“Ça commence à suffire.” Emmanuel Rials exprime une colère froide et un peu désabusée. “Je lis donc que ce journaliste affirme avoir des pièces, mais qu’il ne sait pas si c’est à vendre ou si ça l’a été… Ça s’appelle du n’importe quoi.”
Le président de Ouï FM enfonce un peu plus le clou: “Je lis tout ça, et je me demande… quel est l’intérêt pour le public? Y’en a pas. Mais je remarque que cette charge est très utilement balancée au moment où le CSA examine des appels à candidatures. Si Ouï FM était à vendre, le régulateur n’irait sûrement pas la valoriser un peu plus en lui confiant de nouvelles fréquences ! ”.
Le président de Ouï FM enfonce un peu plus le clou: “Je lis tout ça, et je me demande… quel est l’intérêt pour le public? Y’en a pas. Mais je remarque que cette charge est très utilement balancée au moment où le CSA examine des appels à candidatures. Si Ouï FM était à vendre, le régulateur n’irait sûrement pas la valoriser un peu plus en lui confiant de nouvelles fréquences ! ”.
"Il n'existe pas de document de cession de Ouï FM"
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Cette affaire a d’autres implications. “Elle fragilise aussi une équipe. Ce n’est pas acceptable ! ”. Et quand aux documents que le journaliste de BFM Business affirme avoir pu compulser, pour Emmanuel Rials, ils sont tout bonnement sortis de leur contexte: “Je le mets au défi de me produire une offre formelle de vente. Un document qui stipulerait clairement “cession Ouï FM”. Parce que ce genre de document n’existe pas. En revanche, des documents de prospective stratégique, des rapports financiers, ça oui, je peux vous dire que nous en produisons forcément régulièrement. Et ils ne signifient pas que nous sommes à vendre.”
Dans ce contexte, le fait que le BFM Business produise sur son site un courrier privé envoyé au CSA l’ulcère un peu plus. “D’autant que ce courrier, confidentiel, n’a pas pas précisément un contenu top secret”. Il résume en effet des éléments d’argumentation sur les quotas français que la radio avait publiquement défendus. “ J’ai alerté le CSA. C’est une dérive. Ce journaliste attaque frontalement une radio à un moment tout à fait opportun. Si sa direction laisse faire, c’est qu’elle est de connivence.”
Dans ce contexte, le fait que le BFM Business produise sur son site un courrier privé envoyé au CSA l’ulcère un peu plus. “D’autant que ce courrier, confidentiel, n’a pas pas précisément un contenu top secret”. Il résume en effet des éléments d’argumentation sur les quotas français que la radio avait publiquement défendus. “ J’ai alerté le CSA. C’est une dérive. Ce journaliste attaque frontalement une radio à un moment tout à fait opportun. Si sa direction laisse faire, c’est qu’elle est de connivence.”