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À la radio comme à la télévision, le sport est un contenu fédérateur qui attire un public jeune et masculin. Il permet de renforcer l’image de marque du média et de fidéliser son audience. Les investissements effectués autour d’une retransmission sportive ne sont en général pas rentabilisés directement par les recettes publicitaires. Pour la radio, les coûts techniques et humains sont le premier poste de dépenses, tandis que les coûts liés aux droits sont généralement les plus conséquents pour les chaînes de télévision. TF1 a dépensé 130 M € pour diffuser les matchs de la Coupe du monde de football 2014 au Brésil quand RTL, RMC, Europe 1 et Radio France ont dépensé 740 000 € au total, soit 0.5 % du montant dépensé par TF1.
Le cadre juridique français permet à tout service de radio de diffuser gratuitement toute manifestation sportive se disputant sur le territoire (art. L. 333-7 du code du sport). Les radios n’ont donc pas à payer de droits pour diffuser des compétitions qui ont lieu en France. D’un point de vue général et en sport en particulier, les annonceurs investissent modérément en radio contrairement à la télévision. A titre indicatif, les recettes publicitaires nettes de la télévision sont estimées en 2018 à 3.430 Mds €, contre 701 M € pour la radio. Un programme sportif n’est pas plus valorisé que d’autres programmes en radio, alors que c’est le cas en télévision. C’est en particulier le cas quand les compétitions sportives ont lieu à des heures de faible écoute en radio qui correspondent au pic d’audience pour la télévision (fin d’après-midi et soirée).
L'étude complète est accessible ICI.