Connaissez-vous le "Growth Hacking" ? Il s’agit encore d’un anglicisme. C’est vraiment insupportable. D'autant plus que, celui-ci, est un anglicisme imprononçable. Bon... Après cette digression, autant vous prévenir d'emblée : le "Growth Hacking", c'est loin d'être la panacée ni un Eldorado... Mais comme vous avez compris que dans une vie professionnelle, il faut être curieux et à l'affût, on va tenter d'y puiser quelques idées à concrétiser...
Le GH, c’est l’abréviation que je vais utiliser pour éviter de prononcer une nouvelle fois cet anglicisme imprononçable dans la langue de Shakespeare, est traduisible, dans la langue de Molière par l’expression "Piratage de croissance". Punaise ! Quelle prouesse ! Je rappelle que dans Le Petit Larousse, on compte, environ, 35 000 mots. Sur ces 35 000 mots, celles et ceux qui utilisent le GH, et avec un peu d’efforts, devraient logiquement pouvoir, et normalement sans trop de problèmes, pouvoir proposer une traduction plus adéquate.
Tout cela pour vous dire que ce n’est pas l’appellation qui fait ou qui fera le résultat : un bon podcast et, si possible, une bonne audience, dépendent d’abord de votre engagement, de vos sacrifices, et, on y vient, de votre travail à défaut de vite rouler sur la jante. Pour le GH, on va crever l’abcès immédiatement : il s’agit d’un mode opératoire de patron. Sa finalité est obtenir des résultats très rapidement, des résultats très élevés avec un investissement financier très faible, si possible sans trop d’efforts. Hum…
Pour grossir le trait, il est impossible d’appliquer cette méthode si vous plantez un arbre (parce qu’il faut du temps et qu’ici c’est le biotope qui est le maître des horloges). Mêmes causes et mêmes effets, si vous souhaitez entamer une enquête au long cours pour un podcast. Elle va nécessiter du temps, de l’argent, de la patience… Même chose pour une série sur l’ensemble d’une saison.
Tout cela pour vous dire que ce n’est pas l’appellation qui fait ou qui fera le résultat : un bon podcast et, si possible, une bonne audience, dépendent d’abord de votre engagement, de vos sacrifices, et, on y vient, de votre travail à défaut de vite rouler sur la jante. Pour le GH, on va crever l’abcès immédiatement : il s’agit d’un mode opératoire de patron. Sa finalité est obtenir des résultats très rapidement, des résultats très élevés avec un investissement financier très faible, si possible sans trop d’efforts. Hum…
Pour grossir le trait, il est impossible d’appliquer cette méthode si vous plantez un arbre (parce qu’il faut du temps et qu’ici c’est le biotope qui est le maître des horloges). Mêmes causes et mêmes effets, si vous souhaitez entamer une enquête au long cours pour un podcast. Elle va nécessiter du temps, de l’argent, de la patience… Même chose pour une série sur l’ensemble d’une saison.
"En deux temps, trois mouvements"
Le GH trouve son origine dans le foisonnant monde numérique. Dans cet univers d’enfants gâtés, on est habitué à obtenir tout ce que l’on veut immédiatement : de nouvelles informations en actualisant une page à coups d'index, l’assurance d’une réception ultra rapide en envoyant un mail, un accusé de réception d’un SMS, la possibilité de regarder et d’écouter sans latence un flux en streaming… Ce sont de mauvaises habitudes. On le disait, il y a quelques jours, dans cette room : la patience est désormais une vertu des temps anciens. La gifle qui vient n’en sera que plus qu’appuyée…
Pour autant, cela n’empêche pas le GH d’imprimer son empreinte dans de nombreux secteurs parce que vous aurez toujours des idiots utiles, dont je revendique haut et fort faire partie, qui utiliseront une partie de la recette du GH. C’est ce que l’on appelle le fameux "en deux temps, trois mouvements". On est dans le "vite fait". Je ne dis surtout pas dans le "vite fait, bien fait" parce que le "vite fait, bien fait", c’est le contraire du GH. Oui, le GH traine aussi son cortège de mauvaises pratiques et de misères, par forcément légales d’ailleurs, en tous cas, plus ou moins éloignées de ce que l’on appelait jadis la déontologie.
