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LLPR - Comment est venue l'idée de cette "Lettre d'Amérique" ?
PC - Cela fait très longtemps que j'écoute des podcasts, notamment aux Etats-Unis. Le directeur de l'information Jacques Esnous m'a donc demandé de lui écrire une note sur les podcasts aux Etats-Unis, ce qui marche et ce que l'on pourrait faire. Deux mois plus tard, le directeur du numérique de RTL Antoine Daccord m'a appelé et demandé de préparer un projet de podcast natif.
J'avais en tête une émission diffusée sur la BBC et réalisée par leur correspondant aux Etats-Unis : une sorte de lettre où il raconte ce qu'il voit sous la forme d'un récit, tout en étant déconnecté de l'actualité chaude. J'ai donc décidé de lancer "Une Lettre d'Amérique" sous une forme très narrative particulièrement adaptée au format du podcast.
PC - Cela fait très longtemps que j'écoute des podcasts, notamment aux Etats-Unis. Le directeur de l'information Jacques Esnous m'a donc demandé de lui écrire une note sur les podcasts aux Etats-Unis, ce qui marche et ce que l'on pourrait faire. Deux mois plus tard, le directeur du numérique de RTL Antoine Daccord m'a appelé et demandé de préparer un projet de podcast natif.
J'avais en tête une émission diffusée sur la BBC et réalisée par leur correspondant aux Etats-Unis : une sorte de lettre où il raconte ce qu'il voit sous la forme d'un récit, tout en étant déconnecté de l'actualité chaude. J'ai donc décidé de lancer "Une Lettre d'Amérique" sous une forme très narrative particulièrement adaptée au format du podcast.
LLPR - Vous êtes journaliste radio, en quoi la forme du podcast est-elle si différente ?
PC - Je ne cache pas que cela a été très dur au début. Il ne faut surtout pas avoir des réflexes de radio. Par exemple, je parle très vite naturellement lorsque je suis à l'antenne : il a fallu que je ralentisse. Dans "Une Lettre d'Amérique", généralement, je suis en extérieur sur place avec un casque micro, ce qui facilite un peu les choses dans le récit. Finalement, ça ressemble un peu à ce que peut faire un Youtubeur : il y a un côté un peu bricole et décontracté. Finalement, ce que je fais dans ce podcast, ne pourrait pas être diffusé sur l'antenne de RTL.
LLPR - Vous parlez beaucoup de Trump, hormis quelques épisodes sur les attaques de requin ou les 50 ans de Stonewall. Comment ne pas tomber dans cette obsession autour du président américain ?
PC - Effectivement, je ne voulais pas faire que du Trump, même si c'est le sujet numéro 1 aux Etats-Unis et dans le monde. Par exemple, j'ai réalisé un épisode sur Joe Biden, le probable concurrent de Trump à la prochaine présidentielle ou encore sur l'Alaska, victime du dérèglement climatique en écho au choix de Trump de sortir de l'accord sur le climat. En fait, je parle de l'Amérique de Trump. Ce qui est le plus difficile, c'est d'être le moins daté et périssable possible. On va faire des numéros spéciaux sous forme de suppléments qui seront mis en ligne après des événements particuliers comme un débat télévisé.
PC - Je ne cache pas que cela a été très dur au début. Il ne faut surtout pas avoir des réflexes de radio. Par exemple, je parle très vite naturellement lorsque je suis à l'antenne : il a fallu que je ralentisse. Dans "Une Lettre d'Amérique", généralement, je suis en extérieur sur place avec un casque micro, ce qui facilite un peu les choses dans le récit. Finalement, ça ressemble un peu à ce que peut faire un Youtubeur : il y a un côté un peu bricole et décontracté. Finalement, ce que je fais dans ce podcast, ne pourrait pas être diffusé sur l'antenne de RTL.
LLPR - Vous parlez beaucoup de Trump, hormis quelques épisodes sur les attaques de requin ou les 50 ans de Stonewall. Comment ne pas tomber dans cette obsession autour du président américain ?
PC - Effectivement, je ne voulais pas faire que du Trump, même si c'est le sujet numéro 1 aux Etats-Unis et dans le monde. Par exemple, j'ai réalisé un épisode sur Joe Biden, le probable concurrent de Trump à la prochaine présidentielle ou encore sur l'Alaska, victime du dérèglement climatique en écho au choix de Trump de sortir de l'accord sur le climat. En fait, je parle de l'Amérique de Trump. Ce qui est le plus difficile, c'est d'être le moins daté et périssable possible. On va faire des numéros spéciaux sous forme de suppléments qui seront mis en ligne après des événements particuliers comme un débat télévisé.