LLP - La couverture des élections Départementales a-t-elle déjà débuté sur votre antenne et de quelle façon ?
CB - Je veux d’abord souligner que la couverture des élections Départementales s’appuie notamment sur la connaissance des équipes de France Bleu. La pertinence de leurs analyses des terrains politiques locaux fait qu’aujourd’hui notre dispositif est sans équivalent, quand on la mesure à l’échelle d’un réseau national comme celui des 44 stations locales de France Bleu.
Sur France Bleu, la couverture des élections a débuté dès janvier, dans le respect des règles d’équité édictées par le CSA. D’une façon pédagogique dans un premier temps. Nous expliquons le redécoupage des cantons, présentons les ensembles de candidats par partis... Nous entrons maintenant progressivement dans la campagne, les rédactions locales s’attachent à développer – prioritairement – des contenus d’infos qui illustrent les préoccupations de nos auditeurs/électeurs, sous la forme de reportages, d’interviews des candidats confrontés en direct aux questions des auditeurs, voire des débats organisés par les stations avec, toujours, des espaces d’interactivités réservés aux auditeurs.
Les journalistes de France Bleu sont également sollicités afin d’apporter leurs expertises sur les plateaux régionaux de nos confrères de France 3, notamment dans l’émission bien connue "La Voix est Libre".
CB - Je veux d’abord souligner que la couverture des élections Départementales s’appuie notamment sur la connaissance des équipes de France Bleu. La pertinence de leurs analyses des terrains politiques locaux fait qu’aujourd’hui notre dispositif est sans équivalent, quand on la mesure à l’échelle d’un réseau national comme celui des 44 stations locales de France Bleu.
Sur France Bleu, la couverture des élections a débuté dès janvier, dans le respect des règles d’équité édictées par le CSA. D’une façon pédagogique dans un premier temps. Nous expliquons le redécoupage des cantons, présentons les ensembles de candidats par partis... Nous entrons maintenant progressivement dans la campagne, les rédactions locales s’attachent à développer – prioritairement – des contenus d’infos qui illustrent les préoccupations de nos auditeurs/électeurs, sous la forme de reportages, d’interviews des candidats confrontés en direct aux questions des auditeurs, voire des débats organisés par les stations avec, toujours, des espaces d’interactivités réservés aux auditeurs.
Les journalistes de France Bleu sont également sollicités afin d’apporter leurs expertises sur les plateaux régionaux de nos confrères de France 3, notamment dans l’émission bien connue "La Voix est Libre".
Claude Bruillot, directeur adjoint du réseau France Bleu en charge de l'information © Christophe Abramowitz
LLP - Combien de collaborateurs sont mobilisés pour traiter cette actualité politique ?
CB – Dans un premier temps, 1 ou 2 journalistes en moyenne, par rédaction locale, travaillent régulièrement sur l’actualité du scrutin. La montée en puissance des effectifs engagés se fait progressivement, au fur et à mesure que la campagne s’intensifie. Les points culminants seront atteints avec les soirées électorales nationales et locales des 22 et 29 mars prochains de 19h50 à 21h, et plus encore dans le 6h/9h, le "prime" des 44 matinales au lendemain du 1er et du 2nd tour. Une partie importante des effectifs reporters et présentateurs sera mobilisée, sans que soit négligés pour autant les autres événements qui feront l’actualité.
LLP - Pour le premier et le deuxième tour, quel dispositif avez-vous prévu sur votre antenne ?
CB – Les émissions des 22 et 29 mars, seront à la fois nationales et locales, montées par la rédaction nationale sous la responsabilité de Jean-Laurent Bernard, de 19h50 à 21h. Ces émissions sont construites de sorte à permettre aux stations locales qui le souhaitent de bénéficier de décrochages spécifiques pour diffuser très régulièrement les résultats et les réactions dans les régions qui les concernent. Il y aura également des soirées montées cette fois localement par les stations elle-même lorsque les zones de services abritent de forts enjeux tels que, bien sûr, la perspective d’un changement de majorité politique à la tête de l’assemblée départementale par exemple.
Le plus important restant pour nous de proposer à nos auditeurs, au lendemain du scrutin, des matinales enrichies de réactions, de commentaires et d’analyses grâce aux connaissances des journalistes du réseau, et à la présence des principaux acteurs de l’événement, confrontés en direct aux questions de nos auditeurs. Cette interactivité, France Bleu est la seule radio à pouvoir la développer et la dupliquer aussi bien au local qu’au national.
