éteint en effet les Grandes Ondes et les Ondes Moyennes. En tant que service public, on avait des obligations de sécurité et de défense pour permettre au Gouvernement de faire passer des messages vers les citoyens, en cas de crise. On a considéré, avec la tutelle, que c'était un mode de diffusion qui ne remplissait plus sa fonction, que l'on peut retrouver par ailleurs, en FM et en numérique. Si on fait le test, vous ne connaissez pas la fréquence de France Inter sur votre Smartphone. Il y a eu aussi un choix économique et éteindre ces émetteurs permettra d'économiser plus de 13 millions d'euros par an".
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Concernant la RNT, Mathieu Gallet a répété qu'il était "agnostique" en la matière. "La RNT nous permet de nous développer dans la complémentarité de notre réseau, notamment pour Fip qui aurait ainsi plus de fréquences alors que le développement de la FM est compliqué. La RNT peut représenter un potentiel et une opportunité. Cela dépendra des choix faits par la tutelle et de la trajectoire adoptée par le CSA. La seule chose qui m'importe est de savoir comment compléter l'offre pour toucher un public plus large sans que cela ne nous coute pas trop cher".
Moins de dépenses et plus de recettes
Toujours à la recherche d'économies, Radio France court aussi derrière les recettes : "on recherche des recettes publicitaires. Il y a un travail sur le cahier des missions et des charges, cela fait partie de l'ensemble de la discussion avec les tutelles, à savoir comment accueillir de nouveaux annonceurs et ne plus être limité à ceux qui nous sont autorisés depuis un décret qui date de 1987 et qui mérite un petit toilettage".