Moins de contraintes pour les radios. Voila ce qu'il faut retenir de cette décision du CSA. Des radios qui, pour la majorité, n'ont jamais vraiement respecté les avertissements du CSA lancés au Printemps 2011 quant à l'utilisation des noms de réseaux sociaux à l'antenne, utilisation qui s'apparentait à de "la publicité clandestine".
Bilan de cette nouvelle réflexion collective : "ces recommandations tiennent compte de l’évolution des pratiques, tout en assurant la compatibilité avec la réglementation de la publicité dans l’intérêt des consommateurs" a déclaré cet après-midi le CSA.
Bilan de cette nouvelle réflexion collective : "ces recommandations tiennent compte de l’évolution des pratiques, tout en assurant la compatibilité avec la réglementation de la publicité dans l’intérêt des consommateurs" a déclaré cet après-midi le CSA.
Partant du constat que les radios intègrent de plus en plus les réseaux sociaux dans la conception des programmes afin d’enrichir leurs antennes et de renforcer l’interactivité avec leur public, le Conseil vient donc d’admettre que "la référence nominative à un réseau social lorsqu’elle indique la source d’une information ou d’un témoignage, ainsi que le renvoi du public vers un réseau social s’il est ponctuel et discret, ne revêt pas de caractère promotionnel et est exempt d’incitation appuyée à se connecter". A condition qu'il soit "ponctuel et discret" encore faut-il donc être sur la même longueur d'ondes.
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En revanche, selon le CSA : "l’insertion du nom d’un réseau social dans le titre d’un programme, et la visualisation des marques déposées par un réseau social ou celle des facteurs d’images et des signes distinctifs qui lui sont habituellement associés, sont contraires à l’interdiction de la publicité clandestine". Autrement dit, les réseaux sociaux sont des marques exploitées par des sociétés commerciales et ne peuvent donc déroger à cette interdiction en l’état actuel des textes.
Il y a fort à parier que cela ne change pas vraiment les habitudes des stations, toujours très attachées aux réseaux sociaux (Facebook et Twitter en tête) afin de continuer à générer de l'audience et jouer la carte de l'interactivité avec les auditeurs.
Il y a fort à parier que cela ne change pas vraiment les habitudes des stations, toujours très attachées aux réseaux sociaux (Facebook et Twitter en tête) afin de continuer à générer de l'audience et jouer la carte de l'interactivité avec les auditeurs.