Le samedi 12 octobre, M6 Groupe était victime d’une attaque informatique malveillante. Les auditeurs de RTL, Fun Radio et RTL2 ne s’en sont pas aperçus mais dans les bureaux, on a vite déclenché le plan ORSEC. Des bruits de couloir, démentis par la direction, ont même fait état d’une demande de rançon de la part de hackers. Personne n'a eu accès à ses mails et personne n'a eu le droit d'ouvrir son ordinateur pendant de très longues heures.
Plus récemment, c’est une fibre sectionnée à Radio France qui a entraîné toute une série d’incidents : plus de streams, plus de podcasts, plus d’articles sur les sites, plus de flashes et plus de chroniques pour les radios abonnées à la banque de programmes Sophia. "Cela nous conduit à imaginer d’autres chemins pour que notre offre numérique soit résiliente dans ce genre de situations", a expliqué sur son compte Twitter le patron du numérique et de la production à Radio France.
Faut-il s’attendre à d’autres incidents de ce type ? On peut le craindre. C’est pourquoi, dans l’ombre, les radios anticipent et envisagent désormais des scénarios de moins en moins improbables, comme la prise d’otage totale d’un signal.
À la radio, comme ailleurs, ces dernières années ont marqué un tournant dans la façon de fabriquer et de diffuser des contenus. On se repose volontiers sur le "tout numérique". C’est certes plus rapide et plus confortable mais on en a oublié l’essentiel : toujours garder une poire pour la soif et maîtriser l’ensemble de sa chaîne de production et de diffusion. Aujourd’hui, un accès mal protégé ou la simple rupture d’une fibre et vous vous retrouvez le bec dans l’eau. C’est encore un challenge, un de plus, onéreux mais indispensable, auquel les radios doivent faire face pour en ce début de ce XXIe siècle.
Plus récemment, c’est une fibre sectionnée à Radio France qui a entraîné toute une série d’incidents : plus de streams, plus de podcasts, plus d’articles sur les sites, plus de flashes et plus de chroniques pour les radios abonnées à la banque de programmes Sophia. "Cela nous conduit à imaginer d’autres chemins pour que notre offre numérique soit résiliente dans ce genre de situations", a expliqué sur son compte Twitter le patron du numérique et de la production à Radio France.
Faut-il s’attendre à d’autres incidents de ce type ? On peut le craindre. C’est pourquoi, dans l’ombre, les radios anticipent et envisagent désormais des scénarios de moins en moins improbables, comme la prise d’otage totale d’un signal.
À la radio, comme ailleurs, ces dernières années ont marqué un tournant dans la façon de fabriquer et de diffuser des contenus. On se repose volontiers sur le "tout numérique". C’est certes plus rapide et plus confortable mais on en a oublié l’essentiel : toujours garder une poire pour la soif et maîtriser l’ensemble de sa chaîne de production et de diffusion. Aujourd’hui, un accès mal protégé ou la simple rupture d’une fibre et vous vous retrouvez le bec dans l’eau. C’est encore un challenge, un de plus, onéreux mais indispensable, auquel les radios doivent faire face pour en ce début de ce XXIe siècle.