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L’objectif de La Lettre Pro de la Radio a toujours été d’informer, de la façon la plus objective, neutre et constructive sur la passionnante actualité du monde de la radio et de l’audio avec une préoccupation toujours plus grande de décoder les enjeux. Le CSA, avec lequel nous avons toujours entretenu d'excellentes relations, fait partie de nos sujets de prédilections et est régulièrement traité à travers de nombreux articles. Ceux-ci trouvent toujours la place sur nos supports, avec précision et régularité : les appels FM et DAB+, la diversité, les nominations de dirigeants, les propositions autour de la réforme de l’audiovisuel ou encore l’implantation dans les territoires qui a fait l’objet d’une série consacrée aux CTA dans notre magazine.
Ce jeudi matin, le président Olivier Schrameck dressait son bilan après 6 ans à la tête du Conseil, quelques jours avant son départ. Un bilan qui nous semble globalement positif dans un contexte de forts mouvements dans le secteur des médias. Malheureusement, nous constatons, depuis quelques jours, une certaine "dérive" du cabinet du Président qui semble vouloir remettre en cause notre liberté de traitement à travers des interventions particulièrement malvenues et maladroites. Le Président a pourtant rappelé son attachement à la liberté de la presse, précisant qu’il "n’avait jamais passé un coup de téléphone à la presse". Ainsi, lors d’une dernière conférence sur le DAB+ en décembre, nous avons reçu un coup de téléphone après publication du compte-rendu sur lalettre.pro, nous reprochant d’avoir fait état de propos tenus pendant un déjeuner de presse au siège du CSA en arguant qu’ils étaient "off" sans que cela n’ai été spécifiquement précisé. Le "off" n’étant d’ailleurs pas un engagement sur la non-parution d’une information portée à la connaissance de journalistes.
À l’issue de la conférence d’Olivier Schrameck ce jeudi, nous avons souhaité réaliser une interview sonore pour le podcast de La Lettre Pro de la Radio et en publier un article dans le prochain magazine, comme cela est souvent possible à la fin d’une conférence de presse. Cette requête nous a été refusée. Par ailleurs, le Président Schrameck a précisé, à l’ensemble des journalistes présents que cette conférence de presse était "off" et "on" et qu’il était souhaitable que les citations soient relues avant publication. Si, évidemment, nous n’avons pas à remettre en cause la stratégie de communication du CSA, nous estimons que ces différentes interventions et propos sont de nature à entraver notre liberté éditoriale et de traitement de l’information. Voilà la raison pour laquelle nous ne traiterons pas cette conférence.
NDLR : nous avons contacté le cabinet du président du CSA, il nous a été indiqué d'un ton assez désagréable qu'après le départ de notre journaliste l'ensemble des propos étaient finalement "on". Nous regrettons fortement qu'un discours constructif et posé ne puisse pas être maintenu avec le cabinet à l'aube d'une nouvelle présidence.
NDLR : nous avons contacté le cabinet du président du CSA, il nous a été indiqué d'un ton assez désagréable qu'après le départ de notre journaliste l'ensemble des propos étaient finalement "on". Nous regrettons fortement qu'un discours constructif et posé ne puisse pas être maintenu avec le cabinet à l'aube d'une nouvelle présidence.