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Alors que la lettre de mission "Pour un développement équitable de la musique en ligne" de Marc Schwartz ne mentionne en aucun cas les dispositifs de quotas en vigueur en radio comme en télévision et que les radios n’ont pas participé aux discussions menées par Marc Schwartz, cette disposition est pour le moins surprenante.
Pourquoi en effet inclure la radio, média qui rémunère de façon claire, équitable et transparente les artistes comme les producteurs dans un rapport sur la musique en ligne ? Pourquoi parler de l’exposition de la musique française à la radio, soumise à des quotas depuis plus de 20 ans alors que les plateformes de musique en ligne à la demande ne sont soumises à aucune contrainte ?
Pourquoi en effet inclure la radio, média qui rémunère de façon claire, équitable et transparente les artistes comme les producteurs dans un rapport sur la musique en ligne ? Pourquoi parler de l’exposition de la musique française à la radio, soumise à des quotas depuis plus de 20 ans alors que les plateformes de musique en ligne à la demande ne sont soumises à aucune contrainte ?
Pénaliser la radio
La réponse est simple selon les radios privées : le ministère de la Culture a préféré "pénaliser la radio", qui est pourtant le vecteur principal d’exposition de la musique afin d’obtenir la signature des majors sur des engagements à minima. "On comprend ainsi mieux l’apparition d’un amendement de commande visant à limiter les rotations en radio et l’engagement de la ministre sur cette mesure. On comprend également pourquoi elle n’a fait l’objet d’aucune instruction préalable à son adoption et pourquoi aucune étude d’impact n’a été communiquée aux députés
Pourtant, tous les professionnels du secteur savent qu’en méconnaissant l’un des fondamentaux de la radio qui est la répétition, ce dispositif relèguera au second plan l’exposition des artistes francophones au profit des artistes anglo-saxons, à l’inverse de l’effet escompté. C’est la raison pour laquelle les producteurs indépendants, qui ne disposent pas du catalogue international des majors, s’opposent à cette mesure".
Pourtant, tous les professionnels du secteur savent qu’en méconnaissant l’un des fondamentaux de la radio qui est la répétition, ce dispositif relèguera au second plan l’exposition des artistes francophones au profit des artistes anglo-saxons, à l’inverse de l’effet escompté. C’est la raison pour laquelle les producteurs indépendants, qui ne disposent pas du catalogue international des majors, s’opposent à cette mesure".
Le retrait pour éviter les contraintes
Les radios saluent les efforts de Marc Schwartz pour imposer plus de transparence sur un marché qui en manque cruellement, comme le montre les documents de mise sur le marché de Deezer. En effet, la valorisation de Deezer étant estimée à 1 milliard d'euros, la valeur de la participation des Majors (Universal, Sony, Warner, EMI) ressortirait à environ 153 millions d’euros. "Une plus-value de 142 millions va être dégagée au profit des majors de la musique, dont pas un centime ne reviendra aux artistes, aux musiciens, aux chanteurs".
Les radios ne peuvent accepter d’être une monnaie d’échange dans des discussions auxquelles elles ne sont pas parties. Elles continuent donc de demander le retrait pur et simple de toute mesure imposant des contraintes supplémentaires sur leur programmation.
Les radios ne peuvent accepter d’être une monnaie d’échange dans des discussions auxquelles elles ne sont pas parties. Elles continuent donc de demander le retrait pur et simple de toute mesure imposant des contraintes supplémentaires sur leur programmation.