De Radiola au Jeu des Mille francs, de Radio Tour Eiffel à Salut les copains, de Radio Monte-Carlo à Bonsoir la planète… la radio a changé nos vies. Avant même sa naissance, elle s’est évertuée à être le reflet d’une France qui va de l’avant grâce aux expérimentations du général Ferrié. Le reflet d’une France qui résiste grâce à son rôle majeur durant la Seconde Guerre mondiale. D’une France insouciante qui s’amuse durant les années yéyé et d’une France qui s’interroge au confluent de deux siècles.
Et puis, il y a eu les radios libres. Beaucoup ont disparu. Peu ont laissé une empreinte indélébile. Pourtant, elles ont toutes marqué une génération d’auditeurs par des instants précieux que l’on enregistrait sur des cassettes que certains ont d’ailleurs intelligemment su préserver. Comme leurs grandes soeurs, les périphériques, elles ont apporté une nouvelle culture, là où il n’y en avait pas, ou pas suffisamment encore, comme dans les territoires ruraux. Parfois, elles ont fait naître, au son des grésillements, des passions, mieux, des vocations qui perdurent encore, 20, 30 ou 40 ans après.
La FM a eu deux vies en quatre décennies distinctes : la décennie de l’enthousiasme, la décennie du bouillonnement, la décennie des promesses et la décennie des interrogations. D’abord, les deux premières, que l’on qualifiera de “décennies analogiques”, faites d’euphorie pour beaucoup, d’ivresse pour certains. Elles ont nécessité un fort présentiel pour assurer manuellement la continuité des programmes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elles se sont terminées par un bouillonnement et une effervescence intacts chez les professionnels et un amour du média confirmé de l’auditeur.
Ensuite, deux autres décennies que l’on appellera les “décennies numériques”. Elles ont été marquées par les promesses par l’arrivée de nouveaux outils. Le logiciel a pris le pas sur l’individu, derrière la console, et l’a parfois supplanté. Ces 20 dernières années ont vu, comme jamais, se multiplier les innovations qui ont offert davantage de souplesse dans la mise en ondes des programmes. Elle se sont logiquement terminées sur l’émergence d’interrogations suite à une autre libéralisation, non juridiquement datée ni actée cette fois-ci, celles des flux. À quoi ressemblera la prochaine décennie qui conduira la FM vers son demi-siècle ? Probablement, cette nouvelle décennie qui s’amorce sera celle de la remise en question. Non pas de sa raison d’être mais de la façon dont elle atteindra demain les auditeurs.
Ce collector, élaboré patiemment et porté gaillardement par l’équipe des Éditions HF, célèbre à sa façon les 100 ans de la radio française et les 40 ans de la FM. Il est dédié à toutes celles et tous ceux qui ont aimé la radio, qui l’aiment encore et qui continueront toujours à l’aimer.
Et puis, il y a eu les radios libres. Beaucoup ont disparu. Peu ont laissé une empreinte indélébile. Pourtant, elles ont toutes marqué une génération d’auditeurs par des instants précieux que l’on enregistrait sur des cassettes que certains ont d’ailleurs intelligemment su préserver. Comme leurs grandes soeurs, les périphériques, elles ont apporté une nouvelle culture, là où il n’y en avait pas, ou pas suffisamment encore, comme dans les territoires ruraux. Parfois, elles ont fait naître, au son des grésillements, des passions, mieux, des vocations qui perdurent encore, 20, 30 ou 40 ans après.
La FM a eu deux vies en quatre décennies distinctes : la décennie de l’enthousiasme, la décennie du bouillonnement, la décennie des promesses et la décennie des interrogations. D’abord, les deux premières, que l’on qualifiera de “décennies analogiques”, faites d’euphorie pour beaucoup, d’ivresse pour certains. Elles ont nécessité un fort présentiel pour assurer manuellement la continuité des programmes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elles se sont terminées par un bouillonnement et une effervescence intacts chez les professionnels et un amour du média confirmé de l’auditeur.
Ensuite, deux autres décennies que l’on appellera les “décennies numériques”. Elles ont été marquées par les promesses par l’arrivée de nouveaux outils. Le logiciel a pris le pas sur l’individu, derrière la console, et l’a parfois supplanté. Ces 20 dernières années ont vu, comme jamais, se multiplier les innovations qui ont offert davantage de souplesse dans la mise en ondes des programmes. Elle se sont logiquement terminées sur l’émergence d’interrogations suite à une autre libéralisation, non juridiquement datée ni actée cette fois-ci, celles des flux. À quoi ressemblera la prochaine décennie qui conduira la FM vers son demi-siècle ? Probablement, cette nouvelle décennie qui s’amorce sera celle de la remise en question. Non pas de sa raison d’être mais de la façon dont elle atteindra demain les auditeurs.
Ce collector, élaboré patiemment et porté gaillardement par l’équipe des Éditions HF, célèbre à sa façon les 100 ans de la radio française et les 40 ans de la FM. Il est dédié à toutes celles et tous ceux qui ont aimé la radio, qui l’aiment encore et qui continueront toujours à l’aimer.