LLPR - Vous quittez RMB après avoir, une fois de plus, accompagné l’entreprise dans sa transition avec des repreneurs. La première fois, vous étiez resté… pourquoi pas sur cette nouvelle aventure ?
JLB - Lorsque que RMB a changé de propriétaire en 2012, à la demande du vendeur j’avais réuni un tour de table de 3 chefs d’entreprise haut-savoyards et je me suis tout naturellement impliqué ensuite en prenant la direction de la radio pour eux.
Le cas est maintenant très différent : c’est le groupe Bontaz qui s’est porté acquéreur et depuis, mon rôle a consisté à accompagner les équipes dans l’intégration de la radio au sein du groupe Mont Blanc Médias, leur permettant de gagner un temps précieux dans la compréhension de ce media. J’ai mis toute mon énergie et mon savoir-faire pour assurer une transmission harmonieuse mais pour moi l’aventure s’arrête là. Je suis un homme de terrain et j’ai besoin de m’investir dans des projets de développement ciblés.
Radio Mont-Blanc est désormais placée sous la responsabilité de Fabien Baunay directeur général de Mont Blanc Médias.
JLB - Lorsque que RMB a changé de propriétaire en 2012, à la demande du vendeur j’avais réuni un tour de table de 3 chefs d’entreprise haut-savoyards et je me suis tout naturellement impliqué ensuite en prenant la direction de la radio pour eux.
Le cas est maintenant très différent : c’est le groupe Bontaz qui s’est porté acquéreur et depuis, mon rôle a consisté à accompagner les équipes dans l’intégration de la radio au sein du groupe Mont Blanc Médias, leur permettant de gagner un temps précieux dans la compréhension de ce media. J’ai mis toute mon énergie et mon savoir-faire pour assurer une transmission harmonieuse mais pour moi l’aventure s’arrête là. Je suis un homme de terrain et j’ai besoin de m’investir dans des projets de développement ciblés.
Radio Mont-Blanc est désormais placée sous la responsabilité de Fabien Baunay directeur général de Mont Blanc Médias.
LLPR - Quel bilan faites-vous de votre passage chez RMB ? Avez-vous le sentiment d’avoir pu inscrire Radio Mont Blanc dans un nouvel élan ?
JLB - Oui le chiffre d’affaires, les emplois ont été pérennisés et surtout la dynamique et la notoriété locales de la radio se sont développées. Je pense que j’ai contribué à cet essor, tant du point de vue de l’amélioration de l’image de la radio que de son antenne, notamment par de nombreuses émissions décentralisées. Le taux d’audience de Radio Mont Blanc a fortement progressé, sa petite sœur (C’Radio à Cluses) a été transformée en radio de l’économie locale particulièrement riche avec l’industrie du décolletage (1 200 PMI 20 000 emplois). Il n’y avait pas de sens à avoir une radio musicale dédiée aux jeunes sur ce petit territoire d’ailleurs Espace Group y est déjà bien implanté.
Autre chantier : la création d’un département événementiel avec pour première manifestation les 50 ans de la station de ski de Plaine Joux.
Dernier chantier du côté du digital, en complétant l’équipe avec la personne ressource indispensable pour piloter les réseaux sociaux : une page Facebook a été créée et le site de la radio, assez sommaire, été modifié en profondeur.
Enfin, RMB a intégré de manière plus intense le réseau du GIE des Indés Radios, le groupement média unique en Europe, composé de 132 radios locales, et plus de 80% de l'audience de tous les programmes locaux de France. Après une longue expérience au sein des réseaux nationaux, j’ai développé là des relations constructives qui ont permis à RMB de se développer dans la diversité, de créer de nouveaux programmes, d’être entendue par encore plus d’auditeurs, un facteur de succès pour une PME comme celle-ci.
JLB - Oui le chiffre d’affaires, les emplois ont été pérennisés et surtout la dynamique et la notoriété locales de la radio se sont développées. Je pense que j’ai contribué à cet essor, tant du point de vue de l’amélioration de l’image de la radio que de son antenne, notamment par de nombreuses émissions décentralisées. Le taux d’audience de Radio Mont Blanc a fortement progressé, sa petite sœur (C’Radio à Cluses) a été transformée en radio de l’économie locale particulièrement riche avec l’industrie du décolletage (1 200 PMI 20 000 emplois). Il n’y avait pas de sens à avoir une radio musicale dédiée aux jeunes sur ce petit territoire d’ailleurs Espace Group y est déjà bien implanté.
Autre chantier : la création d’un département événementiel avec pour première manifestation les 50 ans de la station de ski de Plaine Joux.
Dernier chantier du côté du digital, en complétant l’équipe avec la personne ressource indispensable pour piloter les réseaux sociaux : une page Facebook a été créée et le site de la radio, assez sommaire, été modifié en profondeur.
Enfin, RMB a intégré de manière plus intense le réseau du GIE des Indés Radios, le groupement média unique en Europe, composé de 132 radios locales, et plus de 80% de l'audience de tous les programmes locaux de France. Après une longue expérience au sein des réseaux nationaux, j’ai développé là des relations constructives qui ont permis à RMB de se développer dans la diversité, de créer de nouveaux programmes, d’être entendue par encore plus d’auditeurs, un facteur de succès pour une PME comme celle-ci.
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LLPR - Quels sont vos projets maintenant ? Jusqu’ici, votre carrière est celle d’un développeur d’entreprises médias sur la Savoie et le Rhône-Alpes. Y a-t-il d’autres défis à relever pour vous sur ce secteur ?
JLB - Des projets liés au territoire des Savoie et de la montagne sans aucun doute ! Par exemple les deux départements se sont réunis au niveau touristique, et ce depuis 2006, sous l’appellation Savoie Mont Blanc Tourisme. D’autres domaines où les médias ont déjà inscrits leur dynamique. Alors oui, il y a beaucoup de défis à relever dans cette région, et j’ai l’intention d’optimiser mon expérience de plus de 30 ans au service du territoire.
JLB - Des projets liés au territoire des Savoie et de la montagne sans aucun doute ! Par exemple les deux départements se sont réunis au niveau touristique, et ce depuis 2006, sous l’appellation Savoie Mont Blanc Tourisme. D’autres domaines où les médias ont déjà inscrits leur dynamique. Alors oui, il y a beaucoup de défis à relever dans cette région, et j’ai l’intention d’optimiser mon expérience de plus de 30 ans au service du territoire.