Alors que la CNRA a remis vendredi dernier sa contribution à la consultation publique relative au choix des zones de déploiement de la Radio Numérique Terrestre, elle a réitéré sa demande de réunions de travail entre le CSA, le ministère et les radios associatives.
Dans la continuité de son congrès national du Mans en mai dernier, la CNRA a rappelé l’impossibilité des radios associatives à assumer économiquement leur mutation vers la RNT. Elle demande donc ces concertations tripartites pour que soit apprécié comment seront mis en adéquation les moyens financiers apportés par l’Etat avec les besoins des futurs lancements en RNT pour les radios associatives qui émettent déjà en FM et les nouvelles qui en émergeront.
Dans la continuité de son congrès national du Mans en mai dernier, la CNRA a rappelé l’impossibilité des radios associatives à assumer économiquement leur mutation vers la RNT. Elle demande donc ces concertations tripartites pour que soit apprécié comment seront mis en adéquation les moyens financiers apportés par l’Etat avec les besoins des futurs lancements en RNT pour les radios associatives qui émettent déjà en FM et les nouvelles qui en émergeront.
Le "oui mais" de la CNRA pour la RNT
La CNRA a chiffré le coût de la diffusion en RNT qui représenterait selon elle "une charge supplémentaire entre 10 000 € et 12 000 € par émetteur et par an alors que des radios associatives voient diminuer leur financement par le FSER". A ce titre, la CNRA a rappelé être en faveur de la RNT tout en étant circonspecte quant à son financement au regard de la rigueur budgétaire de l’Etat. Son message reste clair : "Non à la RNT si les radios associatives ne sont pas soutenues économiquement pour assumer une double diffusion en FM et en RNT".
Afin d’avoir une lecture précise des conditions techniques et économiques de la RNT, la CNRA encourage son lancement CTA par CTA avec une mise en diffusion simultanée des programmes. Elle a aussi indiqué avoir une préférence pour un lancement qualitatif plutôt que quantitatif.
Afin d’avoir une lecture précise des conditions techniques et économiques de la RNT, la CNRA encourage son lancement CTA par CTA avec une mise en diffusion simultanée des programmes. Elle a aussi indiqué avoir une préférence pour un lancement qualitatif plutôt que quantitatif.
Dans cette perspective, la CNRA demande que le calendrier de lancement des nouveaux appels à candidature soit revu pour être calé sur les possibilités de mise en oeuvre du PLF 2017. Un état des lieux du nombre de radios associatives actuelles et nouvelles retenues en RNT par le CSA permettra d’apprécier à quelle hauteur l’Etat doit abonder le FSER. "Il en va de la diversité radiophonique des associatives qui sera inévitablement mise à mal si le FSER devait être maintenu à son niveau actuel déjà insuffisant de 29 M€" précise la Confédération.
La CNRA (représentée par son président, Jean-Yves Breteau, et son vice-président délégué aux relations avec le CSA, Hugues de Vesins) a été successivement reçue ce jeudi 16 juillet au CSA par son président Olivier Schrameck et Patrice Gélinet, membre en charge du dossier radio, puis au Ministère de la Culture par Martin Ajdari, directeur général de la Direction des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC), et Antoine Ganne, chef du Bureau des médias privés.
La CNRA (représentée par son président, Jean-Yves Breteau, et son vice-président délégué aux relations avec le CSA, Hugues de Vesins) a été successivement reçue ce jeudi 16 juillet au CSA par son président Olivier Schrameck et Patrice Gélinet, membre en charge du dossier radio, puis au Ministère de la Culture par Martin Ajdari, directeur général de la Direction des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC), et Antoine Ganne, chef du Bureau des médias privés.