Première conférence de presse pour l'Alliance de la RNT à Paris hier matin © Serge Surpin avec l'autorisation de Satellifax
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L'Alliance pour la RNT a été constituée en octobre dernier autour du SIRTI, du SNRL et du WorldDMB afin de mieux coordonner des actions visant à favoriser un déploiement rapide de la Radio Numérique Terrestre, tant au niveau local que national. Une alliance pour "peser" auprès du CSA, des pouvoirs publics, des industriels, des distributeurs, des éditeurs... Cette conférence, et le hasard fait parfois bien les choses, était organisée au lendemain de la publication par le CSA du pré-bilan du lancement de la RNT. Un pré-bilan qui va "dans le bon sens". Il confirme ce que les partisans de la RNT affirment depuis des années, à savoir que "celle-ci doit devenir une réalité. Elle est la continuation logique de la diffusion hertzienne".
Si l'on en croit cette Alliance, dans un premier temps, la RNT devrait être "à côté" de la FM quand la radio proposée sur internet (IP) resterait un mode de distribution complémentaire, forcément marginal puisque, à grande échelle, "son coût est exorbitant, 40 à 60 fois le coût de la RNT".
Si l'on en croit cette Alliance, dans un premier temps, la RNT devrait être "à côté" de la FM quand la radio proposée sur internet (IP) resterait un mode de distribution complémentaire, forcément marginal puisque, à grande échelle, "son coût est exorbitant, 40 à 60 fois le coût de la RNT".
Convaincre le Service Public...
Patrice Gellinet, le Conseiller chargé de la radio au CSA a indiqué que "le bilan définitif sera discuté en plénière le 21 janvier 2014, lors se la dernière réunion du Conseil avant le départ de trois Conseillers et l’arrivée de deux nouveaux".
Autre bonne nouvelle de la semaine, l’annonce de l’abandon du recours du groupe NRJ auprès du Conseil d’Etat afin de faire annuler les autorisations de diffusion de la RNT. "Le geste de NRJ nous libère, quelle que soit sa raison. A nous de convaincre les grands opérateurs de venir nous rejoindre. A nous aussi de convaincre Radio France à diffuser en RNT, tout comme les services publics allemands ou britanniques. Ils sont un élément essentiel de la réussite de la RNT".
Les membres de l’Alliance estiment que la RNT est "la promesse de création d’emploi pour le secteur de la radio, avec la création de nouvelles fréquences".
Autre bonne nouvelle de la semaine, l’annonce de l’abandon du recours du groupe NRJ auprès du Conseil d’Etat afin de faire annuler les autorisations de diffusion de la RNT. "Le geste de NRJ nous libère, quelle que soit sa raison. A nous de convaincre les grands opérateurs de venir nous rejoindre. A nous aussi de convaincre Radio France à diffuser en RNT, tout comme les services publics allemands ou britanniques. Ils sont un élément essentiel de la réussite de la RNT".
Les membres de l’Alliance estiment que la RNT est "la promesse de création d’emploi pour le secteur de la radio, avec la création de nouvelles fréquences".
La RNT semble également de plus en plus intéresser les médias © Serge Surpin avec l'autorisation de Satellifax
Dubreuil (WorldDMB), Mami (SIRTI) et Boutterin (SNRL) © Photo Serge Surpin avec l'autorisation de Satellifax
Le WorldDMB, l’association qui promeut la numérisation de la radio hertzienne, a rappelé que dans beaucoup d’autres pays européens, "la RNT est bien partie, son audience est forte en Grande-Bretagne, elle dépasse même celle de la FM dans la région de Londres. En Allemagne, les ventes de postes de radio en DAB+ ont doublé en un an. En Norvège et en Suisse, une date d’arrêt de la FM est prévue, entre 2022 et 2024".
Pour une fois, les partisans de la RNT avaient le sourire hier matin, car ils estiment que, désormais, ce mode de diffusion de la radio est un fait accepté et reconnu et qui ne peut que se développer.
Pour une fois, les partisans de la RNT avaient le sourire hier matin, car ils estiment que, désormais, ce mode de diffusion de la radio est un fait accepté et reconnu et qui ne peut que se développer.