Le GH trouve son origine dans le foisonnant monde numérique. Dans cet univers d’enfants gâtés, on est habitué à obtenir tout ce que l’on veut immédiatement : de nouvelles informations en actualisant une page à coups d'index, l’assurance d’une réception ultra rapide en envoyant un mail, un accusé de réception d’un SMS, la possibilité de regarder et d’écouter sans latence un flux en streaming… Ce sont de mauvaises habitudes. On le disait, il y a quelques jours, dans cette room : la patience est désormais une vertu des temps anciens. La gifle qui vient n’en sera que plus qu’appuyée…
Pour autant, cela n’empêche pas le GH d’imprimer son empreinte dans de nombreux secteurs parce que vous aurez toujours des idiots utiles, dont je revendique haut et fort faire partie, qui utiliseront une partie de la recette du GH. C’est ce que l’on appelle le fameux "en deux temps, trois mouvements". On est dans le "vite fait". Je ne dis surtout pas dans le "vite fait, bien fait" parce que le "vite fait, bien fait", c’est le contraire du GH. Oui, le GH traine aussi son cortège de mauvaises pratiques et de misères, par forcément légales d’ailleurs, en tous cas, plus ou moins éloignées de ce que l’on appelait jadis la déontologie.
L'obligation de résultats à l’obligation de moyens
Le GH, c’est donc l’assurance de mettre de côté toutes les valeurs qui ont construit un monde du travail harmonieux : la patience, le savoir-faire, la méticulosité, la probité, la loyauté… Bref, l’amour du travail "bien fait" (je vous renvoie une énième fois à cette phrase de Nicolas Boileau, qui doit se retourner dans sa tombe, : "Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez").
Ici, on est très loin de ce constat de l'homme de lettres parce que l'on privilégie la rapidité, l’amateurisme, la négligence, la fourberie et parfois la malhonnêteté… en profitant de la cupidité des uns et des autres. Retenons que le GH privilégie l’obligation de résultats à l’obligation de moyens. Il exige de l’individu une capacité d’adaptation très rapide face à toutes les problématiques, une vue à 360°, des objectifs clairement définis et affichés, quitte à laisser l’humain sur le bord de la route. Ici, on est chez Tricatel, car on veut des ré-sul-tats. De la quantité pas vraiment la de qualité.
Il y a un bémol au développement du GH. Il est impossible pour un individu normalement constitué d’être tout le temps sur les charbons ardents, de trouver une réponse immédiate, une solution dans l’instant, une idée que l’on peut vite concrétiser. Et surtout, surtout, obtenir systématiquement des bons résultats. C’est usant. C’est fatiguant. C’est éreintant. Et c’est tant mieux ainsi !
Le GH, c’est donc l’assurance de mettre de côté toutes les valeurs qui ont construit un monde du travail harmonieux : la patience, le savoir-faire, la méticulosité, la probité, la loyauté… Bref, l’amour du travail "bien fait" (je vous renvoie une énième fois à cette phrase de Nicolas Boileau, qui doit se retourner dans sa tombe, : "Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez").
Ici, on est très loin de ce constat de l'homme de lettres parce que l'on privilégie la rapidité, l’amateurisme, la négligence, la fourberie et parfois la malhonnêteté… en profitant de la cupidité des uns et des autres. Retenons que le GH privilégie l’obligation de résultats à l’obligation de moyens. Il exige de l’individu une capacité d’adaptation très rapide face à toutes les problématiques, une vue à 360°, des objectifs clairement définis et affichés, quitte à laisser l’humain sur le bord de la route. Ici, on est chez Tricatel, car on veut des ré-sul-tats. De la quantité pas vraiment la de qualité.
Il y a un bémol au développement du GH. Il est impossible pour un individu normalement constitué d’être tout le temps sur les charbons ardents, de trouver une réponse immédiate, une solution dans l’instant, une idée que l’on peut vite concrétiser. Et surtout, surtout, obtenir systématiquement des bons résultats. C’est usant. C’est fatiguant. C’est éreintant. Et c’est tant mieux ainsi !
Être rapidement efficace : c’est la base du GH
#01 Utiliser le bon vocabulaire
Court mais percutant. Bref mais alléchant. Des promesses, pas de longs discours, on s’en fout. Pas de mots complexes. Faites-vous par exemple un dictionnaire de mots à privilégier, des mots engageants, euphorisants… N’en sortez pas. Des expressions faciles à placer. Prévoyez, par exemple, 10 phrases d’engagement pour republier votre podcast. Avec 10 accroches différentes, ce sera pour vous une possibilité de le republier 10 fois. Et n’oubliez pas de recycler vos contenus. Éponger jusqu’à la dernière goutte.
