L’équilibre financier des radios associatives a toujours été d'une relative instabilité. En effet, le financement par la publicité ne peut pas dépasser les 20% de son budget, chiffre rarement atteint pour la très grande majorité. Le reste du budget est parfois assumé par diverses aides locales et notamment, en grande partie, par le FSER. A cela, s'est ajoutée ces dernières années "la crise économique" qui a fait que les aides venant de collectivités locales sont généralement revues à la baisse, parfois même, "brutalement" supprimées.
La diffusion en RNT, en complément de celle la FM, est donc un luxe pour ces radios associatives à faible budget. Certes, l'investissement pour une diffusion numérique n'est pas très élevé (généralement moins de 1 000 € par mois et par zone), mais pour des radios qui jonglent systématiquement pour boucler leur fin de mois, la question d'un simulcast FM-RNT est complètement légitime.
La diffusion en RNT, en complément de celle la FM, est donc un luxe pour ces radios associatives à faible budget. Certes, l'investissement pour une diffusion numérique n'est pas très élevé (généralement moins de 1 000 € par mois et par zone), mais pour des radios qui jonglent systématiquement pour boucler leur fin de mois, la question d'un simulcast FM-RNT est complètement légitime.
Vous aimerez aussi
-
"Public des Associatives 2025" : une mesure d’audience dédiée aux radios de catégorie A
-
Les radios associatives rejoignent Radioplayer France
-
Sylvain Delfau élu président du Syndicat National des Radios Libres
-
RadioTour à Grenoble : les Associatives montent au créneau
-
Radio Méga prépare son radiothon
La RNT est intéressante pour celles qui veulent conquérir de nouveaux auditeurs, sur de nouvelles zones, alors que l’on sait qu’il devient de plus en plus difficile d’obtenir de nouvelles fréquences FM. Mais là encore, cette conquête n’apporte rien du côté des financement. Sauf pour celles qui savent très bien gérer ce problème.
Le courroux de la CNRA peut se comprendre aussi par le fait que ses radios adhérentes ont souvent participé aux tests de la RNT. La plupart ne sont d'ailleurs pas contre cette évolution technologique.
D'autant que les pouvoirs publics avaient toujours annoncé que le simulcast serait financé. Rappelons-nous, un temps pas si lointain, où un ministre, Frédéric Mitterrand, annonçait que le FSER, ce fameux fonds de soutien, serait augmenté de 500 000 € afin de financer le passage au numérique... Cet engagement n’a pas été tenu. Vous pouvez dire que ce n’est pas le seul domaine où les engagements ne sont pas tenus, mais le principe de la parole donnée et respectée par tous, même par les Gouvernements qui suivent, doit être tenu. C’est un pacte de confiance.
Et pour les radios associatives, c’est une question vitale.
À moins que l’on considère que la RNT n’ait pour but que de mettre sur le marché de nouveaux opérateurs, en attendant la fin de la diffusion en FM... C’est aussi un choix.
Le courroux de la CNRA peut se comprendre aussi par le fait que ses radios adhérentes ont souvent participé aux tests de la RNT. La plupart ne sont d'ailleurs pas contre cette évolution technologique.
D'autant que les pouvoirs publics avaient toujours annoncé que le simulcast serait financé. Rappelons-nous, un temps pas si lointain, où un ministre, Frédéric Mitterrand, annonçait que le FSER, ce fameux fonds de soutien, serait augmenté de 500 000 € afin de financer le passage au numérique... Cet engagement n’a pas été tenu. Vous pouvez dire que ce n’est pas le seul domaine où les engagements ne sont pas tenus, mais le principe de la parole donnée et respectée par tous, même par les Gouvernements qui suivent, doit être tenu. C’est un pacte de confiance.
Et pour les radios associatives, c’est une question vitale.
À moins que l’on considère que la RNT n’ait pour but que de mettre sur le marché de nouveaux opérateurs, en attendant la fin de la diffusion en FM... C’est aussi un choix.