Du coup, les radios musicales, qui avaient déjà dû remuscler leurs mornings voici 25 ans, pour ensuite booster leur drive, se voient désormais dans l'obligation de mettre du monde devant les micros le soir. Ligne ouverte, libre antenne, “bite”, poil et canulars d'une finesse fluctuante deviennent donc la règle et déclenchent des vocations chez des ados attardés rêvant de déstabiliser le système en disant “chatte” quinze fois par heure devant un micro.
En fait, c'est bien plus compliqué que cela. La recette de "la sympathique bande de copains qui rigolent tous ensemble devant un micro" est bien plus complexe qu'il n'y paraît et, quand la sauce prend, c'est parce qu'on a appliqué des règles qui n'ont cessé de se peaufiner depuis Love in Fun. Car tout commence là : par un casting réussi. Un "doc" un peu pompeux, un peu trop lisse (ses tentatives en solo ont démontré que, seul, "ça ne le faisait pas", pour parler comme notre cible) bousculé par un (faux) "sale gosse", en fait fichtrement cadré ; rappelons que le sale gosse était aussi, déjà !, le taulier.
Et c'est ce qui va faire la différence entre un zoo réussi et un grossier cafouillage d'ados décérébrés : le casting. Ça, et la façon dont l'anchorman, pivot de l'émission, évitera de se la jouer star et de s'essuyer les pieds sur ses acolytes, allant, comme Cauet, jusqu'à se retrouver la risée de sa propre équipe tout en rappelant gentiment, comme Nagui dans la pub pour les consoles, que c'est lui le patron. En pro, quoi.
En fait, c'est bien plus compliqué que cela. La recette de "la sympathique bande de copains qui rigolent tous ensemble devant un micro" est bien plus complexe qu'il n'y paraît et, quand la sauce prend, c'est parce qu'on a appliqué des règles qui n'ont cessé de se peaufiner depuis Love in Fun. Car tout commence là : par un casting réussi. Un "doc" un peu pompeux, un peu trop lisse (ses tentatives en solo ont démontré que, seul, "ça ne le faisait pas", pour parler comme notre cible) bousculé par un (faux) "sale gosse", en fait fichtrement cadré ; rappelons que le sale gosse était aussi, déjà !, le taulier.
Et c'est ce qui va faire la différence entre un zoo réussi et un grossier cafouillage d'ados décérébrés : le casting. Ça, et la façon dont l'anchorman, pivot de l'émission, évitera de se la jouer star et de s'essuyer les pieds sur ses acolytes, allant, comme Cauet, jusqu'à se retrouver la risée de sa propre équipe tout en rappelant gentiment, comme Nagui dans la pub pour les consoles, que c'est lui le patron. En pro, quoi.