Un modèle fragile
Justement, la promesse de Hotmixradio est toujours restée la même depuis son lancement en 2006 : "Nous faisons de la radio pour les auditeurs. Nous avons eu la chance d’avoir été là au début et d’être restés nous-mêmes face à d’autres qui sont arrivés avec de gros moyens." Hotmixradio a néanmoins affirmé sa puissance en réalisant des interviews d’artistes, un positionnement assez unique dans le milieu de la webradio. "Nous avons la caution des maisons de disques et des artistes comme Indochine – une centaine sur la saison –, cela nous crédibilise clairement auprès du public."
Les vingt stations thématiques du bouquet, construites par quatre salariés, proposent une programmation léchée répondant à une demande précise : "Une bonne programmation repose sur un juste équilibre de titres familiers diffusés quotidiennement et de titres peu connus diffusés une à deux fois par semaine. Il faut introduire des surprises musicales, ce que ne peuvent pas faire les radios traditionnelles qui sont assujetties aux quotas imposés par le CSA. Cela nous laisse plus de liberté pour développer des thématiques, d’où l’idée d’un bouquet proposé. Justement la diffusion en hertzien, soumise à autorisation du CSA, n’a jamais vraiment fait partie des objectifs du bouquet."
Quid de la diffusion hertzienne ?
"Nous avons eu la chance d’avoir été là au début et d’être restés nous-mêmes."