La radio a tout intérêt à demeurer un outil positif et à continuer à incarner les valeurs d'optimisme. Pour autant, il ne faudrait trop vouloir jouer les ingénus, les innocents, les naïfs, les candides, ni se cacher derrière son petit doigt. Pourquoi d'ailleurs ignorer la réalité ? Celles des vraies difficultés qui minent la vie des uns et des autres. Les auditeurs ne sont pas dupes. Ils y verront probablement une déconnexion entre eux et leur radio. Une antenne trop positive, qui en devient tellement aseptisée, a autant d'inconvénients qu'une antenne trop anxiogène, qui en devient naturellement angoissante. Les deux créent ce que l'on appelle une incompréhension. Et, la ligne de crête n'est pas large pour trouver un compromis qui fasse consensus.
Les Français, derniers de la classe
Le moral "macro" des Français est presque deux fois inférieur à celui de nos 4 grands voisins (21% en France versus 38% en moyenne dans ces pays) et nous sommes donc, de loin, les derniers de la classe. On enregistre ainsi 21% de confiance en l’avenir en France contre 35% en Espagne, 38% en Allemagne, 39% au Royaume-Uni et 40% en Italie selon le baromètre de l’économie Odoxa-AGIPI-Challenges-BFM.
Et ce pessimisme risque de ne pas s’arrêter là car les prévisions des Français pour l’année 2023 sont catastrophiques : 72% anticipent une année de plus grandes difficultés économiques que l’an dernier, soit 7 points de plus qu’en mai 2022.
Près des trois-quarts des Français (72%) pensent que cette année 2023 sera une année de plus grandes difficultés économiques encore que l’année dernière pourtant marquée par une inflation record. À l’inverse, seulement 5% des Français pensent que 2023 sera une année de plus grande prospérité économique que 2022 et 23% prévoient une année semblable (donc aussi mauvaise) que l’année dernière. Les prévisions de nos concitoyens n’ont fait que se dégrader depuis neuf mois...
Le moral "macro" des Français est presque deux fois inférieur à celui de nos 4 grands voisins (21% en France versus 38% en moyenne dans ces pays) et nous sommes donc, de loin, les derniers de la classe. On enregistre ainsi 21% de confiance en l’avenir en France contre 35% en Espagne, 38% en Allemagne, 39% au Royaume-Uni et 40% en Italie selon le baromètre de l’économie Odoxa-AGIPI-Challenges-BFM.
Et ce pessimisme risque de ne pas s’arrêter là car les prévisions des Français pour l’année 2023 sont catastrophiques : 72% anticipent une année de plus grandes difficultés économiques que l’an dernier, soit 7 points de plus qu’en mai 2022.
Près des trois-quarts des Français (72%) pensent que cette année 2023 sera une année de plus grandes difficultés économiques encore que l’année dernière pourtant marquée par une inflation record. À l’inverse, seulement 5% des Français pensent que 2023 sera une année de plus grande prospérité économique que 2022 et 23% prévoient une année semblable (donc aussi mauvaise) que l’année dernière. Les prévisions de nos concitoyens n’ont fait que se dégrader depuis neuf mois...
Mettre un peu d'intelligence
Dernièrement, en m'appuyant sur les résolutions des Français à l'occasion de la nouvelle année, j'ai proposé quelques pistes que je juge être intéressantes en termes de dotations (c'est ICI). J'ai eu quelques retours notamment de régies qui, me semble-t-il, seraient prêtes à engager des opérations différentes, du moins davantage en lien avec les désidératas des Français. Il est vrai que les souhaits des Français restent très éloignés de ce que les radios peuvent leur offrir aujourd'hui.
C'est vraiment un axe intéressant de réflexion parce que cela collerait mieux à la difficile réalité que traversent les auditeurs. Comme je l'ai indiqué, leur offrir leurs poids en chocolat ne change pas un état d'esprit, ni un ressenti. En revanche, les accompagner dans un changement de vie, une élévation professionnelle, leur faire gagner du temps... est une stratégie qui peut s'avérer être beaucoup plus intelligente.
Dernièrement, en m'appuyant sur les résolutions des Français à l'occasion de la nouvelle année, j'ai proposé quelques pistes que je juge être intéressantes en termes de dotations (c'est ICI). J'ai eu quelques retours notamment de régies qui, me semble-t-il, seraient prêtes à engager des opérations différentes, du moins davantage en lien avec les désidératas des Français. Il est vrai que les souhaits des Français restent très éloignés de ce que les radios peuvent leur offrir aujourd'hui.
C'est vraiment un axe intéressant de réflexion parce que cela collerait mieux à la difficile réalité que traversent les auditeurs. Comme je l'ai indiqué, leur offrir leurs poids en chocolat ne change pas un état d'esprit, ni un ressenti. En revanche, les accompagner dans un changement de vie, une élévation professionnelle, leur faire gagner du temps... est une stratégie qui peut s'avérer être beaucoup plus intelligente.