#02 Engager des actions peu chronophages
Donc, automatiser les tâches. Par exemple, les outils d’automatisation pour les réseaux sociaux sont nombreux. Ils permettent de gagner un temps considérable, d’être présent à chaque moment de la journée. Sur Twitter, on peut répondre à un nouveau follower automatiquement, sur Facebook on peut envoyer un message automatiquement à celui qui vient de vous écrire… Publier, republier. Publier, republier. Publier, republier...
#03 Solliciter les bons auditeurs
Convaincre les leaders d’opinion, d’abord. 80% de vos efforts doivent porter sur ces leaders d’opinions (des sites par exemples) qui disposent d’une forte audience. Des sites po-pu-lai-res. Pas de perte de temps avec les traîne-patins. Relisez la Loi de Pareto : 80% des effets sont le produit de seulement 20% des causes... Parce que le temps, c'est de l'argent.
#04 Phagocyter des terrains de jeux
Servez-vous des autres podcasts à forte notoriété pour y parvenir plus vite. Indirectement, vous allez entrer en interaction avec une nouvelle communauté. Vous pouvez aussi tagguer et mentionner des noms dans des publications. Laissez des mentions sur les forums fréquentés. Réagissez-vous aux sujets sous les Tweets et dans les Posts sur Facebook.
#05 Promouvoir vos résultats même s'ils sont inexistants
On trouve toujours des éléments à faire reluire. Maximiser la diffusion de vos contenus : vous pouvez republier plusieurs fois votre podcast, le proposer dans un autre format... Sur une newsletter, toujours donner d’abord la possibilité de s’abonner. Récupérer des mails : construisez une base. Inspirez-vous des réussites des autres.
#01 Utiliser le bon vocabulaire
Court mais percutant. Bref mais alléchant. Des promesses, pas de longs discours, on s’en fout. Pas de mots complexes. Faites-vous par exemple un dictionnaire de mots à privilégier, des mots engageants, euphorisants… N’en sortez pas. Des expressions faciles à placer. Prévoyez, par exemple, 10 phrases d’engagement pour republier votre podcast. Avec 10 accroches différentes, ce sera pour vous une possibilité de le republier 10 fois. Et n’oubliez pas de recycler vos contenus. Éponger jusqu’à la dernière goutte.
#02 Engager des actions peu chronophages
Donc, automatiser les tâches. Par exemple, les outils d’automatisation pour les réseaux sociaux sont nombreux. Ils permettent de gagner un temps considérable, d’être présent à chaque moment de la journée. Sur Twitter, on peut répondre à un nouveau follower automatiquement, sur Facebook on peut envoyer un message automatiquement à celui qui vient de vous écrire… Publier, republier. Publier, republier. Publier, republier...
#03 Solliciter les bons auditeurs
Convaincre les leaders d’opinion, d’abord. 80% de vos efforts doivent porter sur ces leaders d’opinions (des sites par exemples) qui disposent d’une forte audience. Des sites po-pu-lai-res. Pas de perte de temps avec les traîne-patins. Relisez la Loi de Pareto : 80% des effets sont le produit de seulement 20% des causes... Parce que le temps, c'est de l'argent.
#04 Phagocyter des terrains de jeux
Servez-vous des autres podcasts à forte notoriété pour y parvenir plus vite. Indirectement, vous allez entrer en interaction avec une nouvelle communauté. Vous pouvez aussi tagguer et mentionner des noms dans des publications. Laissez des mentions sur les forums fréquentés. Réagissez-vous aux sujets sous les Tweets et dans les Posts sur Facebook.
#05 Promouvoir vos résultats même s'ils sont inexistants
On trouve toujours des éléments à faire reluire. Maximiser la diffusion de vos contenus : vous pouvez republier plusieurs fois votre podcast, le proposer dans un autre format... Sur une newsletter, toujours donner d’abord la possibilité de s’abonner. Récupérer des mails : construisez une base. Inspirez-vous des réussites des autres.
Rédigé par Brulhatour le Mercredi 16 Février 2022 à 13:07
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Cette semaine, on a insufflé un peu d'énergie et de fraîcheur à plusieurs visuels, dont celui ci-dessous, qui encourage les lecteurs de La Lettre Pro de la Radio à opter pour un abonnement mensuel. Un abonnement qui vous permet de recevoir chaque mois La Lettre Pro de la Radio (ainsi que nos hors-séries) et de bénéficier d'un accès à la totalité de nos archives...