CB – Dans un premier temps, 1 ou 2 journalistes en moyenne, par rédaction locale, travaillent régulièrement sur l’actualité du scrutin. La montée en puissance des effectifs engagés se fait progressivement, au fur et à mesure que la campagne s’intensifie. Les points culminants seront atteints avec les soirées électorales nationales et locales des 22 et 29 mars prochains de 19h50 à 21h, et plus encore dans le 6h/9h, le "prime" des 44 matinales au lendemain du 1er et du 2nd tour. Une partie importante des effectifs reporters et présentateurs sera mobilisée, sans que soit négligés pour autant les autres événements qui feront l’actualité.
LLP - Pour le premier et le deuxième tour, quel dispositif avez-vous prévu sur votre antenne ?
CB – Les émissions des 22 et 29 mars, seront à la fois nationales et locales, montées par la rédaction nationale sous la responsabilité de Jean-Laurent Bernard, de 19h50 à 21h. Ces émissions sont construites de sorte à permettre aux stations locales qui le souhaitent de bénéficier de décrochages spécifiques pour diffuser très régulièrement les résultats et les réactions dans les régions qui les concernent. Il y aura également des soirées montées cette fois localement par les stations elle-même lorsque les zones de services abritent de forts enjeux tels que, bien sûr, la perspective d’un changement de majorité politique à la tête de l’assemblée départementale par exemple.
Le plus important restant pour nous de proposer à nos auditeurs, au lendemain du scrutin, des matinales enrichies de réactions, de commentaires et d’analyses grâce aux connaissances des journalistes du réseau, et à la présence des principaux acteurs de l’événement, confrontés en direct aux questions de nos auditeurs. Cette interactivité, France Bleu est la seule radio à pouvoir la développer et la dupliquer aussi bien au local qu’au national.
LLP - Outre le programme antenne, quels rôles joueront les supports digitaux ?
CB – Quels que soient les configurations, locales ou nationales, nos couvertures seront bimedia avec des focus construits par la rédaction nationale multimédia, sous la responsabilité de Maxence Petitjean, et par les équipes locales. Focus qui seront enrichis d’une carte interactive qui sera mise à jour au fur et à mesure que les résultats nous parviendront des rédactions.
CB – Quels que soient les configurations, locales ou nationales, nos couvertures seront bimedia avec des focus construits par la rédaction nationale multimédia, sous la responsabilité de Maxence Petitjean, et par les équipes locales. Focus qui seront enrichis d’une carte interactive qui sera mise à jour au fur et à mesure que les résultats nous parviendront des rédactions.
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LLP - Selon vous, l’auditeur se sent-il concerné par une couverture telle que vous la proposez ?
CB - Les auditeurs de France Bleu, partout en France, se sentent concernés à double titre : les journalistes maitrisent parfaitement les réalités locales, prennent le temps d’aborder les questions qui les concernent dans leur vie quotidienne, tels que les transports, l’aide sociale, l’éducation avec l’implantation ou la fermeture de collèges, de gendarmeries, l’aide aux personnes âgées... Dès que nous abordons ces élections par ce prisme, les auditeurs se sentent concernés. Les auditeurs savent qu’ils trouveront sur leur antenne locale, non seulement les informations des cantons qui les concernent, mais qu’ils bénéficieront aussi, grâce à la rédaction nationale, d’une mise en perspective essentielle de l’ensemble de ces résultats dans le contexte politique actuel du pays.
Les auditeurs savent aussi qu’ils peuvent prendre la parole en direct, fréquemment, pour émettre un point de vue, poser un problème, interpeller un candidat, exerçant en cela une forme d’expression directe de la démocratie au sens participatif du terme.
CB - Les auditeurs de France Bleu, partout en France, se sentent concernés à double titre : les journalistes maitrisent parfaitement les réalités locales, prennent le temps d’aborder les questions qui les concernent dans leur vie quotidienne, tels que les transports, l’aide sociale, l’éducation avec l’implantation ou la fermeture de collèges, de gendarmeries, l’aide aux personnes âgées... Dès que nous abordons ces élections par ce prisme, les auditeurs se sentent concernés. Les auditeurs savent qu’ils trouveront sur leur antenne locale, non seulement les informations des cantons qui les concernent, mais qu’ils bénéficieront aussi, grâce à la rédaction nationale, d’une mise en perspective essentielle de l’ensemble de ces résultats dans le contexte politique actuel du pays.
Les auditeurs savent aussi qu’ils peuvent prendre la parole en direct, fréquemment, pour émettre un point de vue, poser un problème, interpeller un candidat, exerçant en cela une forme d’expression directe de la démocratie au sens participatif du terme.