Savez-vous que 10% de l'audience d’Europe 1 est générée grâce aux réseaux numériques "alors que la moyenne est de 6 à 7%" ? Le numérique représente aujourd’hui 5% du chiffre d’affaires d’Europe 1. "Nous voulons progresser. La vidéo est le levier de croissance économique. Actuellement, elle représente 35% de ce C.A. numérique, nous voulons pouvoir monter à 50 à fin 2015. Nous devons coller aux usages des auditeurs. Il faut anticiper et trouver des leviers économiques. Europe 1 doit avoir un temps d’avance sur le numérique". Voilà pour le constat.
Plus de 16h30 par jour de mix d’images
Europe 1 a été la première radio à installer une caméra dans ses studios et à faire du streaming en continu. C’est une nouvelle façon de consommer les contenus. Elle offre des podcasts depuis 2006 et elle serait l’une des premières à les avoir commercialisés, autrement les intégrer à de la publicité. Aujourd’hui, un million de personnes téléchargent en moyenne 9,3 de podcasts par mois. Elle reste la radio la plus podcastée de France.
Europe 1 enrichie, c’est plus de 16h30 par jour de mix d’images, de sons et de textes dans un média unique. Cela ne concerne pas pour l’instant les programmes du week-end.
Désormais donc, la radio développe Europe 1+. Première étape sur le net, via le site et l’application. Nouveau site web, nouvelle appli, tout ceci a eu rapidement un impact sur le trafic. En janvier, un mois il est vrai exceptionnel à cause de l’actualité, la station a ainsi attiré trois millions de visiteurs uniques.
Europe 1 enrichie, c’est plus de 16h30 par jour de mix d’images, de sons et de textes dans un média unique. Cela ne concerne pas pour l’instant les programmes du week-end.
Désormais donc, la radio développe Europe 1+. Première étape sur le net, via le site et l’application. Nouveau site web, nouvelle appli, tout ceci a eu rapidement un impact sur le trafic. En janvier, un mois il est vrai exceptionnel à cause de l’actualité, la station a ainsi attiré trois millions de visiteurs uniques.
Priorité à l'application
Ce qui frappe pour l’instant, c'est l’absence de publicité sur cet écran. Les seules pubs diffusées sont celles de la radio, dans le même format mais "par la suite, on aimerait pouvoir diffuser des publicités vidéos spécifiques". Le numérique doit permettre d’aller chercher les communautés afin de créer du trafic. La rédaction s’est aussi adaptée : 150 journalistes possèdent un compte Twitter.
"L’application est le nerf de la guerre, nous devons être forts sur le mobile. L’offre doit être irréprochable. Elle a été téléchargée environ un million de fois et un utilisateur la consulte en moyenne 82 fois par mois. Il faut apporter l’écoute, l’information, mais aussi du plus. Pour ceux qui ont 5 minutes à perdre, nous devons montrer toute la richesse de nos contenus. En janvier, l’audience a progressé de 132,9%".
"L’application est le nerf de la guerre, nous devons être forts sur le mobile. L’offre doit être irréprochable. Elle a été téléchargée environ un million de fois et un utilisateur la consulte en moyenne 82 fois par mois. Il faut apporter l’écoute, l’information, mais aussi du plus. Pour ceux qui ont 5 minutes à perdre, nous devons montrer toute la richesse de nos contenus. En janvier, l’audience a progressé de 132,9%".
Toutes les compétences mises à contribution
L’investissement en moyens humains pour Europe 1+ est réduit : ce sont les équipes qui s’adaptent et toutes les compétences internes sont mises à contribution. "Dans la maison, nous avons des gens qui savent faire de la radio et de la télévision. Nous nous sommes, par exemple, inspirés de ce qui est fait pour Gulli avec une stratégie tous supports". Peu d’embauches, sinon un chef d'édition qui vient de LCI et qui a été intégré à la matinale afin d’apporter son expérience
La stratégie numérique d’Europe 1 (ou Gulli) peut être aussi adaptée aux titres du Print appartenant au groupe Lagardère. Une réflexion a ainsi été lancée pour les magazines Paris Match et Elle.
La stratégie numérique d’Europe 1 (ou Gulli) peut être aussi adaptée aux titres du Print appartenant au groupe Lagardère. Une réflexion a ainsi été lancée pour les magazines Paris Match et Elle.