Marketing, c’est un mot magique. Un mot passe-partout. Dans les années 80, quand un interlocuteur prononçait le mot "marketing", on le prenait, vraiment, au sérieux. Aujourd’hui, il y a autant de définitions du mot marketing qu’il y a d’entrepreneurs et de podcasteurs qui utilisent ce terme, partout, tout le temps, jusqu’à satiété. Et donc, ce vers quoi il renvoie est, désormais, et comme tous les anglicismes du même tonneau, de plus en plus nébuleux.
Pour tenter éclaircir ce vaste sujet et donner un éclairage très personnel, je vais tenter d'essayer de vous donner une définition, forcément très personnelle, de ce que peut ou pourrait représenter le marketing dans le monde du podcast. Je dirais que le marketing représente tout ce qui gravite autour de votre podcast et qui impulse une image. Le marketing produit de l’image d’abord : une impression, un ressenti, une émotion… C’est à dire la façon dont est perçue votre production. Concrètement, le marketing c’est tout ce qui va donner du symbole, tout ce qui va faciliter la compréhension et tout ce qui va encourager l’auditeur à vous écouter. C’est un savant mélange de nombreux ingrédients tous aussi iconoclastes les uns que les autres.
Votre podcast, c’est aussi votre image
Pour un podcast, voilà ce que représente ce je nomme ce "tout" : c’est votre façon de parler, c’est la ligne directrice que vous donnez à votre podcast (à qui je m’adresse et dans quel but). C’est aussi votre façon d’illustrer votre podcast (la police, le graphisme et les couleurs), la déclinaison de cette illustration (sur les réseaux sociaux, sur votre site web, sur des Goodies…). C’est également ce que vous, personnellement, vous représentez dans la vie de tous les jours : l’image que vous renvoyez auprès de celles et de ceux qui vous écoutent (votre façon d’être, de penser, de parler, d’interagir avec les membres de votre communauté…). Le marketing, c’est bien plus complexe qu’un business plan ou qu’une ligne de compte.
Le marketing, c’est un mille-feuilles. Une superposition d’éléments qui, une fois (difficilement) imbriqués les uns dans les autres, donne à votre podcast une clarté et dévoile votre message dans sa globalité : une compréhension de votre éditorial, une envie d’écouter, et plus encore, une superposition qui provoque le besoin d’appartenir à une communauté clairement définie et identifiée. C’est le but ultime du marketing : créer, développer et faire vivre une communauté loyale qui partage votre travail.
Quels leviers favoriser ?
Souvenons-nous de cette phrase de Léonard de Vinci : "quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Le plus important n’est donc pas le point de départ mais le point d’arrivée. Cela me fait penser à une autre phrase, de Marc Aurèle cette fois-ci, qui résume probablement mieux ma pensée : "Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire…". Vous devez donc, le plus précisément possible, savoir quel est le chemin pour y parvenir. Malheureusement, ce n’est pas le chemin le plus court. C’est celui qui doit répondre le mieux à votre philosophie tout en préservant vos objectifs financier, technique ou éditorial. Autrement dit, vous devez savoir où vous avez décidé d’amener vos auditeurs. Ces derniers sont, dans leur très grande majorité, en attente de nouvelles destinations. Ils sont prêts à vous accompagner mais à condition que vous ayez clairement tracé un trajet qu’ils comprennent et maîtrisent. Ce n’est pas une tâche facile… Elle exige du temps, de la patience, du travail, parfois de la souffrance, des sacrifices et des privations. Le temps est une vertu des temps anciens... Cela ajoute un niveau de difficulté.
Cinq possibilités d’engagements
#01 Où naviguer ?
Quels sujets et, plus encore, quels angles choisir ? Il y a 1 001 sujets et autres terrains de jeu. Trouvez forcément celui qui vous correspond le mieux. Celui qui possède les mêmes exigences que les vôtres.
#02 Avec quels passagers ?
Avec quels intervenants ? Avec quels invités ? Avec quels auditeurs ? Gardez à l’esprit de ne jamais être ennuyeux et ennuyants avec les invités comme avec les auditeurs.
#03 Sur quel bateau ?
Quelle est votre embarcation pour propulser votre podcast ? Par exemple, la plateforme que vous utilisez véhicule-t-elle les mêmes valeurs politiques, écologiques, philosophiques et principes que les vôtres ?
#04 Sous quel pavillon ?
Votre pavillon, c’est la couleur de votre message… Elle peut être clivante, anxiogène ou bienveillante, utile, féconde, avantageuse… Pour trouver le bon pavillon, il faut donc bien connaître sa communauté et sa personnalité (la vôtre).
#05 Pour quelles escales ?
Là aussi, quels sont les terrains à explorer ? Recherchez-vous une audience quantitative ou qualitative ? Le reste, c’est de l’enrobage. Et de cet enrobage dépendront des règles marketing, plus strictes, que vous aurez définies.
Votre podcast, c’est aussi votre image
Pour un podcast, voilà ce que représente ce je nomme ce "tout" : c’est votre façon de parler, c’est la ligne directrice que vous donnez à votre podcast (à qui je m’adresse et dans quel but). C’est aussi votre façon d’illustrer votre podcast (la police, le graphisme et les couleurs), la déclinaison de cette illustration (sur les réseaux sociaux, sur votre site web, sur des Goodies…). C’est également ce que vous, personnellement, vous représentez dans la vie de tous les jours : l’image que vous renvoyez auprès de celles et de ceux qui vous écoutent (votre façon d’être, de penser, de parler, d’interagir avec les membres de votre communauté…). Le marketing, c’est bien plus complexe qu’un business plan ou qu’une ligne de compte.
Le marketing, c’est un mille-feuilles. Une superposition d’éléments qui, une fois (difficilement) imbriqués les uns dans les autres, donne à votre podcast une clarté et dévoile votre message dans sa globalité : une compréhension de votre éditorial, une envie d’écouter, et plus encore, une superposition qui provoque le besoin d’appartenir à une communauté clairement définie et identifiée. C’est le but ultime du marketing : créer, développer et faire vivre une communauté loyale qui partage votre travail.
Quels leviers favoriser ?
Souvenons-nous de cette phrase de Léonard de Vinci : "quand on ne sait pas vers quel port naviguer, aucun vent n’est favorable". Le plus important n’est donc pas le point de départ mais le point d’arrivée. Cela me fait penser à une autre phrase, de Marc Aurèle cette fois-ci, qui résume probablement mieux ma pensée : "Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire…". Vous devez donc, le plus précisément possible, savoir quel est le chemin pour y parvenir. Malheureusement, ce n’est pas le chemin le plus court. C’est celui qui doit répondre le mieux à votre philosophie tout en préservant vos objectifs financier, technique ou éditorial. Autrement dit, vous devez savoir où vous avez décidé d’amener vos auditeurs. Ces derniers sont, dans leur très grande majorité, en attente de nouvelles destinations. Ils sont prêts à vous accompagner mais à condition que vous ayez clairement tracé un trajet qu’ils comprennent et maîtrisent. Ce n’est pas une tâche facile… Elle exige du temps, de la patience, du travail, parfois de la souffrance, des sacrifices et des privations. Le temps est une vertu des temps anciens... Cela ajoute un niveau de difficulté.
Cinq possibilités d’engagements
#01 Où naviguer ?
Quels sujets et, plus encore, quels angles choisir ? Il y a 1 001 sujets et autres terrains de jeu. Trouvez forcément celui qui vous correspond le mieux. Celui qui possède les mêmes exigences que les vôtres.
#02 Avec quels passagers ?
Avec quels intervenants ? Avec quels invités ? Avec quels auditeurs ? Gardez à l’esprit de ne jamais être ennuyeux et ennuyants avec les invités comme avec les auditeurs.
#03 Sur quel bateau ?
Quelle est votre embarcation pour propulser votre podcast ? Par exemple, la plateforme que vous utilisez véhicule-t-elle les mêmes valeurs politiques, écologiques, philosophiques et principes que les vôtres ?
#04 Sous quel pavillon ?
Votre pavillon, c’est la couleur de votre message… Elle peut être clivante, anxiogène ou bienveillante, utile, féconde, avantageuse… Pour trouver le bon pavillon, il faut donc bien connaître sa communauté et sa personnalité (la vôtre).
#05 Pour quelles escales ?
Là aussi, quels sont les terrains à explorer ? Recherchez-vous une audience quantitative ou qualitative ? Le reste, c’est de l’enrobage. Et de cet enrobage dépendront des règles marketing, plus strictes, que vous aurez définies.
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